1857 Paris : Michel-Lévy frères, 1857 ; in)-18 de (4) - 291pp. Portrait de Gozlan sur chine volant par Rajon en frontispice (non signalé par Vicaire). Reliure bradel de demi-percaline mandarine à grands coins, fleuron et date dorés au dos, titre doré sur étiquette de maroquin violine, couverture conservée.
Edition originale (cf. Vicaire III -1085/86). Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée de Gozlan à Monsieur M. Benjamin ( nom sur le pli). " Monsieur Chapuis , mon ami vous dira ce qu'il attend de votre talent et de votre bonté…". Il remercie par avance son correspondant. 1 page in-12° Taches rousses à 6 feuillets, manque de papier au faux-titre, petites déchirures te très petit manque à la couverture, exemplaire non rognée sauf en tête ébarbée. Bon exemplaire bien relié.(GrDD2)
De la bibliothèque de la Comtesse de Behague. Paris, Didot le Jeune, Delalain, 1780. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ 1 frontispice, vi pages, 512 pp., 120 pp. ; II/ (1) f., 386 pp., xii pp., 167 pp. Maroquin vert, large dentelle aux petits fers spéciaux dont les colombes se becquetant, dos à faux nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, filet doré aux coupes, dentelles intérieures, doublures et gardes de soie rose, tranches dorées. Riche reliure à dentelle de l’époque de Derome le Jeune. 164 x 94 mm.
Édition en partie originale augmentée du Traité de la culture des Pêchers. Précieux exemplaire orné de la vignette de titre du premier volume délicatement coloriée à la main à l’époque. Charles-Jean de Combles est un écrivain et agronome français né à Lyon en 1735. Il publie plusieurs traités sur son passe-temps favori qu’il développe à Naples, le jardinage. Lorsque Combles, prit la plume, il y avait déjà bien des années, ainsi qu’il le dit lui-même, qu’il faisait « du jardinage l’amusement de son loisir et la plus solide occupation de sa vie ». Il aimait ce genre de travail ; il voulut le connaître à fond. Livré d’abord à un jardinier routinier et présomptueux, comme le sont ordinairement les ignorants, de Combles s’aperçut bientôt qu’il était devenu plus habile que celui dont il avait la bonhomie de recevoir les leçons. Le premier fruit des connaissances qu’il avait acquises dans les diverses parties du jardinage fut un Traité sur la culture des pêchers (1745, in-12), qu’il rédigea par complaisance et à la recommandation d’une personne qu’il désigne comme étant de la plus haute considération. Ce traité ayant passé manuscrit par plusieurs mains, et obtenu l’approbation des connaisseurs, l’auteur se décida à le livrer à l’impression. « Si le succès de ce morceau, dit-il, peut répondre à mon intention, j’en donnerai successivement sur la culture des autres fruits, et sur toutes les autres parties du jardinage. » Malheureusement le Traité sur la culture des pêchers fut accueilli d’abord assez froidement ; les amateurs des jardins étaient peu nombreux encore. Cependant la 2ème édition fut mise au jour en 1750, revue, corrigée et augmentée ; la 3ème parut en 1770 ; la 4ème en 1802 ; la 5ème est de 1822. C’est le premier traité qui ait été publié sur cette importante partie de notre jardinage, puisque les Observations de Roger Schabol sur Montreuil et les pêchers ne furent imprimées qu’en 1755. En 1749, de Combles livra au public le fruit de ses longues observations et de sa pratique éclairée, son École du jardin potager, ou l’Art de cultiver toutes les plantes potagères, 2 vol. in-12. C’est le plus connu et le plus recherché de ses ouvrages : production très utile, et qui n’a pas cessé d’être consultée avec avantage. Magnifique exemplaire revêtu de maroquin vert par Derome le Jeune orné d’une somptueuse dentelle aux oiseaux se becquetant. De la bibliothèque de la Comtesse de Behague et du Marquis de Ganay.
GOZLAN Léon ( Marseille 1803 - Paris 1866), romancier , journaliste.
Reference : 11430
2 lettres autographes signées, sans date (vers 1855), à "Mon cher Mr Verteuil" et "Mon cher ami", également à Verteuil qui était secrétaire de la Comédie française. “Je n' ai pas oublié la promesse que je vous ai faite…". Gozlan annonce qu'il a trouvé le sujet de la pièce en quinze jour et il ajoute "Maintenant je vous demande quinze pour faire la pièce. Est-ce trop ? Je crois que Dumay ne répondrait pas mieux…". Il évoque ici Charles Dumay. 1 page in-8. Dans l'autre lettre Gozlan fait une une demande amusante pour obtenir une loge " Je veux m'applaudir ce soir; et à cet effet je viens vous demander de me favoriser d'une loge d'où je puisse m'admirer,me couronner & me jeter des fleurs". 1 page in-12.On joint à l'entête de la Comédie Française, un Bulletin d'avertissement du Lundi 27 août 1855, convoquant L. Gozlan à 11heures à la générale de sa pièce "Le Gâteau des reines".
Verteuil (1809-1882) était secrétaire général de la Comédie française. Le Gâteau des reines, comédie en 5 actes, en prose, par Léon Gozlan, fut donnée au Français le 31 août 1855 et publiée la même année chez Michel Lévy.( Cl Sp)
MARET , N. H. J, Duc de BASSANO (1803- 1898), sénateur du second empire, Grand chambellan. ( Sur la mort du Prince Impérial).
Reference : 7841
Lettre signée "Le Grand Chambellan Duc de Bassano", datée du 24 juillet 1879, à M. Le Charpentier ( Saint-Maixent). 1 page in-4° sur papier de deuil, à l’entête de Camden Place, Chislehusrt ( enveloppe jointe). La lettre fut postée de France ( cachet de Paris). L’impératrice a reçu l’adresse signée des habitants de Saint-Maixent, (condoléances présentées à la suite de la mort du Prince Impérial), le duc répond en son nom“ Je suis chargé par sa Majesté de vous adresser des remerciements pour les sentiments que vous lui exprimez dans son immense affliction…“.
