RACHILDE. JAMMES (Francis). ROSNY (J.-H.). SUARES (André). GOURMONT (Rémy). SAINT-POL-ROUX. ADAM (Paul). FARGUE (Léon-Paul). GILLOT (Marguerite). DUHAMEL (Georges). FARAMOND (Maurice de). BARRES (Maurice). SALMON (André). KEATS (John).
Reference : 45630
Paris, directeur : Paul Fort ; rédacteur en chef : André Salmon. Un volume 16,8x25cm broché de 222 pages sur papier vergé. Dos frotté sinon exemplaire en bon état.
Entre 1905 et 1914, la revue Vers et Prose de Paul Fort a publié tous les grands noms de la littérature. On y trouve tous les genres, toute l'Europe, toutes les écoles : Jarry, Valéry, Apollinaire, Claudel, Gide, Zweig, Stevenson, Mallarmé, etc.. C'est la revue où s'est élaborée la modernité. Between 1905 and 1914, the review Vers et Prose by Paul Fort published all the great literary names. Every genre, every school, every european litterature appeared in it. This undeservedly-forgotten review, compared by Jules Romains to the salons of Mme du Deffand, is a little-known site of modernity.
MALLARME (Stéphane). BOYLESVE (René). ROMAINS (Jules). STEVENSON (Robert-Louis). GROLLEAU (Charles). LARGUIER (Léo). FORT (Paul). ADAM (Paul). FONTAINAS (André). GILKIN (Iwan). GODEFROY (Emile)
Reference : 45628
Paris, directeur : Paul Fort ; rédacteur en chef : André Salmon. Un volume 16,8x25cm broché de 132 pages sur papier vergé. Exemplaire en bon état.
Entre 1905 et 1914, la revue Vers et Prose de Paul Fort a publié tous les grands noms de la littérature. On y trouve tous les genres, toute l'Europe, toutes les écoles : Jarry, Valéry, Apollinaire, Claudel, Gide, Zweig, Stevenson, Mallarmé, etc.. C'est la revue où s'est élaborée la modernité. Between 1905 and 1914, the review Vers et Prose by Paul Fort published all the great literary names. Every genre, every school, every european litterature appeared in it. This undeservedly-forgotten review, compared by Jules Romains to the salons of Mme du Deffand, is a little-known site of modernity.
Paris, Librairie paul ollendorff, 1899; in-12, 611 pp., cartonnage de l'éditeur. Eo dédicacé.
Eo dédicacé.
Préface et averissement de Gabriel Le Bras - Paris : Sirey (Collection "Histoire et sociologie de l'Eglise"), 1964 - un volume 13,4x20cm broché de 325 pages - bon état -
Sélestat , Alsatia , 1967-1975; grand in-8, 295-375-329 pp., cartonnage de l'éditeur. Les 3 volumes. Des origines à 1615. publications de la société des amis de la bibliothèque de Sélestat en 3 volumes - dédicacé de l'auteur.
Des origines à 1615. publications de la société des amis de la bibliothèque de Sélestat en 3 volumes - dédicacé de l'auteur.
Selestat, Imprimerie STAHL, 1962; in-8, 160 pp., br. L'école - les humanistes - la biblioithèque - des usures.
L'école - les humanistes - la biblioithèque - des usures.
Selestat, Imprimerie STAHL, 1987; in-8, 103 pp., br. L'école - les humanistes - la biblioithèque.
L'école - les humanistes - la biblioithèque.
Sélestat, Alsatia, 1960; grand in-8, 371 pp., br. Préface de A. Ehm. dédicacé. qlq pages avec taches de rousseur et page de garce intérieure avec trace de scotch.
Préface de A. Ehm. dédicacé. qlq pages avec taches de rousseur et page de garce intérieure avec trace de scotch.
Sélestat, Alsatia, 1975; grand in-8, 329 pp., br. Tome troisième 1790-1920. avec la collaboration de M. le pasteur Georges Heintz. Publication de la société des amis de la bibliothèque de Sélestat.
Tome troisième 1790-1920. avec la collaboration de M. le pasteur Georges Heintz. Publication de la société des amis de la bibliothèque de Sélestat.
