Presses universitaires de Bretagne 1970 in8. 1970. Broché.
couverture défraîchie tachée de rousseurs bords frottés intérieur propre pages non coupées
Tm in8. Sans date. Agrafé. 9 volume(s). 9 livres de Henry Chaumartin: En catimini + Folklore d'une grande tueuse + Du pou à l'araignée + Le réprouvé bénéfique + Lucine curieuse et tragique + Le bestiaire de M. Fleurant + L'herbe à tous les maux + Vieux os & vieilles querelles + La petite soeur / collection Petite histoire de la médecine
Bon état couvertures défraîchies intérieurs propres agrafes oxydées
Andre sauret 1972 345 pages in8. 1972. Reliure editeur. 345 pages. L'ombre d'un arbre mort (en coffret) - préface de Henry Bonnier - lithographies originales de Pierre Sorlier - prix littéraire Prince Pierre de Monaco 1956
très bon état de conservation intérieur très frais légères rousseurs sur tranche intérieur avec son coffret cartonné (frotté au niveau des bords d'encastrement haut et bas) - dorure sur tranche supérieure
Librairie delagrave 1926 in8. 1926. Broché.
Etat Correct dos réparé jauni petites dechirures bordures de pages
CinémAction-Corlet 1992 268 pages in4. 1992. Relié. 268 pages. Abondamment illustré.en noir et blanc
Bon état de conservation tampon ex libris coins un peu émoussés intérieur impeccable
G. crès et cie 1925 in8. 1925. Broché.
Bon état sous papier de soie couverture un peu défraîchie intérieur propre
Columbia University Press 1982 287 pages 16 03x3 38x23 44cm. 1982. Cartonné jaquette. 287 pages.
livre en très bon état intérieur propre jaquette en bon état 2e plat marqué
Plon 1946 in8. 1946. Broché.
couverture défraîchie accrocs aux extrémités du dos intérieur propre pages non-coupées sur les 3/4 du livre
Calmann lévy 1915 in12. 1915. Relié. texte sans partition
Bon Etat de conservation dos décoloré couverture d'origine conservée intérieur propre dorure sur tranche de tête
Arthème fayard in8. Sans date. Broché.
couverture défraîchie tranches fânées intérieur assez propre circa années 1920
Adrien le clere 1874 345 pages in8. 1874. Relié. 345 pages.
nombreuses rousseurs
Alain Moreau 1967 in8. 1967. Cartonné. 4 volume(s).
Bon état d'ensemble tranches ternies bonne tenue intérieurs propres hommage de l'auteur dans 3 des 4 volumes
Harrison and sons 1888 in4. 1888. Broché.
dos recollé couverture ternie défraîchie; intérieur propre
Presses universitaires de France 1963 in8. 1963. Cartonné. iconographie en noir et blanc
jaquette jaunie sous papier de soie intérieur propre annotations dans les plats intérieurs à l'encre qques annotations au crayon à papier dans le livre
New Holland NH 2010 270 pages in4. 2010. Cartonné jaquette. 2 volume(s). 270 pages. livres en anglais
avec emboîtage cartonné livres comme neuf avec leur jaquette
LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES 1977 183 pages poche. 1977. Broché. 183 pages. LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES Le Masque (P) n° 1502 (1977) - Henry COUPON La Pluie et le beau temps
Très Bon Etat
Suttaby & Co in12. Sans date. Reliure editeur.
Bon Etat. Ex-libris. Pages dorées. Reliure un peu défraîchi
Henry de Jouvenel, est un journaliste, diplomate et homme politique français, né le 5 avril 1876 à Paris, ville où il est mort le 5 octobre 1935. Il est le frère du journaliste Robert de Jouvenel (1882-1924) et il fut aussi le mari de la romancière Colette entre 1912 et 1923. Henry Lémery, né le 9 décembre 1874 à Saint-Pierre et mort le 26 avril 1972 à Paris, est un homme politique français. Parlementaire entre 1914 et 1940, il est au début du XXe siècle le premier Martiniquais à devenir membre d'un gouvernement en France. Éphémère garde des Sceaux en 1934, il est ministre-secrétaire d’État aux Colonies de juillet à septembre 1940, au début du régime de Vichy. Lot de 5 lettres autographes signées Henry de Jouvenel (auxquelles nous ajoutons une page d'une lettre incomplète datant très certainement de novembre 1918) : 1 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 2 pages sur un feuillet format 21 x 27 - s.l.n.d. - 29e Régiment d'infanterie territoriale 1er Bataillon Secteur 7 - bon état, fragile au niveau des pliures "Mon cher vieux, Merci de ta lettre, de tes renseignements et de tes conseils. [...] Comment m'attarderais-je d'ailleurs à penser à moi en ce moment ? Quand il y a tant de raisons de joie dans le monde, quand se prépare un si bel avenir, je ne vais pas chercher un prétexte à mauvaise humeur, m'y enfoncer et m'isoler de mon époque et de mon pays. J'ai pour le moment le