Le Duc de Bassano, est le 2ème de ce titre, crée en 1809 par Napoléon pour son père. Le Prince Impérial s'était engagé dans l'armée anglaise pour combattre en Afrique du Sud, c'est là qu'il meurt le 1er juin 1879. ( Provenance Collection du Duc de Cadore).( GrM Cl2)
Antoine Sablon (1750-1811), maire de Clermont-Ferrand de 1791 à 1792 & de 1800 à 1805 & Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, ancien administrateur du Puy-de-Dôme, alors membre du Corps législatif.
Reference : 012052
Antoine Sablon (1750-1811), maire de Clermont-Ferrand de 1791 à 1792 & de 1800 à 1805 & Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, ancien administrateur du Puy-de-Dôme, alors membre du Corps législatif. L.S. avec note autographe, Clermont-Ferrand, 3 frimaire an 9 [24 novembre 1800], 2p in-4. Bel entête de la ville de Clermont-Ferrand. A Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803). La lettre est contresignée par deux adjoints (Pyrent & Barre ?). La municipalité demande à Chollet-Beaufort son intervention pour que la ville de Clermont-Ferrand obtienne « quelqu'un des établissements supérieurs d'instruction publique ». Le dernier paragraphe montre bien la peur de perdre un établissement important : « Vous sentirez, comme nous, citoyen, combien serait déplorable le sort du département du Puy-de-Dôme et celui de la commune de Clermont en particulier, si, après avoir possédé longtemps un collège célèbre et successivement une école centrale, les habitants du Puy-de-Dôme et des départements circonvoisins se voyaient tout-à-coup réduits aux plus simples comme aux plus communs éléments de l'instruction et privés de l'espoir de se procurer les moyens de perfectionner leurs connaissances ». Notons que l'école centrale de Clermont fut fondée en 1796 et exista jusqu'en 1803 ou 1804. Sablon ajoute une note autographe : « Sablon salue le C[itoye]n Cholet, il le prie d'être favorable à la C[ommun]e de Clermont. Il l'embrasse. ». La seconde page est le brouillon autographe de la réponse de Chollet-Beaufort, qui a aussi noté sur la première page « rép 22 frimaire ». Il rassure la municipalité. Sympathique document, rare.
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., sd [17 décembre 1854], 3p 1/2 in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, vous me recommandiez, il y a quelques jours ce que vous appeliez votre petite sainteté et ce que je trouve moi une fort grande et belle chose. Permettez-moi à mon tour, de vous recommander mon Opéra joué hier soir. Je veux(?) Que vous disiez de Mme [Marie] Cabel ce qu'on en doit dire, mieux je voudrais bien que vous pussiez glisser un mot pour une personne à laquelle je m'intéresse et qui joue un petit bout de rôle à côté d'elle. Je vous serai infiniment reconnaissant, si vous pouvez donner un tout petit encouragement à Mlle [Marie] Garnier qui, m'a-t-elle dit, est de vos amies et, en tous cas, une de vos grandes admiratrices. Mes deux feuilletons paraîtront le même jour, c.à d. mardi et je voudrais que vous pensiez autant de bien de mon muletier que j'en pense de votre trilogie, pour m'être aussi favorable que je veux l'être pour vous. Mille amitiés, Ad. Adam ». Cette lettre intervient quelques jours après la première de la trilogie sacrée de Berlioz, L'Enfance du Christ, et au lendemain de la création de Le muletier de Tolède. Marie Cabel y joue le rôle féminin principal (Elvire) et Marie Garnier un des deux autres rôles féminins, Carmen. Très belle lettre. [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., lundi soir [15 octobre 1855], 2p in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, quoique l'opéra que je donne après demain à l'op com. ne soit qu'en deux actes, j'y attache assez d'importance pou vous demander de venir à ma dernière rep.gle. qui aura lieu demain mardi à 1h. - est-ce trop présumer de votre amitié, de vous imposer cette corvée ? Bien à vous, Ad. Adam ». Adolphe Adam invite donc son ami à la représentation général de Le Houzard de Berchini, opéra-comique en deux actes qui ne semble pas avoir laissé de traces impérissables. Très belle lettre. [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., jeudi 3 avril [1856], 2p 1/2 in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, je n'ai guère l'habitude de remercier mes confrères en critiques, bien qu'ils veulent bien m'être favorables. Mais au milieu de cette réprobation générale, contre un homme à qui l'on ne reproche cependant que de trop travailler, je suis heureux d'entendre une voix s'élever en ma faveur. On reconnait alors ceux qui se disent vos amis et ceux qui le sont réellement : je vous compte dans cette dernière catégorie et je vous prie de compte sur moi en tout tems et pour toute chose et de me regarder comme un de vos plus sincèrement dévoués. Ad. Adam ». La lettre ne porte pas d'année mais l'écriture et la mention « jeudi 3 avril » nous permettent de la daté précisément. Belle lettre amicale, après une critique de Berlioz sur Mam'zelle Geneviève (créé le 24 mars 1856). [109-2]
Ferdinand Langlé (1798-1867), écrivain, journaliste, librettiste de Le Sourd ou l'Auberge pleine d'Adolphe Adam (1803-1856).
