Antoine Sablon (1750-1811), maire de Clermont-Ferrand de 1791 à 1792 & de 1800 à 1805 & Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, ancien administrateur du Puy-de-Dôme, alors membre du Corps législatif.
Reference : 012052
Antoine Sablon (1750-1811), maire de Clermont-Ferrand de 1791 à 1792 & de 1800 à 1805 & Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, ancien administrateur du Puy-de-Dôme, alors membre du Corps législatif. L.S. avec note autographe, Clermont-Ferrand, 3 frimaire an 9 [24 novembre 1800], 2p in-4. Bel entête de la ville de Clermont-Ferrand. A Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803). La lettre est contresignée par deux adjoints (Pyrent & Barre ?). La municipalité demande à Chollet-Beaufort son intervention pour que la ville de Clermont-Ferrand obtienne « quelqu'un des établissements supérieurs d'instruction publique ». Le dernier paragraphe montre bien la peur de perdre un établissement important : « Vous sentirez, comme nous, citoyen, combien serait déplorable le sort du département du Puy-de-Dôme et celui de la commune de Clermont en particulier, si, après avoir possédé longtemps un collège célèbre et successivement une école centrale, les habitants du Puy-de-Dôme et des départements circonvoisins se voyaient tout-à-coup réduits aux plus simples comme aux plus communs éléments de l'instruction et privés de l'espoir de se procurer les moyens de perfectionner leurs connaissances ». Notons que l'école centrale de Clermont fut fondée en 1796 et exista jusqu'en 1803 ou 1804. Sablon ajoute une note autographe : « Sablon salue le C[itoye]n Cholet, il le prie d'être favorable à la C[ommun]e de Clermont. Il l'embrasse. ». La seconde page est le brouillon autographe de la réponse de Chollet-Beaufort, qui a aussi noté sur la première page « rép 22 frimaire ». Il rassure la municipalité. Sympathique document, rare.
Mappa dettagliata del 1760 circa del geografo francese Brion de la Tour che mostra la costa occidentale dell'Africa dal Gabon alla Namibia. La mappa contine numerosi dettagli e annotazioni riguardanti recenti esplorazioni. Autore: Brion de La Tour (1743-1803) Data: 1760 circa Tecnica: incisione su rame Dimensione foglio: 25,5x37 cm Dimensione dell'incisione: 25x36 cm Condizioni: buone. Piegatura verticale Very beautiful detailed map of 1760 circa by the French geographer Brion de la Tour featuring the west coast of Africa from the Gabon to Namibia. The map is filled with details and notations concerning recent explorations. Author: Brion de La Tour (1743-1803) Date: 1760 circa Technique: etching on copper Leaf Dimension: 25,5x37 cm (10x14.6 inches) Engraving Dimension: 25x36 cm (9.8x14.2 inches) Conditions: Very good conditions. Vertical foldings.
MILAN CHEZ F. LUCCA
Edizione del 1870 circa della melodia "Variations brillantes avec introduction et finale alla Militare" dall'opera 43 del compositore austriaco Henri Herz (1803-1888). In buone condizioni. Copertina editoriale in buone condizioni con lievi usure marginali. Legatura in ottime condizioni. Pagine in ottime condizioni con rare fioriture. In folio. cm. 35,5x26. Pp. 17.Edition of 1870 circa of the melody "Variations brillantes avec introduction et finale alla Militare" from the opera 43 by the austrian composer Henri Herz (1803-1888).. In good conditions Editorial cover in good conditions lightly worn in the extremities. Binding in very good conditions. Pages in very good conditions with occasional foxing. In folio. cm. 35,5x26. Pp. 17.
