Bordeaux, Chaumas-Gayet, Lawalle jeune, Paris, W. Coquebert, 1844-1847 10 vol. in-8, demi-basane verte, dos lisses ornés de filets et guirlandes dorés, pièces de titre et de tomaison fauves, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos uniformément insolés, rousseurs, mais bon exemplaire.
Unique édition collective, peu commune, des pièces et essais du journaliste politique bordelais Henri Boyer-Fonfrède (1788-1841), fils du conventionnel girondin Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède (1765-1793). D'opinions libérales, c'est-à-dire opposées à la monarchie bourbonienne, en une ville qui s'enorgueillissait d'avoir posé le premier acte de son rappel, il fonda le journal La Tribune, diffusant des opinions démocratiques fort avancées, puis, après sa suppression, l'Indicateur de Bordeaux. En 1832, il donna le signal de la résistance locale aux Ordonnances, et se rallia naturellement au nouveau régime.Charles-Louis-Alcée Campan (1800-1877), l'éditeur de cette collective, également bordelais, avait été un des collaborateurs de Fonfrède dans ses campagnes contre la branche aînée, mais sa destinée le conduisit en Belgique où il se maria et devint le secrétaire de Tielemans, premier ministre de l'Intérieur du jeune royaume. Revenu à Bordeaux en 1838, il vécut en paix sous la Monarchie de Juillet, avant de s'exiler volontairement dans le pays de sa femme après le 2 décembre, et il mourut à Bruxelles. Envoi de ce dernier. au tome 1. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Bordeaux, Chaumas-Gayet, Lawalle jeune, Paris, W. Coquebert, 1844-1847 10 vol. in-8, demi-chagrin noir, dos à nerfs, filets à froid (reliure de l'époque). Rousseurs. Cachet armorié. Bon exemplaire.
Unique édition collective, peu commune, des pièces et essais du journaliste politique bordelais Henri Boyer-Fonfrède (1788-1841), fils du conventionnel girondin Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède (1765-1793). D'opinions libérales, c'est-à-dire opposées à la monarchie bourbonienne, en une ville qui s'enorgueillissait d'avoir posé le premier acte de son rappel, il fonda le journal La Tribune, diffusant des opinions démocratiques fort avancées, puis, après sa suppression, l'Indicateur de Bordeaux. En 1832, il donna le signal de la résistance locale aux Ordonnances, et se rallia naturellement au nouveau régime.Charles-Louis-Alcée Campan (1800-1877), l'éditeur de cette collective, également bordelais, avait été un des collaborateurs de Fonfrède dans ses campagnes contre la branche aînée, mais sa destinée le conduisit en Belgique où il se maria et devint le secrétaire de Tielemans, premier ministre de l'Intérieur du jeune royaume. Revenu à Bordeaux en 1838, il vécut en paix sous la Monarchie de Juillet, avant de s'exiler volontairement dans le pays de sa femme après le 2 décembre, et il mourut à Bruxelles. Envoi de ce dernier. au tome 1. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l.n.d. (1743) in-4, [6] ff. n. ch. couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles, avec ruban.
Cadet aux Gardes Françaises dès 1717, mestre de camp depuis 1735, maréchal général des logis en 1742, Boyer de Crémilles fut employé en 1741-1743 à la reconnaissance des frontières des Pays-Bas entre Dunkerque et la Meuse, dans le cadre de la préparation des campagnes de 1741 (armée de Bohême) et de 1743. C'est exactement la situation qu'il décrit au début de son court mémoire : "Le premier arrangement que j'ai d'abord envoyé à M. d'Argenson [Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson, secrétaire d'Etat à la Guerre de 1743 à 1757], par rapport aux garnisons qu'il me paroissoit nécessaire de mettre sur les frontières de Flandres depuis Dunkerque jusqu'à la Meuse n'a été faite que dans la supposition qu'il n'y auroit qu'une partie des troupes des Alliés qui passeroit pour hyverner dans les Pays-Bas et que le reste pourroit aller prendre des quartiers dans les Païs d'Hannovre et dans le Hunsrück (...)". La modification de ce plan initial le conduit à proposer un état général des troupes à placer dans les postes des Flandres, d'Artois et du Hainaut, qui occupe intégralement les feuillets suivants. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amsterdam, Nicolas Potier, 1731 in-8, 48 pp., cartonnage de papier marbré, pièce de titre cerise en long (reliure moderne). Bon exemplaire.