Paris, Bibliothèque des auteurs modernes, s.d. (vers 1905); in-12, 279 pp., cartonnage de l'éditeur. Bon état demi-cuir marron dos a nerfs orné, ptes usures sur les coins.
Bon état demi-cuir marron dos a nerfs orné, ptes usures sur les coins.
Paris, Editions Larousse, s.d.; in-12, 394 pp., br. Broché ptes pliures - bon état.
Broché ptes pliures - bon état.
Selestat, Imprimerie alsatia, 1957; in-12, 64 pp., broché, couverture illustr. Bon état.
Bon état.
Selestat, Imprimerie alsatia , 1960; grand in-8, 371 pp., broché.
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Selestat, Alsatia, 1978; in-8, 103 pp., broché. L'école - les humanistes - la bibliothèque - 4E EDITION.
L'école - les humanistes - la bibliothèque - 4E EDITION.
Selestat, Imprimerie STAHL, 1987; in-8, 103 pp., broché. L'école - les humanistes - la bibliothèque.
L'école - les humanistes - la bibliothèque.
Selestat, Imprimerie STAHL, 1987; in-8, 103 pp., br. L'école - les humanistes - la biblioithèque.
L'école - les humanistes - la biblioithèque.
Selestat, Imprimerie Stahl, 1987; in-8, 103 pp., br. 5e edition.
5e edition.
Selestat, Imprimerie STAHL, 1987; in-8, 103 pp., br. L'école - les humanistes - la biblioithèque.
L'école - les humanistes - la biblioithèque.
OBERNAI, Imprimerie GYSS, s.d. (vers 1980); in-8, 96 pp., br. DIE SCHULE, DIE HUMANISTEN, DIE BIBLIOTHEK.
DIE SCHULE, DIE HUMANISTEN, DIE BIBLIOTHEK.
Robinet de CLERY, Charles PONSONAILHE, Paul ADAM, Paul DUBOST, L Raymond BOUYER, Paul LACOUR, EDGY, Maurice BEAUBOURG, Alfred DUQUET, Jean LORRAIN, SEPTFONTAINES, Octave de PARISIS, Edouard BEAUFILS, Louis ROLAND, A ROCOFORT, Henri de BRAISNE, ALCESTE, Baronne de SPARE, F.CHAMPSAUR, J.LEMAITRE, Jules BOIS, LEMONNIER,A.FRANCE,Jules MICHELET,BOYER D’AGEN ,A.HOUSSAYE etc
Reference : 17215
(1892)
1892 Paris, Au Siege de la redaction, 1892,4 volumes IN4 relié du N°1 au N°24 , 25 septembre 1892,19x28,5cm.- 652+616+551+649p.- bon etat,tres rare reunion;A partir du 15 Juillet 1888 (n° 10), la parution, mensuelle, puis bimensuelle se poursuivit sous le titre "La Grande revue, Paris et Saint-Pétersbourg" jusqu'au n° 13 du 10 Avril 1893, 6ème année
Edition originale. Contributions de J. Lorrain, P. de Coubertin sur Pierre Loti, M. Beaubourg, Alikoff, E. Goudeau.Contributions de l'Innomato 'la dynamite : la révolution sociale', de la princesse Nadejda, J. Lemaître, P. de Lano.etc Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
1886 demi-bradel rouge. couv. conservées. in-12, (2ff.), 180pp. P. Giraud & Cie, 1886,
Charmant ensemble de méchancetés...Par Paul Adam, Oscar Méténier, Jean Moréas et Félix Fénéon, d'après une note de F. Fénéon dans l'ex. de la 2e édition conservé sous la cote BNF : Rés. 16 ° Ln27. 420
Phone number : 33 (0)6 77 77 12 33
Paul Ollendorff, Paris 1902, 12x18,5cm, relié.
