Paris, Charles de Sercy et Jean Guignard, 1661. In-12 de (12)-308-(4) pp., veau fauve, dos lisse orné de filets dorés en long de la coiffe au pied, pièce de titre en maroquin noir entouré de fleurons dorés, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches jaspées (reliure du XVIIIe siècle).
Rare édition originale longtemps attribuée à Robert Arnauld d’Andilly « l’auteur du Jardinier royal paru en l’année 1661, recueil très rare, très estimé et duquel trois éditions furent publiées en dix-sept ans » selon André Leroy dans son Dictionnaire de pomologie publié en 1879 (p. 180).Ce remarquable traité d'arboriculture est l’oeuvre de l'abbé Gobelin connu pour ce seul titre publié anonymement par Charles de Sercy et Jean Guignard - éditeurs de quelques pièces de Molière - qui signent la dédicace à «Monseigneur le Procureur General, Ministre d'Estat, & Sur-Intendant des Finances" soit Nicolas Fouquet en 1661, l’année de son triomphe et de sa disgrâce après avoir reçu Louis XIV au Château de Vaux-le-Vicomte. Chapitres : Qu’il faut des murailles pour faire des Espalliers, la Manière de bien dresser les allées, le Temps de la retaille, Première taille des poiriers, Remèdes contre les limaçons, guêpes et fourmis, Temps et la manière de cueillir les fruits, Différence des Coigniers et Coignassiers, Du plan des arbres de haute tige etc.« Les données biographiques et chronologiques dont nous disposons, ainsi que les correspondances du temps décrivent en effet Arnauld d’Andilly comme l’un des précurseurs de la discipline horticole moderne, et à coup sûr son premier promoteur et diffuseur parmi les élites catholiques du premier XVIIe siècle. (…) le cas de La Manière de cultiver (d'Antoine Legendre attribué faussement à Arnauld d'Andilly ndlr) n’est pas le seul du genre, puisqu’un autre titre d’arboriculture a également été attribué à Arnauld d’Andilly au détriment de son auteur affiché, mais de manière encore plus tardive, soit au début du XIXe siècle. Il s’agit du fameux Jardinier royal paru pour la première fois en 1661, sous le nom de l’abbé Gobelin, souvent considéré comme un pseudonyme. L'abbé Gobelin, tout comme Legendre, a pourtant bel et bien existé. François Gobelin était un lointain descendant de la grande famille de teinturiers qui fondèrent les fameuses manufactures dites « des Gobelins » au faubourg Saint-Marcel. Contrairement à Antoine Legendre, l’abbé Gobelin n’avait aucune pratique ni accointante horticole connue en son temps. Il s’avère de plus que les extraits relatant le détail des ventes fruitières citées rendent l’attribution à Arnauld d’Andilly difficilement recevable. Cet exemple comparatif apporte des éléments supplémentaires concernant les problématiques d’attribution autour de la personnalit charismatique d’Arnauld d’Andilly. Il amène plus largement à d’autres considérations sur les pratiques collaboratives et d’écritures collectives dans le monde de l’édition horticole naissante en ce début du XVIIe siècle. Ces éléments confirment la possibilit d’une tradition dont Legendre et Gobelin auraient fait les frais. Tous deux ont en commun d’être les auteurs d’un seul livre (…) » (Rémi Mathis et Sylvain Hilaire).Charmant exemplaire dans une reliure dont le dos orné imite l'espalier des jardins. Un coin frotté, infime trou de ver sur le mors inférieur.Rémi Mathis et Sylvain Hilaire, Pourquoi La Manière de cultiver les arbres fruitiers n'est pas l'oeuvre d'Arnauld d'Andilly, Dix-septième siècle, vol. 263, no. 2, 2014, pp. 345-360 ; Sylvain Hilaire, Le Jardin de Port-Royal. Étude des jardins et des paysages culturels, Sources et bibliographie, pp. 693-742. Inconnu à Nissen et Pritzel.
A DIjon, chez François Desventes, 1745. 2 volumes in-folio de [24]-423 et [4]-359-VIII pages, cartonnage vert à coins, pièces de titre rouges, de tomaison noires, plats de papier marbré. Non rognés.