TURIN CHEZ F. BLANCHI
Edizione del 1860 circa di questa partitura per pianoforte della melodia "Ouverture de Si J'etaisroi" scritto dal compositore e critico musicale francese Adolphe Charles Adam (1803-1856). In buone condizioni. Copertina editoriale in buone condizioni generali con lievi usure ai margini e dorso. Legatura assente. Pagine in buone condizioni con fioriture. In folio. cm. 35,5x24,5. Pp. 11Edition of 1860 circa of this musical score for piano "Ouverture de Si J'etaisroi" writtewn by the french composer and musical critic Adolphe Charles Adam (1803-1856). In good conditions. Editorial cover in good conditions lightly worn in the spine. Binding is missing. Pages in good conditions with foxing. In folio. cm. 35,5x24,5. Pp. 11
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., sd [17 décembre 1854], 3p 1/2 in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, vous me recommandiez, il y a quelques jours ce que vous appeliez votre petite sainteté et ce que je trouve moi une fort grande et belle chose. Permettez-moi à mon tour, de vous recommander mon Opéra joué hier soir. Je veux(?) Que vous disiez de Mme [Marie] Cabel ce qu'on en doit dire, mieux je voudrais bien que vous pussiez glisser un mot pour une personne à laquelle je m'intéresse et qui joue un petit bout de rôle à côté d'elle. Je vous serai infiniment reconnaissant, si vous pouvez donner un tout petit encouragement à Mlle [Marie] Garnier qui, m'a-t-elle dit, est de vos amies et, en tous cas, une de vos grandes admiratrices. Mes deux feuilletons paraîtront le même jour, c.à d. mardi et je voudrais que vous pensiez autant de bien de mon muletier que j'en pense de votre trilogie, pour m'être aussi favorable que je veux l'être pour vous. Mille amitiés, Ad. Adam ». Cette lettre intervient quelques jours après la première de la trilogie sacrée de Berlioz, L'Enfance du Christ, et au lendemain de la création de Le muletier de Tolède. Marie Cabel y joue le rôle féminin principal (Elvire) et Marie Garnier un des deux autres rôles féminins, Carmen. Très belle lettre. [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., lundi soir [15 octobre 1855], 2p in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, quoique l'opéra que je donne après demain à l'op com. ne soit qu'en deux actes, j'y attache assez d'importance pou vous demander de venir à ma dernière rep.gle. qui aura lieu demain mardi à 1h. - est-ce trop présumer de votre amitié, de vous imposer cette corvée ? Bien à vous, Ad. Adam ». Adolphe Adam invite donc son ami à la représentation général de Le Houzard de Berchini, opéra-comique en deux actes qui ne semble pas avoir laissé de traces impérissables. Très belle lettre. [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., jeudi 3 avril [1856], 2p 1/2 in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, je n'ai guère l'habitude de remercier mes confrères en critiques, bien qu'ils veulent bien m'être favorables. Mais au milieu de cette réprobation générale, contre un homme à qui l'on ne reproche cependant que de trop travailler, je suis heureux d'entendre une voix s'élever en ma faveur. On reconnait alors ceux qui se disent vos amis et ceux qui le sont réellement : je vous compte dans cette dernière catégorie et je vous prie de compte sur moi en tout tems et pour toute chose et de me regarder comme un de vos plus sincèrement dévoués. Ad. Adam ». La lettre ne porte pas d'année mais l'écriture et la mention « jeudi 3 avril » nous permettent de la daté précisément. Belle lettre amicale, après une critique de Berlioz sur Mam'zelle Geneviève (créé le 24 mars 1856). [109-2]
Ferdinand Langlé (1798-1867), écrivain, journaliste, librettiste de Le Sourd ou l'Auberge pleine d'Adolphe Adam (1803-1856).
Reference : 013999
Ferdinand Langlé (1798-1867), écrivain, journaliste, librettiste de Le Sourd ou l'Auberge pleine d'Adolphe Adam (1803-1856). L.A.S., Paris, 15 octobre 186., 1p in-8. A Jean-Louis-Auguste Commerson (1803-1879), écrivain, journaliste. Entête du Tintamarre dont Commerson était rédacteur en chef. Il lui annonce son retour d'un « voyage à la mer » et mentionne un rendez-vous aux Bouffes, une pièce en trois actes, et demande un rendez-vous. Traces de scotch. [109-2]
1864 Bruxelles, Leipzig : A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1864, 6e edition,2 vol.brochés in-8 (23 cm), 421 + 487 p.bon etat,
A l'origine, cette biographie fut éditée anonymement, mais ce témoin de la vie de Victor Hugo n'est autre que son épouse Adèle Foucher (1803-1868) qui l'écrivit lors de leur exil à Guernesey. Hugo, lui-même collabora à cette biographie qui, par la suite, fut remaniée par leur fils Charles (1826-1871) et son condisciple, Auguste Vacquerie (1819-1895) qui était également un proche de Victor Hugo. Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),- Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe
Reference : 25914
(1833)
1833 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique - 1833- Lithographie- Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm- Hauteur: 20.3cmx Largeur: 23.7cm- Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 11 avril 1833 (Planche n°263)- Titre en ht au centre : « Barbe bleue, blanche, rouge. » ; légende en bas au centre : « La presse, ma sœur, ne vois-tu rien venir ? – je ne vois que le soleil de Juillet qui poudroie et l’herbe des // tombeaux qui verdoie. – Presse, ma sœur, ne vois-tu rien encore ? – je vois deux cavaliers qui viennent // au galop, portant une bannière. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°127. », en ht à dte : « Pl. 263. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. = et Jn » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Bernard-Romain Julien, lithographe ?]- Inscription - Sur la feuille volante posée à terre à côté de la Constitution : « LOI ,qques taches.
