WACQUANT (Général baron de) Maréchal d'Empire (1754-1844) au service de l'Autriche de 1771 à 1844. Le baron de Wacquant, né en 1754 à Briey en Lorraine, fut un des généraux de l'Europe du XIXème siècle, qui a obtenu le plus de décorations, dont plusieurs sur le champ de bataille, où il fut présent. D'abord contre les turcs, ensuite contre les français. Il fut également un remarquable négociateur pour des missions de la plus haute importance auxquelles il prit part, en particulier en 1805, dans le traité avec Bernadotte, en 1807 dans « les affaires » de Braussan, en 1809 à la frontière de Salzbourg et de la haute Autriche, en 1814 dans la démarcation des frontières entre la France et l'Allemagne. Soixante quinze années de sa carrière militaire figurent dans ces 2 ouvrages. Mis en retraite en 1836. Il débute en 1771 sa carrière, dans le corps d'artillerie des Pays-Bas et la terminera comme "Feldzengmestre" en 1836. Tous les Diplômes des Grandes décorations ainsi que son parcours militaire sont présents dans cet important ensemble.
Reference : 114C27
Volume I. Le premier document daté de 1777, est signé de Bruxelles, par le général comte Joseph Jean de Ferraris (1726-1814). Officier général au service de l'Autriche, il fut un cartographe reconnu pour sa carte des Pays-Bas autrichiens, établie à cette date. De Wacquant servit sous ses ordres pendant cette période en particulier pour la « levée » de cette nouvelle carte. Jean de Ferraris sera à plusieurs reprises, l'officier qui validera les compétences du jeune soldat sur plusieurs autres documents. On trouve à la suite également de nombreux certificats signés par un grand nombre d'officiers autrichiens avec pour chacun apposé, le cachet de cire rouge de leurs armes : general major Stanislas Mikovényi de Breznobanya (1728-1802), Johan Graf Benedikt Nobili (1758-1823), Karl Nikolaus von Steinmetz (1719-1788), baron Bydeskuti von Ipp (1751-1799), général Karl von Batschek (1715-1802), Heinrich-Johann de Bellegarde (1757-1845), le comte Joseph Kinsky, (1731-1804) etc. La plupart des documents sont relatifs aux missions, aux conflits et à plusieurs batailles. (Prise de Sabatsch en 1788, action d'éclat à Galgenberg, attaque réussie à Seckenheim, siège de Valenciennes, etc.). Concernant le conflit avec la France, sur un même document deux minutes des lettres du général Chancel (1753-1794) figurent dans ce recueil. L’une est adressée à S.A.S le prince de Cobourg et la seconde à S.A.S Ferdinand duc de Wurtemberg. Ce témoignage historique relate la résistance de Condé. Il est daté du 23 mai 1793, pendant le siège. Le général Chancel rend réponse à l'offre de capitulation proposée par le prince de Cobourg. « Je n'en accepterai jamais que de cette nature. En conséquence, jaloux de mériter l'estime de votre A. S. et celle de mes concitoyens, je déclare que je conserverai jusqu'à la dernière extrémité la forteresse de Condé à la République française [....] Au dessus de tout intérêt personnel j'ai combattu loyalement et je combattrai de même jusqu'a la mort pour soutenir les droits sacrés de l'humanité et pour défendre la souveraineté de ma nation... ». Quant au prince Ferdinand de Würtemberg qui sera le grand vainqueur de Condé, il ajoute : « … S’il est jamais question de capituler, ce qui n’arrivera pas avant que tous mes moyens de défense soient épuisés, ce sera alors une consolation pour moi, et pour ma brave garnison d’avoir à traiter avec un général qui aura appris à nous estimer, et qui connait aussi bien que moi les lois de l’honneur. ». De Schwezingen, le 23 octobre 1797, Charles Louis d’Autriche lui recommandera d’être prudent pour s’emparer des portes de la ville du Wurzbourg afin de ne pas froisser « le Prince Evêque ». (Georg Karl von Fechenbach, 1749-1808). Pièce signée. Un an plus tard, le 21 décembre 1798, il signera l’ordre pour la rectification des limites de Wurzbourg. Pièce