Reference : 013999
Ferdinand Langlé (1798-1867), écrivain, journaliste, librettiste de Le Sourd ou l'Auberge pleine d'Adolphe Adam (1803-1856). L.A.S., Paris, 15 octobre 186., 1p in-8. A Jean-Louis-Auguste Commerson (1803-1879), écrivain, journaliste. Entête du Tintamarre dont Commerson était rédacteur en chef. Il lui annonce son retour d'un « voyage à la mer » et mentionne un rendez-vous aux Bouffes, une pièce en trois actes, et demande un rendez-vous. Traces de scotch. [109-2]
Charles-Amand Faré (1786-1841), officier ayant servi de 1803 à la chute de Napoléon, sous-préfet de Vendôme de 1838 à 1841.
Reference : 013712
Charles-Amand Faré (1786-1841), officier ayant servi de 1803 à la chute de Napoléon, sous-préfet de Vendôme de 1838 à 1841. L.S., Vendôme, 4 juillet 1839, 1p in-4. A M. de Malartic, à Busloup (Loir-et-Cher). Il lui envoie copie d'une circulaire qui demande au sous-préfet de désigner un correspondant du ministère de l'intérieur pour les antiquités nationales et propose ce poste à son correspondant. Les lettres à sa mère ont été publiées (Lettres d'un jeune officier à sa mère - 1803-1814. Paris, Delagrave, 1889) [315-2]
1864 Bruxelles, Leipzig : A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1864, 6e edition,2 vol.brochés in-8 (23 cm), 421 + 487 p.bon etat,
A l'origine, cette biographie fut éditée anonymement, mais ce témoin de la vie de Victor Hugo n'est autre que son épouse Adèle Foucher (1803-1868) qui l'écrivit lors de leur exil à Guernesey. Hugo, lui-même collabora à cette biographie qui, par la suite, fut remaniée par leur fils Charles (1826-1871) et son condisciple, Auguste Vacquerie (1819-1895) qui était également un proche de Victor Hugo.
Antoine Sablon (1750-1811), maire de Clermont-Ferrand de 1791 à 1792 & de 1800 à 1805 & Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, ancien administrateur du Puy-de-Dôme, alors membre du Corps législatif.
Reference : 012053
Antoine Sablon (1750-1811), maire de Clermont-Ferrand de 1791 à 1792 & de 1800 à 1805 & Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, ancien administrateur du Puy-de-Dôme, alors membre du Corps législatif. L.S. avec note autographe, Clermont-Ferrand, 7 messidor an 9 [26 juin 1801], 3p in-4. Bel entête de la ville de Clermont-Ferrand. A Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803). Il espère limiter un impôt « dont la révolution les a délivrés » : l'octroi ou les anciennes barrières. Il mentionne les citoyens Pyrent (de la Prade ?) et Chabrol chargés par la commune de démarches à ce sujet. Sablon ajoute une longue note autographe en p.s. : « Sablon embrasse son ami Chollet, il a appris son indisposition, il le prie d'être bien assuré qu'il prend toute la part possible. Faites mon cher ami quelque-chose pour tout notre département. On commencera par Clermont, on finira par Aigueperse ». Chollet-Beaufort était originaire d'Aigueperse. La troisième page est le brouillon autographe de la réponse de Chollet-Beaufort, qui a aussi noté sur la première page « rép 28 ». La réponse se veut rassurante et confirme notamment que les commissaires et députations du département sont allées au ministère de l'intérieur. Sympathique document, rare.
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),- Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe
Reference : 25914
(1833)
1833 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique - 1833- Lithographie- Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm- Hauteur: 20.3cmx Largeur: 23.7cm- Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 11 avril 1833 (Planche n°263)- Titre en ht au centre : « Barbe bleue, blanche, rouge. » ; légende en bas au centre : « La presse, ma sœur, ne vois-tu rien venir ? – je ne vois que le soleil de Juillet qui poudroie et l’herbe des // tombeaux qui verdoie. – Presse, ma sœur, ne vois-tu rien encore ? – je vois deux cavaliers qui viennent // au galop, portant une bannière. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°127. », en ht à dte : « Pl. 263. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. = et Jn » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Bernard-Romain Julien, lithographe ?]- Inscription - Sur la feuille volante posée à terre à côté de la Constitution : « LOI ,qques taches.
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),Attribué à Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe- Louis-Philippe, vu de dos mais reconnaissable à son toupet et à ses favoris, tient l’incarnation de la « constitution » (sous les traits d’une femme dont les jambes sont liées par une corde) par les cheveux. Il la traîne par terre et s’apprête à la poignarder de la main dte. La scène se déroule sur le balcon d’un palais aux allures de forteresse médiévale. A gche, une porte ouverte laisse entrevoir l’intérieur d’un cachot dans lequel on distingue deux personnes enchaînées. L’une est une femme portant le bonnet phrygien. Deux autres femmes sont allongées par terre, sans doute mortes. Au-dessus de la porte, un linteau décoré d’une tête de mort au centre, de poires, d’une lyre et d’une paire de ciseaux ouverte. A dte, sur le balcon d’une autre tour une sentinelle observe les environs. Elle sonne la trompette de la « TRIBUNE », journal républicain, et tient dans une main celle du « NATIONAL », journal contestataire du régime également. Cette sentinelle est l’incarnation de la presse, annonçant au roi l’arrivée prochaine de la république, représentée sous la forme de deux cavaliers s’approchant du château, représentés dans la partie dte de la composition. L’un d’eux porte une bannière mentionnant « REPUBLIQUE ». La pl. montre que le peuple est prêt à se battre pour défendre ses droits, notamment ceux contenus dans la Constitution et qui sont bafoués par le régime en place. La pl. se réfère à Barbe bleue, conte de Charles Perrault (1697). Barbe bleue envisage de tuer son épouse, laquelle prie pour éviter cette exécution. Sa sœur, Anne, l’assiste et, se trouvant en haut d’une tour, guette ses frères venus pour la sauver. La sœur d’Anne demande à cette dernière : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? », et Anne lui répond « Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie ». La pl. propose une parodie du conte : Barbe Bleue est incarné par Louis-Philippe, qui veut tuer la Constitution. Le rôle de la protectrice Anne est endossé par la presse, guettant les chevaliers de la liberté venus délivrer la Constitution en apportant la république. Les paroles contenues dans la légende sont également adaptées à la situation que la pl. veut dénoncer (« le soleil » devient « le soleil de Juillet » et « l’herbe » devient « l’herbe des tombeaux »). Barbe Bleue devient alors Barbe bleue, blanche et rouge, en référence au drapeau tricolore. A noter : sur cette pl. en n/b, seule la barbe de Louis-Philippe est colorée en rouge.