loisir de réfléchir et d'apprendre. Je tâche d'en profiter, jusqu'à ce que cela me soit aussi interdit. [...] J'espère te voir d'ici quelques semaines, mais je ne te demande pas de venir, car je fréquente des villages à ne pas rencontrer au coin d'un bois. Affectueusement tien Henry de Jouvenel" 2 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 2 pages sur un feuillet format 21 x 27 - s.l. 9 mars 1918 - bon état, petites fentes sur le pourtour au niveau des pliures "Mon cher vieux, [...] Lu le discours de Clemenceau : "Politique extérieure, la guerre ! (O Russie, ô Roumanie !) Politique intérieure, la guerre !" (En effet) La vérité est qu'il ne fait pas la guerre plus qu'un autre, qu'on n'a jamais tant fait la paix en Europe que depuis qu'il est là, et qu'il commence à ne pas savoir comment se tirer de la guerre intérieure. Piron raconte quelque part qu'un soir, à Bruxelles, un de ses compagnons de folie, ayant cru entendre que des gamins l'insultaient, tira son épée et leur courut sus à travers les rues une heure durant. Au bout de ce temps il rentra, l'épée nue, dans l'auberge, et tous les paisibles buveurs de se lever épouvantés à l'aspect de ce pourfendeur. On ne s'aperçût qu'un peu plus tard de la raison pour laquelle il gardait l'épée si menaçante : c'était qu'il avait perdu son fourreau. Clemenceau a perdu le sien, et il arrivera une époque où cela le rendra un peu ridicule, et où lui-même s'en apercevra. [...] Ton frère Henry" 3 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 2 pages sur un feuillet format 21 x 27 - s.l. 12 mai 1918 - bon état, petites fentes sur le pourtour au niveau des pliures "Mon cher vieux, [...] Envoie moi ton papier sur l'après-guerre. J'ai la faiblesse de songer à l'avenir. Mais que je vive encore quarante ans, et je n'y penserai plus à la fin. [...] As-tu des tuyaux sur l'offensive ? Je t'avoue que je la souhaite car si elle rate nous sommes sauvés. Et je pense bien qu'elle ratera, car le temps ne nous a pas manqué pour nous y préparer. Et quant aux effectifs, maintenant que je suis là... Je ne poursuis pas, de crainte de te compromettre. Tien Henry" 4 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 4 pages sur deux feuillets format 21 x 27 - s.l. 4 juin 1918 - bon état, petites fentes sur le pourtour au niveau des pliures Lettre au sujet de la vente du journal Le Matin et des négociations en cours. Henry de Jouvenel ajoute un post-scriptum: "P.S. Je t'écrit cette lettre vite parce qu'on nous annonce l'attaque boche pour demain matin." 5 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 6 pages sur trois doubles feuillets format 11,5 x 19 - s.l. 8 juin 1918 - très bon état, pliures liées à l'envoi "Mon cher vieux, [...] Ici, marches, contremarches, alertes, travaux de nuit, cris et résignation. Il n'y a pas de traces d'enthousiasme, tu dois bien le penser. La confiance en ceux qui nous gouvernent et ceux qui commandent est plus qu'ébranlée, mais on obéira, je le crois, jusqu'à la mort. Et la fatigue est telle que beaucoup appellent l'obus libérateur. L'autre nuit, au cours d'une alerte, pensant que nous allions rejoindre nos positions, c'est le sentiment que j'ai entendu le plus souvent manifester par mes territoriaux : "Depuis quatre ans qu'on souffre, si on était bouzillé une bonne fois, ce serait fini !" Ce qui exaspère ces "demi-vieux", c'est le sentiment d'être traités en domestiques de l'active, qu'on n'instruit point, qu'on n'a pas eu, en quatre ans, le loisir d'instruire, mais auxquels on confie tout-à-coup des positions à défendre, en sachant, car on doit le savoir, qu'ils ne sont guère bons qu'à se faire tuer. Ce que tu me dis de Clemenceau porte-guigne m'amuse. Il doit finir comme une superstition. En somme c'était Nénette et Rintintin. Il répondait au même besoin de l'opinion publique de se rattacher à une curiosité, d'invoquer un fétiche. Et on va découvrir que le fétiche porte malheur. Si on haïssait cet homme, on lui souhaiterait de rester au pouvoir. Mais il faudrait aimer assez peu la France pour accepter de lui voir une politique étrangère à l'envers, pas de politique économique, aucun plan d'aucune sorte. Fraternellement tien Henry"
LAFAYETTE (Gilbert du Motier de), CARLE (1er colonel de gendarmerie nationale), CHARTRON (Charles-François), HENRY (Grenadier du bataillon d'Henry IV).
Reference : 5635
SLND 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (335 X 220 mm.) signée Henry, La Fayette et Carle. (traces de plis). Chemise de paier d'époque.
