, , 1929-1938. 107 articles manuscrits de 4 à 5 feuillets chacun sous étui vélin muet.
Recueil autographe non daté des chroniques de la langue française d’Abel Hermant, publiées dans Le Temps puis éditées en volumes de 1929 à 1938. Chaque article est précédé du titre de départ : Défense de la langue française.« Abel Hermant est sans doute la figure archétypale du puriste de l’entre-deux-guerres. Comme plusieurs autres, ce n’est pas un savant, mais un lettré qui commença sa carrière littéraire par des romans. Normalien doué d’une solide culture classique, il démontre son conservatisme culturel et linguistique en devenant, en 1911, membre du comité de direction de la ligue "Pour la culture française". Lorsqu’il entre à l’Académie française en 1927, il a déjà publié deux livres traitant de la grammaire sous une forme fictionnelle : Xavier ou les entretiens sur la grammaire française (1923) et les Lettres à Xavier sur l’art d’écrire (1926). C’est dans ces ouvrages qu’il introduit le personnage de M. Lancelot, vieil amateur de grammaire retiré du monde. Le personnage (inspiré du grammairien de Port Royal Claude Lancelot 1615-1695, dont il est le descendant fictif) lui sert ensuite de pseudonyme transparent pour les chroniques de langue qu’il fait paraître dans le supplément littéraire du Figaro puis au Temps. Ces chroniques, qui donnent l’occasion à Hermant de commenter le courrier des lecteurs, ont ensuite été rassemblées en plusieurs volumes : Remarques et Nouvelles remarques de Monsieur Lancelot (1929), Les Samedis de Monsieur Lancelot (1931), Chroniques de Lancelot du Temps (1936-1938). Les écrits d’Hermant, et pas seulement sa Grammaire de l’Académie, ont connu un succès considérable, si l’on en croit le nombre de correspondants mentionnés, le nombre de tirages des livres, mais surtout celui des auteurs qui le citent en modèle – qu’il s’agisse de Thérive, de Moufflet, de Joran ou de Grevisse. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, Abel Hermant est une figure de référence du purisme, aussi bien comme chroniqueur que comme écrivain.» (Vincent Berthelier).L'oeuvre d'Abel Hermant (1862-1950) est une chronique humoristique de son temps : moeurs « républicaines » (Monsieur Rabosson, 1884 ; la Carrière, 1894), monde libertin et « parisien » (Confidences d'une aïeule, 1893 ; Confidences d'une biche, 1909), modes sentimentales (Serge, 1891). Élu à l'Académie française en 1927, il en fut exclu en 1945, et condamné à la réclusion perpétuelle pour « intelligence avec l'ennemi ayant favorisé ses entreprises dans le pays » pendant l'Occupation. Vincent Berthelier, Le style réactionnaire : positions de la droite littéraire française sur la langue et le style au XXe siècle, thèse 2021.
Paris, Imprimerie Royale, 1837. 2 parties en 1 vol. in-folio de (4)-144-114-(2) pp. 45 planches dépliantes, demi-veau vert, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque).
Édition originale du rapport destiné à compléter l'ouvrage de Tocqueville sur les prisons des Etats-Unis.En 1836, une commission parlementaire est formée et des enquêteurs sont envoyés dans les pays étrangers pour étudier les prisons. Sur le système pénitentiaire des Etats-Unis, une première étude avait été confiée à Beaumont et Tocqueville qui remirent leur rapport sans plan ; le ministre Montalivet missionna Frédéric Auguste Demetz (1796-1873) et Abel Blouet (1795-1853) pour étudier plus particulièrement le système mis en place récemment en Pennsylvanie. Au retour, ils passèrent par l'Angleterre pour compléter leur étude. La première partie, rédigée par Demetz concerne l'état sanitaire (nourriture, vêtement), le travail, et contient plusieurs tableaux statistiques ; le second rapport, rédigé et illustré par l'architecte Blouet, traite de l'architecture des prisons illustré de 43 plans et 2 vues lithographiées (numérotées 44 et 45) de Sing-Sing ou Mount Pleasant et de Richmond (Virginie).Sabin, 19475 ; Petit, Ces peines obscures, p. 225. Bel exemplaire.
Paris, Imprimerie d'Éverat, 1832. In-8 de 32 pp., couverture conservée, cartonnage moderne.
Walch, 814.
Paris, Lesclapart, 1785-1787. 36 livraisons reliées 8 volumes in-12, cartonnage Bradel, pièce de titre en maroquin brun (E. Carayon).