1775 Desaint, Paris 1775 - 12º, VII p., 219 p,Reliure de l’époque plein veau marbré havane, filet à froid sur les plats, bordures ornées, dos lisse ornés de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges, VII + 207 pp.; bon état.
Bon exemplaire. L’auteur, Louis-Antoine Caraccioli (1719-1803), est un écrivain français polygraphe, auteur d’ouvrages littéraires, historiques, politiques, théologiques, etc. Giovanni Vincenzo Antonio (en religion Lorenzo) Ganganelli (Santarcangelo di Romagna, près de Rimini, 1705 - Rome, 1774), élu pape le 19 mai1769 sous le nom de Clément XIV est particulièrement connu pour avoir supprimé la Compagnie de Jésus le 21 juillet1773.
Pierre Marie Joseph Salomon dit Dumesny (1739-1803), général. L.A.S. « Dumesny », Alençon, 22 floréal an 4 [11 mai 1796], 2p in-4. Au général Louis François Jean Chabot (1757-1837). Il lui réclame trois colonnes de cent hommes chacune afin de faire une « battue générale » pour arrêter les « brigands » pendant « six à sept jours » dans le district de Domfront (Orne). Il donne des indications sur les lieux où doivent aller les colonnes et l'attitude qu'elles doivent prendre. Très intéressant document. [93]
1761 A Francfort, en foire, chez J. F. Bassompierre, libraire, à Liège, 1761. Un volume in-12° (100 x 170 mm) de XVIII+[2]+211+[1bl] pages, reliure de lépoque en pleine basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Petits travaux de vers sur les charnières et dans la marge inférieure des derniers cahiers, sinon, louvrage est en parfait état. Dorigine napolitaine, ancien Oratorien et un temps précepteur en Pologne, Louis-Antoine Caraccioli (1719-1803) sefforce, dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1759, de réconcilier la foi chrétienne et la philosophie des Lumières, tout en sopposant au simple déisme. Bel ouvrage.
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, (Journal) N°128.volume 5, 18 avril 1833 (Planches n°265 et 266)- Hauteur: 35.8cm x Largeur: 52cm - Dimensions - Image : Hauteur: 22.5cm x Largeur: 40cmTitre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL. » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. » ; indications : en ht à gche : « Pl. 265, 266. », en ht à dte : « La Caricature »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ // G. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur], et sur la tablette basse de la table : « J.J. Grandv // E. For. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Description iconographique:Pl. n°1 de la série du "Cabinet d’histoire naturelle" comportant trois numéros : cf. pl. n°2 (pl. 271-272 du numéro 131) et pl. n°3 : (pl. 275-276 du numéro 133). Pl. d’histoire naturelle représentant les membres du gouvernement sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (exceptés d’Argout, le duc d’Orléans et Louis-Philippe qui ont une tête animale), est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. De gche à dte et de ht en bas : accrochés sur le mur du fond : Barthe, représenté en caméléon portant sur le corps la mention « BART ». La pancarte indique « BARTOLUS CAMELEO // (Classe des Carbonari) ». Ce dessin dénonce l’opportunisme de Barthe, changeant d’opinion politique en fonction du régime en place, et fait référence à son passé de carbonaro. Schonen, représenté en tétard. La pancarte indique « CHONAINUS // Tétard Vineux », en référence à la tendance qu’a ce personnage à boire beaucoup. "Le Journal des Débats" est figuré sous la forme d’un long serpent. La pancarte précise « (SERPENT DEBAT // (JOURNALISTES REPTILES) ». Il porte sur son corps des étiquettes enroulées mentionnant : « EMPIRE // 1800 », « RESTAURATI […] [RESTAURATION] // 1815 », « Révolution de // Juillet de 1830 », et enfin une étiquette représentant une poire à face humaine. Puis vient Soult, représenté en caïman. Il est accompagné de la mention « CAYMAN // MARECHAL (dalmaticus) ». Est dénoncée ici la propension qu’a Soult à courir après les honneurs et les distinctions. Lameth est représenté en flascopsaro, gros poisson rond. Son nom est précisé : « FLASCOPSARO // (Stephanus) ». Enfin sur le mur du fond est également accroché Lobau, en crapaud. La pancarte indique « LANCELOT Aquatique // Famille des Crapauds ». Il porte une culotte avec des rayures bleues et blanches, l’écharpe de la légion d’honneur et la croix d’honneur, ainsi qu’un bicorne. La pl. rappelle l’émeute que Lobau avait réprimée en usant de lances à incendie. La thématique de l’eau, depuis lors, est toujours très présente dans les caricatures de Lobau élaborées par les journaux d’opposition. Sur la table adossée au mur sont posés quatre oiseaux empaillés.Le premier est Thiers, en tiercelt, appartenant à la catégorie des « OISEAUX MOUCHES // TIERCELET ». Un jaseur (« JASEEUR // (Statisticus) ». Viennet est représenté en gros volatile (« VIEUX NIAIS // ORPHEUS »). Sa queue prend la forme d’une lyre. La pl. se moque de son activité de poète. Il porte autour du cou une « clé d’or ». A côté de lui se trouve « FRANCARRET // (Vautour Accusator) » revêtu d’un habit de juge. Par terre au premier plan, le duc d’Orléans en « Oiseau Royal // (Fanfaronus Poulotus) », en habit militaire. A côté sont déposés des œufs sur un épais coussin rouge précisant la nature des œufs « PRINCIPICULES // EN // ŒUFS ». Viennent ensuite deux quadrupèdes posés sur un socle et se faisant face. Il s’agit de Guizot en hyène (le socle indique « GUIZOTHIENE (Doctrinarius Férox) », allusion à la doctrine de Guizot) et de Persil (le socle indique « CHACAL REQUISITOR Persicus », dénonçant la férocité avec laquelle Persil intente des procès contre les défenseurs des idées républicaines). A dte, la personnification de "La Caricature", portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore, et