signée. Il sera le signataire de plusieurs autres documents, avril 1807, 1810. Faisant suite à la bataille d’Austerlitz, Ferdinand Charles Joseph Victor d’Autriche- Hesse (1781-1850) donnera le 10 décembre 1805, du quartier général de Steken « plein pouvoir » à de Wacquant pour « traiter avec l’officier major des troupes impériales françaises, que désignera à cet effet Monsieur le Maréchal d’Empire Bernadotte afin de déterminer en conformité de l’article 1er de l’armistice conclu le 6 décembre, la ligne de démarcation depuis Tabor jusqu’à Luiz. ». Pièce signée en français. Le 17 décembre suivant, il lui indique que « les prisonniers bavarois faits dans la journée du 5, avaient été mis sur le champ en marche sur Prague ; j’ai écris le 8 que je faisais arrêter cette marche ; le 9 décembre a été conclu, entre Monsieur le général de division Berthier et le lieutenant général Comte de Hohenzollern une convention par laquelle je m’engage à rendre ces prisonniers […] Un engagement pris en mon nom par mon chargé de pouvoirs devait ce me semble suffire à Monsieur le Maréchal… ». Pièce signée en français. 23 décembre 1805, il lui indique la conduite à tenir « il ne faut céder en rien » et le charge d’en informer Bernadotte. « Les nouvelles prétentions que forme le Maréchal Bernadotte et qu’il appuye sur des paroles du prince Jean de Lichtenstein ou sur un ordre du Maréchal Berthier sont entièrement opposés au terme précis de l’armistice, qui détermine d’une manière positive l’Est de la route, comme ligne de démarcation et Mr le Maréchal n’a pas plus le droit d’exiger au-delà de cette ligne, que je n’ai celui de lui céder d’avantage ; la lettre de l’armistice doit être notre règle commune de conduite… ». Pièce signée en français. On trouvera à la suite plusieurs documents signés en allemand par Ferdinand. (Certificats de bonne conduite et recommandations). En 1810, le comte de Vaublanc (1756-1845) alors Préfet de Moselle, adressera une lettre au baron de Wacquant, datée du 23 novembre, pour lui indiquer qu'il a écrit au ministre de l'Intérieur afin de faire annuler l'arrêt prononcé contre lui, pour avoir porté les armes contre la France postérieurement en septembre 1804, et « n'avoir pas profité de l'amnistie ». Lettre signée. Pendant les Cent-Jours, la Suisse étant appelée à veiller à la sureté de ses frontières, le baron d’Andlau (1766-1839) adresse d’Arlesheim, le 23 mars 1815, une lettre au baron de Wacquant, alors commandant général du corps autrichien et gouverneur de la forteresse de Mayence. Il lui exprime en réponse, ses idées dans les circonstances difficiles. « Le cas où nous devons nous trouver dans le plus grand embarras, menace déjà d’approcher. Plusieurs villes du voisinage en France ont arboré le drapeau tricolore et on suspecte le Maréchal Suchet de vouloir suivre l’exemple de son collègue Ney et se déclarer pour Napoléon, qui, d’après les nouvelles qui m’arrivent dans ce moment vient d’entrer à Paris. Comme les troupes Autrichiennes, trop faibles pour résister avec succès, se trouvent exposées par les bouleversements à quelque coup de main qui les fasse prisonnier ou du moins leur coupe la retraite en Allemagne par Basle si la gorge d’Aesch, éloignée de Huningue fut occupée, j’ai engagé Mr le commandant Maleck de se concentrer à Delémont situé à une distance assez considérable des frontières de la France, aussitôt que le danger approcherait… ». Lettre signée. 21 Juillet 1815. Frédéric Xavier de Hohenzollern, (1757-1844) délivrera un « plein pouvoir » au baron, pour traiter avec le général Rapp, alors encore en résistance aux assauts ennemis, après la défaite de Waterloo. Lettre autographe signée. Volume 2. Liste des décorations par ordre chronologique Brevets de sous-lieutenant, lieutenant, et de lieutenant capitaine, signés par le feld maréchal comte Pellegrini (1779, 1785, 1789). Brevet de chambellan du roi de Bavière. Pièce signée par Maximilien (1797). Brevet de colonel. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800). Brevet de l'ordre de Marie-Thérèse. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800), contresignée par Klemens Wenzel von Metternich (Metternich-Winneburg). Brevet de colonel du régiment d'infanterie de Iellachich. Pièce signée par François 1er d'Autriche. Brevet de colonel feldvachneister. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1805), contresignée par Charles Louis d’Autriche. Brevet de général-major-brigadier. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1807). Brevet de lieutenant feldmarschal. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1809) contresignée par le comte de Heinrich- Johann de Bellegarde. Brevet de nomination en tant que colonel du régiment de Iellachich (1810). Décret de chambellan de S. M. Impériale (1812). Brevet de commandeur de l'ordre de Maximilien Joseph de Bavière. Pièce signée par Maximilien 1er de Bavière. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes relatifs au traité de paix signé à Paris, le 30 mai 1814 avec le roi de France, et d'intervenir à la commission de démarcation qui va se réunir en exécution du traité. (Le traité de Paris du 30 mai fixe les frontières de la France après la défaite de Napoléon Ier qui est exilé à l’île d'Elbe) Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 22 septembre 1814, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich,, alors ministre d'Etat. Pièce en français. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes pour délimitation de frontières. Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 8 février 1816, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich, alors ministre d'Etat. Pièce signée par Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859) document relatif aux félicitations de l'Empereur pour cette mission. Pièce signée 12 juillet 1816. Brevet de chevalier Grand Croix de l'ordre de St Vladimir, brevet donné pour sa présence près des troupes russes contre les français en 1813 et 1814. Pièce signée par Alexandre 1er de Russie (1819) en russe et en français. Nomination pour la baronne de Wacquant (sa deuxième épouse, née Marie-Anne de Wolff) comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Brevet de confirmation comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Nomination en tant que Président du Conseil supérieur de la guerre (1833). Brevet de Grand croix de l'ordre de Hesse. Pièce signée par Louis II de Hesse. Avis de Brevet de Feldzengmeister (1835). Attestation relative à la bataille d'Arperne. Pièce signée le 14 avril 1836 par le comte de Heinrich-Johann de Bellegarde. (Un des principaux généraux des armées autrichiennes pendant les guerres napoléoniennes. il fut gouverneur de la Galicie et du Milanais. Brevet d'admission à la retraite (1839). Brevet du grade de Feldzengmeister. Pièce signée par l'Empereur Ferdinand 1er. Un précieux recueil d'évènements et témoignages pour l’histoire de l'Autriche.
Auguste Jugelet (1805-1874), peintre, peintre de marine. L.A.S., 28 janvier 1868, 2p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Très sympathique lettre commençant par : « Si j'étais aussi susceptible que Diogène, je briserai ma palette, car je me sers de blanc et de noir pour ma grisaille, et vous, avec du noir seulement, vous faites plus de plaisir ». Puis il donne le secret de sa grisaille en ajoutant « n'en parlez pas » : « pour faire un ciel calme, c'est de la fumée de soustados qui mélangée avec la couleur lui donne de la finesse. Pour un temps orageux, c'est celle du crapoulos. Et pour le soleil couchant, c'est le cinq centimes adas(?) qui convient. Pour les mers, j'emploie le caporal en cigarette ». Il n'utilise donc des cigares et du tabac ! Très beau document. [129-2]
Charlotte de La Tour du Pin de La Charce (1805-1865), comtesse de Chabrillan.
