Dans la première lettre, écrite de l’abbaye aux bois après 1813, adressée au général Gérard, elle sollicite un entretien avec ce dernier au sujet de l’un de ses enfants. Elle lui assure sa « parfaite & bien haute estime. C’est l’expression du cœur de la veuve d’un ancien frère-d’armes ».Cette lettre est montée sur papier fort.Dans la seconde lettre, datée du 1er février 1835, elle demande l’assistance d’un baron pour son fils cadet le marquis d’Abrantès « un excellent et parfait sujet ». « Ce jeune homme désirerait vivement aller aux bals particuliers du Roi – Je ne sais comment m’y prendre pour cela et me voilà à vous comme à notre ange Gardien venant vous demander de m’assister encore. » Elle termine en faisant référence à l’un de ses ouvrages : « Je ne veux pas vous retenir à lire mes fatras. J’aurai l’honneur de vous envoyer demain ou après la 4e livraison Des femmes célèbres – Contenant Marie de Médicis - Lady Montague – Christine de Suède et Marie Antoinette. » Cet ouvrage est Les Femmes célèbres de tous les pays : leurs vies et leurs portraits, écrit en collaboration avec Joseph Straszewicz, parut en 1834.Rousseurs.On joint une L.A.S. de la femme de lettres Joséphine Junot d’Abrantès (180.-1888), seconde fille de la duchesse, de juillet 1838, 1 page in-12, sur papier de deuil.Cette lettre fut écrite seulement quelques jours après la mort de la duchesse d’Abrantès. Joséphine demande à son correspondant de lui accorder un instant d’audience : « Je vous en aurais une grande obligation et surtout, s’il vous était possible de prendre comme faisable, la demande que j’ai à vous adresser. »
Paris, Dumont, 1834 in-8, [2] ff. n. ch., 303 pp., demi-basane havane, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, tranches marbrées (reliure un peu postérieure). Coins abîmés, rousseurs, mouillures claires en début de volume.
Édition originale peu courante de l'un des derniers textes publiés de la malheureuse Laure Junot qui, à cette date, délaissée par Balzac et refusée par son éditeur Ladvocat, était tombée dans la plus extrême misère. Elle devait finir ses jours dans une maison de santé de la rue de Chaillot le 7 juin 1838. C'est aussi un sentiment de profonde indigence qui saisit le lecteur de cette biographie à la diable, que le style de Balzac ne rehaussait plus.RELIÉ À LA SUITE : [TOLSTOY (Iakob Nikolaiévitch) :] Lettre d'un Russe à un Russe, simple réponse bau pamphlet de Mme la Duchesse d'Abrantès, intitulé : Catherine II. Paris, Béthune et Plon, Th. Warée, Dentu, Rousseau, Truchy, 1835, [2] ff. n. ch., 111 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et BULAC). L'auteur était attaché à l'ambassade de Russie en France ; sa réponse vibre d'un nationalisme indigné, le livre de la duchesse n'étant qu'un "recueil indigeste de calomnies". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Ladvocat (1831), puis Mame-Delaunay (1833-1834), puis Mame (1834-1835), 1831-1835 1835 Dix-huit volumes in-8°, 396, 424, 406, 424, 419, 422, 400, 408, 385, 413, 378, 404, 378, 380, 374, 399, 389, et 415 pp. Reliure en demi-basane d' époque, dos lisses orné du titre, de roulette, de filets et de tomaisons doré.e.s. (dos éclaircis, rousseurs, sont manquants : le faux-titre aux tomes II et VII, le titre au tome II, cerne claire avec atteinte au texte sur les dix derniers feuillets du tome XVIII). Édition originale peu commune. Un fac-similé au tome XI (lettre de DUROC au général JUNOT). Tulard - 5. : " Célèbres mémoires qui doivent beaucoup à Balzac et dont Chateaubriand, Victor Hugo et Alexandre Dumas firent grand cas ". Exemplaire précieux ayant appartenu au docteur KAPPELER qui fut le médecin et l'ami de la duchesse d' Abrantès (voir tome 15, page 216). Cet exemplaire contient un envoi autographe signé, et daté pour les tomes III - VIII - IX - XI, de la duchesse d' Abrantès sur le faux-titre de neuf tomes : I, III, V, VIII, IX, XI, XIV, XV et XVII. Très rare.
1967 Paris, Jean de Bonnot, 1967-69, 16 volumes in 8° reliés pleine cuir vert décoré de l'éditeur, têtes dorées ; nombreuses illustrations.