dont l’extrêmité est décorée d’une plume et de grelots. Sa robe de chambre est décorée du motif de la poire transpersée d’une flèche. Il manipule un perroquet bleu incarnant Louis-Philippe. Il porte des épaulettes et l’écharpe de la légion d’honneur. Le roi avait déjà été caricaturé en perroquet afin de se moquer de sa propension à parler fréquemment des batailles de Valmy et Jemmapes, combats révolutionnaires de 1792 dans lesquels il se serait illustré (cf. pl. 86 du numéro 43 de "La Caricature"). Posé devant lui sur la table, un sac duquel se déversent des pièces d’or et portant l’inscription « Liste ». Il s’agit d’une allusion à la liste civile du roi. Enfin sur la table, de profil, se trouve d’Argout. Représenté avec une tête de pélican, il porte un petit costume et tient sous le bras le portefeuille du ministère de l’ « INT […] UR [INTERIEUR] ». La pancarte indique « NARGOUT // (Toucanus Nasiférus) 20/ ». Au tout premier plan, à dte, un porc-épic, emblème de la Caricature ou du journalisme d’opposition de manière plus générale (certains de ses pics sont des plumes d’écrivain ou des crayons lithographiques) s’attaque à un « SCORPION » qui est « Venimeux » et appartient à la « Famille Jiskêt », c’est-à-dire Gisquet, le préfet de la police de Paris. La pl. établit un parallèle entre cabinet scientifique et cabinet ministériel.
Personnages représentés:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Lameth, Charles Malo François de, comte; Guizot, François; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Thiers, Adolphe; Persil, Jean-Charles; Barthe, Félix; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Mouton, Georges, comte de Lobau; Schonen, Auguste Jean Marie de, baron
1833 Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 6, 9 mai 1833 :n°271-272 :Hauteur: 35.8cm -Largeur: 52.6cmPlanche HT double parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, Dimensions - Image Hauteur: 22.5cm - Largeur: 45.5cm- Titre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL (suite) » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. (suite) » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°131. », en ht à dte : « Pl. 271, 272. »Inscription - Dans la lettre : « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg N°6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J.G. [motif d’une poignée de main] E F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Description iconographique: Pl. n°2 de la série du "Cabinet d’histoire naturelle" comportant trois numéros : cf. pl. n°1 (pl. 265-266 du numéro 128) et pl. n°3 (pl. 275-276 du numéro 133). Pl. d’histoire naturelle représentant des membres du gouvernement et des députés favorables à la politique de Louis-Philippe sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (excepté Jacques Lefèvre qui a une tête animale), est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. Sur le mur du fond, de gche à dte et de ht en bas : le député Royer-Collard en gros poisson. La pancarte indique « ROYAL COLAS // TORPEUS // DOCTRINAIRE // (GENERATOR // ENTORPILLEUR) ». Le député et bibliothécaire du roi Jean Vatout, en carpe. La pancarte indique « PHILIPOPHI LE // VILAIN (MEUNIER) // BIBLIOTHECARUS // VOTE TOUT ». Un frelon incarnant le journal Le Figaro, accompagné de la pancarte « BASILICUS FRELON Subventionné // (de Séville) » : ses ailes sont deux plumes d’écrivain, son dard est un crayon de dessinateur. Le Figaro, avant de se ranger du côté des opinions politiques de la monarchie de Juillet, était un journal d’opposition. C’est le sens de l’explication : « Ce volatile, du reste, n’a pas toujours joui de la triste figure que vous lui voyez. Il fut un temps où il appartenait à l’utile et laborieuse famille des abeilles, et ce n’est que par une brusque transformation qu’il en est venu à faire partie de celle des frelons ». Ensuite, un serpent à sonnettes incarnant Dupin : « SALVATOR DUPINUS // (SERPENT SONETTE [SONNETTE]) ». Alors que Dupin put se proclamer sauveur de la patrie, La Caricature donne un autre sens à « salvator » : « qui se sauve » (in explication. Celle-ci continue encore le descriptif de l’animal en insistant sur son côté sournois). Puis, sur l’étagère, le député Charles de Rémusat en petit serin. La pancarte indique « VRAI MUSART // SERIN DOCTRINAIRE // (F. COLAR) ». Il n’est « apte qu’à répéter machinalement ce qu’on lui apprend à dire sur la serinette doctrinaire » (in explication). Puis le député Joseph de Podenas, représenté en tortue. La pancarte indique « PODNAZUS LOQUAX // IMPOTENS ». La pl. souligne son ambition mais son incapacité à la réaliser : « Cet animal est tourmenté de la manie de grimper et de s’élever, mais la nature, toujours ingénieuse, s’est plue à l’orner d’une impuissance locomotive qui l’empêchera toujours de faire son chemin ». Puis une sorte de dindon, vu de dos ( ?) avec la pancarte « (EPILEPTICUS VEROLLIUS) // CODINDE ». « Cet animal, qui est dans un état d’irritabilité permanente (…) ce qui l’a fait surnommer l’épileptique par le savant naturaliste Derville ». Le ministre Montalivet est une huître. La pancarte précise « (BIVALVES) // HUITR [HUÎTRE] DU // MONT OLIVET » : « Cet animal, qui est lourd, épais, gluant, dégoûtant, est l’être le plus stupide de la création » (in explication). Ensuite, le député Benjamin Delessert est représenté en chauve-souris. La pancarte indique « (BENJAMINUS) CHAUV’Sourire // DUDESSERT ». La pl. s’amuse de son goût pour les « ténèbres » (in explication), c'est-à-dire pour les idées très peu avancées sur le terrain du républicanisme. Le naturaliste, un homme monté sur un escabeau, est occupé à le suspendre à un clou. Il s’agit d’un portrait du lithographe Eugène