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),Attribué à Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe- Louis-Philippe, vu de dos mais reconnaissable à son toupet et à ses favoris, tient l’incarnation de la « constitution » (sous les traits d’une femme dont les jambes sont liées par une corde) par les cheveux. Il la traîne par terre et s’apprête à la poignarder de la main dte. La scène se déroule sur le balcon d’un palais aux allures de forteresse médiévale. A gche, une porte ouverte laisse entrevoir l’intérieur d’un cachot dans lequel on distingue deux personnes enchaînées. L’une est une femme portant le bonnet phrygien. Deux autres femmes sont allongées par terre, sans doute mortes. Au-dessus de la porte, un linteau décoré d’une tête de mort au centre, de poires, d’une lyre et d’une paire de ciseaux ouverte. A dte, sur le balcon d’une autre tour une sentinelle observe les environs. Elle sonne la trompette de la « TRIBUNE », journal républicain, et tient dans une main celle du « NATIONAL », journal contestataire du régime également. Cette sentinelle est l’incarnation de la presse, annonçant au roi l’arrivée prochaine de la république, représentée sous la forme de deux cavaliers s’approchant du château, représentés dans la partie dte de la composition. L’un d’eux porte une bannière mentionnant « REPUBLIQUE ». La pl. montre que le peuple est prêt à se battre pour défendre ses droits, notamment ceux contenus dans la Constitution et qui sont bafoués par le régime en place. La pl. se réfère à Barbe bleue, conte de Charles Perrault (1697). Barbe bleue envisage de tuer son épouse, laquelle prie pour éviter cette exécution. Sa sœur, Anne, l’assiste et, se trouvant en haut d’une tour, guette ses frères venus pour la sauver. La sœur d’Anne demande à cette dernière : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? », et Anne lui répond « Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie ». La pl. propose une parodie du conte : Barbe Bleue est incarné par Louis-Philippe, qui veut tuer la Constitution. Le rôle de la protectrice Anne est endossé par la presse, guettant les chevaliers de la liberté venus délivrer la Constitution en apportant la république. Les paroles contenues dans la légende sont également adaptées à la situation que la pl. veut dénoncer (« le soleil » devient « le soleil de Juillet » et « l’herbe » devient « l’herbe des tombeaux »). Barbe Bleue devient alors Barbe bleue, blanche et rouge, en référence au drapeau tricolore. A noter : sur cette pl. en n/b, seule la barbe de Louis-Philippe est colorée en rouge. Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
1775 Desaint, Paris 1775 - 12º, VII p., 219 p,Reliure de l’époque plein veau marbré havane, filet à froid sur les plats, bordures ornées, dos lisse ornés de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges, VII + 207 pp.; bon état.
Bon exemplaire. L’auteur, Louis-Antoine Caraccioli (1719-1803), est un écrivain français polygraphe, auteur d’ouvrages littéraires, historiques, politiques, théologiques, etc. Giovanni Vincenzo Antonio (en religion Lorenzo) Ganganelli (Santarcangelo di Romagna, près de Rimini, 1705 - Rome, 1774), élu pape le 19 mai1769 sous le nom de Clément XIV est particulièrement connu pour avoir supprimé la Compagnie de Jésus le 21 juillet1773. Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Camille Roqueplan (1803-1855), peintre. L.A.S., 1p 1/2 in-8. Jolie lettre à monsieur Barthe. Il n'a pu venir au théâtre, ayant son « dîner d'artiste », et le remercie d'avoir raccompagné sa femme. [415]
Joseph-Philippe Simon dit Lockroy (1803-1891), acteur, dramaturge.