Lettre du grenadier Henry demandant au général de La Fayette (1757-1834) de renouveler sa recommandation pour un poste de sous-lieutenant dans le régiment de Mr Charton. Agé de 22 ans, le jeune homme donne la liste des personnes qui lont recommandé, dont George Washington de Lafayette, fils du Marquis, qui entamera une carrière militaire en 1797, à son retour dexil aux Etats Unis. Henry est un grenadier du bataillon dHenry IV, un des éléments composant la Garde Nationale Parisienne que commande La Fayette jusquau 8 octobre 1791, date de sa démission. Cette garde comportait 60 bataillons, incluant celui des Vétérans dont les membres se distinguaient par un chapeau à la Henri-IV et une écharpe blanche. Cette lettre du grenadier Henry à son ancien commandant est une seconde tentative pour obtenir ce poste quil na pas obtenu malgré une première recommandation de La Fayette : « Eh bien mon général, les ordres que vous pouvez avoir donné nont point été exécutés ». Il sollicite donc lappui de La Fayette pour intégrer le régiment de Charles François Charton (1765-1796), brillant officier de la période révolutionnaire dont la carrière débute en 1789 dans la garde nationale. Sous-lieutenant en 1792, Il meurt au combat de Castellaro le (12 septembre 1796) avec le grade de général. Ayant été nommé adjudant général chef de bataillon par les représentants du peuple le 20 décembre 1793, cest donc certainement en 1794 que le grenadier Henry tente dintégrer son régiment. Or, La Fayette étant emprisonné depuis 1792, cela signifierait que malgré sa captivité, Il entretenait une correspondance et quil conservait une grande influence auprès des officiers français . Transcription de la lettre : « Le sieur Henry de 22 ans taille 5,05 pieds pouces, élevée en mathématiques, à lhonneur de vous représenter il y a environ cinq mois, il vous a fait remettre par Monsieur Carte un mémoire dans lequel il a énoncé différencie et les derniers quil a rendu depuis le commencement de la révolution, et qui a été apostillé par Monsieur George de la Fayette, Carte commandant, et plusieurs autres personnes qui toutes lont recommandé et vous ont prié de lui faire obtenir une soulieutenance dans un des corps en nouvelle formation. Daprès les recommandations de toutes ces personnes ci-dessus dénommé, vous avez eu la bonté de promettre à Monsieur Carte que le sieur Henry serait placé dans un des trois régiments ; eh bien mon General, les ordres que vous pouvez avoir donné relativement à la place que vous lui aviez destiné non points été exécuté et il se trouve présentement sans être placé. Depuis votre de départ, le sieur Henri a été chez Monsieur Charton pour le prier de le faire entrer dans son régiment en lui observant quil était recommandé par Monsieur de La Fayette ; Monsieur Charton lui a répondu que comme ayant servi dans le bataillon dHenri IV et étant recommandé par Monsieur de La Fayette, il ferait tout son possible pour lui faire avoir une soulieutenance dans son régiment. Ainsi mon général, jespère que vous voudrez bien avoir la bonté de le recommander à Monsieur Chartons et participer à son avancement. Vous obligerez celui qui a lhonneur dêtre avec le plus profond respect, mon général, le très humble et obéissant serviteur. Henri grenadier du bataillon dHenry IV. ». Contresigné de la main de La Fayette : « Recommandé particulièrement à Monsieur Chartron. [Signé] La Fayette ». Et à droite : « Recommandé très particulièrement par le très humble serviteur Carle, 1er lieutenant-colonel de la troisième division de gendarmerie nationale. » Beau document témoignant du geste de La Fayette envers un jeune officier que lui recommande son fils George. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (335 X 220 mm.) signed Henry, La Fayette and Carle (traces of folds). Period folder. Letter from grenadier Henry asking general de La Fayette (1757-1834) to renew his recommendation for a position as second lieutenant in the regiment of Mr Charton. Aged 22, the young man gives the list of the people who recommended him, among whom George Washington de Lafayette, son of the Marquis, who will start a military career in 1797, at his return from exile in the United States. Henry was a grenadier in the Henry IV battalion, one of the elements of the Paris National Guard that La Fayette commanded until October 8, 1791, when he resigned. This guard was composed of 60 battalions, including the one of the Veterans, whose members were distinguished by a Henry IV hat and a white scarf. This letter from Grenadier Henry to his former commander is a second attempt to obtain this position, which he did not obtain despite a first recommendation from La Fayette: "Well my general, the orders you may have given have not been carried out...". He therefore asked for La Fayette's support to join the regiment of Charles François Charton (1765-1796), a brilliant officer of the revolutionary period whose career began in 1789 in the National Guard. Second lieutenant in 1792, he died in the battle of Castellaro on September 12, 1796 with the rank of general. Having been appointed Adjutant General in charge of a battalion by the representatives of the people on December 20, 1793, it was certainly in 1794 that Grenadier Henry tried to integrate his regiment. Now, since La Fayette had been imprisoned since 1792, this would mean that despite his captivity, he maintained a correspondence and that he kept a great influence with the French officers. Transcription of the letter: "Sieur Henry, 22 years old, height 5,05 feet inches, educated in mathematics, had the honor of representing you about five months ago, he had Monsieur Carte give you a memorandum in which he stated the differences and the last ones that he has rendered since the beginning of the revolution, and which was apostilled by Monsieur George de la Fayette, Carte commandant, and several other persons who all recommended him and asked you to have him obtain a relief in one of the newly formed corps. According to the recommendations of all these people named above, you were kind enough to promise Monsieur Carte that Sieur Henry would be placed in one of the three regiments; well my General, the orders that you may have given concerning the place that you had intended for him have not been executed and he is presently without being placed. Since your departure, Sieur Henri has gone to Monsieur Charton to ask him to have him enter his regiment, observing that he was recommended by Monsieur de La Fayette; Monsieur Charton replied that as he had served in the battalion of Henri IV and was recommended by Monsieur de La Fayette, he would do everything possible to have him have a relief in his regiment. Thus, my general, I hope that you will be kind enough to recommend him to Monsieur Chartons and participate in his advancement. You will oblige the one who has the honor to be with the deepest respect, my general, the very humble and obedient servant. Henri grenadier of the battalion of Henry IV. Signed in La Fayette's hand: "Recommended particularly to Monsieur Chartron. [Signed] La Fayette". And on the right: "Recommended very particularly by the very humble servant Carle, 1st lieutenant-colonel of the third division of national gendarmerie." Beautiful document testifying to La Fayette's gesture to a young officer recommended to him by his son George.