Illustré en frontispice d'un portrait de l'abbé Papillon par Petit au premier volume et par G. Le Brun au second. Beaux bandeaux, lettrines et ornements. Cet ouvrage monumental s'ouvre sur une épître de l'auteur, un éloge historique à son égard et une préface de l'éditeur. Un feuillet manuscrit à la plume relié au début de second volume, inscription à la plume sur un feuillet vierge du premier. Auréole au coin inférieur de certains feuillets, très rares rousseurs.
Paris, E. de Soye et fils, 1873. In-12 de 156 pp., demi-veau blond, dos à nerfs orné de filets dorés et à froid, pièces de titre en maroquin vert et rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Troisième édition revue et augmentée. « Ancien sous-officier, Révol combattit comme capitaine sous la Commune. Adjudant de place à la préfecture de Police, il s efforça de faire libérer l abbé Crozes mais ne réussit qu'à le rejoindre à Mazas. Il put cependant empêcher le transfert de l'abbé à la Roquette et ainsi lui sauver la vie. Ce qui ne l'empêcha pas d être fusillé par les Versaillais, le 30 mai, dans les fossés de Vincennes, avec huit autre insurgés, dont l'aide de camp de Rossel, le capitaine prince Bagration. Sa condition d' ancien militaire étant rédhibitoire pour les Conseils de guerre ». Le Quillec, 1239.
A Londres et à Paris, Chez la veuve Duchesne, 1767. 2 volumes in-12 de [4]-383 et [4]-399 pages, plein maroquin caramel, dos à 5 nerfs ornés avec tomaison, date et titre dorés, filet à froid ornant les plat, double filet doré sur les coiffes et les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Ex-libris de H. Houyvet.
Orné d'un beau portrait de l'Abbé en frontispice. Edition originale [Nouvelle bibliothèque universelle des romans, 204] de ce recueil paru quatre ans après la mort de son auteur.
SAINT-PIERRE [Charles-Irénée Castel], Abbé de; [ALLETZ Pons-Augustin]:
Reference : 9426
(1775)
A Paris, Chez la veuve Duchesne, 1775. In-12 de XII-502-[2] pages, plein veau moucheté, dos à 5 nerfs orné de filets, roulettes et fleurons dorés, filet doré sur les coupes, roulette dorée sur les coiffes, tranches rouges. Coins et coiffe inférieure frottés, quelques rousseurs, longue note calligraphiée à la plume sur l'auteur en regard de la page de titre.
Première édition de ces extraits de quelques 20 ouvrages de l'abbé de Saint-Pierre, compilés par Alletz et publiés 37 après la mort de l'auteur. Questions diverses sur le commerce, les finances, la population, l'éducation,... [INED 6]. L'abbé de Saint-Pierre est surtout connu pour son "Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe". La langue française lui doit en outre les mots bienfaisance et gloriole.
A Paris, chez Théodore Le Gras, 1736. 2 parties en 1 vol. in-12 de XXXV-(1)-498-(2) pp., veau moucheté, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Nouvelle édition du Conte du Tonneau (La Haye, Van Effen, 1732), publié avec des remaniements et des additions par l'abbé Saunier de Beaumont.« L'éditeur de Paris l'a coupé en morceaux, qu'il a transposés, mutilés, etc… P. Baizé a su de l'abbé Saunier que, pour suppléer à ce qu'il y avait de licencieux et d'impie dans le Conte du tonneau, il avait composé la première lettre, la troisième, la dixième et la quatorzième ». Barbier III, 1056d.Mors fendu sur quelques centimètres, traces d'encres et petit manque de papier sur la page de titre.
A Cologne, [sans nom], 1706. In-18 de 95 pages, plein veau brun, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés (coiffes absentes, coins frottés, mors fendu). Notre exemplaire contient des notes manuscrites dans les marges, certaines rognées par le relieur.
Barbier donne pour auteur de cette plaquette l'abbé d'Anfreville, et signale aussi l'attribution à l'abbé Choisy, que retient P. Conlon ( "Prélude au siècle des Lumières en France", n°13163). La BNF donne également comme auteur présumé François-Timoléon de Choisy, né à Paris le 16 août 1644. Il eut une jeunesse dissipée et fut studieux dans son âge mûr et sa vieillesse. Il eut de nombreux bénéfices ecclésiastiques, fut grand doyen de la cathédrale de Bayeux, conclaviste du cardinal de Bouillon ; il fit un voyage au Siam. Elu à l'Académie française en 1687.