Reference : 017159
Joseph-Philippe Simon dit Lockroy (1803-1891), acteur, dramaturge. L.A.S., sd [lundi 7 heures], 1p in-8. A monsieur Hamel, au théâtre français. Il souhaite savoir avant le midi si « Laurent » n'était pas joué le mercredi. [401]
Joseph-Philippe Simon dit Lockroy (1803-1891), acteur, dramaturge.
Reference : 017160
Joseph-Philippe Simon dit Lockroy (1803-1891), acteur, dramaturge. L.A.S., sd, 1p in-8. Pour fixer un rendez-vous au théâtre du Gymnase. [402]
François Buloz (1803-1877), patron de presse, fameux directeur de la Revue des deux Mondes.
Reference : 017000
François Buloz (1803-1877), patron de presse, fameux directeur de la Revue des deux Mondes. L.A.S., Paris, 29 mars 1861, 1p 1/4 in-8. Il ne peut citer le livre de Garnier-Pagès car Plon lui a remis le livre trop tard. Il s'agit très certainement du début de son Histoire de la révolution de 1848. [396]
Johann Wilhelm Zinkeisen (1803-1863), historien allemand. Lot de 3 L.A.S. & 1 L.S., 1855-1857, 12p in-8. A l'écrivain Ernest Charrière (1805-1865), en français. Jolies lettres autour de leurs échanges, Zinkeisen envoyant son Histoire de l'Empire Ottoman en Europe, volume par volume, et Charrière faisant de même avec ses Négociations de la France dans le Levant. Bel ensemble. [398]
S.e. Cuir Londres (Paris) 1787
Satisfaisant In-8. 2 f., (1) - 388 pages, 1 f. (Errata). Plein-veau, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin. Pertes de cuir au premier plat. Sénac de Meilhan (1736-1803) a été administrateur public et écrivain.
Fessard, Claude (l'Aîné) (Paris, en 1740 - Paris, vers 1803), graveur, Moreau, Louis (avant 1764 - en 1791), dessinateur, Née, François Denis (Paris, en 1732 - Paris, 1818), editeur
Reference : 27519
Paris Née François Denis [entre 1781 et 1796] Une Gravure originale , technique : Eau-forte, en noir sur papier vergé crème, format de la gravure : 35 cm de haut par 52,5 cm de large, PARIS. «VUE D'UN DES ASPECTS INTERIEURS DU JARDIN DE BAGATELLE, représentant le Pont de la Cascade de l'Hermitage, planté d'après les dessins d'Alexandre Belanger premier Architecte de Mgr Comte d'Artois»: [estampe] par L. MOREAU Pinxit. Dirigé par Née François Denis. Série Ile de France N°85, [Paris], [entre 1781 et 1796] Née François Denis Editeur,
Vue des jardins de Bagatelle, dessinés pour le comte d'Artois, futur Charles X. Quelques promeneurs flânent sur les pelouses et dans les allées bordées d'arbres. LE PAVILLON DE BAGATELLE, est né dun simple défi lancé par la reine Marie-Antoinette à son beau-frère, le comte dArtois. Une histoire digne dun conte ! ...... Nous sommes en 1777. Le comte dArtois, frère cadet du roi Louis XVI, vient dacheter un domaine en piteux état, situé dans le bois de Boulogne. Curieuse de voir ce quil compte en faire, Marie-Antoinette, espiègle et moqueuse, lui lance un défi audacieux : Faire bâtir un château en moins de trois mois, lair de dire : "Impossible ! Tu ne pourras jamais relever un tel défi, mon cher beau-frère !". Mais le comte dArtois, piqué dans son orgueil et connu pour son goût du faste, relève immédiatement le gant. Défi relevé ! .... Tic, tac Les jours défilent, et les ouvriers saffairent jour et nuit sous la direction de larchitecte François-Joseph Bélanger. On creuse, on sculpte, on élève les murs à une vitesse folle. En seulement 64 jours, un petit chef-duvre voit le jour : la "Folie" de Bagatelle ..... ESTAMPE SUPERBE ........... TRÉS RARE ....... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste (1778-1846) à TRISTAN, Flora (1803-1844)
Reference : 3129
(1838)
1838-1842 Une correspondance adressée à la femme de lettre féministe socialiste française, l’une des figures majeure du socialisme utopique du XIXe siècle, Flora Tristan (7 avril 1803 – 14 novembre 1844)Ensemble de 5 lettres adressées à Flora TRISTAN, formant 9 pages in4, in8 et in12, Alger, Paris et s.l, 1838-1842 et s.d.Adresses aux versos des seconds feuillets avec marques postales.Bory de Saint Vincent écrit ces lettres à Flora Tristan alors qu’elle a déjà pris contact avec Charles Fourier et travaille à son maître ouvrage.Elle publie en 1838 « Méphis » en deux volumes et vient de survivre à une tentative d’assassinat en 1839 par son ex-mari. Ses « Promenades dans Londres » en 1840 lui ont fait prendre conscience du prolétariat anglais l’amenant à publier en 1843 l’union ouvrière dans lequel se trouve cet adage célèbre « Prolétaires de tous les pays unissez vous ».La rencontre qu’elle fit avec Prosper Enfantin, qu’évoque Bory de Saint Vincent, eut une influence considérable sur la nature de ses réflexions.Bory de Saint Vincent va le lui présenter lors d’un dîner philosophique. Il évoque leurs « explorations ethnologiques » à Oran et ajoute « Je doute qu’il s’occupe encore de faire du saintsimonisme et des Religions. Il donne dans le positif, anime beaucoup de tables [...] ».