Phone number : 06 81 35 73 35
LA MALEDICTION OU LAFFAIRE DE LA LEPREUSELa Lépreuse, est à lorigine un drame symboliste, écrit par Henry Bataille, qui ne sera représenté quune seule fois, le 4 mai 1896. La pièce remporte cependant un vif succès. Séduit par lœuvre, Sylvio Lazzari en compose la musique. Après sêtre engagé dès 1901 à faire représenter louvrage à lOpéra-Comique dont il est le directeur, Albert Carré, gêné par la crudité du sujet, se rétracte. Lœuvre connait alors de nombreuses tribulations. Déterminés à la faire jouer, Bataille et Lazzari iront jusquà porter laffaire devant la Chambre des Députés en 1909 où ils seront déboutés. Mais en 1912, Albert Carré, se ravisant, décide de monter lœuvre à lOpéra-Comique. La première a lieu le 7 février 1912 et La Lépreuse recevra un accueil très chaleureux.Henry Bataille - L.A.S. « Mon cher ami » [S. Lazzari]. Epinay Forges-les-Eaux, s.d. 8 pp. in-12 :…Carré est venu dimanche à Forges-les Eaux (…) où je suis jusquà la fin du mois pour mannoncer quil jouerait La Lépreuse à la demande de Briand et quil la jouerait en Décembre si cétait possible, cest-à-dire sil avait les parties gravées à temps (…) mais il y a un mais important cest le rôle dAliette (…) il propose Melle Lamare 1er prix du Conservatoire de cette année tout à fait insignifiante et avec laquelle vous irez à un four certain ce que désire malgré tout Carré… Mais la cantatrice écossaise Mary Garden souhaite vivement jouer La Lépreuse or …le Cahier de la Société des Auteurs nous donne le droit de choisir linterprète du théâtre que nous voulons. Lessentiel est donc que Garden soit consentante…Sylvio Lazzari - L.A.S « Mon cher ami » [Jules Herman]. Ballaigues, (Suisse). 4 novembre 1906. 1 page 1/2 in 12. Mention « Confidentielle » : S. Lazzari précise …Monsieur Carré ne peut reculer la Première au delà de décembre et les études devront se faire sur copie (…) Je compte donc sur votre obligeance pour vous mettre de suite en rapport avec M Carré…Henry Bataille - L.A.S. à « Cher ami » [S. Lazzari]. Epinay Forges-les-Eaux. 24 novembre 1906. 3 pp. in-12, enveloppe :Il est …fatigué par la lettre que je viens décrire à Carré. Garden est engagée jusquau 1er Janvier pour jouer 10 fois par mois son repertoire (…) Donc comme elle accepte de jouer Lepreuse, aucun obstacle de son côté. Mais Carré veut lécroulement de la Lepreuse… Elle ira donc chez Carré …comme interprète désignée par les auteurs. Elle est décidée à être énergique. Donc soyez chez Carré sans faute vous aussi, et le verbe haut…Henry Bataille - L.A.S. à Albert Carré. S.l.n.d. 9 pages in-12. Brouillon : Bataille reproche vertement à Carré davoir annoncé dans la presse que Circé serait jouée avant la Lépreuse. Il y voit la preuve de son peu de désir de monter cette œuvre et den assurer le succès …Pendant un an vous lavez traînée dans la boue qui nest pas retombée sur moi, mon devoir est de la défendre… Quant au choix de Melle Lamare, il le récuse : …depuis les pauvres débuts de toute médiocrité de Melle Lamare, notre résolution était prise (…) Actrice de troisième plan, quelques qualités dintimité inutilisables dans le rôle tragique dAliette, inexpérience, débutante (…). La Lepreuse est un rôle tragique, dramatique et de composition qui exige non seulement une artiste mais une actrice ayant lhabitude de la scène (…). En conséquence (…) bien que vous ayez déconseillé Melle Garden comme trop exotique nous la réclamons pour interpréter notre œuvre. (…) Inutile de dire que je parle au nom de Lazzari comme au mien.Henry Bataille L.A.S. à « Mon cher ami » [S. Lazzari]. S.l., 6 novembre 1908. 7 pp. in-12, enveloppe : il récuse le ton peu amène de la lettre de son correspondant et précise quelques points sur le procès qui les oppose à Albert Carré …Il ne sagit pas (…) de me forcer la main. Je dois agir selon ma conscience et selon les réflexions de ceux qui ont mission de veiller sur mes intérêts.(…) Je ne veux pas, je ne peux pas à lheure actuelle confier mes intérêts à un autre que Chenu. Sil avait jugé possible de plaider… (…). Rien dans mon amitié passée, rien dans ma position présente ne vous autorise à me parler dans les termes où vous me parlez. Ma vive sollicitude et mon attachement si sincère nont que des limites de toute raison…Henry Bataille Lettre Signée « Henry Bataille » en tête à « Mon cher Lazzari » mais écrite dune autre main. S.l.n.d. [lundi 16 mai]. 4 pages in-8 : il regrette vivement lintervention « intempestive » de Jules Herman, beau-frère de Sylvio Lazzari, intervention dont la presse, sous la plume de Willy sest fait lécho. Le dramaturge réprouve absolument lusage de lettres anonymes. …Des procédés de ce genre vont vous attirer et lantipathie et lironie de la galerie… et recommande …La loyauté et la franchise avant tout !... En outre, il craint que …vu cette fâcheuse et étrange publicité, Ginisty [Paul Ginisty, 1855-1932, écrivain et journaliste, il dirige le théâtre de lOdéon de 1896 à 1906.] va suivre le chemin de son ami Carré et refuser « La Lepreuse ». Ce sera ce qui pourra vous arriver de plus fâcheux…Albert Carré Lettre Autographe à « Mon cher monsieur Bataille ». S.l.n.d. 5 pp. in-12 : …il ne serait possible de songer à Melle Garden pour le rôle dAliette que si nous pouvions commencer dès à