Edition originale sur papier courant. Reliure en demi percaline rose, dos lisse passé orné d'un motif floral doré, double filet et date dorés en queue, plats de papier marbré, couvertures conservées, tête dorée, reliure signée de A. Mertens. Envoi autographe signé de Paul Adam au poète Jean Ott. Notre exemplaire est enrichi d'une carte postale autographe signée de l'auteur adressée au même. Nous joignons également le faire-part conviant à la messe funèbre pour le repos de Paul Adam. Ouvrage illustré de planches hors-texte. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1908 Bibliothèque des auteurs modernes, sans date ( vers 1908 / 1910 ), in 12 , 279 pages.3e mille
dos leg;defraichi,texte frais,bon etat Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
Manuscrit autographe intégral titré au début et signé à la fin, 7 ff. paginés remplis au recto, dont 1 découpé et recollé. Nombreuses ratures et corrections. (21/29 cm chaque) « Enturbanné de gazes sanglantes et piqueté de taches pourpres sur les épaules, l’aviateur allemand mince, morne, dans sa tunique réséda, se laisse conduire. Deux réservistes moustachus, pansus, l’amènent, bayonnette (sic) au canon, par le faubourg tumultueux de la ville flamande, où les femmes aux corsages clairs, les cyclistes alertes, les boutiquiers accourus se précipitent, s’appellent, se montrent l’ennemi chétif. Tout à l’heure il survolait l’église. Les mitrailleurs l’ont atteint. Il a dû descendre et s’affaisser parmi les ailes rompues de son appareil. Le vautour à terre est traîné vers la citadelle entre les rangs de la cohue, plus curieuse que malveillante. Très loin, l’orage de la canonnade gronde sans émouvoir ces français accortes, ces français gouailleurs. Ils continuent de vendre, d’acheter, de flâner, de prendre aux cantines des feuilles de nouvelles, de s’assembler autour des soldats contant leurs aventures. Sur une place, le spahi soudanais dompte, les maxillaires serrés, un cheval trop fringant. Poudreuses, les motocyclettes militaires arrivent à grand bruit entre les tramways combles. Dans les cafés, lieutenants et capitaines écrivent. A mesure que l’on monte vers la haute ville, plus de soldats se pressent dans les rues de briques. Chasseurs bleus et goguenards, fantassins d’écarlate et d’azur, anglais cossus et athlétiques en draps verdâtres, marocains vêtus de jaune avec de singuliers turbans dont une bande couvre la nuque, et sous le petit béret à rubans, highlanders, les genoux nus, en kilt masqués par un tablier brun, tout le monde mange, boit, rit, fume, au seuil des tavernes, des maisons. Tout le monde s’interpelle en français, en anglais, en arabe. Bientôt les groupes deviennent foules, que divisent les prolonges et les fourragères, que contournent les automobiles d’officiers. Plus haut, ce sont des colonnes au repos derrière les faisceaux, autour des cantines. Les États-majors causent à l’écart. Tels Anglais attribuent le succès des Allemands aux hécatombes de leurs troupes. Les Civilisés épargnent davantage leurs bataillons : l’avenir, déjà, qui eut raison… Voici la bannière. Les compagnies marocaines en ligne s’allongent par la campagne d’XX, derrière des meules rousses, vers les bois bleuâtres. Sur leurs trépieds, les mitrailleuses tendent, hors des tranchées, leurs canons brillants. Aquilins et sveltes, les hommes, quelques-uns debout, la plupart vautrés, guettent. De quelle chaouïa arrivent ces Sémites carthaginois ou arabes, ces berbères en larges baies de toile, en dolmans jaunes, ces petits-fils des Hamilcars, des Mohammeds, des Jugurthas ? Au milieu de la riche terre des Flandres, ils apparaissent comme les types d’une image d’autrefois, choisie dans la collection d’un fermier-général orientaliste. Reconnaissants d’avoir été, par nos armes, délivrés de la tyrannie féodale que leur imposaient les caïds, ils viennent ici combattre, pour le génie de la Méditerranée, contre la barbarie des Baltiques. Au-delà, rien que le silence ; des hommes attentifs des hommes attentifs ; et là-bas, ce grondement interrompu, repris, de la canonnade. Brusquement, dans le torpédo surgis, deux allemands captifs, deux lieutenants boueux, ioniques, les mains emmaillotées, avec quelques-uns des nôtres, christs mourants qui caressent leurs plaies dans la capote bleue. Et quand ils ont franchi nos avant-postes, la huée de