Stock Couverture souple Paris 1980
Reference : 26366
Très bon In-8 étroit. 65 pages. Réflexions sous forme poétique.
Librairie Bonheur d'occasion
M. Mathieu Bertrand
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1950 Couverture rigide Paris, La hune, Les Editions de Minuit, 1950. Un volume in-folio (49 x 33,5 cm), en feuilles, sous chemise cartonnée de l'éditeur et dans son emboîtage, quelques marques et accrocs à l'étui. 33 sonnets, illustrés de 33 lithographies en noir sous serpente. Tirage à 200 exemplaires sur vélin de Rives. Le nôtre un des exemplaires réservés aux collaborateurs, non numéroté. Envoi manuscrit de Jean Piaubert. Entré en résistance dès septembre 1940, Jean Cassou devient un agent du "réseau Bertaux" à partir d'août 1941. Il est arrêté en décembre de la même année pour ses activités passées au musée de l'Homme et emprisonné à la prison militaire de Furgole à Toulouse où il élabore de tête, sans la possibilité de les écrire, ses "Trente-trois sonnets composés au secret", publiés clandestinement au printemps 1944 sous le pseudonyme de Jean Noir. Grâce au Front national des musiciens, Henri Dutilleux en prend connaissance, et met l'un des poèmes, La Geôle, en musique. L'engagement politique de Jean Cassou et son rôle dans la résistance ont à l'évidence influencé son travail poétique, lui conférant une dimension supplémentaire de courage et de défi contre l'oppression. Bel état des planches et du texte, bon exemplaire.
Très bon
1927 Couverture souple Paris, Simon Kra, sans date [1927]. In-folio, cartonnage d'éditeur à rabats avec rubans d'attache (petits manques de papier sur les plats, quelques marques d'usure), chemise illustrée, en feuilles. Recueil de seize sonnets de Henri de Régnier imprimé sur les presses du maître-imprimeur Coulouma, et de seize planches hors-texte en couleurs de Yan Bernard Dyl, imprimées par Daniel Jacomet avec des rehauts d'or et d'argent. Quelques marques sur les feuillets de texte, dues à la surimpression de la planche en regard (voir par exemple les photos de la planche et du sonnet "celle de demain"). Tirage limité à 350 exemplaires, celui-ci n°142, sur papier Canson Montgolfier. Bel état des planches, dans le style art-déco. Bon exemplaire, dans son étui d'origine.
Bon
Reference : 21247
Lemerre in12. Sans date. Reliure demi-basane a coins. Etat Correct reliure legerement usagée
Edgar Degas (1834-1917), peintre, sculpteur. Copie de ses sonnets, sd [entre le 28 et le 30 septembre 1917?], 8p in-8 oblong. Rare copie ancienne des fameux sonnets de Degas, écrits en 1888 et 1890, provenant des papiers du critique d'art Arsène Alexandre (1859-1937). Ces sonnets, connus seulement des proches de Degas, ont été publiés en 1914 dans un tirage limité à 20 exemplaires sur papier japon, pour les amis ; puis en 1918 par Paul Lafond dans son Degas. Ils ne semblent pas avoir été publiés à part avant 1943. Arsène Alexandre n'en eut pas d'exemplaire mais eut cette copie, qui porte d'ailleurs une note au crayon de sa main en tête du premier poème « les sonnets de Degas ». Degas meurt le 27 septembre 1917 et dès le lendemain, Le Figaro publie en première page un article d'Alexandre sur Degas où il dit notamment : « Il a même à certaines époques de sa vie écrit des sonnets que l'on dit fort beaux », preuve qu'il ne connaissait pas les sonnets à ce moment-là. Le 1er octobre, c'est aussi Le Figaro qui publie pour la première fois, à gros tirage, un sonnet de Degas, transmis par Alexandre. Il s'agit du 5e sonnet commençant par « Il semble qu'autrefois la Nature indolente ». Cela prouve donc qu'un lecteur du Figaro lui a transmis la copie de ce sonnet ou plutôt la copie des huit sonnets, très-certainement la copie en notre possession. Nous pouvons affirmer cela car, du vivant d'Alexandre, seules deux éditions ont existé (1914 et 1918), présentant les sonnets dans un ordre différent. L'ordre de notre copie est bien celui de l'édition de 1914. De plus, après la parution du livre de Lafond, il n'y a plus d'intérêt à faire une copie de l'édition de 1914. Malheureusement, il ne nous a pas été possible d'identifier quel ami de Degas avait envoyé les sonnets à Arsène Alexandre. En février 1935, dans L'Art et les Artistes (n°154), Arsène Alexandre cite deux cours passages de sonnets pour appuyer son propos sur Degas. Le numéro est d'ailleurs largement consacré au peintre avec un article d'Alexandre d'une trentaine de pages. Provenance : papiers et ouvrages d'Arsène Alexandre dispersés à Saumur en 2018. Arsène Alexandre est mort à Brain-sur-Allones, près de Saumur. Belle copie ancienne. [353-2]
1841-1866 In-12° (182 x120 mm), [1] f. - [2] pp. - 181 pp. demi-veau, dos lisse orné, encadrement doré sur les plats avec fleuron en écoinçons, gardes de papier gaufré bleu, tranches dorées (reliure de l'époque)
150 SONNETS INÉDITS DU POÈTE PARNASSIEN FRANÇOIS FERTIAULT Recueil composé de 176 sonnets dont seulement 20 sont publiés dans Les amoureux du livre, Le poème des larmes et dans certains numéros du Feuilleton de Paris. La plupart des sonnets sont dédiés, beaucoup le sont à Julie, qui n'est autre que Julie Fertiault épouse de l'auteur et mère de leur fils Victor décédé à l'âge de 13 ans. Ce deuil est le sujet de nombreux sonnets et fut l'objet d'un recueil de poèmes collectifs entre François et Julie intitulé Le poème des larmes publié en 1858. Ce n'est cependant pas le seul sujet, l'auteur se plaît aussi à parler de la bibliophilie, de la nature, de la fuite du temps, de la religion, etc. Tous ces sonnets auraient dû faire l'objet d'une publication selon un numéro de 1851 du Feuilleton de Paris, mais aussi La matière et l'âme, publié en 1863, où il est indiqué in fine que Le nid du poète est en préparation. Pour une raison indeterminée, ce projet n'aboutit pas. François Fertiault est né à Verdun-sur-le-Doubs en 1814 et mort à l'âge de 101 ans à Paris. Il fit son éducation au collège de Chalon-sur-Saône où il obtient son bac en 1834. Pendant cette période estudiantine, il publie quelques poèmes dans le quotidien Le XIXe siècle et dans plusieurs journaux locaux. Il monte à Paris où il est engagé comme prote en 1835, puis comme secrétaire dans une banque. A partir de 1847, avec sa femme Julie de son nom de jeune fille Rodde, François Fertiault édite le périodique Feuilleton de Paris puis le Bulletin de l'union des poètes jusqu'en 1867. Ce travail d'édition littéraire l'amène à côtoyer les plus grands et à collaborer au mouvement parnassien notamment en participant à l'anthologie Le Parnasse contemporain. Parisien d'adoption, il reste attaché à sa Bourgogne natale en publiant de nombreux textes et poèmes sur les coutumes locales souvent en patois bourguignon sous un pseudonyme tel qu'Altifuret Cranisof, anagramme de son nom et prénom. Faisant partie de la Société des gens de lettres, il en a longtemps été le doyen. Habile restauration aux coiffes, plusieurs feuillets découpés pour remaniement.