Collection complète en 36 livraisonss mensuelles puis bimensuelless publiées de juin 1785 à mai 1787.Première "folie périodique" du journaliste, auteur dramatique et poète Beffroy de Reigny (1757-1811), Les Lunes du Cousin Jacques est une feuille au ton satirique et humoristique, faite de potins, de nouvelles littéraires, de pièces de poésie, de bouts rimés, de morceaux de musique, de dialogues théâtraux « très curieuse, très amusante, salmigondis de vers et de prose sur toutes sortes de sujets possibles et même impossibles. Ce qui le distingue surtout, c'est son caractère tout personnel » (Hatin).Beffroy de Reigny, qui n'était pas si fou que cela, afin de préserver la pérennité de son ouvrage, s'est interdit d'aborder le domaine politique : « Si nous parlions d'un événement connu, politique ou autre, nous croirions déplaire à nos lecteurs par cette affectation monotone [évoquer des nouvelles politiques] qui ne leur apprendrait rien que ce qu'ils sauraient comme tout le monde » (octobre 1785, p. 3). L'allégorie lunaire permit à l'auteur de situer dans un lieu utopique ses observations sur les transformations politiques et sociales de son temps. Après 1787, le périodique devint Le Courrier des planètes puis Les Nouvelles Lunes du Cousin Jacques sous la Révolution.Le n°12 de mai 1786, dernière livraison mensuelle suivie d'une table, qui porte un titre modifié : Les Fameuses lunes du fameux cousin Jacques ce grand-homme. A la suite, les n° 13 et 14 (juin et juillet 1786) sont chacun divisés en 2 demi-lunes ; en août la numérotation passe de 15 (première demi-lune) à 18 (seconde demi-lune), une note p. 81 indiquant que le 2e cahier du n° 13 doit être renuméroté 14 et ainsi de suite (le n° 14 devenant 15 et 16, et le n° 15 devenant 17).Au tome 1, mention de seconde édition aux numéros 1 et 2, note manuscrite ancienne en marge du titre (le nom du cousin Jacques était Beffroy de Reigny (H. Abel) né en 1757 mort en 1811), mouillure sur plusieurs feuillets au numéro 3 avec perte de quelques lettres. Au tome 6, feuillet de titre du n° 21 déchiré sans manque. Au tome 7, manque les 2 feuillets A2/3 du n°27, p. 119 déchirée en marge sans perte de lettres, le n°28 est en double. Au tome 8, note manuscrite bibliographique à l'encre du temps (n° 34 p.176).Hatin p. 82 ; Sgard, Journaux, n°854.
BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum.
Armand Colin, 1992, 279 pp., broché, passages signalés et annotés au crayon, traces d'usage, état très correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Dargaud, 2012-2013. 2 volumes grands in-4, cartonnage couleurs. Coins très légèrement tapés, inscritption au dernier feuillet de chaque album.
Le second tome fut déclaré Fauve d'Or (prix du meilleur album) à Angoulême en 2013. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin janvier - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
Paris, Didier, 1857. Petit in-8 de (4)-XVI-420 pp., demi-chagrin bleu, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Nouvelle édition revue, corrigé et augmentée. L'édition originale a paru en 1846. Le faux-titre porte Oeuvres de M. Villemain. Contient : Discours sur l'état de l'Europe au XVe siècle ; Lascaris, nouvelle historique ; Essai historique sur les Grecs depuis la conquête musulmane ; Vie du chancelier de L'Hôpital. Quelques rousseurs.
Seghers, 1958. In-8 broché, couverture couleurs à rabats. Dos un brin gauchi, avec pli de lecture. Illustrations à pleine page en noir par Janine Tascon. Bien joli !
* La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin janvier - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
London 1980 Methuen young books Hardcover
Agricultural Fluctuations in Europe: From the 13th to 20th Centuries hard cover, 230 x 160 mm, 376 pg, green cloth binding with print on the spine of the book, dust jacket in good condition,
Paris 1928 M. P. Tremois Soft cover First Edition
Ouvrage broché, 81 pages. Illustrations de Maurice de Becque. Premier volume de " la galerie des grandes courtisanes " . Edition originale tirée à 1000 exemplaires, un des 950 sur vélin à la forme. n° 595, bon état
Paris 1931 Hachette Pictorial Cover
Souvenirs Du Vicomte De Courpière , édition Définitive avec 16 gravures originales sur bois de Omer Bouchery, broché, 277 pp, cette édition définitive a été tirée sur velin des Papeteries du Marais spécialement filigrané "à la plume" pour la collection des Grands Ecrivains., 21 x 15 cm, bon état
Aubier, Philosophie de l'esprit, 1990, 280 pp., broché, traces d'usage, une tache sur lacouverture et les pages, état assez correct
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
A Paris, chez Mayeur, De Senn, Belin, Maradan, 1796. In-8 broché de 192 pp., couverture factice.
Édition originale. Biographie politique du célèbre journaliste connu sous le pseudonyme de Cousin Jacques, dans lequel on trouve la malice, la gaieté et les idées facétieuses de cet émule de la tradition macaronique. Joli portrait de l'auteur dessiné P. Violetdelin et gravé par N. Bureau.
Paris, Didier, 1856. In-8 de XVI-420 pp., chagrin vert, dos orné à nerfs, tranches dorées (reliure de l'époque).
Deuxième édition augmentée. L'édition originale a paru en 1846. Le faux-titre porte Oeuvres de M. Villemain. Contient : Discours sur l'état de l'Europe au XVe siècle ; Lascaris, nouvelle historique ; Essai historique sur les Grecs depuis la conquête musulmane ; Vie du chancelier de L'Hôpital. Petit accident sur le dos.
Paris, Librairie Académique Didier et Cie, 1859. In-8 de (4)-395-(3) pp en 3 vol. chagrin vert, dos orné à nerfs, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée. Hérodote et la manière de la traduire. Du poëme de Lucrèce sur la nature des choses. Etudes sur Cicéron, Plutarque, Lucain. De Tibère. De la corruption des lettres romaines. Essai sur les romans grecs. Vie des principaux poëtes anglais : Shakspeare - Milton - Pope - Wicherley - Young - Byron. Le faux-titre porte Oeuvres de M. Villemain. Etudes de Littérature ancienne et étrangère. Quelques pâles rousseurs, dos passé. Vicaire, VII, 1086.
Paris, Didier et Cie, 1858. In-8 de (2)-403-(1) pp., demi-chagrin bleu, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée. Éloges de Montaigne et de Montesquieu. Discours sur la critique. Etudes sur Fénelon et sur Pascal. Discours de réception et réponses à l'Académie. Discours d'ouverture des cours d'éloquence. Rapports sur les concours annuels. Quelques rousseurs.
Toulouse, Baour, 1786. In-8 de (2)-184-36 pp., demi-basane brune à petits coins, dos lisse orné de fers animaliers (reliure de l'époque).
Édition originale. « Ouvrage très rare » (Saffroy). Extrait année par année, savoir depuis l'année 1147 jusques et compris l'année 1294, des Annales de la ville par Durrozoy ; depuis l'année 1295 jusques et compris l'année 1687, des registres de l'histoire de la ville ; et depuis l'année 1688 jusques et compris la présente année 1786, des signatures des capitouls trouvées au greffe de l'Hôtel de ville. Saffroy, II, 25844 ; Conlon, 86-742. Relié à la suite :MICHAUD (Joseph-François). Les Adieux à Bonaparte. Les Marchands de nouveautés, 1800. In-8 de 53 pp. Deuxième édition revue, corrigée et augmentée. Sur la question de savoir lequel de la monarchie héréditaire des Bourbons ou du Gouvernement actuel, convient le mieux à la France ou à Bonaparte sous tous les rapports. Monglond, V, 18-19. Très bon exemplaire.
Caen, Jouan et Bigot, 1935. In-8 broché de XXX-519 pp., table, couverture imprimée.
Édition originale surtitrée Une belle figure de prêtre et d'homme d'oeuvres à la fin du XVIIIe et au commencement du XIXe siècle. Le prêtre Pierre-François Jamet (1762-1845) avait refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1790. Il restaura en 1815 l'institution des sœurs du Bon Sauveur de Caen au sein de laquelle il fonda un établissement pour les sourds et muets ; il fut recteur de l'Université de Caen de 1822 à 1830. 18 (/20) planches hors texte dont le portrait de l'abbé Jamet en frontispice.
"ABEL, NIELS HENRIK. - ""A MONUMENT MORE LASTING THAN BRONCE"" (LEGENDRE).
Reference : 35935
(1841)
Paris, Académie des Sciences, 1841 (submitted 1826). 4to. (257x197mm). Extract from: 'Mém. Acad. d. Sciences de Paris', 1841, pp.176-264. Contemporary half calf with gilt spine lettering. Spine with a little wear. Some light brown spotting throughout. Otherwise fine and clean.