Bel exemplaire ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
La Haye, G. Vervloet, 1835 1 volume In-18 (9 x 13,7cm) Reliure demi-basane marron d'époque à petits coins; dos lisse orné de 6 filets dorés, pièce de titre soulignée de pointillés dorés, mention "bibliotheek" dorée en queue; papier de couvrure des plats marbré. 248p. Dos biaisé; vilains restes de papiers mal décollés sur les contreplats (sans doute les formulaires de "bibliotheek"); pâles mais abondantes rousseurs.
Réimpression de cette biographie de l'impératrice de Russie Catherine II (1729-1796) publiée en 1834 (Paris, Dumont) par Laure Junot, duchesse d'ABRANTES (1784-1838).
Paris, Jean de Bonnot, 1967-1969, Complet en 16 volumes in-8 reliure plein cuir vert très richement ornée, ornements et encadrements dorés, titre doré sur pièce de titre noire, tranche supérieure dorée, environ 400 pp par volume, frontispice et gravures. 1Ere édition complète. Poids 12kg. PHOTOS SUR DEMANDE. PHOTOS AVAILABLE. Très légères traces d'usage sur les couvertures (infimes frottements sur quelques coiffes/bords) sinon en très bon état, intérieurs en très bon état .
P., Société des Publications littéraires illustrées, 1910, in-8°, 480 pp, un portrait en frontispice, broché, couv. lég. défraîchie, bon état
Plaisants souvenirs de la femme de Junot.
Paris, Ladvocat, puis Mame-Delaunay (1833-1834), puis Mame (1834-1835), 1831-1835 18 vol. in-8, demi-basane verte, dos lisse, roulettes et fleurons dorés (rel. de l'époque).
Edition originale peu commune.Tulard, 5. "Célèbres mémoires qui doivent beaucoup à Balzac et dont Chateaubriand, Victor Hugo et Alexandre Dumas firent grand cas. C'est dire le prestige de ces souvenirs riches en anecdotes curieuses et en portraits piquants. Le succès fut considérable. Il convient toutefois de n'utiliser qu'avec précaution ce témoignage de la duchesse d'Abrantès que Théophile Gautier a surnommé, non sans raison, la duchesse d'Abracadabrantès".Edmond Biré, dans ses Mémoires et Souvenirs, leur consacre une longue notice (Tome 1, pp. 115 à 130).Fierro, 3. Bertier, 2.Bon exemplaire, de la bibliothèque de Michel Marie de Pomereu (ex-libris). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Ladvocat, puis Mame-Delaunay (1833-1834), puis Mame (1834-1835), 1831-1835 18 vol. in-8, demi-basane brune, dos lisses ornés de motifs dorés (reliure de l'époque). Quelques travaux de ver aux dos et mors de certains vol., quelques coiffes frottées.
Édition originale peu commune.Tulard, 5. "Célèbres mémoires qui doivent beaucoup à Balzac et dont Chateaubriand, Victor Hugo et Alexandre Dumas firent grand cas. C'est dire le prestige de ces souvenirs riches en anecdotes curieuses et en portraits piquants. Le succès fut considérable. Il convient toutefois de n'utiliser qu'avec précaution ce témoignage de la duchesse d'Abrantès que Théophile Gautier a surnommé, non sans raison, la duchesse d'Abracadabrantès".Edmond Biré, dans ses Mémoires et Souvenirs, leur consacre une longue notice (Tome 1, pp. 115 à 130).Fierro, 3. Bertier, 2. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Ladvocat, puis Mame-Delaunay (1833-1834), puis Mame (1834-1835), 1831-1835 18 vol. in-8, vélin ivoire à la Bradel (reliure postérieure). Dos un peu taché. Qqs rousseurs.