Forest. Le député Clément-François-Victor-Gabriel Prunelle est un coq avec une huppe (la pl. se moque de sa chevelure). La pancarte indique « COQ HUPPE // ENVOYE // DE LYON (Médicus Prunellis) ». Dubois est assimilé à une buse. La pancarte indique « [mot effacé] BUSE // PARTIALE (MÂLE) // VENANT // du Bois D’ANGER [ANGERS] ». Il est assimilé à une buse « à cause du maussade roucoulement que la nature s’est plue à lui départir » (in explication). Enfin, un dernier niveau, où les animaux empaillés sont posés à terre. D’abord Sébastiani, en monstre marin poilu ressemblant à un paresseux et portant l’écharpe de la légion d’honneur, la croix d’honneur. Il s’appuie sur un portefeuille ministériel (référence à son statut de ministre sans portefeuille depuis le 22 mars 1833). La pancarte indique « HAÏ // PARESSEUX // (SEBASTIANUS // INUTILIS) », insistant ainsi sur l’inutilité de son poste au gouvernement. Un cœur et un cerveau sont posés sur une petite pl. (« CŒUR CERVELLE // INCONNUS »). L’explication précise que ces deux organes n’appartiennent à aucun des animaux représentés sur cette pl., dénonçant ainsi le manque de gentillesse et la bêtise des membres du gouvernement. Puis, c’est l’amiral Rigny qui est représenté, en veau marin. La pancarte indique « RIGNIUS // AMIRALIS // VEAU MARIN ». La thématique de la mer a été choisie en raison de l’activité de Rigny. La Caricature le trouve très mal à son aise sur la terre (c'est-à-dire dans ses fonctions de député) et aurait préféré le voir dans son élément naturel, c'est-à-dire la mer (elle aurait préféré qu’il ne s’engage pas dans le domaine politique). Puis « FULGIRONUS // AGIOTATEUR // (Loup Cervier) » ( ?). Lui fait face Keratry en bouc. La pancarte indique « BOUCAMBRE // A Cornes Torses // GUERATRIX BRETONUS) ». Vient ensuite le député Jacques Lefèvre, en grue. La pancarte précise « JACK LAFEVE // (Banquius) // Speculator (GRUEJEAN) ». L’avant-dernier animal est un échassier, dont les longues pattes l’apparentent à Madier de Montjau. De cet animal il n’a que les pattes, le reste du corps étant habillé tel un humain. Afin de se moquer avec insistance de sa grande taille, des motifs de girafes décorent son veston. Enfin, un crabe ( ?) : « PINCE // CUTULLENSIS // (Crabus BEDOCUS) ».
Personnage représenté:Sebastiani, Horace; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Kératry, Auguste Hilarion de, comte; Madier de Montjau, Joseph Paulin; Gauthier de Rigny, Henri, comte; Royer-Collard, Pierre Paul; Delessert, Benjamin
1833 Planche HT double parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 6, 23 mai 1833 (Planche n°275-276) - Hauteur: 35.8cm- Largeur: 52.4cm.Dimensions - Image : Hauteur: 22.5cm x Largeur: 45cmDescription:Titre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL (suite) » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. » ; indications : en ht à gche : « Pl. 275, 276. », en ht à dte : « La Caricature (Journal) N°133 »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg N°6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « J.G. E. F. [motif d’une poignée de main] » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe] - Sur le corps de la squille : « NOUVEL // LISTE // Subvention // 300f MARS // 600f AVRIL // 500 f MAI // 800 f JUIN // 15,00 f JUILLET // 850 f AOUT »Description iconographique:Pl. n°3 de la série du Cabinet d’histoire naturelle comportant trois numéros : cf. pl. n°1 (pl. 265-266 du numéro 128) et pl. n°2 (pl. 271-272 du numéro 131) ; description, analyse : pl. d’histoire naturelle représentant des membres du gouvernement, des députés favorables à la politique de Louis-Philippe ou des institutions ou mesures prises par le gouvernement, sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (ou l’inverse), ou au corps totalement animal, est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. Posés sur l’étagère ou accrochés au mur, de gche à dte : un hibou grand-duc vêtu en pair de France. La pancarte indique « GRAND DUC…. // (PAIRS IN PERES) ». Cet animal représente l’ensemble de la pairie. Puis deux singes siamois, dos à dos, en livrée de cour, incarnant Mahul et Jobard. La pancarte indique « JUMEAUX DOCTRINAIRES // (MEHULIS // JOBARDUS) ». Puis un monstre à multiples tentacules munies de pattes griffues. Sur son ventre : « OCTROI ». La pancarte indique « SECHE PEUPLE // (IMPOTS SUCEURS) ». Il s’agit de l’incarnation des impôts et taxes auxquels le régime soumet le peuple (pour un plus ample développement des impôts suceurs sous forme de monstres, cf. 10e dessin de l’association, mois de mai 1833). Puis est accrochée au mur la « SQUILLE Journaliste // (Subventionespoliceus) », armée d’une plume. Il s’agit de l’incarnation des journaux servant les intérêts du régime de Juillet. Une tortue pend du plafond par une corde. La pancarte indique « RABOTEAU // TORTUE DOCTRINAIRE ». Puis « L’OIE // BIGOTTE » et Roule en canard (« Roulis M. VINUS // (CANARD BARBOTEUR) ». Posés par terre, de gche à dte : le « CHEVANDIUS // PELICAN VITRE », le ministre Humann représenté en âne. La pancarte indique « MULET IMPRODUCTOR // INHUMANUS MINISTRATORT // (Alsace) ». L’explication dit qu’il est « ministre à tort ». Il est entouré de deux pains de sucre. Puis un chien « CANIS AIRCOUR // Ambassador // (ROQUETUS) ». De dos et assis, le dessinateur Grandville est occuper à croquer les animaux du cabinet. Un huissier dans un bocal (« TEIGNE HUISSIERE // (en Larve) »). Puis Ganneron en mouton tatoué sur le flanc du « P » de Louis-Philippe. La pancarte indique « (ANNERON) // GANDELLUS // MOUTON // A // SUIF », en référence à son activité de fournisseur de chandelles. Et enfin madame Athalin en kangourou. La pancarte indique « KANGOURO FEMELLE // Flles (Athali) ».