Reference : 014143
Charlotte de La Tour du Pin de La Charce (1805-1865), comtesse de Chabrillan. L.A.S., sd [1863-1865?], 3p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Lettre amicale. La bordure noire nous fait penser quelle devait être veuve, donc elle est écrite entre 1863 et 1865. [149]
Daniel Stern - Marie Catherine Sophie de Flavigny, comtesse d'Agoult (1805-1876),
Reference : 24023
(1896)
1896 Calmann Lévy 1896-1897, Paris - 3 vol. in-12. demi-chag. tabac, dos à nerfs orné,bon état,texte frais,complet
Daniel Stern est le pseudonyme de Marie Catherine Sophie de Flavigny, comtesse d'Agoult (1805-1876), épouse de Franz Liszt.
Valence : J. Céas et fils, 1867; EDITION ORIGINALE. Petit in-4 relié (25,4 x 16,8 cm), reliure demi-maroquin brun, titre doré sur le dos, tête dorée, couverture imprimée conservée, XII-331 pages, illustré d'un frontispice et de quelques gravures hors-texte. Exemplaire très frais et bien relié. Petit ex-libris. Bel exemplaire, rare en première édition.
S.l. [Paris], s.d. (ca 1805) gravure in-12 de 13,5 x 18,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort.
Rare.Napoléon Empereur présenté avec les ornements impériaux antiques.Belle petite eau-forte allégorique sur vergé, mise en couleurs, gravée par Duplessi-Bertaux et terminée par Bovinet qui travaillait couramment avec lui, d'après un dessin de Louis Lafitte (1770-1828), peintre et dessinateur de la Révolution à la Restauration, Grand Prix de Rome en 1791 qui traitait habilement les scènes antiques.Représentation issue du clacissisme avec deux femmes, la France et l'Italie, dotées des attributs de la paix et du commerce, esquissant une révérence devant un Napoléon, empereur romain, sur un trône dominant la Cité au milieu de laquelle on aperçoit le Panthéon.Parsemée de symboles, son titre en cursive gravée se déploye sous l'image.Absent de De Vinck et de la Vente Soulavie. Aucun exemplaire à la BnF, au CCFr ou dans Joconde. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris], s.d. (ca 1805) 25 x 17 cm, en feuille, sous marie-louise
Rare.Estampe allégorique au burin aquarellée à l'époque, sur vergé, gravée sous l'Empire (indiquée ANN. I IMP NAPOLEON sur le socle de l'obélisque) par Rémy-Henri-Joseph Delvaux (1748-1823) d'après Charles Monnet (1732-1808).La Victoire sur un trone désigne le buste de Bonaparte Premier Consul au pied d'un obélisque, tenant un volumen sur lequel on peut lire : "Traité d'Amiens. - Lunéville". Un homme lui apporte deux volumes portant le chiffre G. F. et de nombreux symboles jonchent le sol (Chouette, Caducée, Corne d'abondance, Faux...) sans armes.On veut célébrer le pacificateur de l'Europe, Napoléon en héritier des empereurs romains.Absent de la vente Soulavie (février 1904). Aucun exemplaire à la BnF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Donnet, Cardinal et Archevêque De Bordeaux (1798-1882) / Corta, Charles (député, 1805-1870) / Bellot Des Minières, Ernest
Reference : 8474
(1865)
18,5 x 25 Bordeaux 1865 "Monsieur le député, M. Ernest Bellot des Minières qui aura l'honneur de vous remettre cette lettre est à la tête d'entreprises fort importantes aux Etats-Unis, entre autres, du Virginia Canal [souligné] et du Southern-Pacific-Rail-Road [Souligné], que la maison Bellot des Minières frères est chargée d'achever, à titre de concessionnaire de constructeur principal et de propriétaire d'une partie notable de ces ouvrages. M. Michel Chevalier a écrit de ces deux travaux qu'ils sont d'un intérêt universel [souligné]. Ils