[Sylvère] - Herri Gwilherm Kerourédan / Sylvère (illustrateur) / [Guillevic]
Reference : DMI-1352
(2007)
Herri Gwilherm Kerourédan, Hommage à Guillevic, deux peintures originales de Sylvère, Rivières — Aubarine — Kêr Levenez, octobre 2007, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 15,5x15cm, papier cristal. XX exemplaires. Exemplaire XV/XX justifié et signé par l’artiste et l'auteur au colophon au crayon gris et à l'encre. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Chaque exemplaire contient 2 peintures originales de Claude Sylvère. Ces deux poèmes d'Herri Gwilherm Kerourédan (1932-2008) ont été composés en août 2004 et 2006, à Kêr Levenez, en Bretagne, à la mémoire de son ami Eugène Guillevic (1907-1997), celui qu'on appelle volontiers le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de leur région natale, la Bretagne, qui occupe une partie considérable dans leur œuvre. L'ouvrage est omptueusement illustré par l’un des plus grands admirateurs de Guillevic, le peintre Claude Sylvère, à qui nous aurions pu prêter les mêmes qualificatifs ! Extraits : "Comme guillonnent les champs fleuris Le cinq de l'éost revenu Année mille neuf cent sept A Carnac là où se lèvent les menhirs Parleurs d'un océan d'éternités Tu viens de naître Eugène Et voici deux mille quatre du Christ Guillevic tu y foisonnes toujours l'ami Dans l'entrelacs des langues du monde De roses trémières pour nos étés" Kêr Levenez ce 5 août 2004 "Cinq doigts d'une main d'azur A l'heure solaire de la terre basse Et la sphère qu'englobe l'été En son mitan où le six roule Voici Guillevic à l'apogée du seul Chemin d'une fertile triade d'ombres Tenant parole sous les feuillées du matin" Ce 5 et 6 août 2006 Originaire du Pays Bigouden en Bretagne et de Touraine, né à Quimper en 1932, le poète Herri Gwilherm Kerourédan a aussi pour patrie d’élection la Probstei dans le Schleswig-Holstein où il a vécu de nombreuses années. Il a fait des études de musique (piano, violon, orgue), mais aussi de philosophie et de lettres à la Sorbonne. Ancien maire adjoint à la Culture et à l’Education de Fougères, puis Conseiller municipal de Rennes délégué à la coopération culturelle internationale, il a été professeur à l’Institut Français ainsi qu’aux Universités de Hambourg et de Kiel et expert européen de l’enseignement international. Il a écrit dans de nombreuses revues de poésie et de littérature. Il a également été publié dans diverses revues et anthologies nationales ou étrangères. Il a reçu en 2003 le Prix Georges Perros pour son ouvrage "Poèmes Traversiers". Il fut très proche de Pierre Jakez Hélias, Eugène Guillevic et du recteur Henri Le Moal et resta toute sa vie profondément attaché à la Bretagne, à son identité et à sa culture populaire. Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec le petit cousin de PAB, Jean-Paul Martin, pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes inédits de Pierre André Benoit ! Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». Exemplaire unique. Rarissime.
1996 S.l., Editions Rencontres, 1996, 1 vol. in-12 (188 x 140 mm) en feuilles sous chemise de papier blanc, titre en noir et "guillevic" répété en gaufré au plat supérieur, non paginé (15 doubles feuillets).Très bel exemplaire.
Catalogue paru à l'occasion de l'exposition "Guillevic à Charleville" présentée du 15 juin au 31 août 1996 au musée Arthur Rimbaud et à la Bibliothèque municipale de Charleville-Mézières.118 notices rédigées par Gérard Martin, à partir du catalogue de l'exposition Guillevic et ses artistes (Bibliothèque municipale d'Avignon, 1988) et avec l'aide de Lucie Albertini pour les ouvrages publiés après.Tirage limité à 500 exemplaires.Rare.
[Marie-Christine Schrijen] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1347
(2008)
Guillevic, N’éteins pas, poème illustré de trois photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, août 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 7 double f., 24x16,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire I/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. "N’éteins pas. Je n’ai pas encore besoin D’imaginer Ce que je vois Autour de moi. Arbres, vous supportez Le soleil non filtré, Puis le vent et la pluie, Et le froid et la neige, Puis le soleil revient — Et vous n’éclatez pas ! Je te vois, Branche de sapin. Il y a beaucoup de toi Que tu caches, Mais qui apparait autrement Et que je sens Et ne sais dire." De toute beauté !