Personnage représenté: Humann, Jean Georges
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) - Desperet ou Desperret, Auguste
Reference : 25193
(1833)
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 31 octobre 1833 (n°326-327) • Hauteur: 35.8cm xLargeur: 52.4cmDimensions - Image :Hauteur: 20cm x Largeur: 52.4cm - coloriéeDescription: Titre en ht au centre : « DE LA PENSÉE IMMUABLE A TRAVERS LES POPULATIONS » ; légendes, en bas, de gche à dte : « Ainsi qu’Alexandre le grand, // à son entrée à Babylonne [Babylone]…. // …. ainsi qu’Alexandre le grand.. // ………..ainsi qu’…….. », « Je reçois toujours avec plaisir // ce que les sentimens [sentiments] qui vous animent // et que vous m’exprimez…. qui et que // …. dont….. qui….. qui ….que……qui…..que… // que….qui…..qui….etc etc. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°156. », en ht à dte : « Pl. 326 et 327. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « Litho. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre : « J.J. G. invt A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Une inscription sur la selle du cheval de Louis-Philippe : « CHART […] E [CHARTE] // VERITE », allusion à un de ses discours dans lesquels il annonça que sous son règne, la charte serait désormais une vérité. Un ruban se déroule d’une bobine portée par un sergent de ville et est accroché à la redingote du roi. On peut y lire des pronoms relatifs, lesquels sont récurrents dans les discours du roi, d’après la Caricature : « qui que ….. dont », « qui quoi …. dont », « qui que », « dont que que qui que ». Il s’agit d’une réserve de mots pour les discours que le roi aura à faire lors de sa visite. En outre, Grandville, en matérialisant cs mots dans une bobine, met en lumière le fait que ces discours ne sont même pas écrits par le roi lui-même et sont débités de manière automatique. Le cheval porte sur son arrière-train le monogramme « N » surmonté d’une couronneDescription iconographique:Pl. n°3 et 4 du Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées. Cf pl. n°1 et 2 (pl. 324-325 du numéro 155) et pl. n°5 et 6 (pl. 328-329 du numéro 157) ; description, analyse : Louis-Philippe est à cheval. La tête vu de trois quarts dos, il est reconnaissable à ses favoris et son toupet. Il est décoré du cordon de la légion d’honneur. Derrière lui, à la selle, sont accrochés un chapeau décoré de la cocarde tricolore et un parapluie. Face à lui des responsables municipaux à l’air béat présentent des plats d’agent, l’un contenant les clés de la ville, l’autre des cœurs surmontés d’une flamme. Le roi, surnommé « Pensée immuable », est entouré de la « vice-pensée » (le duc d’Orléans) à cheval, « et sur les derrières est rangé l’amour unanime sous la forme d’agents de police » (in explication). A l’extrême gche, un sergent de ville menace une femme du poing parce qu’elle porte un plat contenant des poires. L’homme y voit alors une moquerie dirigée contre le monarque, traditionnellement caricaturé en poire. à l’extrême dte, un cultivateur, accompagné d’un enfant, porte les mains sur les poches arrières de son pantalon « par un mouvement instinctif, comme il est prudent de le faire au milieu de toutes populations empressées, à cause des filous auxquels le passage d’une pensée immuable ne sert pas moins de prétexte, que le passage d’une girafe, ou que les parades de Bobêche » (in explication).Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc
Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) -Desperet ou Desperret, Auguste
Reference : 25194
(1833)
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 7 novembre 1833 (n°328-329) : Hauteur: 35.8cmx Largeur: 53cm- Image Hauteur: 22cm x Largeur: 53cmDescription:Titre en ht au centre : « EMPRESSÉES. » ; légendes, en bas, de gche à dte : « L’omnibus trainé [traîné] par les quatre boiteuses. », « Les Débats. », « Le Constitutionnel. », « Le Moniteur. », « Le Journal de Paris. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) N°157. », en ht à dte : « Pl. 328 et 329. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Furstemberg. 9. » [imprimeur], « Chez Aubert, galerie véro d […] [dodat] » [feuille coupée] [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « G. invt A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur le nez de d’Argout, inscription : « DE PARIS A LISIEUX ». Sur le devant de la cabine du cocher, le slogan « VIVE LE RÔA » : « le cocher, en appuyant le pied sur un petit buffet d’orgue, peut, au moyen de cet appareil, produire un volume satisfaisant d’amour unanime » (in explication)Description iconographique: Pl. n°5 et 6 du "Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées". Cf. pl. n°1 et 2 (pl. 324-325 du numéro 155) et pl. n°3 et 4 (pl. 326-327 du numéro 156). Les deux dernières pl. de la série montrent « l’auguste omnibus, traîné par ses quatre boiteuses » (in explication), c'est-à-dire un carrosse traîné par des chevaux. Sur le toit du carrosse sont