sont destinés en effet à inaugurer le commerce direct entre l'Asie et l'Europe par le continent américain. La paix qui parait devoir se conclure aux Etats-Unis, va permettre à MM. Bellot des Minières de reprendre ces travaux que la guerre civile, seule, les avait forcés d'interrompre. Mais ces jeunes gens ont besoin du concours de tous les hommes qui peuvent comprendre la portée et les avantages de leur entreprise. Nul mieux que vous, Monsieur, n'est à même de s'en rendre compte, depuis surtout la mission que vous avez remplie au Mexique. La connexité qui existe entre les intérêts mexicains et ceux qui personnifient MM. Bellot des Minières est en effet évidente et je ne doute pas qu'après avoir écouté M. Ernest Bellot vous ne soyez frappé de tout ce qui peut découler de ces travaux soit pour notre commerce, soit pour la prospérité du Mexique. Je vous saurais donc gré, Monsieur le Député, d'accueillir avec bienveillance les communications de M. Ernest Bellot qui m'a demandé de l'accréditer auprès de vous. Je serais heureux de vous voir prêter à l'ensemble des entreprises qu'il représente, l'appui de votre influence. Agréez, Monsieur le Député, l'assurance de ma haute considération." [Signature) "+ Ferdinand Card. Donnet, archevêque de Bordeaux." Le cardinal Donnet, sénateur de droit sous le Second-Empire, a été archevêque de Bordeaux de 1837 à 1882. La lettre témoigne de l'étendue des centres d'intérêt de l'influent cardinal à la longévité épiscopale exceptionnelle, mais également de l'expansion des investissements français à l'étranger sous le Second-Empire, sous l'influence notamment du libre-échangiste Michel Chevalier. Le banquier Ernest Bellot des Minières (1831-1892) était un des fils de Pierre Bellot, maire républicain de La Réole (Gironde). La Virginia Canal Company avait été créée en association avec Thomas Harding Ellis, avec pour objectif de relier Richmond (Etat de Virginie) et la rivière Ohio. La Southern Pacific Rail Road avait pour vocation à l'origine de relier San Francisco à San Diego. Rappelons également que le cardinal Donnet avait des liens étroits avec la famille Bellot des Minières, puisque un des frères d'Ernest, Henri était depuis 1857 à Bordeaux le secrétaire particulier du cardinal. Nommé Vicaire général en 1880, Henri Bellot des Minières devint évêque de Poitiers en 1881. Charles Corta (1805-1870) était un député landais bonapartiste, proche de Napoléon III. Membre de la commission du Budget au Corps législatif, il avait été envoyé en 1864, dans le cadre de l'expédition du Mexique, en mission à Mexico comme expert financier, afin de contribuer à l'organisation du gouvernement mexicain et au développement de la présence française. Il revint en France en septembre 1864 et participa en novembre 1864 à Compiègne à une conférence sur la situation mexicaine qui réunissait Napoléon III, le roi des Belges et le ministre des finances Achille Fould. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Epivent, Mgr Louis-Marie-Olivier (1805-1876, Évêque d'Aire et De Dax)
Reference : 8478
(1865)
