‎KAFKA (Franz).‎
‎Journal.‎

‎ Paris, Bernard Grasset / Coll. ''Les Cahiers rouges'', (2015). Un vol. au format in-12 (192 x 122 mm) de 703 pp., broché.‎

Reference : 30645


‎''Ce journal intime, qui ne fut pas toujours régulièrement écrit par son auteur, commence en 1910 et se termine en 1923, peu avant la mort de Kafka. On n'est guère surpris par le climat d'étrangeté qui règne dans ces pages, climat auquel La Métamorphose, entre autres, nous a rendus familiers. Kafka confie ses insomnies, des douleurs physiques qui cessent de s'accentuer au fil du temps, la torture qu'est l'écriture, ses frayeurs devant des pages blanches que le stylo s'obstine à ne pas vouloir noircir. Car l'écriture est bien une souffrance: les mots ne viennent pas comme il voudrait, et sortent aussi difficilement de son imagination que de sa propre bouche. Kafka est un être associable, et qui souffre de l'être. Dans sa famille, il se sent comme un étranger; ses fiançailles, il les a brisées. Le motif en est qu'il n'a pas la moindre chose à dire à ces gens. «Tout ce qui n'est pas littérature m'ennuie et m'est détestable parce que cela m'importune, fût-ce prétendument». Son seul rôle dans la vie: celui de spectateur. Mais Kafka, comme l'attestent ces notes, éprouve des difficultés à se rapprocher des autres non seulement parce qu'il ressent l'inutilité des relations humaines, mais aussi parce qu'il peine à exprimer les affres nébuleux du monde intérieur où il s'enferme, prisonnier de lui-même. La conscience qu'a Kafka de sa propre déchéance physique, de l'approche certaine de sa mort, est claire. Il sait qu'il ne vivra pas longtemps. Sa volonté, faible, l'éloigne de la vie, inexorablement. On peut se demander si cette douleur d'écrire n'est pas enracinée dans ses jeunes années. Que dire de l'indifférence d'un oncle moqueur devant ses premières ébauches stylistiques, cette «chose habituelle», comme il le dit, qui se détourne froidement du grand écrivain, sans un regard, sans un mot? On se réjouit en tous cas de la lecture de ce journal, de sa langue métaphorique, à la poésie enchanteresse. La pensée comme le style sont tortueux, ils font vivre dans le monde intérieur de Kafka, avec ses bizarreries, ses chemins sinueux''. (Cécile Lignereux). Rares et discrètes rousseurs affectant la tranche supérieure. Du reste, très belle condition. ‎

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‎Toutou Journal‎

Reference : RO30344136

‎Toutou Journal Album Spécial n°3 : recueil de Toutou Journal. Toutou Journal n°81 - Toutou Journal n°80 - Toutou Journal n°82 - Toutou Journal n°83 - Toutou Journal n°84 - Toutou Journal n°85 - Toutou Journal n°86 - Toutou Journal n°87 - etc‎

‎ORTF. Non daté. In-4. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Coiffe en pied abîmée, Papier jauni. Environ 300 pages. Nombreuses illustrations en couleur et en noir et blanc, dans et hors texte. Nombreux coloriages au feutre et annotations à l'encre dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Toutou Journal n°81 - Toutou Journal n°80 - Toutou Journal n°82 - Toutou Journal n°83 - Toutou Journal n°84 - Toutou Journal n°85 - Toutou Journal n°86 - Toutou Journal n°87 - Toutou Journal n°90. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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EUR59.25 (€59.25 )

‎[GRIMOD DE LA REYNIERE (Alexandre Baltazar Laurent)].‎

Reference : 12458

(1776)