[Marie-Christine Schrijen ] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1346
(2008)
Guillevic, Percée, poème illustré de trois photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, août 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 19x13,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire VIII/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de trois photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. "Veiller sur une absence, Chercher quoi se cherche. En gris clair, la falaise Chantait vers la plaine Que le printemps Allait appréhender. Elle danse l’étendue. Elle rythme sa couleur Et le ciel. L’espace Me sépare d’un espace Où n’être plus qu’espace. Jamais l’espace N’avalera le temps. Tiens toi-le pour dit." De toute beauté !
[Marie-Christine Schrijen ] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1345
(2006)
Guillevic, Parole d’arbre, deux photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, mars 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 21x14,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire IX/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. « L’arbre parle. Il dit tout le pays Où le vent s’enracine. Par l’air, par la terre Lui arrivent les informations Qu’il va répandre. Ce qu’il apprend ainsi Fait sa force, Lui donne pouvoir De s’opposer, Pouvoir D’étendre sa bénédiction Sur les végétaux Plus petits que lui, Dans son ombre Ou plus loin, D’étendre sa protection Sur tout ce qui va et vient Car tout a quelque chose De l’arbre dans sa chair. Quand l’arbre manque L’air a peur de s’ennuyer. Quand il y a de l’arbre, Il y a du chant. » De toute beauté !
Genève-Paris, Editions des Trois Collines, Collection "Le Point d'Or", 1948, 1 volume in-8 de 225x160 mm environ, 123 pages, broché sous couverture rempliée imprimée en noir. Edition originale numérotée, Exemplaire N° 767/2000, 1 des 1900 exemplaires sur Vélin numérotés de 1 à 1900, illustré d'une vignette de titre et 20 dessins de Fernand Léger, dont 13 à pleine page, compris dans la pagination, avec envoi/dessin de Guillevic. Quelques rousseurs, haut et bas du dos ainsi que les tranches légèrement brunis, sinon bon état.
Eugène Guillevic, né à Carnac (Morbihan) le 5 août 1907, et mort à Paris le 19 mars 1997, est un poète français. Il ne signa jamais ses nombreux recueils que de son seul nom, Guillevic. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Eugène Guillevic attablé face au critique Claude Bonnefoy. Photographie prise en mars 1978 par Marc Morceau (cachet au verso). Tirage argentique d'époque 33 x 23 cm.
Très bon état.
Guillevic, Commune patrie, illustrations de Patrice Pouperon, Rivières — Paris — Poulx, avril 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 18x14cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire I/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné d'illustrations de l'artiste et éditeur Patrice Pouperon (1939-2010), mélange de collages peints et dessins caractéristiques de son travail plastique. Patrice Pouperon a réalisé 8 livres pour les éditions de Rivières sur des textes de Pierre André Benoit, Michel Butor, Fernando Arrabal, Gaston Puel, Philippe Delaveau, Guy Cloutier, Guillevic, et 1 livre hommage lui a été consacré par Michel Butor et Joël Leick, à sa mort, en 2010. Patrice Pouperon fait la connaissance de Michel Butor avec qui il réalise en 1982 un livre manuscrit, Rumeurs de la forêt, puis celle de Pierre André Benoit en 1983, qui l’incite également à produire de petits ouvrages dans l’esprit des siens. Outre ses activités artistiques, il crée les éditions La Garonne en 1985, à Ginasservis, dans le Var, afin d'y produire des ouvrages de bibliophilie, livres d’artistes et manuscrits enluminés qui privilégient la rencontre d’un écrivain et d’un plasticien. Ce poème d’Eugène Guillevic a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. Extrait : « Comment se fait-il Que le rossignol Me connaisse aussi bien ? Lorsqu’il chante, Il me révèle ma patrie, Il nous chante Notre patrie commune. » Très beau livre d'artiste.