présent les études de La Lépreuse… Or, le retard des copistes et lexpiration du contrat de la cantatrice qui lempêcherait dassurer plus que quelques représentations rendent ce choix impossible. …Jestime quil est temps, pour ma dignité et pour la vôtre den finir. Jai fait avec la meilleure foi du monde (…) tout ce qui était en mon pouvoir pour vous donner satisfaction. Les maquettes du décor, les costumes qui vous ont été soumis auraient dû vous démontrer que je navais pas pour but de monter votre pièce dans lintention de la faire « crouler ». Je ne me connais pas une âme aussi noire… Pour en finir, il est prêt à verser un dédit de 6000 frcs. Il ajoute que Mr Lazzari …pourra aller toucher dès demain lindemnité à laquelle vous donne droit tous deux la réception de votre pièce…Henry Bataille - L.A.S. à « Mon cher ami » [S. Lazzari]. S.l.n.d. 4 pp. in-12 : …voici la lettre de Carré et ci-joint ce que je lui ai répondu… annonce Bataille. Il enjoint Lazzari décrire à Carré quil sera à Paris tel jour pour écouter les deux interprètes proposés. De son côté, Bataille a assuré Carré quil ne pouvait signer le bulletin ainsi quil avait été rédigé, sans avoir consulté préalablement Lazzari.Henry Bataille - L.A.S. à « Mon cher Lazzari ». S.l., 21 septembre 1906. 8 pp. in-12 : Il conseille amicalement à Lazzari de ne pas mêler les journaux à leur affaire. Par ailleurs, deux membres de la commission des auteurs interrogés là-dessus …ont paru dune indifférence totale à notre égard et pleins de sympathie pour Carré, prétendant que Carré avait presque tous les droits pour lui. Cest charmant… Cest pourquoi il lui suggère …dabandonner Henry Bataille momentanément et chercher un terrain dentente avec Carré quil vous proposait dailleurs lui-même et signer pour un opéra prochain avec un tour certain. Le Carillonneur me paraît une excellente idée… vous vous entendriez avec Carré pour un librettiste qui lui ferait plaisir et vous pourriez avoir terminé votre œuvre en un an. (…) Soyez sûr que si jentrevoyais une possibilité, une seule dobtenir des lois et des hommes autre chose quune vague indemnité (…) je nhésiterais pas à parler autrement mais je crois être dans la vérité amicale (…) Que si malgré cet avis vous persistez dans la lutte et faites appel aux journaux, je vous prie seulement dans lintérêt dune représentation de la Lépreuse, dune musique de scène si cela vous va, de ne point mêler La Lépreuse à lEnsorcelée… Et il souhaite ardemment …de vous voir sortir victorieux pour vous et votre belle œuvre de la situation créée par cet ignoble individu…JOINT : Programme de La Lépreuse représentée le 8 mars 1913 au Théâtre National de lOpéra-Comique. Format in-4. Livret intitulé « Opinions de la presse sur La Lépreuse », regroupant les critiques et commentaires parus tant dans les journaux français quétrangers à loccasion de la création de lœuvre le 7 février 1912. Format in-4
Henry de Jouvenel, est un journaliste, diplomate et homme politique français, né le 5 avril 1876 à Paris, ville où il est mort le 5 octobre 1935. Il est le frère du journaliste Robert de Jouvenel (1882-1924) et il fut aussi le mari de la romancière Colette entre 1912 et 1923. Après ses études, Henry s'intéresse d'abord aux affaires publiques et obtient le poste de directeur du cabinet du ministre du Commerce en 1905. Il entame par la suite une carrière de journaliste, notamment pour Le Journal, qui le conduit au poste de rédacteur en chef du quotidien Le Matin. C'est là qu'il rencontre Colette, qu'il épouse en secondes noces le 19 décembre 1912. Henry Lémery, né le 9 décembre 1874 à Saint-Pierre et mort le 26 avril 1972 à Paris, est un homme politique français. Parlementaire entre 1914 et 1940, il est au début du XXe siècle le premier Martiniquais à devenir membre d'un gouvernement en France. Éphémère garde des Sceaux en 1934, il est ministre-secrétaire d’État aux Colonies de juillet à septembre 1940, au début du régime de Vichy. Lot de 2 lettres autographes signées Henry de Jouvenel : 1 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 6 pages sur deux doubles feuillets (format 14 x 21) à l'en-tête du journal "La Matin" - Paris, 29 août 1919 - très bon état, pliures liées à l'envoi, 2 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 3 pages sur un double feuillet (format 18 x 23) - s.l.n.d. - bon état A voir également dans notre boutique d'autres documents relatifs à Henry de Jouvenel et Henry Lémery.
Paris Librairie Edouard Champion Collection les Amis d'Edouard 1924 & 1925 1 in 12 Reliure Demi-Chagrin Brun dos à nerfs, https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_ChampionSignature d'Edouard Champion pour chaque justification de tirage :Deux Hommages de HenryBecque et de Ronsard par Robert de Flers; Collection les Amis d'Edouard N°65 Exemplaire n°150 sur papier Arches.Clémence Isaureou la Poésiepar Henry Bordeaux; Collection les Amis d'Edouard N°66 Exemplaire n°123 sur papier Arches.Visite aux Canadiens Français par François Porché Collection les Amis d'Edouard N°68 Exemplaire n°126 sur papier Arches.Chez nos Frères du Canada par François Porché Collection les Amis d'Edouard N°87 Exemplaire n°93 sur papier Arches.Envois dédicace d'Henry Bordeaux et François Porché.Belle reliure réunissant quatre fascicules.