‎[Journal des Théâtres]. - Le Nouveau Spectateur, ou Examen des nouvelles pièces de Théâtre, servant de Répertoire universel des spectacles. Bimensuel de 14 livraisons du 1er Juin 1776 au 15 Octobre 1776.- Journal Des Théâtres ou le Nouveau Spectateur, Servant de Répertoire universel des Spectacles. Bimensuel de 30 livraisons et 1 prospectus du 1er avril 1777 au 15 juin 1778.- Le Censeur Dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens, par une Société de Gens-de-lettres. Bimensuel de 31 livraisons et 1 prospectus du 27 août 1797 au 28 juin 1798.‎

‎Paris, , 1776-1798. 1. Le Nouveau Spectateur, 1 vol. in-8 de (4)-532-388-(2) pp. (1) f., veau fauve marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). 2. Journal des Théâtres, 4 vol. in-8 de (2)-7-(1)-384-(2) pp. ; (2)-402 pp. ; (2)-407-(3) pp. ; (2)-304 pp., demi-basane blonde, pièces de titre et de tomaison en maroquin blond, dos lisse orné (relié vers 1810).3. Le Censeur dramatique, 4 vol. in-8, de 8-584 pp. ; 576 pp. ; 576 pp. ; 256 pp., cachets anciens, basane havane, dos à nerfs orné de fers à l'oiseau, pièces de titre en maroquin havane et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎


‎Cette collection exceptionnelle, publiée sous trois titres successifs entre 1776 et 1798, représente le « premier journal de théâtre proprement dit » (selon Hatin), dédié exclusivement à la critique dramatique. Elle est enrichie de deux lettres autographes de son dernier directeur, Grimod de La Reynière, dont l'une est adressée à l'acteur le plus prestigieux de son époque, Talma.En 1776, Jean-Pierre Le Fuel de Méricourt (1748-1778) rachète Le Nouveau Spectateur à son fondateur, Le Prévost d'Exmes, qui avait lancé le journal en 1770. Le Fuel prend la direction de la publication et, à partir du 1er avril de la même année, publie le premier numéro rédigé entièrement par ses soins. Le titre du journal change ensuite pour devenir Journal des Théâtres ou le Nouveau Spectateur à la cinquième livraison. Selon Bachaumont, ce qui distingue ce journal est la « grande hardiesse à s’expliquer sur le compte des histrions », ce qui provoque de vives protestations parmi les comédiens, entraînant finalement la suppression de la publication après le n°14, suite à une plainte. Jean Le Vacher de Charnois (1749-1792) prend la relève et relance une nouvelle série du Journal des Théâtres en avril 1777, mais cède rapidement la place, en septembre de la même année, à Grimod de La Reynière, alors âgé de 19 ans. Grimod, aidé d'un groupe d'amis, poursuit la publication et déclare en 1777, par le biais d’un « Avertissement des nouveaux auteurs », que ce journal est désormais dirigé par « une Société de Gens de Lettres », sans dévoiler davantage de détails sur les identités des rédacteurs. Parmi les collaborateurs occasionnels figuraient La Harpe, Leroy de Ligny, et de La Tour.Le Fuel, dont le journal est pris en main par Le Vacher de Charnois après son éviction, fait appel à ses lecteurs pour protester contre cette décision dans une lettre datée du 10 novembre 1776. Toutefois, il doit céder à la pression. Le Vacher, soutenu financièrement par son beau-père Préville, obtient le contrôle du journal après un accord avec Le Prévost d'Exmes. Cependant, les éloges fréquents de Préville et de sa famille dans les pages du journal déplaisent à certains, en particulier à Molé, acteur dont Le Vacher critique régulièrement les performances. Finalement, Grimod de La Reynière prend les rênes de la publication en 1777, après la démission de Le Vacher de Charnois, et continue la série avec rigueur et un engagement indéfectible envers le bon goût et la critique théâtrale.Vingt ans plus tard, en 1797, Grimod annonce la création du Censeur dramatique, un nouveau journal inspiré du Journal des théâtres. Ce dernier répond aux bouleversements dans le monde théâtral à la suite de la Révolution française, alors qu'un nouveau public, moins concerné par la culture, domine la scène. Grimod entreprend alors de "ramener la saine portion du public au goût du bon, au discernement du beau". Il ambitionne, par des critiques sévères mais courtoises, d'éclairer les comédiens sur les subtilités de leur art et de promouvoir les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique, publié entre 1797 et 1798, est un document précieux sur l'organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, ainsi que sur l'interprétation des classiques, dans un contexte où la société des Comédiens français, dissoute par les autorités révolutionnaires, n'était pas encore réorganisée. Les tomes II et IV du Censeur dramatique contiennent deux lettres autographes de Grimod de La Reynière : l'une adressée à Monsieur Santerre, notaire à Magny, concernant les abonnements du journal, et l'autre à l'acteur François-Joseph Talma, en réponse à une querelle entre eux, dont les détails sont publiés dans les derniers numéros du Censeur dramatique.Grimod, dans la lettre à Talma datée du 4 juillet 1798, exprime ses regrets quant à l'impact négatif de ses critiques et affirme que, s'il en avait le pouvoir, il ferait tout pour que cette lettre n'ait jamais été publiée : « J'apprends à l'instant Monsieur avec un sensible regret que vous avez été profondément affecté de quelques passages de ma réponse imprimée dans le n°31 du Censeur dramatique. Ce nouveau était fait et imprimé … Je donnerai tout au monde en ce moment pour que cette lettre n'ait pas paru. (…) Grimod ». Ces échanges révèlent la complexité des relations entre les critiques et les artistes de l'époque, ainsi que l'importance du Censeur dramatique comme moyen d'influencer le théâtre de la Révolution.Reliées à la suite du tome IV, 8 pièces de Grimod de La Reynière en édition originale (sauf mention contraire), suivies de 4 feuillets manuscrits (pièces et table) :1. Réflexions philosophiques sur le plaisir par Un célibataire. Troisième édition. Lausanne et Paris , Chez l'auteur, Vve Duchesne etc., 1784. In-8 de 136 pp. Note manuscrite à l'encre du temps sur le titre.2. Peu de chose. Neuchatel, Paris, Belin, Desenne, Petit, 1788. In-8 de 64 pp. Envoi autographe signé Grimod de la Reynière sur le faux-titre.3. Moins que rien, suite de Peu de chose. Ouvrage d'un genre assez neuf, & plus moral qu'on ne pense. Lausanne et se trouve à Paris, Belin, Bailly, Desenne, 1793. In-8 de 72 pp.4. Lettre d'un voyageur à son ami, ou Réflexions philosophiques sur la ville de Marseille. Seconde édition, revue et corrigée. Genève, Paris, Belin, 1792. In-8 de 16 pp.5. Copie d'une lettre de M. Grimod de La Reynière, négociant à Lyon &c. à Mme Desroys. Sans lieu, 1791. In-8 de 8 pp.6. LANTIER (Étienne François de). Le Fakir, conte. Constantinople, Imprimerie du Muphti, 1780. In-8 de 24 pp. Publié par Grimod.7. Extrait du Journal de Paris, 1783. In-8 de 2 pp.8. Epître à Madame d'Ocquerre. Sans lieu, 1788. In-8 de 2 pp.Hatin, 590 ; Soleinne V, 481 ; Sgard, Journaux, 716 ; Sgard, Journalistes, 363, 492, 513 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes.7. Extrait du Journal de Paris, 1783. In-8 de 2 pp.8. Épître à Madame d'Ocquerre. Sans lieu, 1788. In-8 de 2 pp.Hatin, 590 ; Soleinne V, 481 ; Sgard, Journaux, 716 ; Sgard, Journalistes, 363, 492, 513 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes. ‎

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EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎[PÉRIODIQUE]. ‎

Reference : 236063

‎Journal chrétien. ou L'Ami des moeurs, de la vérité et de la paix [- de la religion et de l'égalité]‎