« Très belle paria,que pensez vous de moi, sinon que je puis vous oublier ? »Si vous aviez cependant une petite idée de votre valeur, vous n’auriez pas de ces idées là. Depuis que je vous ai vu, j’ai été non seulement fort occupé, mais un peu indisposé et ne suis presque pas sorti. Je ne voulais pas vous porter une figure blème, une humeur triste, bref tous les symptômes d’un malade. Ce temps là me tue au moral et au physique. Il me faudrait de la chaleur, du soleil, et vos beaux yeux pour me remettre. (…) » (sd, 42 ?). « Très aimable philosophe, (...) ». « Belle gazelle, vous voyez que je suis bien occupé, non seulement pour ne pas avoir été vous voir encore dans votre cherche-midi, mais encore pour demeurer à Paris aujourd’hui, où mes enfants voudraient que pour profiter des vacances, je les conduisisse à la campagne. Je ne puis en vérité de quinze jours encore aller de vos cotés. »BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste, naturaliste, aventurier, grand voyageur et soldat a eu plusieurs vies, après plusieurs publications savantes, il s’engage dans les armées de la révolutions en 1799, participe a une campagne scientifique en Australie, a la suite de pérégrinations chaotiques on le retrouve dans l’ile de la Réunion où en 1801 il commet la première ascension scientifique du Python de la fournaise. Il est de retour en France en 1802, il s’engage comme capitaine, en tant que dragon de régiment de cavalerie, il suivra la plupart des campagnes napoléoniennes, Austerlitz, Iéna, Friedland.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique. Actif pendant les 100 jours, il est balayé par le retour de Louis XVIII.Écarté de tout poste de responsabilité, il se décide en 1822 à rédiger son dictionnaire d’histoire naturelle en 17 volumes.En 1829, il fait partie de l’expédition de Morée, ses descriptions scientifiques d’une extrême importance et d’une qualité inédite jusqu’alors lui valent un retour aux affaires publiques.Il combat sur les barricades du Faubourg St germain et à l’Hôtel de ville.Après les trois glorieuses Bory est enfin après 15 ans réintégré dans l’armée à son grade de colonel. Élu député en 1831, il est finalement élu membre de l’académie des science en 1834.En 1839, il prend la tête d’une commission d’exploration scientifique en Algérie afin d’établir des travaux de même type que ceux en Égypte et en Morée.Bory décède à Paris en 1846.Notons également que Bory fut l’un des concepteurs de la théorise transformiste de Lamarck, défenseur de la génération spontanée, il fut un opposant de premier plan à l’esclavagisme, Victor Schoelcher le site comme l’un de ses soutiens en faveur de l’abolition.
1782 A Edimbourg [Lyon], s. n. e. [Périsse Duluc], 1782. Deux tomes en un volume in-8° (127 x 203 mm) de [4]+276 / [4]+244 pages; le premier faux-titre manque. Reliure de lépoque en demi-basane fauve, dos lisse orné de filets, pièce de titre orange; coiffes restaurées. Seconde édition de louvrage (la première est sortie en 1775, à Lyon, sous la fausse adresse dEdimbourg), parue également à Lyon sous la même fausse adresse, en trois tirages de collations identiques. Notre exemplaire appartient au second tirage, daprès les caractéristiques relevées par Caillet sous le no 4318.
Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803), qui se qualifiait lui-même de «Philosophe inconnu» ... et courait les salons sous le règne de Louis XVI, franc-maçon et théosophe, réalise ici une étude philosophique et cabalistique du tarot, divisée en 22 chapitres, qui correspondent aux 22 arcanes. «Cet ouvrage est certainement le chef doeuvre du Philosophe Inconnu». Stanislas de Guaita et sa Bibliothèque occulte (1899), nos 938 et 939: «très rare»; Caillet, Manuel bibliographique des sciences psychiques et occultes, III (1912), no 9784; Dorbon, Bibliotheca Esoterica (1940), nos 4317, 4318, 4319, avec une étude détaillée des variantes des trois tirages (ou éditions?). Très bon
Emile de Girardin (1803-1881), écrivain, « prince des journalistes ».
Reference : 015852
Emile de Girardin (1803-1881), écrivain, « prince des journalistes ». P.A.S., courte pensée : « Oh ! Bavard. E de Girardin. 24 juin 1849 ». [266]
Tanneguy Duchâtel (1803-1867), homme politique. L.A.S., 23 février 1848, 1p in-8. Il demande à son correspondant d'être à son bureau le lendemain. Cette lettre est écrite à la veille de son départ du ministère de l'intérieur, suite à la révolution de 1848. [266]
1773 Aux Deux-Ponts, à limprimerie ducale, & se trouve chez Lacombe, libraire, à Paris, Marchal, libraire, à Metz, Bauer, libraire, à Strasbourg, Gjörvel, libraire, à Stockholm, 1773. Trois volumes in-8° (134 x 200 mm) de [4]+LXXIV+[2]+212 / [8]+411+[1bl] / [8]+238 pages, titres imprimés en rouge et noir. Reliures de lépoque en pleine basane claire marbrée, dos lisses ornés, pièces de titre oranges et pièces de tomaison olive, tranches rouges. Petite fente au haut de la charnière supérieure et manque au bas de la charnière inférieure du volume I, travail de vers sur le premier plat du même volume, coins un peu émoussés ; à part cela, très bon exemplaire.
EDITION ORIGINALE de ce cours déducation militaire, basé sur les préceptes de Frédéric II de Prusse, que le suédois Charles-Gédéon Sinclair, ou de Sinclaire (1730-1803) composa pour Maximilien Joseph de Wittelsbach (1756-1825), fils cadet du duc Frédéric Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld, et qui devint en 1806 le premier roi de Bavière, par la grâce de Napoléon.
1761 A Francfort, en foire, chez J. F. Bassompierre, libraire, à Liège, 1761. Un volume in-12° (100 x 170 mm) de XVIII+[2]+211+[1bl] pages, reliure de lépoque en pleine basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Petits travaux de vers sur les charnières et dans la marge inférieure des derniers cahiers, sinon, louvrage est en parfait état. Dorigine napolitaine, ancien Oratorien et un temps précepteur en Pologne, Louis-Antoine Caraccioli (1719-1803) sefforce, dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1759, de réconcilier la foi chrétienne et la philosophie des Lumières, tout en sopposant au simple déisme. Bel ouvrage.