Paris, de l'imprimerie de Ch. Desbrière, l'an III de la République (1794 à 1795). 15 volumes in-8 plein veau roux, dos lisses ornés, triples filets dorés encadrant les plats, filet doré sur les coupes, tranches marbrées, quelques rousseurs. Etiquette de la bibliothèque d'Ivernois, maire de Colombier.
Portrait de Mably par Pujos, gravé par Duval. Très bon exemplaire de cette belle collection. On y trouve: observations sur l'histoire de France, sur l'histoire des grecs et des romains, les principes des négociations, pour servir d'introduction au droit public de l'Europe fondé sur les traités du gouvernement et des lois de Pologne, des Etats-Unis d'Amérique, de la législation ou principes des loix, les entretiens de Phocion et les principes de morale, les doutes sur l'ordre naturel des sociétés politiques et des droits et des devoirs du citoyen, de l'étude de l'histoire et de la manière d'écrire l'histoire, de la situation politique de la Pologne en 1776. Avec l'oracle d'Apollon, des talents et du beau. Du développement des progrès et des bornes de la raison. Le compte rendu. La retraite de M. Necker. Du cours et de la marche des passions dans la société. Le premier volume s'ouvre sur un avis sur cette édition d'Arnoux, un éloge historique de l'auteur par l'abbé Brizard.
A Paris, chez Didot, 1755. 2 volumes grand in-12 de [4]-542-[2] et [4]-569-[1]pages, plein veau moucheté brun, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison bodreaux, tranches rouge.
La genèse du dictionnaire ici présenté est relatée dans l’Avertissement placé en début d’ouvrage : "Ce n’était dans son origine que le répertoire d’un homme de lettres qui se trouvant engagé, par le cours de ses études, à traiter quantité de matières différentes, jettait par écrit les mots obscurs ou douteux, à mesure qu’il avait l’occasion de les éclaircir & ne se proposait que de la facilité de les retrouver au besoin, pour son propre usage…lorsque le hasard lui fit tomber entre les mains le Dictionnaire anglais de Thomas Dyche". Et je cite l'excellent site dicopathe.com: "Pour établir son manuel lexique l’abbé PRÉVOST va donc se servir de ce dictionnaire comme base de travail. D’un côté il va l’enrichir de mots et d’expressions mais, de l’autre, il remarque que “pour le rendre utile, il fallait le réduire à de justes bornes” et il retaille en conséquence l’ensemble pour en faire un ouvrage synthétique, commode et “portatif”. Les mots usuels dont le sens est connu de tous et qui ne prêtent pas à débat ou à interprétation sont absents de l’ouvrage, ce qui justifie cette partie du sous-titre : “dont la signification n’est pas familière à tout le monde”. En revanche, par souci de place et de simplification, ne figure dans cette version aucune indication de prononciation et d’étymologie. Seule l’origine linguistique (gr. pour grec, lat. pour latin, etc.) est parfois indiquée. Subjectif par essence et n’ambitionnant pas d’être exhaustif, ce dictionnaire-lexique renferme, à côté de mots rares et anciens, du vocabulaire technique (marine, industrie, élevage, etc.), comme des termes de médecine, de fauconnerie, d’héraldique ou encore d’astronomie. On y trouve également des mots d’origine “provinciale” et étrangère." Coupe et coins un peu frottés.
Paris, Guillot, 1784. Petit in-8 de VIII-158-(2) pp., maroquin rouge, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement et écoinçons sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. Précieux catalogue de tous les hôpitaux qu'il y eut en France et qui n'existaient déjà plus en 1781 ; l'abbé de Récalde, en 1784, comptait de 1.600 à 1.700 hôpitaux, qui avaient été supprimés lorsqu'on se mit dans l'esprit qu'il fallait créer de larges asiles où la dépense d'une tête serait moindre, « que le meilleur remède du malade c'est le soleil ».Très bel exemplaire. INED, 3757 ; Granier, Essai de bibliographie charitable, 1658.
Saint-Quentin, Paris, Hautois, Barrois, Didot, 1786. Petit in-8 de (4)-247-(1) pp., maroquin rouge, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement et écoinçons sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. En 1786, l'abbé de Récalde publia en France ce traité dans lequel il signalait les abus qui existaient dans les hôpitaux et en demandait l'énergique répression. Il prônait la défense des malheureux, la critique du luxe et des grandes villes, l'éloge de l'agriculture et de la population. Les attaques dont ces établissements furent l'objet de la part des auteurs de l'Encyclopédie, les discussions qui en résultèrent, la publicité donnée à cette polémique, les progrès de la science médicale, ces diverses causes hâtèrent une réforme reconnue indispensable. L'incendie de l'Hôtel-Dieu qui eut lieu en 1772, fournit l'occasion d'introduire dans ce vaste établissement d'importantes améliorations. Saisie de ces questions par le roi Louis XVI, l'Académie des sciences les fit examiner par une commission choisie dans son sein, et où siégeaient Daubenton, Bailly, Lavoisier, Laplace, Coulomb, d'Arcet et Tenon. Ce dernier traita les questions soumises à cette docte assemblée dans un rapport justement célèbre. Necker apporta à leur discussion le tribut de ses lumières et de son expérience, et fit construire à ses frais l'hôpital qui porte son nom. Ce fut ainsi qu'on préluda aux mesures que prit plus tard l'Assemblée constituante pour donner une organisation homogène aux établissements hospitaliers. INED, 3758. Très bel exemplaire.
Chartres, Noury-Coquard, 1858. In-8 de (4)-382 pp., maroquin noir, dos à 4 nerfs, tranches bleues semées d'abeilles dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. Promenade historique et versifiée dans Chartres par l'abbé Jean-Nicolas-Augustin Calluet, chanoine honoraire, ancien principal du collège de Chartres, conservateur du musée de cette ville, né à Chartres le 5 mai 1791, mort à Chartres le 16 mai 1863. Lettre autographe signée jointe. Très bel exemplaire.
Paris, Brébant, s.d. (1813). In-8 broché de 84 pp., couverture bleu horizon, non coupé.
Édition originale de cet « ouvrage curieux en faveur du magnétisme » (Caillet) par l'abbé de Vély (ou Vélye) auteur de Du Fluide universel (1806). Manque de papier au dos de la couverture. Crabtree, 247 ; Caillet, III, 11072.
A la Haye, chez les libraires associés, 1776. In-12 de 256 pages, numérotées de 366 à 619, demi-basane mouchetée à coins, dos à 5 nerfs avec titre et filets dorés, étiquette de titre tabac, tranches mouchetées. Reliure un peu frottée, rousseurs.
Contient: Prosodie françoise, Essais de grammaire, Remarques sur Racine et Réponse de M. de Voltaire à M. l’Abbé d’Olivet sur la nouvelle édition de la Prosodie.
Tulle, R. Chirac, 1793. In-12 de [8]-470p. plein veau brun, dos à nerfs. Légères épidermures, intérieur fleur-de-coin. Signature ancienne au faux titre. Étiquette de l'école secondaire de Castelnaudary (an 13, soit 1804-1805), et un ex-libris moderne.
Du Marsais rédigea les articles de grammaire dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, et la partie consacrée aux tropes (figure par laquelle un mot prend une signification autre que son sens propre) est de lui. La construction oratoire est de l'abbé Batteux. R. Chirac, l'éditeur, prévient le lecteur qu'il trouvera dans cet ouvrage deux orthographes différentes. Il a suivi scrupuleusement celles des deux auteurs.
Paris, Pierre-Guillaume Simon, 1766. In-4 de 58 pages (numérotées 68), plein maroquin rouge cardinal, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin olive, triple filet doré en encadrement des plats frappés des armes de Henri Comte de Calenberg.
Illustré de deux planches d'armoiries, 5 jolies figures en médaillons par Saint-Aubin et une planche allégorique par Gravelot, dessiné par Petity. On a ajouté un beau portrait de Louis le bien aimé dessiné et gravé par A. Cardon. Édition originale. De la bibliothèque du comte Henri de Calenberg, chambellan de l'Empereur, seigneur de la Chambre de l'électeur de Saxe. "Splendide bibliothèque dont la plupart des volumes étaient reliés en maroquin rouge, jaune, violet, bleu, vert, citron et autres précieuses ligatures..." comme il est dit sur le titre du catalogue de la vente de sa collection qui eu lieu en 1773 à Bruxelles. Petite restauration à la coiffe supérieure. Ex-libris portant la devise "Pax et Patria" avec écu chargé de deux maillets croisés surmontés d'un aigle. Ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière. Guigard, II, p. 108; manque à Brunet et Graesse; Cohen, 794, ne mentionne pas le portrait.
Guy Lévis Mano, 1973. Broché, couverture jaune pâle imprimée, non coupé. 15,4 x 9,3 cm.
Tirage à 1016 exemplaires, n°14 des 16 de tête sur vélin du Marais. [540].
Lyon, Bohaire, 1824. In-8 broché de 126 pages.
Seconde édition parue la même année que la première. L'auteur, abbé de son état - la Savoie - a oeuvré "au respect des droits des catholiques et tenté d'en grappiller de nouveaux, menant contre le gouvernement genevois une guerre d'usure, dont son oeuvre écrite témoigne largement" I. Hermann, in DHS. Rousseurs, et petit manque au dos.
Paris, Hérissant fils, 1767. Deux tomes en trois volumes in-4 de XVI-686 (numérotées 664)-[22]; [4]-560-[24]; [4]- 408 (numérotées 300-666)-CCLXXXII-[28] pages, plein veau brun havane marbré, dos à nerfs orné de fleuron et petits fers dorés, roulette fleurdelissée dorée à la pièce de tomaison, pièce de titre en maroquin camel, triple filet estampé à froid en encadrement des plats, double filet doré aux coupes.
Illustré d'un frontispice, d'une vignette en-tête de dédicace aux armes de France, et de 49 planches gravées hors-texte (dont certaines comprises dans la pagination), dont de nombreuses allégories par Gravelot. Très bel exemplaire dans une charmante reliure d'époque de ce travail de l'abbé de Petity (complexe dans son organisation) qui couvre de nombreuses thématiques dont l'imprimerie ou encore l'agriculture, la grammaire, l'arithmétique... Seconde édition publiée sous un nouveau titre de la Bibliothèque des artistes et des amateurs ou tablettes analytiques et méthodiques sur les sciences et les beaux-arts de 1766. Le second volume du deuxième tome (qui correspond au volume 3 de notre exemplaire) contient un important sommaire des sciences avec une table raisonnée des auteurs et de leurs ouvrages. Ex-libris de Monsieur de Daron et celui moderne de Jean-François Chaponnière. En parfaite condition. Brunet, IV, 533; Cohen, 793-794; Graesse, V, 220.
A Amsterdam, chez François l'Honoré & fils, 1740. 6 volumes in-16, plein veau glacé, dos lisses ornés de fleurons, filets, roulettes, titre et tomaison dorés, double filet doré encadrant les plats, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, toutes tranches dorées. Menus défauts (petites galeries de vers, quelques discrets petits frottements, manque à une coiffe), bel aspect général cependant.
Illustré de 6 frontispices (2 répétés 3 fois) gravés par Taujé, Coster et L. F. D. B. (Du Bourg) et de 6 vignettes de titre et de nombreux culs-de-lampe gravés par Yver. Illustré encore de 7 planches hors-texte par Coster (portraits de Tiber et Caius Gracchus - Marius et Sylla - Luculle - Ptolomée - Cesar et 4 autres portraits en médailles - Le Christ - La duchesse Mazarin, qui fit partie des amis de l'auteur), non mentionnées par Cohen. [Cohen, 934- Brunet V, 59].
A Paris, chez Rey et Gravier, 1823. In-8 de [4]-308-[2] pages, cartonnage gris taupe, étiquette de titre au haut du dos, manuscrite avec numéro au bas. Non rogné.