‎Paris, Imprimerie de Louis-Pierre Couret, s.d. (décembre 1791 - août 1792) 65 livraisons en 2 vol. in-8, 576 pp. ; 288 pp., puis pp. 285-444, 32 pp., le tout en numérotation continue, demi-basane fauve mouchetée modeste, dos lisses tomés II & III (reliure de l'époque). Dos légèrement frottés, rousseurs, petite galerie de vers à la fin du vol. I, avec perte de quelques lettres, marge du premier feuillet restauré.‎


‎Il s'agit du très rare périodique officielle de l'Église constitutionnelle, dont les collections se présentent généralement incomplètes.Le premier volume regroupe les livraisons I-XXXVI (du 21 décembre 1791 jusqu'au 21 avril 1792) ; la numérotation redémarre à partir du numéro du 26 avril 1792 jusqu'au 28 juillet 1792, formant le second volume en 28 livraisons ; enfin, une seule livraison du 5 août 1792 termine la collection (il y aurait eu cependant une dernière livraison du 10 août 1792, d'après Deschiens, mais le fait demeure contesté). Il manque à notre ensemble les livraisons du 15 août au 14 décembre 1791.Le titre de ce périodique changea plusieurs fois : il était devenu le Journal de l'Église constitutionnelle de France, réuni au Journal chrétien et au Nouvelliste moral (à partir du numéro XVIII du 18 février 1792), puis le Journal de l'Église constitutionnelle de France, sans plus, à partir du numéro du 26 avril 1792, et enfin le Journal de l'Église de France, réuni au Journal chrétien, ou L'Ami des moeurs et de la vérité ; à la Correspondance religieuse et morale, et au Journal prophétique, à partir d'août 1792. C'est que l'histoire éditoriale de ce journal se présente de façon particulièrement embrouillée, en dépit de l'unité de son imprimeur et directeur, qui fut le prolifique journaliste Louis-Pierre Couret de Villeneuve (1749-1806), du début à la fin : le nouveau titre commença par conserver la présentation et poursuivre la numérotation et la pagination du "Journal chrétien", réuni avec un journal non identifié "paru ces jours derniers" ; quant au "Nouvelliste moral", il constituait seulement une rubrique dans le n° IV du "Journal chrétien". C'est au moment où Couret devint seul propriétaire et rédacteur (au n° 35 du 19 avril 1792), qu'il publia un prospectus et une circulaire sous le titre de : "Journal de l'Église constitutionnelle de France, réuni au Journal chrétien & à la Correspondance religieuse et morale avec les quatre-vingt-trois départemens". Mais la réunion avec la "Correspondance religieuse et morale" ne paraît pas avoir été réalisée, ce journal étant encore attesté en juillet 1792. Enfin, après la cessation de la parution du Journal de l'Église constitutionnelle de France, la numérotation de partie sera quand même reprise le 27 août 1792 par les livraisons du "Journal prophétique, par Pierre Pontard, évêque du département de la Dordogne", dont Couret devint alors l'imprimeur-rédacteur. Ce n'est pas grave si vous n'avez pas suivi.Deschiens, 188. Hatin, 209. Tourneux, III, 15411. Martin et Walter, Journaux, 610.Vignette ex-libris du séminaire de Carcassonne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR600.00 (€600.00 )

‎[LA MÉSANGÈRE, Pierre Joseph Antoine LEBOUT de]‎

Reference : 3891

(1820)