Cette édition se veut la seconde, d'après le texte liminaire : une première (de 3000 exemplaires) imprimée à l'adresse de Rouen en août 1728 aurait été saisie à la demande des Jésuites, et n'aurait connu aucune diffusion, mais on n'en trouve pas trace. Ceci dit, la nature de l'opuscule qui se veut une réponse à un personnage vivant (cf. les premières pp.) implique que le contradicteur était encore vivant pour la lire ; or, l'évêque de Macra (cf. infra) mourut subitement dans son abbaye de Senones le 14 juin 1728.L'Oratorien Pierre Boyer (1677-1755), ardent anti-constitutionnaire, avait publié en 1726 un fameux brûlot anti-jésuitique, dans la ligne des Provinciales, intitulé Parallèle de la doctrine des payens avec celle des Jésuites, et qui avait fait d'autant plus de bruit qu'il estimait hardiment les Païens d'une morale supérieure à celle vulgarisée par les bons Pères. Il dut naturellement poursuivre la polémique ainsi lancée et composa plusieurs réponses aux critiques dont il fut l'objet : la nôtre est d'autant plus piquante, outre sa rareté, qu'elle est dirigée contre dom Mathieu Petitdidier (1659-1728), Bénédictin de Saint-Vanne, devenu évêque de Macra en 1716, par la grâcede Benoît XIII, et qui, de philojanséniste et apologiste de Pascal, était devenu partisan de l'Unigenitus.Absent de Willaert. Seulement 3 exemplaires au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres [Amsterdam], aux dépens de la compagnie, 1735 in-12, [2] ff. n. ch., 312 pp., basane brune, dos à nerfs fleuronné et cloisonné, pièce de titre cerise, encadrement de simple filet à froid sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffe supérieure rognée, coins abîmés, coupes usées, petit manque angulaire aux premiers feuillets.
Un des tirages à l'année de l'originale (qui compte 296 pages). Le titre est trompeur : l'ouvrage réunit divers écrits de jeunesse du marquis d'Argens (1704-1771), bel esprit libertin à la mode du premier XVIIIe. Ces fantaisies figurent parmi les premiers ouvrages que le jeune Boyer d'Argens composa dans les Pays-bas au sortir de sa vie militaire, et avant que la rencontre avec Frédéric II ne changeât entièrement le cours de sa vie.Cioranescu, XVIII, 8298 et 8325. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette.
Reference : 79375
(1888)
Paris, Alphonse Lemerre, 1888, in-8, demi-chagrin marron, caissons décorés, 409, 467, 413, 473p. Ouvrage présentant une notice et un choix de pièces pour chaque poète. Intérieur de toute fraîcheur, sans rousseurs, tant pour le texte que pour les gravures. Légers frottements sans gravité aux reliures hormis une épidermure plus prononcée en pied du tome 4. (voir photo). T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette. Portraits à l'eau forte en hors texte sur papier fort de : M. Desbordes-Valmore, Lamartine, A. de Vigny, V. Hugo, Brizeux, A. de Musset, Soulary, Leconte de Lisle, C. Baudelaire, A. Lemoyne, L. Bouilhet, T. de Banville, G. Theuriet, Sully-Prudhomme, L. Daudet, F. Coppée, P. Arène, A. France, M. Rollinat, J. Richepin, Mme A. Daudet, P.Bourget, J. Lemaître, A. Dorchain, Mlle J. Loiseau, R. Darzens, G. Rodenbach, A. Ribaux. Figurent 2 inédits en édition originale d'Arthur Rimbaud.