Jaquette Couverture rigide Rennes , Ubacs , 1993 , petit in4° à l' italienne , cartonné , jaquette illustrée , 70pp Langue: Français
1955 Paris, éditions Cercle d'Art, 1955. In-4 broché, couverture imprimée, non paginé. Un poème de GUILLEVIC sur 7 pages et 29 illustrations de TASLITZKY à pleine page; Envoi de Boris TASLITZKY
PARFAIT ETAT RAY R3*
Avignon, Bibliothèque municipale, 1988, in-12, en ff. (DE12)
Catalogue bibliographique. 118 numéros avec notices rédigées par Gérard Martin à partir de l'exposition Guillevic et ses artistes (Bibliothèque municipale d'Avignon, 1988 pour les ouvrages publiés jusqu'en 1988 et avec l'aide de Lucie Albertini pour les ouvrages publiés en 1996 et à paraître).
Deyrolle Éditeur, 1993. 19,5 x 14,5 cm, non paginé. Broché, en bel état. Édition originale de ce poème de Guillevic illustré de douze dessins à la plume de Marc Desgranchamps. Tirage limité à 1000 exemplaires. Envoi autographe signé de Guillevic.
Gallimard, Paris 1977, 14x20,5cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Dos légèrement insolé, exemplaire complet de sa bande annonce. Envoi autographe signé d'Eugène Guillevic à Roger Caillois : "A Roger Caillois en amitié admirative (1) Guillevic. (1) pas sûr que ce soit du français correct." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Guillevic, Du Minéral / épopée I - II - III - IV - V, quinze peintures originales de Sylvère, Rivières — Paris — Aubarine, mars 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 vol., 6 double f. par vol., 24x16,5cm + deux emboîtages éditeur bleus. XV exemplaires Exemplaire VII/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Ce poème épique d’Eugène Guillevic (1907-1997), qui nous semble paraitre ici en édition originale, a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. Celui que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici somptueusement illustré par l’un de ses plus grands admirateurs, le peintre Sylvère, à qui nous aurions pu prêter les mêmes qualificatifs. Le poète et le peintre par excellence du minéral réunis dans un magnifique coffret ! Extraits : « A la base, Le minéral. Toutes ces lignes, ces courbes Ces circonvolutions Qui sur la terre prennent du corps, Deviennent des formes, Traquées par les tensions Qui traversent l’espace Et le régissent, tensions Entre le soleil proche Et les milliards D’astres à la recherche De quelque chose à faire De mieux. La lune Y vient aussi, Porteuse du désir De contradiction. Comme si elle voulait Sur le silence en mal de cri Rester le seul des cercles En train de se défaire, De se refaire. […] » Extrait du poème Du minéral I Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». Exemplaire unique. Rarissime.
P., Librairie Nicaise, 1997, in-8, br., 16 pp. (GI36A*)
Édition originale tirée à 125 exemplaires numérotés et 10 H.C. 1/125 numérotés.En réponse à Joshua A. Watsky. Illustrations de Julius BALTAZAR. La couv. est une lithographie rehaussée à la peinture et au crayon arlequin par BALTAZAR. Échange de correspondance en 1993-1994, entre l'écrivain américain Joshua Watsky et Guillevic, à propos de textes de Ionesco publiés en 1972, sur la difficulté d'apprendre une langue étrangère et, au delà, sur la difficulté, sinon l'impossibilité, de communiquer. Cet opuscule reproduit la jolie et très pertinente réponse de Guillevic datée du 25 février 1994.
P., Librairie Nicaise, 1997, in-8, br., 16 pp. (GI36A*)
Édition originale.Tirage 135 ex. le notre 1/10 H.C. En réponse à Joshua A. Watsky. Illustrations de Julius BALTAZAR. La couv. est une lithographie rehaussée à la peinture et au crayon arlequin par BALTAZAR. Échange de correspondance en 1993-1994, entre l'écrivain américain Joshua Watsky et Guillevic, à propos de textes de Ionesco publiés en 1972, sur la difficulté d'apprendre une langue étrangère et, au delà, sur la difficulté, sinon l'impossibilité, de communiquer. Cet opuscule reproduit la jolie et très pertinente réponse de Guillevic datée du 25 février 1994.