Discours éloges hommages par les académiciens François Porché ,Henry Bordeaux, Robert de Flers« LES AMIS D'ÉDOUARD »(1911-1935)Les Amis d'Edouard sont les plus aimables des amis du monde Anatole France à Edouard Champion ami des livres et des dames. A Paris et à Abbeville (Somme) imprimerie Frédéric Paillart. 1911-1933.La Maîtresse Servante, par Maurice BARRÈS. Pour Psyché, par Charles MAURRAS. Digression peacockienne, par Francis DE MIOMANDRE. Les Préservatifs des dangers de l'amour à travers les âges, par le Dr LE PILEUR. Prisme étrange de la maladie, par François PORCHÉ. Je sors d'un bal paré... par Remy DE GOURMONT. Un Professeur de snobisme, par Jacques BOULENGER. La Comédie de celui qui épousa une femme muette, par Anatole FRANCE. Regards sur le nid d'un rossignol de murailles, par André ROUVEYRE. Le Suicide, conte, par Fernand VANDEREM. Églogues imitées de Virgile, par Émile HENRIOT. Hommage au Géneral Charette, par Jérôme et Jean THARAUD. Les ufs, de Charles PERRAULT, publié par Marcel BOULENGER. Jean Lorrain, par Octave UZANNE. M. Ernest Renan dans la Basse-Bretagne, par Charles LE GOFFIC. Les Leçons de Florence, par Jean LONGNON. La Veille de la Sainte Agnès, par John KEATS, trad. de Mme la Duchesse de Clermont-Tonnerre. En marge des « Confidences », par Louis BARTHOU. Le Tasse à l'Abbaye de Châalis, par Louis GILLET. A Antoine, par Edmond ROSTAND. Le Miracle, par Georges DUHAMEL. Mon premier grand chagrin, par Pierre LOTI. Stendhal, par UN DES QUARANTE Hommage à Stendhal, par Édouard CHAMPION. Stendhal, par Anatole FRANCE. Alain-Fournier, par Edmond PILON. La folle Journée, par Émile MAZAUD. Retour des Drapeaux, par le Maréchal LYAUTEY. Les « Harmonies » toscanes, par Gabriel FAURE. Sur le Nil, par Louis BERTRAND. A Jérusalem : le Jeudi Saint de 1918, par Henri MASSIS. La Soirée perdue, par Eugène MONTFORT. Gabriel-Tristan Franconi, par Fernand DIVOIRE. La Belle de Haguenau, par Jean VARIOT. Dédicaces, par Paul ADAM, avec une introduction de P[aul] V[aléry]. Amazones, par Eugène MARSALA. Gustave Flaubert, par Paul BOURGET. A Rudyard Kipling, par la Comtesse de NOAILLES. Lyautey l'Africain, par Claude FARRÈRE. Ausonia Victrix, par Pierre DE NoLHAC. Le Grenier de Dame Câline, par Gaston PICARD. Le Cur parmi les choses, par Georges GRAPPE. Sulpicia. Tablettes d'une Amoureuse, publiées par Thierry SANDRE. Alfred de Musset au Théâtre, par André SUARÈS. Une promenade dans Rome sur les traces de Stendhal, par le Comte PRIMOLI. Ma pièce préférée, par Maurice BOISSARD, avec quatre dessins d'André Rouveyre. Ernest Renan, par Maurice BARRÈS. Valentine de Milan. Christine de Suède, deux énigmes historiques, par Ernest RENAN. Les trois fils de Madame de Chasans, par Henri DE RÉGNIER. Tartine, par Jean PELLERIN, avec préface de Francis CARCO. Les Livres d'André Gide, par Raoul SIMONSON et Robert DORÉ, avec un fragment inédit de l'auteur. Ernest Renan, par Raymond POINCARÉ. Ma dernière visite à Loti, par Claude FARRÈRE. Amara le Forçat. L'Anarchiste, par Isabelle EBERHARDT. Par la faute de M. de Balzac, par André MAUROIS. La Poésie dans nos Poètes, entretien avec Charles MAURRAS, par Frédéric LEFÈVRE. Hommage d'un Lorrain à un Lorrain, par le Maréchal LYAUTEY. Maurice Barrès, par Léon BÉRARD. L'Enlèvement sans clair de lune, par Tristan DERÊME. Un grand Maitre n'est plus, par Jérôme et Jean THARAUD. Aux maisons de Barbey d'Aurevilly et de Balzac, par Paul BOURGET. A travers les Villes en flammes, par Paul CLAUDEL. La Cousine Émilie, par André RIVOIRE. Le Culte de Balzac, par Marcel BOUTERON. Deux hommages. Ronsard et Henry Becque, par Robert DE FLERS. Clémence Isaure et la Poésie, par Henry BORDEAUX. La Princesse, (1907-1921), par Charles DERENNES. Visite aux Canadiens Français, par François PORCHÉ. Deux ans à Oxford ? par Jean FAYARD. Souvenirs sur Remy, par Jean DE GOURMONT. Epîtres plaisantes, par Fernand FLEURET. Il faut parler le premier, proverbe en un acte, par Gérard BAUER. Campagne d'Italie, par Jean-Louis VAUDOYER. Une Conquête méthodique (1897), par Paul VALÉRY. Georges de Porto-Riche, par Étienne REY. Treize Romances barbaresques, par Pierre CAMO. Proverbe sans proverbe, par André BILLY Tropes, par Jacques DYSSORD.Stendhal célébré à Civitavecchia, par Eugène MARSAN.Victor Hugo élève de Biscarrat, par Louis BARTHOU.Le Jardinet de Gaufroy le Louche, traduit en français, avec une introduction et des notes, par André THÉRIVE.Monsieur France, Bergeret et Frère Léon, par Jérôme et Jean THARAUD.Couleur du Temps perdu, par Philippe CHABANEIX.Orages, par François MAURIAC.La Porte d'Azur, poèmes (1909-1914), par Maurice LEVAILLANT.Vieille Garnison, par André SALMON.Chez nos Frères du