1931 Paris, Société des publications modernes, 1931; in-8°, broché, couverture crème imprimée en noir et rouge; 190pp.Portrait en frontispice et culs-de-lampe. Exemplaire du 6e mille, trace de pli au 1er plat de la couverture.
Envoi autographe signé de l'auteur à " mon confrère Georges Galbin... juin 1941". Lucien Boyer, ( 1876- 1942) poète, compositeur et chansonnier, fut l'auteur de nombreux succès. ( GrMDB)
Paris, Imprimerie Centrale des Chemins de Fer, Chaix, 1863 ; brochure grand in-8°, couverture bleue imprimée en noir; 47pp. ; petite tache jaune à la couverture, intérieur très frais, bon exemplaire.
Publication de la " Société du Berry Année 1862-1863". Exemplaire de Paul Moreau, avec son ex-libris étiquette au verso de la 1ère garde blanche ( en partie arraché, manque 3 lettres) et avec un envoi autographe signé de Boyer à Moreau. ( CH1)
Bourges, H. Sire, 1892 ; brochure grand in-8°, couverture grise imprimée en noir ; 75pp.Couverture un peu jaunie au 1er plat, petit accroc au dos.
Avec de nombreuses reproductions des programmes des pièces ou spectacles présentées. Envoi autographe signé d' Hippolyte Boyer à Charles de Laugardière. ( CH1)
Paris, chez l'auteur et chez Migneret, 1818-1826 11 volumes in-8 (21 x 12,5 cm), XVI-464, 515, 638, 628, 630, 481, 588, 559, 512-(2), 606 et 384 pages. 7 planches gravées reliées à la fin du troisième volume. Reliure de l'époque demi-veau caramel beurre salé, dos lisse ornés, filets dorés. Exemplaire en très bon état, reliure solide et décorative, intérieur frais. Beau papier vergé fin. Quelques rousseurs à quelques feuillets seulement. Légers frottements aux reliures, sans gravité. ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. Les tomes 1 à 4 sont datés de 1822 et portent la mention de troisième édition. Le tome 5 est daté 1818 et porte la mention de seconde édition. Les tomes 6 à 11 ne portent aucune mention d'édition (édition originale) et sont datés 1818 à 1826. Les planches gravées à la fin du troisième volume montrent divers appareillages et organes : bandage pour la fracture de la clavicule (planche 1), machine pour exercer l'extension continuelle des membres inférieurs (planche 2), attelle de jambe (planche 3), appareillage pour fracture de la rotule (planche 3bis), rotule fracturée (planche 4), tumeur des muscles (planche 5), tumeur osseuse (planche 6).
Dans l'ordre des volumes on trouve : De l'inflammation - des abcès - De la gangrène - De la brûlure - Des plaies - De tumeurs - Des ulcères - Des fistules - Des fractures - De la carie - Du Spina-Ventosa - De la fragilité des os - De l'entorse - Des luxations - Des plaies des articulations - De certaines difformités - Des opérations - Des plaies de la tête - Des tumeurs de la tête - Des maladies des yeux - Des maladies de l'oreille - Des maladies des fosses nasales - Des maladies de la bouche - Des maladies du cou - Des maladies de la poitrine - Des plaies du bas-ventre - Des hernies du bas-ventre - Des maladies des reines - Des maladies des uretères - Des maladies de la vessie et de l'uretère - Des maladies de l'anus et du rectum - Des maladies des parties génitales - Des maladies de la main - Des amputations - De la saignée - Des cautères. Alexis Boyer (1757-1833) est connu en tant que premier chirurgien de Napoléon Ier. Il est né à Uzerche, le 1er mars 1757. Issu d'une famille modeste, il monte dans la capitale en 1774 alors qu'il est âgé de 17 ans. A Paris il rencontre un étudiant en médecine qui le fait rentrer chez un barbier en tant que premier garçon. Tout son temps libre, il assiste à des dissections, la boutique du barbier étant voisine des amphithéâtres d’anatomie. Après 5 années d’études dans des conditions précaires, il obtient en 1781, la médaille d’or de l’Ecole pratique du collège de chirurgie. En 1782, il est élève dans l’hôpital de la Charité. Il y suit les cours et fait des pansements. Le 9 juillet 1787, il remporte le poste de chirurgien gagnant maîtrise pour lequel il postulait. En 1789, patriote