Very scarce first edition of Abel's main paper, in which he first presented his theorem for elliptic integrals - Abel's theorem. ""After studying at Christiania and Copenhagen, Abel received a scholarship that permitted him to travel. In Paris he was presented to Legendre, Laplace, Cauchy, and Lacroix, but they ignored him. ... Abel knew the work of Euler, Lagrange, and Legendre on elliptic integrals and may have gotten suggestions for the work he undertook from remarks made by Gauss, especially in his 'Disquisitiones Arithmeticae'. He himself started to write papers in 1825. He presented his major paper on integrals to the Academy of Sciences in Paris on October 30, 1926, for publication in its journal. This paper, [the offered item], contained Abel's great theorem. Fourier, the secretary of the Academy at the time, read the introduction to the paper and then referred the paper to Legendre and Cauchy for evaluation, the latter being chiefly responsible. The paper was long and difficult, only because it contained many new ideas. Cauchy laid it aside to favor his own work. Legendre forgot about it. After Abel's death, when his fame was established, the Academy searched for the paper, found it, and published it in 1841. ... Because Abel's main paper of 1826 was not published until 1841, other authors, learning the more limited theorems published in between these dates, obtained independently many of Abel's 1826 results."" (Kline: Mathematical Thought from Ancient to Modern Times, pp.644-55). Sotheran: Bibliotheca Chemico-Mathematics, Third Supplement, describes this paper as ""very scarce"".
Redon Imprimerie BOUTELOUP 1928 -in-12 broché un volume, broché crème in-douze Editeur (paperback in-12 Editor)(18,2 x 13 cm), dos imprimé en noir, 1ère de couverture à rabat imprimée en noir et rouge,toutes tranches non rognées (edges no smooth), tirage limité à 600 exemplaires numérotés et signés à l'encre noire par l'Auteur (N°177), orné de 10 gravures hors-texte en noir par Jean ABEL-COMPADRE + rajoutée en plus : 1 gravure volante sur bristol, gravée en noir par ABEL-COMPADRE : Redon Ancien : l'Hôtel ABEL-COMPADRE(époque Louis XVI), facade sur le quai Duguay-Trouin, 108 pages, 1928 Redon Imprimerie BOUTELOUP Editeur,
TRES BEL EXEMPLAIRE ...... état neuf (very good condition). ETAT NEUF
Berlin, Uppsala & Stockholm, Paris, Almqvist & Wiksell, 1902-1904. 4to. Bound in 3 contemp. hcloth. A small nick to top of spine on one volume. Stamps on titlepages (Carl Zeiss Jena). (6),400(8),389(8),394 pp. a. 1 letter in facsimile. (= Acta Mathematica Bd. 26, 27 and 28). Internally fine and clean.
First printing of this series of important papers by leading mathematicians from all over the world, commemorating Abel in the 100-year of his birth, by presenting works of their own which are inspired by Abel or as continuations of Abel's works.The contributors are: Poincare (Sur les Fonctions abélienne), Hilbert (Über die Theorie der relativ-Abel'schen Zahlkörper), Hurwitz, Noether, Darboux, Picard, Fuchs, Minkowski (Úber periodische Approximationen algebraischer Zahlen), Mittag-Leffler, Appel, Painlevé (Sur la Fonctions qui admettent un théoréme d'additation), Liouville (Sur une équation différentielle du premier ordre), Volterra, Goursat, Hadamard (Deux theoremes d'Abel sur la convergance des séries), Borel, Pringsheim, Boutroux, Markoff and many others. In all 54 papers by 54 authors.
Berlin, G. Reimer, 1827. 4to. No wrappers. In ""Journal für die reine und angewandte Mathematik. Hrsg. von A.L. Crelle"", Bd. II, Heft 2, pp. 101-196 (the whole Issue, Heft 2). Abel's paper: (2= titlepage to vol. II) + pp.101-181.
First appearence of Abel's discovery of Elliptic Functions and the discovery of their double periodicity, in print. In 1826 Abel ""presented his major paper on integrals to the Academy of Science in Paris on October 1926, for publication in its journal. This opaper , ""Memoire sur und proprieté générale d'une classe tres-etendu de fonctions transcendentes"", contained Abel's great theorem. Fourier, the secretary at the time, read the introduction to the paper and then referred the paper to Legendre and Cauchy for evaluation, the latter being chiefly responsible. The paper was long and difficult, only because it contains many new ideas. Cauchy laid it aside to favour his own work. Legendre forgot about it. After Abel's death, when his fame was established, the Academy searched for the paper, found it, and published it in 1841...Abel published other papers in Crelles Journal on equations and elliptic functions (the first offered here). These appeared from 1827 on."" (Morris Kline).