Douarnenez ,ArMen - Chasse marée , 1998 , in4° relié , jaquette illustrée , 149 pp . Plus de 150 illustrations Une remarquable étude du costume breton par un fin observateur, revenu sur le motif vingt ans après Lalaisse. Les commentaires de Ph. Le Stum éclairent cet apport inédit à la connaissance du costume breton.
( CD Rock et Rock Progressif ) - Nelly Le Quilliec - Yvan Guillevic.
Reference : 1933
(1975)
Eden Soul Records 2014. Edition EP cartonné de 6 titres avec dédicace autographe du guitariste Yvan Guillevic au verso de la pochette. Rare.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris : Le point du jour, 1946 Grand in-8, (35) feuillets. Broché, couverture imprimée rempliée.
Collection "Le calligraphe". Un des 296 sur B. F. K. de Rives (n° 24). Edition originale et premier tirage de la lithograpie en couleurs de Dubuffet, sur bifolium libre. On joint une plaquette de (8) feuillets grand in-8 présentant un poème de Guillevic intitulé "Les rocs", avec une introduction par Jean Follain, portant un envoi de Guillevic à Raymond Queneau. Monod n° 5751.
Seghers, Paris 1965, 13x19cm, reliure de l'éditeur.
Edition originale de ce choix de poèmes adaptés du hongrois par Charles Dobzynski et Eugène Guillevic et pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage bleu, exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte de légères déchirures marginales et une tache en pied du premier plat. Envoi autographe signé de Georges Somlyo, en français, à ses amis Eliane et Charles Dobzynski : "... toujours présents dans mes souvenirs..." enrichi de la signature manuscrite d'Eugène Guillevic. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Seghers, Paris 1966, 13x19cm, reliure de l'éditeur.
Edition originale de la traduction française établie par Eugène Guillevic et pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage rouge, dos lisse. Agréable exemplaire. Envois autographes signés de Maria Banus et d'Eugène Guillevic au poète Charles Dobzynski. Précision manuscrite de Maria Banus sur la page de faux-titre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard, 1979. In-8 br. E.O. sur papier d'édition, S.P. Très bel envoi autographe de Guillevic au poète Jean Rousselot.
[collectif, dont :] GUILLEVIC - OSENAT (Pierre) - GOUBOT (Georges) - TREHET (Bernard) - LANOUX (Armand) & COUFFON (Claude) - [DESHAIES (Jacques)].
Reference : 22245
(1996)
[Verson], s.é., (1996). Un fort vol. au format in-4 (327 x 287 mm) de 353 pp. Reliure d'édition de pleine percaline satinée taupe, sous jaquette illustrée, sous coffret cartonné.
Exhaustive monographie, elle s'agrémente d'une abondante iconographie en couleurs. L'ouvrage s'agrémente de nombreux extraits de textes de Guillevic ; ''résultante d'une fréquentation assidue de plus de trente ans avec le peintre. Lequel considère la poésie de Guillevic comme un échange spirituel qui éclaire la nature des choses, une sensibilité aux approches des éléments et de la matière, dans un espace intime jusqu'au silence. Un enchantement dans l'espace temps de la créativité de diverses dimensions cosmiques et humaines. Il en résulte certains montages qui sont du peintre, publiées ici dans cet ouvrage, avec accord du poète comme signe de leur alliance''. «Mon trait personnel, je l’appelle le champ de la terre. La terre domine partout, dans toutes mes toiles et j’essaie en vieillissant de « m’éclaircir », de retrouver cette matière-origine. Si parfois je me suis égaré dans ma lumière intérieure, j’ai toujours eu besoin de me ressourcer à la grande dame nature ». Marques d'usage affectant le coffret. Du reste, très belle condition. Peu courant.
Champ Vallon, coll. "Champ poétiques" 1982 1 vol. broché in-8, broché, 153 pp. Edition originale enrichie d'un envoi de Guillevic assorti d'une petite carte de visite signée par Raymond Jean. En très belle condition.
P, J Petithory, 1970, grand in8 en feuilles, couverture rempliée, Cette édition a été tirée à 350 exemplaires numérotés . Signé par l' auteur et l' illustrateur. Langue: Français
Signé par l'auteur