convaincu, il participe, aux côtés des étudiants du collège de médecine, à la prise de la Bastille. En 1792, après délibération de l’Assemblée, Boyer devient chirurgien en second de la Charité. En 1795, Boyer est professeur de médecine opératoire à l’Ecole de santé de Paris. Très vite, lui est confiée la chaire de clinique externe. Après avoir enseigné l’anatomie, il inculque ses connaissances de chirurgie aux étudiants. Cette même année il rejoint l’école de Desault d’anatomie de l’Hôtel-Dieu, en tant que médecin tout d’abord, puis professeur adjoint. C’est au contact de cet éminent médecin que Boyer comprend toute l’impérative nécessité d’aborder l’anatomie avec rigueur et méthodologie. En 1797, il fait paraître le premier des quatre tomes de son Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, dont la publication s’échelonne de 1797 à 1805. Avec le départ d’Antoine Dubois en Egypte, en 1798, il devient incontournable dans son domaine, ses maîtres étant prématurément décédés. Ainsi, enseigne-t-il tous les jours, quatre disciplines (anatomie, médecine opératoire, pathologie externe et clinique chirurgicale). Son cours de pathologie externe dure 15 ans et est le plus suivi. En 1804, il est nommé membre du service de chirurgie de l’Hôtel-Dieu, puis professeur de chirurgie à l’Ecole de santé. Il succède à Desault à la tête de la chaire de clinique chirurgicale. En 1805, Corvisart le recommande au nouvel empereur pour le poste de premier chirurgien officiant sur sa personne. Intègre et travailleur, Napoléon l’apprécie aussitôt et n’oublie pas de le combler d’honneurs. En 1806 et en 1807, il est aux côtés de son impérial patient pendant la campagne de Prusse. Quelques temps après, le Corse le missionne en Espagne pour y opérer le maréchal Suchet. A son retour, Napoléon l’autorise à rejoindre la Charité pour y continuer à délivrer son enseignement. Après avoir été fait membre de la Légion d’honneur, Boyer est fait baron de l’Empire en 1810. En 1811, il commence l’écriture de son Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent. En 1814, cinq volumes sont publiés. La parution des six autres se poursuit jusqu’en 1826. Cette œuvre fondamentale est ce qu’il y a de mieux pour l’époque dans le domaine de la chirurgie. Boyer y a recueilli toute son expérience et tout son savoir acquis au cours de ses nombreuses années d’exercice et de labeur. Après la fin de l’Empire, il devient le chirurgien consultant de Louis XVIII, de Charles X, puis de Louis-Philippe. Il ne confiait à personne le soin de vendre ses livres et les vendait lui-même à son domicile, parce que, dans un souci d’équité, il leur fixait un prix de vente qu’il estimait juste et ne respectait pas celui des éditeurs. Comblé d’honneurs, il est élu membre de l’Académie de médecine, dans la section de chirurgie, en 1820, titulaire de la troisième chaire de clinique chirurgicale de la Charité en 1823, membre de l’Académie des sciences en 1825 et chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité la même année. Ses travaux en font un des précurseurs de l’urologie, 50 années avant que cette discipline ne soit reconnue en tant que spécialité médicale indépendante, la première chaire d’urologie ayant été créée en 1870, à l’hôpital Necker, par Félix Guyon. Il meurt en novembre 1833 à l'âge de 76 ans. Références bibliographiques : Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste, et l’étude des troubles mictionnels », in Prog. Uro., 2003 ; 13 : 527-532. Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste. La place de l’andrologie dans son œuvre. Varicocèle et hypospadias comme facteurs d’infécondité », in Andrologie, 2003 ; 13 (2) : 180-186. Bibliothèque Interuniversitaire (BIUM), communication personnelle, Paris, 2010. Boyer Alexis, Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, Migneret (éd.), Paris, tome I, 1810, 3 ème édition. Corlieu Auguste, Centenaire de la Faculté de Médecine de Paris (1794-1894), Alcan – Baillère – Doin – Masson (éd.), Paris, 1896. Dubois F., « Eloge de M. Boyer lu à l’Académie de médecine le 14 décembre 1852 », in Mémoires de l’Académie impériale de médecine, J.-B. Baillère (éd.), tome VII, Paris, 1853. Dupont Michel, Dictionnaire historique des Médecins dans et hors de la Médecine, Larousse (éd.), Paris, 1999. Ganière Paul, « Dubois Antoine (1756-1837), médecin », in Revue du Souvenir napoléonien, décembre 1988 ; 362 : 51-52. Goudeaux Edmond, Alexis Boyer (1757-1833), sa vie, son œuvre, Jules Rousset (éd.), 1904. BEL EXEMPLAIRE EN CONDITION D’ÉPOQUE DE CET OUVRAGE IMPORTANT.
Phone number : 06 79 90 96 36
Plon, 1956, in-8°, xx-204 pp, préface de Emile Roche, une carte, broché, bon état
"Par un chef militaire qui a joué un rôle de premier plan en Afrique du Nord, un ouvrage où l'on trouve d'intéressants éléments d'information, voire de réflexion." (Revue française de science politique, 1959) — "... La décolonisation de ces pays a lieu le plus souvent sous la surveillance des généraux, dans des contextes extrêmement tendus. En Tunisie, les civils restent aux commandes, sauf dans la phase ultime de l’indépendance, après la visite de Pierre Mendès France, avec la nomination du général Boyer de Latour, qui conduit fort habilement sa mission de juillet 1954 à août 1955. Au Maroc, où les tensions sont plus fortes, l’on nomme de fortes personnalités militaires pour contrer l’expansion nationaliste mais surtout pour surveiller un sultan trop indépendant : les généraux d’armée Juin (de 1947 à 1951) puis Guillaume (de 1951 à 1954) se succèdent, et en 1955, avant le retour du sultan déposé en 1953 et la conclusion de l’indépendance en 1956, le général Boyer de Latour y fait un bref séjour (août-novembre), beaucoup plus difficile que sa mission en Tunisie. Il quitte d’ailleurs Rabat en totale opposition avec la politique d’Edgar Faure, après avoir tenter en vain de s’y opposer. Sur le rôle des « résidents militaires » dans la fin des protectorats, voir les mémoires très orientés de Pierre Boyer de Latour, “Vérités sur l’Afrique du Nord” (Paris, 1956), et d’Alphonse Juin, “Le Maghreb en feu”, (Paris, 1957)." (Jean-Claude Allain et Michel Catala, Généraux et diplomates en France, 2006) — "Sur quarante-deux années de service, le général Pierre Boyer de Latour en a passé vingt-quatre dans le Maghreb. Depuis 1916, à part deux ans d'école et trois ans de commandement de troupes métropolitaines, il a toujours eu sous ses ordres des troupes nord-africaines. Il s'est acquis leur confiance et c'est avec leur concours qu'après l'armistice de 1940 il reconstitua un régiment de Tabors. Médaillé militaire, Grand Croix de la Légion d'Honneur, le général Boyer de Latour est titulaire de 24 citations dont 18 à l'ordre de l'armée et a reçu la D.S.O. (Distinguished Service Order) britannique et la D.S.C. (Distinguished Service Cross) américaine. A ses fonctions militaires sont presque toujours venues s'ajouter des fonctions administratives et politiques. Appelé en février 1951 à Rabat pour exercer auprès du Maréchal Juin les fonctions de secrétaire général des Affaires politiques et militaires, désigné ensuite, en mars 1954, comme Commandant des Troupes de Tunisie, puis comme successeur de M. Voizard à la Résidence, à Tunis, le général Boyer de Latour fut appelé de nouveau à Rabat, en août 1955, comme Résident général en remplacement de M. Grandval, démissionnaire. Deux mois plus tard, le général démissionnait lui aussi, à la suite de l'affaire du Conseil du Trône et du revirement du Glaoui. Ces trois missions correspondent à trois moments cruciaux de notre politique en Afrique du Nord. Partisan depuis longtemps d'une évolution hardie mais progressive, qui aurait dû comporter d'abord des réformes économiques et sociales, le général Pierre Boyer de Latour raconte ici comment cette évolution fut compromise et perdue par les indécisions et les inconséquences d'un irréalisme politique qui a conduit la France et l'Afrique du Nord à la tragique situation d'aujourd'hui."