Édition originale peu commune.Tulard, 5. "Célèbres mémoires qui doivent beaucoup à Balzac et dont Chateaubriand, Victor Hugo et Alexandre Dumas firent grand cas. C'est dire le prestige de ces souvenirs riches en anecdotes curieuses et en portraits piquants. Le succès fut considérable. Il convient toutefois de n'utiliser qu'avec précaution ce témoignage de la duchesse d'Abrantès que Théophile Gautier a surnommé, non sans raison, la duchesse d'Abracadabrantès".Edmond Biré, dans ses Mémoires et Souvenirs, leur consacre une longue notice (Tome 1, pp. 115 à 130).Fierro, 3. Bertier, 2. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Ladvocat, puis Mame-Delaunay (1833-1834), puis Mame (1834-1835), 1831-1835 18 vol. in-8, demi-veau blond, dos à nerfs, filets dorés, pièce de titre et tomaison de maroquin vert, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition originale peu commune.Tulard, 5. "Célèbres mémoires qui doivent beaucoup à Balzac et dont Chateaubriand, Victor Hugo et Alexandre Dumas firent grand cas. C'est dire le prestige de ces souvenirs riches en anecdotes curieuses et en portraits piquants. Le succès fut considérable. Il convient toutefois de n'utiliser qu'avec précaution ce témoignage de la duchesse d'Abrantès que Théophile Gautier a surnommé, non sans raison, la duchesse d'Abracadabrantès".Edmond Biré, dans ses Mémoires et Souvenirs, leur consacre une longue notice (Tome 1, pp. 115 à 130).Fierro, 3. Bertier, 2.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
P., Imprimerie de Boulé, 1838, 6 vol. in-8°, reliures demi-basane tabac, dos lisses à filets (rel. de l'époque), dos & coupes légèrement usés, coins émoussés, rousseurs éparses, bon exemplaire
"La détresse financière a conduit la duchesse d'Abrantès à donner cette suite sur la Restauration à ses Mémoires. Malgré leur célébrité et leur richesse en anecdotes et en portraits, ils ne doivent être utilisés qu'avec beaucoup de précautions. Théophile Gautier, n'avait-il pas surnommé leur auteur la duchesse d'Abracadabrantès ?" (Bertier, 2).
Paris, Dumont, 1834 in-8, [2] ff. n. ch (faux-titre et ttre), 305 pp., un f. n. ch. de catalogue, cartonnage Bradel granité, dos orné de filets dorés, tranches citron (reliure de l'époque). Coins émoussés, rousseurs.
Edition originale de l'un des derniers textes publiés de la malheureuse Laure Junot qui, à cette date, délaissée par Balzac et refusée par son éditeur Ladvocat, était tombée dans la plus extrême misère. Elle devait finir ses jours dans une maison de santé de la rue de Chaillot le 7 juin 1838. C'est aussi un sentiment de profonde indigence qui saisit le lecteur de cette biographie à la diable, que le style de Balzac ne rehaussait plus.Exemplaire du comte de Schönborn-Buchheim, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
La Cité des Livres, 1928, 2 vol. in-8°, xvii-308 et 337 pp, numéroté sur vélin du marais (exemplaire du SP)
Paris, Imprimé par les Presses Mécaniques de Boulé, 1838 6 vol. in-8, broché. Fortes rousseurs.
"Malgré leur célébrité et leur richesse en anecdotes et en portraits, ils ne doivent être utilisés qu'avec beaucoup de précautions. Théophile Gautier n'avait-il pas surnommé leur auteur la duchesse d'Abracadabrantès".Bertier, 2. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Librairie de Dumont, 1837, in-8, demi-basane fauve à coins, dos à nerfs, caissons décorés de motifs dorés et à froid, pièces de titre et d'auteur vertes, tr. mouchetées (rel. du XIXème), 308 pp. (M.44)
Édition originale. Quérard (IV, 445) indique par erreur comme auteur le fils de la duchesse. Traces brunes sur les pages de garde rousseurs éparses.
Paris, Garnier Frères, [1893]. 4 volumes in-12, demi-maroquin vert à long grain à la Bradel, dos ornés d'un fleuron doré, tête dorée, couverture conservées (reliure de l'époque). 460 pp. ; 499 pp. ; 440 pp. ; 475 pp.
Nouvelle édition de cette histoire des salons de Paris, parue en six volumes chez Ladvocat en 1837-1838.Dos uniformément passés ; rousseurs.Agréable reliure.On joint sur le même thème :Les Salons d'autrefois, souvenirs intimes par Mme la Cesse de Bassanville. Préface de Louis Énault. Exemplaire composite de diverses éditions. Paris, P. Brunet, 1868. 4 volumes in-12, demi-veau noir, dos lisses ornés de filets dorés.Souvenirs de la princesse de Vaudémont, de Bourrienne, de la princesse Bagration, de Mme Campan, de la marquise d'Osmond, de la duchesse de Laviano, etc.Manque de papier au second plat du t. 1 sinon agréable exemplaire.
“jeudi” [1838–. 2 pp. in 8°.