Canada, par François PORCHÉ. Bonjour, Françoise ! par Pierre CHAMPION. Dialogues avec le Corps endormi, par Jean SCHLUMBERGER.La Poésie pure, par Henri BREMOND. Avec Gabriele d'Annunzio en mai 1915, par Jean CARRÈRE. Clowns, par Gérard D'HOUVILLE. Jules Tellier, par Maurice MARTIN DU GARD. Le Treizain de la Nostalgie et du Déchirement, par Charles LE GOFFIC. Poèmes d'Amérique, par Emile RIPERT. Ne touchez pas aux noms des rues, par Camille JULLIAN. Plus est en vous, par Jean NOLESVE, précédé de l'Éloge du Voyageur, par Kikou YAMATA.Une colère de Charles Baudelaire. Lettres inédites présentées par Jacques CRÉPET. Stendhal et le Petit Ange, par Paul ARBELET. Louis Pasteur. Le Cardinal Mercier, par Georges GOYAU. Marie Bashkirtseff. Dernier voyage. Fragment inédit présenté par Pierre BOREL. Le journal d'une petite Fille russe sous le Bolchevisme, par J. KESSEL. Petite suite basque, par Jean D'ELBÉE, Le visage de François Rabelais, par Abel LEFRANC. Chansons créoles, par Armand GODOY. Paroles d'Amérique, par Henry BÉRENGER. Les sept couches de Madame de Grignan, par Gérard GAILLY. Azurine ou le Nouveau Voyage, par René BOYLESVE. Journal d'une Demoiselle qui s'ennuie, par Teresa DE LA PARA. Traduction de Francis DE MIOMANDRE. Paysan de France, par Marcel PRÉVOST. Pierre Loti quand je l'ai connu, par Claude FARRÈRE. Alphabet de la Fleur, par Jean LEBRAU. Retour d'Amérique, par Édouard CHAMPION. Adolphe Van Bever, par Paul LÉAUTAUD. Pourquoi nous portons l'épée, par Camille JULLIAN. Jules Romains, par Maurice COURTOIS-SUFFIT, avec 4 pages inédites de JULES ROMAINS. A la Cathédrale de Reims, par Édouard HERRIOT. Conseils à un jeune Français partant pour l'Angleterre, par André MAUROIS Kéroubinos, comédie en un acte, en vers, par Gabriel NIGOND. Christine, par Julien GREEN. Sous mes yeux, par Georges de PORTO-RICHE. Le supplice des Bourgeois de Premz, par Louis DE ROBERT. La grâce du Romantisme sage (Armand de Melun et Sophie Swetchine), par le baron E. SEILLIÈRES. Lamartine, par Georges LECOMTE. Pierre de Lune, par Vicente BLASCO IBANEZ. Une victime royale : Ferdinand de Roumanie, par la Princesse BIBESCO. Discours aux Écossais, par Édouard CHAMPION. Évocations de Flandre, par Léon BOCQUET. Le beau mariage France-Italie, par Marcel BOULENGER. Pour le 5e centenaire de l'Université de Louvain, par Joseph BÉDIER. Renée Vivien, par COLETTE. Dialogues socratiques, par Abel HERMANT. Marcel Proust : Snobs et Mondains, par le Comte DE LUPPÉ. Soif du Juste et du Bien, conte berbère par le Dr Lucien GRAUX. Aux Commerçants français de Londres, par Édouard CHAMPION. La Séduction Provençale, par Jérôme et Jean THARAUD. L'Invasion au théâtre, par Francis DE CROISSET. Le Souvenir de Marc Lafargue, par Pol NEVEUX. La Voix, par P. DRIEU LA ROCHELLE. Libération, par Marc CHADOURNE. O° Cocktail, par Simonne RATEL. Ode à Monseigneur le Duc d'Orléans, par Alfred DROlN. Le dernier projet littéraire de Maurice Barrès : Descartes et la Princesse Élisabeth, par Gustave COHEN et G. Lucas DE PESLOUAN. Ma Légende, par Paul MORAND. Une entrevue sur la critique avec Maurice Rouzaud, par Jean COCTEAU. Souvenir de Paul Souday, par Paul VALÉRY. La première sortie du Pape, par Marcel BOULENGER.Notre vieille maison, par le Comte Wladimir D'ORMESSON. Clemenceau, par Daniel HALÉVY. Les Français en 1930, par Paul HAZARD. La Rime de Virgile et des Japonais, par Tristan DERÊME. Des Fleurs pour Araminte, par DUSSANE. Jacques Doucet, par Marie DORMOY. Faire le Point, par Jean PRÉVOST. Débarcadères, par Paul GÉRALDY. La Maison de Loti, par Sacha GUITRY. Figures, par Jean VALMY-BAYSSE. Deux Amateurs de Peinture, par Roland DORGELÈS. Le Gouverneur de Kerguelen, par Valéry LARBAUD. Notes sur la mise en scène, par Emile FABRE. La Comtesse de Noailles, par Fernand GREGH, Colloque à une voix, par Gabriel BOISSY. España, par Pierre LAGARDE. Les Morts perdues, par Henry DE MONTHERLANT. Une famille Française (1735-1935), par Jérôme et Jean THARAUD. Entretien avec Mussolini, (septembre 1933), par Henri MASSIS. Cher Edouard, par J. Pouget, Edouard Bourdet, Henry Malherbe, J-J. Tharaud, Emile Henriot et Pierre Champion. Bon état de conservation , exemplaire agréable Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Ensemble de trois beaux documents autographes du dramaturge Henry Bataille à la comédienne Berthe Cerny à propos de ses rôles dans Poliche (1906) et Les Soeurs d'amour (1919) 1. Henry Bataille, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, [Paris], [1906], 1 double f., 3 p., 20,5x13,5cm. 2. Henry Bataille, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, [Paris], [1906], 1 double f., 3 p., 18x13,3cm. 3. Henry