Vers 1914-1918. Env. 18 x 13,5 cm, encre et plume sur papier, contrecollé sur papier fort (mouillures).
Reference : 13224
Lettre autographe signée de Willette, sur un papier à en-tête avec une illustration gravée et réhaussée en couleurs ("Pierrot a trompé le Boche") : "Quand on pense à "à ce geste si français" Le Salut aux blessés qui inspira à feu Edouard Detaille une de ses toiles les plus malencontreuses on a la nausée. Quand on est Français, à moins de commettre une turpitude, on ne salue pas, même prisonniers, même blessés ou morts, ceux sui ont volé, violé, massacré et incendié. Civilités. Adolphe Willette." * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte sur rendez-vous.
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1 feuillet 21 x 27 cm, papier pelure, daté du 8 février 1965, expédié de Saint-Cyr sur Morin (enveloppe jointe). Large signature ornée d'un dessin en rouge (stylo et crayon).
"Faux frère, mes projets, moi je les réalise. Imprudent, je vais profiter de ton invitation : tu m'auras sur les reins 1 jour ou 2 dans la 1ère quinzaine de février ! Pour la photo, je t'expliquerai mon projet alors seulement car il y faut la chaleur des voix et des présences"... On joint, adressé aux mêmes destinataires :Un billet autographe : "Vous ne pouvez pas rater ça ! (ni moi !)" auquel est joint le programme de la "Fête cévenole" à Chamborigaud et Pont-de-Rastel qui aura lieu du 9 au 12 septembre 1965. Avec l'enveloppe d'expédition, signée au dos "JP Chabrol". Une photographie aérienne de la "Chabrolerie" maison l'écrivain à Saint-Cyr sur Morin, avec un mot manuscrit de son épouse Noëlle ; une lettre manuscrite signée de Noëlle, et un télégramme à propos de la santé de "Jean-Pierre" (16/09/1967).
1 page in-8 manuscrite et signée de la main de l'Intendant d'Auvergne ; à Clermont le 14 juillet 1733, adressée à M. Lafont (sans doute Lafont de Saint-Marts, qui fut longtemps subdélégué de la généralité de Riom à Issoire).
Daniel-Charles Trudaine avait été nommé intendant de la Généralité de Riom, fonction qu'il occupa de 1730 à 1734 avant de devenir intendant des Finances. Il a été aussi l'administrateur des ponts et chaussées (dont il fonde l'Ecole royale en 1747) et à ce titre le commanditaire du fameux atlas routier qui porte son nom et qui recense les routes de 22 généralités de la France. Il renvoie le délibératoire de la paroisse de Pardines [Puy-de-Dôme] et attend le procès-verbal qu'il a prié M. Bournet de dresser "pour voir ce que je pourray faire en faveur de ceux qui ont souffert par les accidents". Cette lettre fait écho à un glissement de terrain qui avait enseveli une partie du village de Pardines en juin 1733. On lit en effet dans le "Voyage fait en 1787 et 1788, dans la ci-devant Haute et Basse Auvergne", de Legrand d'Aussy, publié en 1788, le récit de cet événement : "Au pied des masses basaltiques, en descendant vers le vallon de Meillaux, était une fontaine qui servait en même temps d'abreuvoir et qui en portait le nom. En 1 713, elle tarit tout-à-coup. On n'a pu deviner la cause de cet événement, mais c'est à lui qu'on attribue la catastrophe de Pardines, et en effet, il se pourrait que les eaux arrêtées dans leur course par une cause quelconque, se fussent portées à l'Ouest vers le village et qu'en minant les terres sur leur passage, elles aient enlevé à la masse supérieure les fondements, et préparé la chute.... Peu de temps après l'époque où la fontaine cessa de couler, on s'aperçut que le terrain des environs perdait de son à-plomb, et que les maisons se lézardaient. D'année en année, le mal s'accrut. Enfin, le 22 juin 1733, un orage affreux ayant achevé de détremper les terres, le lendemain soir, à neuf heures, l'éboulement commença. A cet instant de la journée, la plus grande partie des habitants eût dû être écrasée sous ses toits, mais par le plus grand des hasards personne ne se trouva chez soi : c'était la veille de la Saint-Jean, on faisait en ce moment, à l'autre extrémité du village, le feu-de-joie. Un fait qui m'a été garanti également, mais auquel j'ajouterais plus de foi, c'est qu'après l'éboulement, la terre qui restait à découvert, parut délayée par l'eau et détrempée comme du mortier. En quelques endroits, cette eau était même assez abondante pour former des sortes de mares ; dans d'autres, où la pente se prêtait à sa chute, elle coulait en sources. Je ne doute point que la pluie qui avait eu lieu la veille de l'événement n'ait accru le réservoir, mais certainement elle n'avait point suffi pour le former, et sans doute, il ne fut dû qu'à cette source supprimée, qui s'étant jetée de ce côté-là, finit par en changer totalement la face... L'éboulement total dura 4 jours entiers, il ne cessa que quand les terres supérieures eurent acquis l'assiette qui leur était nécessaire pour se soutenir par elles-mêmes..."
[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.
En août 1951 Maurras est transféré de la prison de Clairvaux à l'Hôtel Dieu de Troye en raison de son état de santé. C'est de là qu'il écrit à Henri Massis à propos du livre "Maurras et notre temps" qu'il vient de faire paraître. Maurras lui adresse son immense gratitude, mais lui demande aussi des précisions sur les phrases ou expressions qu'il ne se souvient pas d'avoir employées ; il souligne le bien fondé de telle ou telle mise en lumière d'épisode politique et évoque quelques souvenirs personnels. Il termine par ces mots : "Que nous aurions de choses à nous dire, mon cher ami ! D'ouvertures mutuelles à nous donner ! Cette jeune génération que j'ai à peine entrevue et que vous avez suivie, que vous pressez encore de la pointe du fer sacré, vous m'en feriez une seconde révélation, à laquelle ma vieille tête aimerait rêver longtemps prise entre les meminisse juvabit et des vues d'avenir qui sortent d'elles-mêmes, toutes nues ou long voilées, des plages perdues du passé ! Enfin ce sera peut-être pour bientôt. Soit que les portes s'ouvrent, soit que vous les perciez de votre fer de lance, je vous dis de toute façon à bientôt, au milieu de tous les mercis explosifs et inarticulés qui ont dû échapper de ce papier dès que vous l'avez ouvert" Il signe "Charles Maurras, Vieillard de Troie". Cette lettre a paru dans l'ouvrage réalisé également par Henri Massis : "Lettres de prison", sélection de lettres rédigées entre le 8 septembre 1944 et le 16 novembre 1952, et publiée par Gallimard en 1958 (pages 194-196, dont nous donnons la copie).
Victor de Laprade fut un célèbre poète, un peu oublié aujourd'hui, qui succéda à Alfred de Musset à l'Académie française. Né à Montbrison dans la Loire (1812-1883), il publia plusieurs essais et une douzaine de recueils de poésies, dont "Les symphonie" dont il est question dans cette lettre à son éditeur. Il s'étonne de la lenteur de l'impression, de ne plus recevoir d'épreuves depuis quinze jours, voudrait que son éditeur intervienne auprès de M. Gratiot, l'imprimeur, pour que le volume paraisse en octobre, époque à laquelle il doit faire un assez long séjour à Paris. "Plus tard, je ne pourrais m'occuper moi même de toutes les démarches qui peuvent aider au succès d'une oeuvre littéraire". Lorsqu'il écrit cette lettre V. de Laprade résidait à Aurillac, chez M. de Parieu, qui fut ministre de l'Instruction publique.