[DELUERMOZ] - MORAND (Paul), HERMANT (Abel), BONNARD (Abel) et COLETTE.
Reference : 82340
(1934)
Paris Edition Nativelle 1934 1 vol. Broché gr. in-8, broché, couverture rempliée, 86 pp. Edition originale de ces quatre nouvelles illustrées chacune de trois compositions en couleurs, respectivement par Hermine David, Jean Berque, Deluermoz et Dignimont. Tirage hors commerce sur vélin d'Arches réservé au corps médical à l'occasion du cinquantenaire du laboratoire Nativelle.En 1868, le pharmacien et chimiste Claude-Adolphe Nativelle met au point un procédé de cristallisation de la digitaline. Un Laboratoire Nativelle est créé en 1884 pour exploiter ce médicament présenté comme «un régulateur du cœur et de la circulation» et à l'occasion de son cinquantenaire on sollicite quatre écrivains pour parler d’«Affaires de cœur». Si Abel Hermant évoque «le cœur et la littérature», Abel Bonnard, «le cœur sentimental» et Paul Morand «le cœur moteur», pour Colette c’est l’occasion de revenir sur un sujet qu’elle connaît bien «le cœur des bêtes», titre qu’elle reprendra pour plusieurs conférences prononcées à la fin des années 30. Il y est finalement moins question du cœur des bêtes que de la place des bêtes dans le cœur de l’écrivaine, qu’il s’agisse de Souci, la chienne-bull-de-toute-beauté, au cœur délicat et fragile, de la chienne Belle-Aude,«une de ces rares compagnes qui ferment les yeux avec une discrétion amère devant tout ce que leur dérobe la changeante amitié humaine», de la jument grise d’Achille, son frère, «une jument entre les juments, qui n’accepta ni la retraite, ni le pré vert», des deux hirondelles apprivoisées, ou des chats, tous ces chats qui l’accompagnèrent et à qui elle accordait sa préférence, à moins que ce ne soit l’inverse…Le titre quant à lui demeure ambigu. S’il est vrai que les histoires de cœur inspirent les écrivains, les problèmes de cœur, eux, enrichissent l’industrie pharmaceutique. Mais qui a dit que littérature et argent faisaient mauvais ménage? Les affaires sont les affaires…. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)
Caen Imprimerie de Delos 1857 plaquette in-8 Broché, couverture rose
EDITION ORIGINALE rare. En couverture, ENVOI autographe signé de l'auteur. Rousseurs éparses. >Avant de rejoindre Douai en 1858 où il effectuera l'essentiel de sa carrière jusqu'en 1886, Abel Desjardins fut professeur d'histoire à l'Université de Caen (1856-1858) : il y donna un cours sur l'esclavage antique dans lequel le professeur laisse affleurer son indignation devant le phénomène qu'il décrit. À Caen, dans le cadre de son cours d'histoire - où il avait choisi Athènes comme fil directeur, abordant la question de la démocratie, puis celle du paganisme pour en arriver à l'esclavage, Abel Desjardins proposa quelques modestes réflexions sur ce phénomène après la somme magistrale publiée par Henri Wallon dix ans plus tôt, en 1847. S'adressant à un public strictement masculin (« Messieurs...» dit-il à l'ouverture et en conclusion de sa leçon) - rappelons qu'il n'y a pas de femmes à l'Université avant 1861 - , le professeur dresse un tableau sans complaisance de l'esclavage athénien où résonnent les indignations de l'humaniste républicain. Ce cours, initialement publié dans le journal L'Ordre et la Liberté les 5 et 7 mars 1857, fut ensuite édité la même année à Caen sous forme d'une brochure de 20 pages. Il constitue de fait l'un des rares travaux publiés d'Abel Desjardins sur l'Antiquité : en effet, après avoir produit deux thèses en histoire ancienne, celui-ci a publié fort peu d'ouvrages dans cette spécialité même s'il faut tout de même signaler que, comme son frère Ernest, il contribua au Daremberg & Saglio avec plusieurs articles en rapport avec ses recherches doctorales. RARE Très bon 0