‎?Le Journal des Dames. 131 hand coloured fashion plates. ‎

‎Paris Le Journal des Dames et des Modes 1820 Une belle collection de 131 gravures de mode joliment coloriées à la main tirées du "?Le Journal des Dames et des Modes de l'Empire...". Sans texte explicatif. Chaque assiette est intitulée "Costumes Parisiens". La première planche est datée d'un 12 (1803) la dernière est de 1830. La reliure quart de cuir contemporaine a un dos rouge foncé avec des motifs et des titres dorés. planches en tissu rouge. Un peu frottant aux deux. L'intérieur des planches est en bon état, propre, avec quelques piqûres ici et là. Une très belle collection. Chaque assiette est colorée à la main. Ils mesurent 110 sur 118 mm. Le « Journal des dames et des modes » s'inspire de la « Revue de La Mésangère ». (Colas 1565 ; Lipperheide, zb 15 ; Hiler, 486). "Commencé en juin 1797, ce journal fut continué sans interruption jusqu'à la fin de 1829. Tous les cinq jours paraissait un numéro avec une belle figure colorée représentant un costume, et le numéro du 15 de chaque mois contenait même deux planches, ce qui faisait 72 émissions de 84 planches pour toute l'année, dont le prix était de 35 fr." (Brunet, III, 795). Cette publication, au format in-8, était accompagnée de gravures de mode intitulées 'Costumes parisiens'. Fondée par le libraire Séllèque et Mme Clément, avec La Mésangère comme collaboratrice pour les gravures. Ce périodique parut sous plusieurs noms : Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes ou Journal des dames, Journal de la Mésangère et enfin Gazette des salons pour ses derniers numéros.‎


‎A lovely collection of 131 beautifully hand coloured fashion engravings from "?Le Journal des Dames et des Modes de l'Empire..." Without any explanatory text. Each plate is entitled "Costumes Parisiens." The first plate is dated 12 (1803) the last is from 1830. The contemporary quarter leather binding has a deep red spine with gilt design and titles. red cloth boards. A little rubbing to both. Inside the plates are in good, clean condition, with a few foxing spots here and there. A very nice collection. Each plate is hand coloured. They measure 110 by 118mm (4Œ by 4Ÿ inches) The "Journal des dames et des modes" was inspired by the "Revue de La Mésangère". (Colas 1565; Lipperheide, zb 15; Hiler, 486). "Begun in June 1797, this journal was continued without interruption until the end of 1829. Every five days an issue appeared with a beautiful colored figure representing a costume, and the issue for the 15th of each month even contained two plates, which made 72 issues with 84 plates for the whole year, the price of which was 35 fr." (Brunet, III, 795). This publication, octavo format, was accompanied by fashion engravings entitled 'Costumes parisiens'. Founded by the bookseller Séllèque and Mrs Clément, with La Mésangère as collaborator for the engravings. This periodical appeared under several names: Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes or Journal des dames, Journal de la Mésangère and finally Gazette des salons for its last issues. .‎

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EUR1,900.00 (€1,900.00 )

‎JOURNAL DES DAMES ET DES MODES.‎

Reference : LCS-17344

‎ Le Journal des Dames et des Modes orné de 864 estampes coloriées à la main.‎

‎Le Journal des Modes de l’Empire finement coloriées à l’époque à la main, en très fraiches reliures de l’époque. Francfort-sur-le-Mein, An XII [1803] à 1813. 10 volumes in-8 regroupant 864 planches au total : -An XII : 85 pl. numérotées de 500 à 584. -An XIII : 84 pl. numérotées de 585 à 668. Pte. tache à la pl. 656. -An XIV-1806 : 107 pl. numérotées de 669 à 776. -1807 : 84 pl. numérotées de 777 à 860, ptes. taches aux pl. 808, 839. -1808 : 84 pl. numérotées de 861 à 944. -1809 : 84 pl. numérotées de 945 à 1028, qq. rousseurs aux pl. 945, 1004, 1028. -1810 : 84 pl. numérotées de 1029 à 1112. -1811 : 84 pl. numérotées de 1113 à 1196. Pte. tache à la pl. 1185. -1812 : 84 pl. numérotées de 1197 à 1280. -1813 : 84 pl. numérotées de 1281 à 1364. Pte. tache pl. 1364. Exemplaire relié à l’époque sans le texte explicatif. Quelques visages dessinés au crayon sur les planches de chapeaux. Reliés en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses richement ornés, pièces de titre de maroquin rouge. Reliure de l’époque. 202 x 124 mm.‎