assis, de gche à dte : d’Argout, faisant le cocher, un homme de dos (« M. Faim », in explication), Montalivet habillé en cuisiner et tenant une casserole, et Barthe. L’emblème de la monarchie de Juillet imaginé par Grandville se trouve sur le la petite cabine du cocher : il est constitué d’une grande paire de ciseaux ouverts, entourée d’un parapluie, d’une seringue à clystère, d’un chapeau à cocarde tricolore et d’une toque de magistrat. Deux municipaux, « M. Corneille, adjoint d’Evreux, et M. Criquet, maire de Falaise » (in explication) se cramponnent au carrosse (au marche-pied et à la portière arrière) afin de saluer Madame Adélaïde se trouvant à l’intérieur. L’un d’eux souhaite lui offrir un bouquet de fleurs. Des motifs partiels de poire à face humaine décorent le carrosse. A l’arrière-plan, des petits enfants montés sur les branches d’un arbre lèvent le poing au passage du cortège. Derrière le carrosse suivent les incarnations des journaux, sous la forme d’hommes pourvus d’attributs. Le Journal des débats, portant un pantalon fleurdelysé et une poire sur son bicorne, prend des notes sur un petit carnet. "Le Constitutionnel", écrivant sur un cahier dont le titre a le nom du journal, porte un bonnet et tient une vessie au bout d’un bâton sur laquelle peut se lire « ON SE // DESABONN […] [DESABONNE] » ("La Caricature" se moque fréquemment des désabonnements dont est victime ce journal). Un sac d’argent pend de son pantalon (« 1,000 »). Son encrier, accroché à son vêtement, à la forme du buste de Dupin en habit de magistrat. Enfin, « son araignée dilettante » (in explication) court à côté de lui, au bout d’un fil. Puis vient le "Moniteur", « avec ses plumes d’oie et son appareil vélocipède » (in explication). Il est coiffé d’un chapeau en forme de poire à face humaine. A la bicyclette sont accrochés de nombreux symboles des différents régimes successifs en France : la poire à tête de Louis-Philippe de la monarchie de Juillet, la fleur de lys monarchique (représentée à l’envers), le bonnet phrygien à cocarde tricolore, et l’aigle de l’Empire (représenté à l’envers). La tête d’un homme (non identifié) pend dans son dos. Enfin, le "Journal de Paris" ferme la marche : homme barbu et pourvu de gros favoris, il porte un haut chapeau décoré du motif de la poire à face humaine de Louis-Philippe. Il est décoré de la croix d’honneur. Il porte un gros encrier en bandoulière dans le dos. Il est « le seul journal qui n’écrive point, par l’excellente raison qu’il ne sait pas écrire » (in explication). A l’extrême gche, à l’arrière-plan, des enfants du peuple montés sur des branches d’arbres, lèvent le poing en signe de protestation.
Personnage représenté:Barthe, Félix; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron
Eugène Daumas (1803-1871), général, sénateur. L.A.S., Bordeaux, 4 avril 1867, 1p in-8. Il demande les intentions de son correspondant. [68-3]
[# ILLUSTRATEUR: Granville] - # AUTEUR: Granville ( Jean Ignace Isidore Gérard 1803-1847)
Reference : 0692
(1854)
# AUTEUR: Granville ( Jean Ignace Isidore Gérard 1803-1847) # ILLUSTRATEUR: Granville # ÉDITEUR: Havard Gustave Paris # ANNÉE ÉDITION: 1854 # COUVERTURE: 1/2 veau rouge - dos lisse orné en long d'un décor romantique # DÉTAILS: Grand in 8° relié 3ff + XXVIII + 283pp. 70 compositions HT de Granville gravées sur bois et finement aquarellées. Accompagnées d'un texte par Mrs: Albéric Second, Louis Lurine, Clément Caraguel, Taxile Delord, H.de Beaulieu, Louis Huart, Charles Monselet et Julien Lemer; précédées d'une notice sur Granville par M. Charles Blanc. La 1ere édition est parue chez Bulla en 1829, in 4° oblong, sans texte. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: quelques rousseurs aux pages de texte.
[# ILLUSTRATEUR: Granville] - # AUTEUR: Granville ( Jean Ignace Isidore Gérard 1803-1847)
Reference : 0693
(1847)
# AUTEUR: Granville ( Jean Ignace Isidore Gérard 1803-1847) # ILLUSTRATEUR: Granville # ÉDITEUR: Gonet Gabriel de. Paris # ANNÉE ÉDITION: 1847 # COUVERTURE: 1/2 chagrin vert - dos à nerfs orné d'un décor doré # DÉTAILS: Grand In 8° relié 2ff + frontispice + 364pp + 1ff + front. + IV + 62pp + 2 gravures + 1ff (table botanique des dames) + IV + 66 à 132pp (horticulture des dames). 2eme édition à la même date que l' E.O. avec une pagination propre à chaque vol. 2 frontispices couleur, 50 planches H.T. de fleurs gravées par Geoffroy et aquarellées à la main, 2 gravures N.et B. Tranches dorées. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: quelques rousseurs aux pages de texte.
Tanneguy Duchâtel (1803-1867), homme politique, ministre de l'intérieur de Guizot.
Reference : 015304
Tanneguy Duchâtel (1803-1867), homme politique, ministre de l'intérieur de Guizot. L.A.S., Paris, 6 juin 1846, 1p in-8. Petite lettre amicale à un ami malade qu'il souhaite revoir sur les « bancs de la chambre ». Le destinataire est probablement Jean Thabaud-Linetière (1786-1867), député de l'Indre, maire d'Issoudun. [352-2]