Bien complet des 80 "gravures de tableaux peu connus, des meilleurs maîtres, choisis dans les collections particulières de Paris et de Londres" annoncés à la page de titre. Première traduction française, si l'on excepte l' "Histoire de la peinture en Italie" de Stendhal, publié en 1817, qui aurait en repris en grande partie ce qu’avait écrit Luigi Lanzi - selon Paul Arbelet, spécialiste de Stendhal ("L'histoire de la peinture en Italie et les plagiats de Stendhal"). [Brunet III, 827, pour l'édition de 1822]. Cartonnage et étiquette un peu frottés, rousseurs.
A Paris, chez Rey et Gravier, 1823. In-8 de [4]-308-[2] pages, plein veau glacé caramel, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, large roulette florale dorée encadrant les plat, filet sur les coupes, grecque dorées intérieure.
Bien complet des 82 "gravures de tableaux peu connus, des meilleurs maîtres, choisis dans les collections particulières de Paris et de Londres" annoncés à la page de titre. Première traduction française, si l'on excepte l' Histoire de la peinture en Italie de Stendhal, publié en 1817, qui en aurait repris en grande partie ce qu’avait écrit Luigi Lanzi - selon Paul Arbelet, spécialiste de Stendhal (L'histoire de la peinture en Italie et les plagiats de Stendhal ). Une note au crayon précice que cette exemplaire fut donné par le comte Capo d'Istria à Amélie Munnier, artiste genevoise qui réalisa un portrait du comte. Coins et mors (faibles) frottés, Brunet III, 827, pour l'édition de 1822.
A Paris, chez Le Breton, 1747. 2 volumes in-12 de X-432; [4]-468-[4] pages, plein veau raciné brun, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre bordeaux, tranches rouges.
Edition originale de toute rareté. Le texte des Vrais principes est celui "d'une grammaire reposant sur de solides bases théoriques et construite de façon méthodique. L'abbé Girard a eu le mérite de fonder une typologie des langues à bases morphologique, et d'avoir insisté sur la nécessité d'un modèle de description adapté à chaque langue individuelle." Pierre Swiggers, Droz, 1982. Coins légèrement frottés, petites épidermures, rousseurs.
Lille, Paris, Giard, Lethielleux, 1910. In-8 broché de XVI-708 pp.
Deux portraits en héliogravure.
Paris, à l'Eglise française, 1841. 16 p.Discours sur la vocation de la femme. Paris, A l'Eglise française, 1837. 16 pp.Loi du culte selon l'Église française et la loi sociale nouvelle. Paris, au siège provisoire de l'Eglise, 1848. 16 pp.Discours sur la charité. Paris, chez l'Auteur, 1846. 16 pp.Discours dur l'hypocrisie. Paris, chez l'Auteur, 1846. 16 pp.Discours sur la Cène fraternelle. Paris, chez l'Auteur, 1846. 19 pp.Discours sur l’apostasie. Paris, à l'Église française, 1841. 15 pp. Liberté, égalité, fraternité. Aux citoyens et ministres de l'Église française. Paris, Imp. de Boule, 1848. Placard grand in-folio replié.Lettre pastorale et Profession de foi sociale, politique et religieuse de l'Église démocratique, radicale française. Paris, Imp. Pollet, 1848. Placard grand in-folio replié.Ensemble 9 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-basane, couvertures conservées (reliure de l'époque).
Édition originale des 9 pièces. On a conservé toutes les couvertures de couleur servant de titre (coupure pratiquée sur la couverture du premier ouvrage). Reliés à la suite :Lettre du Curé Ronge, suivies de la Profession de foi de l'Eglise néo-catholique allemande. Lyon, 1845. 32 pp. Portrait joint. 2 faire-part, mortuaire et de commémoration.L'abbé Châtel (1789-1857), disciple de Pierre Leroux, fondateur d'une Église française longtemps florissante et présente sur tout le territoire ; Châtel se passait du latin, se fit sacrer évêque, et se proclama primat des Gaules. En 1850, il fut condamné à un an de prison pour « avoir poussé des soldats à l’insubordination ». Dès lors il mena une vie précaire et tomba dans le dénuement. Il essaya de survivre en donnant des leçons de grammaire et de français. On le retrouve ensuite épicier, rue Mouffetard à Paris. Il meurt en 1857 à l’âge de 62 ans, dans l’indigence et la misère. Opuscules forts rares.