13,5 x 21 Aire 1865 "Monsieur le Sénateur, Je veux que vous appreniez par moi-même le changement de votre curé. Il est nommé à Saugnac-lès-Dax et là, il ne sera pas encore éloigné des relations qu'il a contractées dans le canton pendant les onze ans de son ministère à Méees. J'envoie pour le remplacer un prêtre qui compte déjà dix années de sacerdoce. C'est M. Sigret qui a professé près de 14 ans dans l'enseignement des lettres au collège d'Aire. J'ai cherché, Monsieur le Sénateur, à vous procurer un prêtre instruit, affable, dévoué avec lequel vous puissiez établir des rapports agréables durant le temps que vous passez à votre belle terre d'Angoumé. Depuis que j'ai eu l'honneur de vous voir, Monsieur le Sénateur, vous avez passé par les phases les plus opposées et les plus ordinaires de la vie humaine. La douleur et la joie vous ont visité presqu'en même temps, et toujours la première laisse une impression plus forte que la dernière, surtout quand le coeur d'un père qui est saisi de la plus forte étreinte ! Quant à la haute distinction qui est venue vous chercher, je le dis pour flatterie, c'était justice. De bons et loyaux services longtemps prolongés, un glorieux mais périlleux voyage, tout attirait l'attention de l'Empereur. Votre pays s'en est réjoui, et l'Evêque a béni de la même main le monarque et le sujet rémunéré. J'avais besoin de vous rappeler, Monsieur le Sénateur, ce que vous n'avez pas oublié sans doute, que tout ce qui vous intéresse trouve un retentissement profond dans le coeur de votre dévoué serviteur." [Signature]. Mgr Epivent a été évêque d'Aire et de Dax de 1859 à 1876. Sa lettre est adressée au sénateur landais Charles Corta (1805-1870). Elle fait allusion non seulement à la vie familiale du sénateur, mais aussi à sa brillante carrière auprès de Napoléon III, qui lui confia une importante mission en 1863-1864 lors de l'expédition du Mexique. C'est à son retour du Mexique que l'Empereur l'éleva au rang de sénateur. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Paris, Testu, s. d. (1805) in-8, 824 pp., basane fauve, dos lisse orné de fleurons et guirlandes dorés (reliure de l'époque). Petits manques de cuir aux coiffes et aux coins. Ex-libris Jacques Jourquin.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Louis-Hector Chaudru de Raynal (1805-1892), magistrat, historien. L.A.S., Le Vernay [Saint Eloy de Gy], 13 juin 1885, 1p in-12. A Albert des Méloizes (1839-1910). Il a su que son correspondant avait photographié « deux inscriptions [.] curieuses [.] trouvées dans les fouilles de la rue du Commerce », à Bourges. Il lui demande donc des épreuves. Méloizes, avocat à Bourges et préfet, était l'un des fondateurs de la Société des antiquaires du Centre. Il avait entrepris des fouilles rue du Commerce en 1884-1885. [352]
Pierre-Gustave Brunet (1805-1896), bibliographe et éditeur. L.A.S., Bordeaux, 17 mars 1881, 2p in-12. A Alfred Piet (1829-1901), bibliophile, trésorier de la société des amis des livres. Il envoie sa cotisation, espère passer à Paris pour rencontrer les autres membres et lui suggère de publier, en plus des textes connus dans de « très élégantes éditions », des oeuvres inédites. [363]
Léo de Laborde (1805-1874), homme politique, légitimiste. L.A.S., Paris, 22 décembre 1841, 1p 1/2 in-8. Au directeur du journal L'Orléanais, a priori le marquis de Saint-Maurice, (après Joseph Hue mort en 1835). Intéressante lettre demandant s'il souhaite participé à l'Union provinciale, un projet de réunion des gazettes royalistes de province. Il mentionne que certaines villes ont déjà accepté l'idée (Besançon, Grenoble, Alençon, Nantes et Avignon). Ce projet ne semble pas avoir abouti. Il est possible que ce marquis de Saint-Maurice soit Charles de Barbeyrac (1811-1849) [368]
Georges-René Pléville Le Pelley [Peley] (1726-1805), officier de marine, gouverneur du port de Marseille, ministre de la Marine, membre des Cincinnati, le « Corsaire à la jambe de bois ».