Bataille, envoi autographe signé à la comédienne Berthe Cerny "qui va ajouter à la liste de mes héroïnes la Frédérique des Soeurs d'Amour - en toute gratitude d'art, et en gage d'amitié", Les Vignes, 20 novembre 1918. * ** La première lettre, longue et importante de 3 pages, de l'auteur dramatique nîmois Henry Bataille (1872-1922) à la comédienne Berthe Cerny, interprète du personnage Pauline Laub dans sa pièce Poliche, créée à la Comédie Française en décembre 1906, est un très beau témoignage du dramaturge à sa comédienne : "Vous avez vu que la silhouette à laquelle vous imprimerez votre grâce, et donnerez un peu de votre talent, n'a pas toute l'ampleur souhaitable ... Vous avez vu toutefois que ce "duel" d'amour confère aux deux parties des qualités morales et physiques fort différentes, et que "la plus victorieuse" ne saurait se passer de votre interprétation ... j'ajouterai même (en peintre et poète) de votre sourire. Il y a dans la petite madame Laub assez de féminilité pour que vous y remportiez encore un grand et amusant succès". La suite de la lettre augure de la suite des relations entre Bataille et Cerny puisqu'elle jouera dans deux autres pièces de l'auteur dramatique, dont son plus grand succès dans Maman Colibri, en 1920 : " Pour ma part, je suis heureux, très heureux, de commencer avec vous des rapports d'interprète à auteur, que le temps et la reconnaissance feront plus importants, plus intéressants encore..." Après lui avoir promis un rôle plus important dans une pièce en projet, il exprime ses regrets quant au départ de Maurice Féraudy en Italie. * ** La deuxième lettre est relative aux répétitions de la comédie Poliche. Bataille y donne quelques recommandations de jeu à sa comédienne : "Ce duel, - c'est le mot, - entre les deux femmes veut la rapidité des répliques et des ripostes... c'est la seule nuance que j'ai encore à vous demander [...] Vous êtes une grande comédienne ! Mais retenez ce conseil de la dernière minute. Je veux et j'ai besoin de votre triomphe, discret mais absolu. * ** Le dernier document est un envoi autographe signé d'Henry Bataille, sur la page de titre volante de ses Écrits sur le théâtre, à Berthe Cerny, quelques mois avant que celle-ci ne prenne le rôle de Frédérique Ulric dans la pièce Les Soeurs d'amour, en 1919. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud. * ** Achille Félix Henri Bataille naquit au sein d'une famille bourgeoise (son père était magistrat à la cour d'appel de Paris), originaire de l'Aude. Il perdit jeune son père puis sa mère. Il fut élevé par sa sœur et le mari de celle-ci, Ernest Blagé, directeur de la Compagnie des chemins de fer du Midi. Des dons réels conduisirent ses tuteurs à l'orienter vers des études artistiques (Beaux-Arts, Académie Julian), et Bataille pensa longtemps se tourner vers le dessin et la peinture. Il a d'ailleurs laissé un album de lithographies Têtes et Pensées (Paul Ollendorff, 1898-1901)2 qui contient les portraits de 22 célébrités littéraires du début du xxe siècle, dont Jules Renard, André Gide, Octave Mirbeau... Bataille illustra même certaines affiches de ses pièces et exécuta de nombreuses gravures sur cuivre et bois. Henry Bataille eut un succès certain à son époque. Il partagea successivement la vie de ses deux principales interprètes au théâtre, l'actrice d'origine belge Berthe Bady (1872-1921), puis Yvonne de Bray qui fut sa compagne jusqu'à sa mort. Son œuvre, jouée dans tous les théâtres parisiens a aussi trouvé sa place à Broadway, et au cinéma : le dernier film de Douglas Fairbanks, réalisé par Alexandre Korda, La Vie privée de Don Juan est adapté de L'Homme à la rose d'Henry Bataille, sa pièce La Femme nue fut plusieurs fois adaptée à l'écran Ce lien renvoie vers une page d'homonymie. Au théâtre, il eut les interprètes les plus populaires du moment : Réjane, Yvonne de Bray, Berthe Bady, Cécile Sorel. L'œuvre de Bataille, nostalgique, se veut une critique virulente des mœurs et de la morale figée des classes aisées de la France de l'avant-guerre. Louis Aragon fait d'Henry Bataille un des personnages de son roman Les Cloches de Bâle. Pour Aragon, le plus beau vers de la langue française, « J’ai marché sur la traîne immense de ta robe », est un vers d'Henry Bataille. Marcel Pagnol, dans son discours d'intronisation à l'Académie Française range H. Bataille dans les auteurs majeurs de son époque. Son tombeau à Moux (Aude) est une fontaine de marbre Renaissance sur laquelle se trouve une reproduction du Transi de René de Chalon réalisée par le sculpteur animalier François Pompon. Il est placé devant la crypte familiale, derrière un enclos où sont placés différents poèmes de Bataille.