la ville monte à la face des prisonniers barbares, massacreurs de femmes et d’enfants. Cela se passe au soleil d’août, vers la fin de l’après-midi. Notre moteur maintenant retentit sur une route désertée, qu’ombragent des platanes et des ormes épanouis. On nous a dit de revenir très vite si nous apercevions de ces XX téméraires, qui s’avancent loin de leurs infanteries. Et nous essayons de les discerner entre les barrages qui, ornent partout si royalement cet espace de cultures rectilignes. Mille dômes d’or sur la terre que l’ennemi convoite. Il en a chassé les quatre familles assises en un immense chariot au milieu de leurs paquets, de leurs ustensiles, de portraits chers. La bataille s’étant reprochée de leur bourg il fallait évacuer, en moins d’une heure, pour éviter les supplices et les exécutions que les Barbares prodiguent à la plus certaine innocence. Point de larmes ni de lamentations. Plutôt de la bonne humeur, et la certitude qu’avant peu la victoire nous couronnera. Chacun semble content d’avoir sacrifié sa maison à l’honneur de la patrie. Les jeunes filles et les enfants sourient à nos modestes cadeaux et les reçoivent de bonne grâce. Même cette veuve qui, dans la petite voiture de son XX, trottinant, pousse un peu de linge, des casseroles, les images des parents défunts, le crucifix de cuivre avec le coquillage du bénitier. De grosses femmes en sueur, ses fil adolescents qui plient sous le faix, décrivent sans geindre, leur infortune. C’est du provisoire. Ils rentreront chez eux, derrière notre sûre victoire. Des âmes sans pareilles. Plus avant nous rencontrons l’avant-garde à cheval d’un train d’artillerie. Il vient au ravitaillement des munitions. Bien qu’elles soient rouges par places, les toiles de leurs civières, repliées sur les caissons gris, tous ces hommes sortent calmes et fiers du combat. Un lignard hâlé, intelligent, le nez écarlate, nous conte qu’ils répondent au feu de l’ennemi depuis cinq jours et quatre nuits, sans repos ni trêve. Mais ça va : ‘On les a contenus.’ Des batteries prussiennes furent anéanties en grand nombre. Le peloton cycliste accepte nos cigarettes et nos tablettes de chocolat. Ces Nantais ont beaucoup connu de la bataille. Ils déclarent l’ennemi fixé en bien des points. L’un extrait de sa musette un tesson d’acier XX et bleu, fragment ramassé de l’obus qui a coupé la jambe d’un camarade. Ils ne s’en montrent pas moins de gais fatalistes, des XX lurons. A les en croire il paraît impossible que ces multitudes allemandes ne se désagrègent pas tout à l’heure. Leurs soldats ne sont redoutables qu’en masses, sous le revolver des lieutenants. Or ces masses s’allongent, se divisent, perdent, chaque jour de leur cohésion, de leurs cadres, de leurs artilleries. Notre canon les fauche par mille et mille. Nos élans à la baïonnette les épouvantent et laisse de la terreur dans l’âme des survivants, de leurs voisins. S’ils n’avaient su multiplier cette accumulation scientifique de leurs nombres pour déborder sans cesse à notre gauche, ils étaient déjà perdus. Ils le seront. Leur effort titanique s’épuise. L’intelligence et la foi illuminent les yeux de nos amis instantanés. Dans leurs charrettes, les blessés eux-mêmes témoignent de cette confiance. Il n’importe guère que l’éclat d’obus ait déchiré de haut en bas ce pantalon garance, puis la jambe à cette heure méticuleusement bandée, ni qu’une explosion ait noirci ce visage contusionné où deux yeux effrayants persistent et visent dans un masque de boursouflure noirâtre, ni que les balles aient couché ces dormeurs fiévreux sur la paille des chariots successifs, avec la tête dans les bras bleus, les jambes écarlates ballant aux cahots. Ce qui seulement importe pour eux, pour les autres, c’est l’espoir de la chance finale. Une paysanne à tignasse grise se précipite au-devant de l’automobile : ‘Y-a-t-il un médecin parmi vous ?’ Cinquante mètres plus bas un fantassin souffre sur une table où on le déshabille. Quand nous arrivons il achève de mourir, stoïque. Derrière un char de blessés, l’un tire par la bride, le cheval bien sellé, harnaché, du capitaine qui succomba. L’épée pend derrière l’arçon. Au soir, le vent qui se lève emporte et dissipe l’orage de la canonnade par-delà les campagnes riches en moissons. Les lièvres courent, s’arrêtent, écoutent. Les perdrix rappellent. Paul Adam. »