Reference : 015165
Georges-René Pléville Le Pelley [Peley] (1726-1805), officier de marine, gouverneur du port de Marseille, ministre de la Marine, membre des Cincinnati, le « Corsaire à la jambe de bois ». L.S., Paris, 27 thermidor an 5 [14 août 1797], 1p 1/2 in-folio. Copie conforme d'une lettre circulaire de Pléville Le Pelley concernant les abus de délivrance de passeports par les administrations civiles. La circulaire originale avait dû être envoyée à tous les départements côtiers. Sur notre copie, la mention du département est laissée en blanc. On notera, curieusement, que la copie porte, de la main d'un secrétaire « Signé Pléville Le Peley » et la mention « Collationné. Desaint ». Puis en dessous « Pour copie conforme » (secrétaire) et « Pleville Le Peley » (autographe). Signature peu commune. [372]
Lyon, imprimerie Léon Delaroche et Cie, 1890 ; in-8°, broché, 16 pp. + 1 feuillet manuscrit signé "Marius Audin" du 19 mars 1941, couverture grise illustrée d'un corbeau perché sur une branche avec des grenouilles au sol dont l'une se gonfle.a- Une notice, imprimée sur la page de garde, nous apprend que "La mort de l'auteur de la brochure intitulée "Encore Lugdunum" étant survenue au moment de l'impression de ces notes, on a renoncé à en faire une publication, et le tirage en a été restreint à douze exemplaires, non mis en librairie." A sa suite, une longue notice manuscrite signée de Marius Audin, du 1er mars 1941, nous raconte l'histoire de cette polémique d'Allmer contre Raverat. Quand Allmer décéda ensuite en 1899, son collaborateur affirma que sa brochure n'existait qu'à un seul exemplaire, le sien ; mais Marius Audin avait pu acquérir un autre exemplaire, sur "japon", présent ici.b- Exemplaire de la brochure : "Le Baron Raverat : Encore Lugdunum, Lyon, Waltener, 1890", dont il est question ci-dessus ; 39 pp. et couverture ocre.c- "Auguste Allmer 1805-1899", élève de Henry Marius-Pons, à l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon le 5 décembre 1899, 4 pp., photographie, sous couverture grise.Ces trois documents sont reliés ensemble, sous étui cartonné de toile de jute, coins de velin ivoire, étiquette de titre et gros cordon de soie torsadée vieil or, gardes constituées d'une feuille de papier de chine jaune bouton d'or décorée de personnages et idéogrammes imprimés en rouge avec "Made in china", ancien.
Ensemble rare. Edition originale de cette controverse ; en 1890, le baron Achille Raverat, érudit local du Lyonnais, du Forez et de l'Ain, voyageait beaucoup et a publié plusieurs recueils intéressants d'histoire locale ; pour une fois, il est allé sur un terrain peu solide pour lui, la linguistique, pour expliquer l'étymologie de Lugdunum, nom latin de Lyon. Mal lui en prit, car l'épigraphiste éminant Auguste Allmer fit imprimer une cinglante réponse aux travaux hasardeux de Raverat qui, malheureusement, mourut au moment même où sa brochure sortait des presses de Delaroche. Celui-ci, du coup, fit détruire le tirage de sa réponse par respect pour le disparu et sa famille, Delaroche lui remit seulement une douzaine d'exemplaires et celui-ci, sur japon, est probablement le seul sur ce papier, il appartenait au prote qui l'offrit à Mathieu Varille !
Phone number : 06 60 22 21 35
Alphonse Gratry (1805-1872), prêtre, philosophe, restaurateur de l'Oratoire en France, membre de l'Académie Française. Considéré comme un des prêtes les plus éloquents avec Lacordaire autour de 1850.
Reference : 014218
Alphonse Gratry (1805-1872), prêtre, philosophe, restaurateur de l'Oratoire en France, membre de l'Académie Française. Considéré comme un des prêtes les plus éloquents avec Lacordaire autour de 1850. L.A.S., sd, 1p in-8. Il regrette d'avoir raté la visite de son correspondant et espère aller le voir. [231-2]
1820, 16 x 24.5 cm (23.5 x 32 cm), grau lavierte Orig.-Zeichnung, unten am rechten Rand hs. bezeichnet: ‘Par Rauch Joseph 1820’, etwas wasserfleckig im unteren Rand.