Elle envoie un exemplaire de L’Exilé à la belle-sœur de sa correspondante. Elle travaille « à la nouvelle. Je l’ai faite de manière qu’on la puisse placer dans tous les journaux et les revues qu’on voudra. Mais je crois que vous feriez mieux de vous en servir d’abord comme autographe puisque la mode est de vouloir de l’écriture de ceux qui mettent du noir sur du blanc […] ».Cette lettre qui date de la dernière année de sa vie montre combien la duchesse, aux abois, était prête à faire feu de tout bois pour s’assurer quelque revenu.
Paris, Garnier Frères, s. d. (1893) 10 vol. in-8, plus de 500 pp. par vol., 2 planches de fac-similés (T. VII), demi-chagrin rouge à coins, dos ornés à nerfs, fleurons dorés, têtes dorées (rel. de l'époque). Qqs rares rousseurs, qqs menus accidents à certains coins, trois coins plus particulièrement abîmés, néanmoins bon exemplaire.
Cette édition, réimposée en format in-8 avec des titres de relais, est bien moins commune que celle en format in-12 parue la même année. En revanche, elle est dépourvue d'index, contrairement à son retirage de 1900. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, À la cité des Livres, 1928-1930 6 vol. in-12, broché. Exemplaire numéroté sur vélin du Marais.
Tout ce qui a paru dans cette édition qui n'ira malheureusement pas à son terme. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Garnier, s.d. 10 vol. in-12, brael demi-percaline olive, filets dorés au dos (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Garnier Frères, s.d. 4 vol. in-8, demi-basane verte, dos à nerfs orné (reliure de l'époque). Dos passé.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Arona, 11 juillet. 8 pp. in 8°.
Belle lettre adressée d’Italie à sa dernière passion Maurice de Balincourt. Arrêtée dans sa route «dans une détestable auberge» par un défaut de visa elle a «du moins voulu mettre à profit ma mauvaise aventure et j’ai été voir les îles Borromée. J’ai trouvé les bords du lac Majeur la plus ravissante chose de la terre.» Mais « L’Isola Bella, bâtie d’abord sur pilotis et conquise sur l’eau, n’offre à l’œil qu’une masse sans goût de pierres entassées les unes sur les autres, un château qui n’est d’aucun genre, ni antique ni gothique, dans lequel il y a quelques tableaux dont le meilleur ne vaut pas 50 livres… Les jardins… n’ont rien du tout d’agréable… Tout ce que l’on disait de Napoléon et de tout ce qui s’en suit est faux. Il n’est nullement regretté ni ici ni dans la Suisse. Je crois bien qu’ils n’aiment pas ici les Autrichiens, mais lui non plus. Le Prince Eugène s’est fait détester dans les derniers temps. Il usait d’une sévérité qui ne lui a pas réussi. J’ai questionné beaucoup de gens là-dessus. Leur sentiment est unanime, et cette voix là est bonne c’est celle du peuple.» Son passeport enfin visé elle peut repartir «à Milan où j’arriverai pour dîner… C’est une belle ville, mais après toute cette belle et magnifique nature, tout ce qui s’en éloigne et veut ressembler à Paris ne vaut plus rien. On dit qu’il y a de beaux édifices, je n’en sais rien et n’en saurai rien… Adieu mon ami pensez à moi et croyez à ma bien tendre amitié.»
Laure Junot, duchesse d'Abrantès (1784-1838), mémorialiste. L.A.S., sd, 1p in-8. A M. de Villeneuve, probablement René Vallet de Villeneuve (1777-1863). « Savez-vous bien monsieur que je commence à croire que vous m'avez oubliée. Comment voilà des semaines & des mois que vous ne m'avez donné un signe de [?]. J'espère que maintenant que je suis presque aux champs, vous viendrez me voir dans ma nouvelle retraite. Je suis encore un peu sous le joug des ouvriers mais j'en serai bientôt délivrée et puis d'ailleurs, je crois que vous ne seriez pas effrayé d'un rideau ou d'une chaise de plus ou de moins. Adieu monsieur n'est ce pas que vous être bien persuadé de ma sincère affection pour vous & pour tout ce qui tient à vous. La duchesse d'Abrantès ». [361]
Laure Junot, duchesse d'Abrantès (1784-1838), mémorialiste. L.A.S., [7 octobre 1808], 1p in-8. Recommandation autographe en marge d'une lettre, découpée de la lettre, recommandant à M. B. (nom biffé, illisible) monsieur de Percy, de famille honorable. Elle signe « L J Duchesse D'abrantès ». [361]