‎Les années 1803 à 1813 du Journal des dames et des modes inspiré de la Revue de La Mésangère. Colas 1565 ; Lipperheide, zb 15 ; Hiler, 486. « Commencé en juin 1797, ce journal a été continué sans interruption jusqu’à la fin de 1829. Il en paraissait tous les cinq jours un numéro orné d’une jolie figure coloriée représentant un costume, et le numéro du 15 de chaque mois renfermait même deux planches, ce qui faisait 72 numéros avec 84 planches pour l’année entière, dont le prix était de 35 fr. » (Brunet, III, 795). « Cette publication, format in-octavo, était accompagnée de gravures de mode intitulées ‘Costumes parisiens’. On se contenterait des gravures, pour le cas où le texte manquerait ». (Bulletin du bouquiniste, année 1857). Ce journal parut sans discontinuer de 1797 à 1829. C’est l'une des premières revues de mode illustrées françaises. Son modèle, la revue La Mésangère vit le jour à Paris le 20 mars 1797, fondé par le libraire Séllèque et Madame Clément, avec La Mésangère comme collaborateur pour les gravures. Ce périodique a paru sous plusieurs noms : Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes ou Journal des dames, Journal de la Mésangère et enfin Gazette des salons pour ses dernières parutions. Le retour à la liberté vestimentaire s'accompagna en 1797 de l'apparition de revues spécialisées : Tableau général du Goût, des Modes et Costumes de Paris, de Francesco Bonafide, et Le Journal des Dames et des modes, lancé par le libraire Jean-Baptiste Sellèque que rejoignit l'abbé La Mésangère. Ce dernier touchait à tous les aspects de la revue, dessinant, composant les légendes des illustrations, rédigeant des articles. Il courait Paris à l'affût de nouveautés dont il faisait ensuite le blâme ou l'éloge dans le Journal des dames. En effet, la royauté disparue, ce n'était plus la cour qui faisait ou défaisait la mode, mais les endroits courus de la capitale, promenades, théâtres, bals, où l'on s'affichait dans des tenues nouvelles et audacieuses élaborées par les couturiers, couturières et « modistes ». Le journal connut son apogée sous le consulat et l'empire. Entouré d'une cour somptueuse, qui aspirait à rivaliser avec celle de l'ancien régime mais manquait parfois d'assurance et de discernement, Napoléon le recommandait comme guide du bon goût. Des actrices, comme la toute jeune Mademoiselle George, mettaient en valeur les créations des modistes que consultait La Mésangère. Les dames de la cour adoptaient ces nouveaux modèles que les autres femmes copiaient à leur tour. Le goût des modes à l'antique, auxquelles David avait contribué, avait défrayé la chronique par ses excès. Un nouveau public de lecteurs, notamment des femmes, était avide de nouveautés et de conseils. Le Journal des Dames lui offrait cette information, tout en se faisant la vitrine de l'industrie textile et du savoir-faire français. La revue était consacrée aux modes féminines mais aussi masculines. Elle portait un intérêt tout particulier aux accessoires, notamment les chapeaux et les écharpes. Elle s'intéressait aux chaussures et à la façon de les entretenir. Les coupes de cheveux à la mode y étaient aussi répertoriées Superbe exemplaire, à l’état neuf, regroupant en 10 volumes la totalité des 864 estampes de onze années de la revue (1803 à 1813), présentant les costumes aquarellés à l’époque à la main, conservé dans ses reliures fraiches et chatoyantes du temps. Les exemplaires du Journal des dames et des modes regroupant plus de dix années de la revue complets de l’ensemble des estampes et uniformément reliés à l’époque sont de la plus grande rareté. L’ensemble forme un panorama très raffiné des modes féminines du début de l’empire.‎

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