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, (Journal) N°128.volume 5, 18 avril 1833 (Planches n°265 et 266)- Hauteur: 35.8cm x Largeur: 52cm - Dimensions - Image : Hauteur: 22.5cm x Largeur: 40cmTitre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL. » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. » ; indications : en ht à gche : « Pl. 265, 266. », en ht à dte : « La Caricature »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ // G. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur], et sur la tablette basse de la table : « J.J. Grandv // E. For. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Description iconographique:Pl. n°1 de la série du "Cabinet d’histoire naturelle" comportant trois numéros : cf. pl. n°2 (pl. 271-272 du numéro 131) et pl. n°3 : (pl. 275-276 du numéro 133). Pl. d’histoire naturelle représentant les membres du gouvernement sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (exceptés d’Argout, le duc d’Orléans et Louis-Philippe qui ont une tête animale), est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. De gche à dte et de ht en bas : accrochés sur le mur du fond : Barthe, représenté en caméléon portant sur le corps la mention « BART ». La pancarte indique « BARTOLUS CAMELEO // (Classe des Carbonari) ». Ce dessin dénonce l’opportunisme de Barthe, changeant d’opinion politique en fonction du régime en place, et fait référence à son passé de carbonaro. Schonen, représenté en tétard. La pancarte indique « CHONAINUS // Tétard Vineux », en référence à la tendance qu’a ce personnage à boire beaucoup. "Le Journal des Débats" est figuré sous la forme d’un long serpent. La pancarte précise « (SERPENT DEBAT // (JOURNALISTES REPTILES) ». Il porte sur son corps des étiquettes enroulées mentionnant : « EMPIRE // 1800 », « RESTAURATI […] [RESTAURATION] // 1815 », « Révolution de // Juillet de 1830 », et enfin une étiquette représentant une poire à face humaine. Puis vient Soult, représenté en caïman. Il est accompagné de la mention « CAYMAN // MARECHAL (dalmaticus) ». Est dénoncée ici la propension qu’a Soult à courir après les honneurs et les distinctions. Lameth est représenté en flascopsaro, gros poisson rond. Son nom est précisé : « FLASCOPSARO // (Stephanus) ». Enfin sur le mur du fond est également accroché Lobau, en crapaud. La pancarte indique « LANCELOT Aquatique // Famille des Crapauds ». Il porte une culotte avec des rayures bleues et blanches, l’écharpe de la légion d’honneur et la croix d’honneur, ainsi qu’un bicorne. La pl. rappelle l’émeute que Lobau avait réprimée en usant de lances à incendie. La thématique de l’eau, depuis lors, est toujours très présente dans les caricatures de Lobau élaborées par les journaux d’opposition. Sur la table adossée au mur sont posés quatre oiseaux empaillés.Le premier est Thiers, en tiercelt, appartenant à la catégorie des « OISEAUX MOUCHES // TIERCELET ». Un jaseur (« JASEEUR // (Statisticus) ». Viennet est représenté en gros volatile (« VIEUX NIAIS // ORPHEUS »). Sa queue prend la forme d’une lyre. La pl. se moque de son activité de poète. Il porte autour du cou une « clé d’or ». A côté de lui se trouve « FRANCARRET // (Vautour Accusator) » revêtu d’un habit de juge. Par terre au premier plan, le duc d’Orléans en « Oiseau Royal // (Fanfaronus Poulotus) », en habit militaire. A côté sont déposés des œufs sur un épais coussin rouge précisant la nature des œufs « PRINCIPICULES // EN // ŒUFS ». Viennent ensuite deux quadrupèdes posés sur un socle et se faisant face. Il s’agit de Guizot en hyène (le socle indique « GUIZOTHIENE (Doctrinarius Férox) », allusion à la doctrine de Guizot) et de Persil (le socle indique « CHACAL REQUISITOR Persicus », dénonçant la férocité avec laquelle Persil intente des procès contre les défenseurs des idées républicaines). A dte, la personnification de "La Caricature", portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore, et dont l’extrêmité est décorée d’une plume et de grelots. Sa robe de chambre est décorée du motif de la poire transpersée d’une flèche. Il manipule un perroquet bleu incarnant Louis-Philippe. Il porte des épaulettes et l’écharpe de la légion d’honneur. Le roi avait déjà été caricaturé en perroquet afin de se moquer de sa propension à parler fréquemment des batailles de Valmy et Jemmapes, combats révolutionnaires de 1792 dans lesquels il se serait illustré (cf. pl. 86 du numéro 43 de "La Caricature"). Posé devant lui sur la table, un sac duquel se déversent des pièces d’or et portant l’inscription « Liste ». Il s’agit d’une allusion à la liste civile du roi. Enfin sur la table, de profil, se trouve d’Argout. Représenté avec une tête de pélican, il porte un petit costume et tient sous le bras le portefeuille du ministère de l’ « INT […] UR [INTERIEUR] ». La pancarte indique « NARGOUT // (Toucanus Nasiférus) 20/ ». Au tout premier plan, à dte, un porc-épic, emblème de la Caricature ou du journalisme d’opposition de manière plus générale (certains de ses pics sont des plumes d’écrivain ou des crayons lithographiques) s’attaque à un « SCORPION » qui est « Venimeux » et appartient à la « Famille Jiskêt », c’est-à-dire Gisquet, le préfet de la police de Paris. La pl. établit un parallèle entre cabinet scientifique et cabinet ministériel.
Personnages représentés:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Lameth, Charles Malo François de, comte; Guizot, François; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Thiers, Adolphe; Persil, Jean-Charles; Barthe, Félix; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Mouton, Georges, comte de Lobau; Schonen, Auguste Jean Marie de, baron Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €