1638 Hagae-Comitis, Burchornius, 1638 ; in-16 de 132 pp., maroquin vieux rouge, deux filets dorés en encadrement, dos lisse orné de filets dorés, pièce rouge, roulette sur les coupes et les chasses, tranches dorées (reliure postérieure).
« Traité badin, dirigé contre les théologiens qui, dans leurs gloses, abusent des citations de la Bible. L'auteur emploie ce moyen pour démontrer que les femmes ne font point partie de l'espèce humaine. Ce livret est plein de citations curieuses ; on y remarque surtout une discussion du Concile de Mâcon, où cette singulière question fut sérieusement traitée » (Gay). Publiée pour la première fois à Leipzig en 1595, cette dissertation fut attribuée à l'homme de lettres allemand Valens Acidalius (1567-1595) mais il nia en être l'auteur. Notre édition est la deuxième en date : elle joint au texte d'origine la réponse très sérieuse du théologien luthérien Simon Gedik (1551-1631) qui, s'appuyant lui aussi sur les Saintes Écritures, prouve que les femmes sont bien des êtres humains (ouf !).Bel exemplaire en maroquin rouge du XVIIIe siècle. La pièce de titre a pour le moins été refaite. Debure, Bibliographie instructive, II, n° 4000. Brunet, II, col. 759. Gay, II, col. 6.
(O.O. u. Dr.). 1690. 24 n.n. Bl. Pappumschlag.
VD17 3:651366S. - Vermutlich Neuausgabe der 1592 erstmals unter dem Titel 'Disputatio nova contra mulieres ...' erschienenen Schrift. Als Verfasser wird Valens Acidalius = Valentin Hauckenthal vermutet. - Die Neuausgabe wird im Zusammenhang mit der Veröffentlichung von F.H. Höltich und J.C. Waltz "Femina non est Homo" von 1672 stehen. S. a. Hayn, Bibliotheca erotica et curiosa monacensis, 1889, Nr. 2. - Mit handschriftlichen bibliographischen Anmerkungen und dem Besitzvermerk von Walter Pfeilsticker. - Selten.