Johann Joseph Rauch. Geb. 1805 in Wien. War Schüler der Wiener Akademie. Stellte 1826-50 auf den Wiener Akademie-Ausstellungen aus. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Jules Favre (1805-1880), avocat, homme politique. P.A.S., Paris, mardi 5 décembre 1843, 1p in-8 oblong. Reçu de 100 francs pour sa plaidoirie dans l'affaire Fabre contre Bérard, payée par Guignard, administrateur de la succession Bérard. [304]
Auguste Barbier (1805-1882), poète, écrivain, traducteur. L.A.S., sd, 1p in-12. A un monsieur Alfred, afin de lui faire parvenir un billet d'entrée à une conférence du cercle agricole, de la part de M. Taillandier. [304]
Eugène Rosseeuw Saint-Hilaire (1805-1889), historien. L.A.S., 5 mars 1838, 1p in-8. A François Buloz (1803-1877), directeur de la Revue des Deux-Mondes. Il lui envoie une lettre reçue d'Amédée Pichot (1795-1877) et se plaint que son article sur son Histoire d'Espagne qui devait paraître dans la revue du 1er mars n'y soit pas. Il en profite pour rappeler qu'il est un des plus anciens collaborateurs de la revue (fondée en 1829). [304]
Edouard Drouyn de Lhuys (1805-1881), diplomate, homme politique, député.
Reference : 013644
Edouard Drouyn de Lhuys (1805-1881), diplomate, homme politique, député. L.S., Paris, 26 octobre 1864, 1p 1/2 in-8. A Androphile Randouin-Berthier (1795-1871), préfet de l'Oise, maître des requêtes au Conseil d'Etat. Félicitations pour l'annonce du mariage de son fils. [305]
Edouard Drouyn de Lhuys (1805-1881), diplomate, homme politique, député.
Reference : 013692
Edouard Drouyn de Lhuys (1805-1881), diplomate, homme politique, député. L.A.S., Paris, 10 avril 1860, 1p in-8. A Gracian-Garros (1806-1872), avocat, compositeur et collectionneur de musique. Il le remercie pour l'envoi de 200 francs à un comité, probablement l'association des anciens élèves de Louis Le Grand au nom duquel Drouyn écrit, en tant que président. [315-2]
Charles Didier (1805-1864), écrivain, poète, voyageur suisse. L.A.S., samedi 3 novembre 1838, 1p et demi in-8. Au député Léon de Maleville (1803-1879). Longue lettre à propos de démarches pour une place de secrétaire. Il veut voir Maleville avant d'écrire à Richard (David Richard, le médecin avec qui il cohabitait ?) et attend une lettre de Désiré Nisard (1806-1888). Peu commun. [178b]
Louis-Antoine Pagnerre (1805-1854), libraire, homme politique, secrétaire du pouvoir exécutif en 1848.
Reference : 013506
Louis-Antoine Pagnerre (1805-1854), libraire, homme politique, secrétaire du pouvoir exécutif en 1848. L.S. avec mention autographe « le secrétaire de la commission du pouvoir exécutif », Paris, 21 mai 1848, 1p in-4. Laissez-passer pour le citoyen Langlet, vraisemblablement le journaliste Gustave Langlet qui sera directeur de la Revue rouge de littérature et d'art en 1896. [304-2]
Jules Barthélémy-Saint-Hilaire (1805-1895), philosophe, homme politique, secrétaire de la commission du pouvoir exécutif.
Reference : 013509
Jules Barthélémy-Saint-Hilaire (1805-1895), philosophe, homme politique, secrétaire de la commission du pouvoir exécutif. L.A.S., Paris, 12 juin 1848, 1p in-8. Laissez-passer pour le citoyen Hélouin(?), « chef de la police municipale dans le 15e bureau de la chambre ». [304-2]