Au Mans, Fleuriot, 1842 in-8, 38 pp., bradel demi-percaline bleue, couverture (roussie) conservée (reliure postérieure). Traces blanches sur la reliure. Charnière interne ouverte.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Tours, Mame, 1896 fort gr. in-8, 703 pp., front., ill. in-t., broché.
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Paris, Guiraudet et Jouaust, 1844 in-8, VII-259 pp., demi-veau prune, dos à nerfs, filets dorés (reliure de l'époque). Mors fragiles.
Tulard, 217. "Souvenirs d'un magistrat dictés sur la fin de sa vie au moment où il était devenu aveugle. Faible intérêt pour la période impériale".Fierro, 222. Bertier, 171.Envoi de l'auteur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Dubois, 1841 in-8, 165 pp., broché.
Réimpression en fac-similé, parue chez EDHIS en 1979. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Carcassonne, Les imprimeries Gabelle, 1932 in-8, 26 pp., ill. in et h.-t. dont un plan dépl., broché.
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Paris, Guiraudet et Jouaust, 1844 in-8, VII-259 pp., demi-basane rouge maroquinée, dos à nerfs, filets dorés (reliure de l'époque). Coupes usées.
Tulard, 217. "Souvenirs d'un magistrat dictés sur la fin de sa vie au moment où il était devenu aveugle. Faible intérêt pour la période impériale".Fierro, 222. Bertier, 171. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bourges, Librairie de Vermeil, 1848 in-12, 74 pp., broché. Couv. abîmée, dos factice.
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Paris, Durand et Pedone-Lauriel, 1873 in-8, 51 pp., broché.
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Paris, Picard & Fils, Bourges, Auxenfans, 1904; gr. in-8, 542 pp., broché. Couverture défraîchie et tachée. Quelques mouillures en marge extérieure.
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Paris, Louis-Michaud, (1910); in-8, VIII-547 pp., frontispice, nbses ill. in et h.-t., broché.
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Bourges, Ve Jollet-Souchois, 1859 in-8, 78 pp., 2 planches, broché. Couverture défraîchie avec manques. Des feuillets jaunis. Envoi.
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Genève-Paris, Slatkine, 1980 in-8, XXIV pp., [2] ff. n. ch., 182 pp., [2] ff. n. ch., 87 pp., avec 18 planches hors texte, toile Bradel bleue, plat supérieur orné d'une gravure en fac-similé (reliure de l'éditeur).
Réimpression de ce roman libertin à l'attribution incertaine, mais au sujet bien défini (la relation, authentique par ailleurs, entre Marie-Catherine Cadière - "Eradice" - et le Jésuite Jean-Baptiste Girard - "Dirrag" -, dont l'innocente Thérèse est présentée comme le témoin). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Aux armes de France, 1941 in-8, 210 pp., broché. Taches sur le second plat. Papier jauni.
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Le Mans, Imprimerie Monnoyer, 1852 in-8, 55 pp., portrait-frontispice, broché. Étiquette sur le premier plat, quelques rousseurs.
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