A Paris, Editions Emile-Paul Frères, (1942). 2 vol. au format pt in-8 (203 x 134 mm) de xvi - 373 pp. (pagination continue sur les deux volumes), brochés, sous couvertures à rabats rempliés.
Reference : 29624
Ensemble complet des deux volumes le constituant. Un des exemplaires du tirage numéroté sur vélin jaune. ''Rechercher un des exemplaires sur vélin jaune''. (in Carteret). Il s'agrémente de vignettes sur bois en couleurs par André Deslignères. ''Elève de l'Ecole Germain Pilon à Paris, ce graveur renommé et artiste sensible et savant a illustré un grand nombre d'ouvrages''. (in Bénézit). ''Deslignères est un graveur d'une grande habileté. Son métier n'a plus pour lui de secrets et il creuse le bois avec une véritable maîtrise''. (Jean Dorsenne, cité in Osterwalder). ''Les Amours jaunes évoquent la grande ville moderne et la campagne bretonne, la fébrilité — ou la légèreté — amoureuse du poète et la vie virile des matelots, les légendes anciennes et les événements historiques de son époque. Mais cette diversité est « marquée au cachet de la force et d’une puissante originalité », comme il a été écrit dans l'un des rares comptes rendus des Amours jaunes lors de leur publication.'' Carteret V, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 56 - Monod I, Manuel de l'amateur des livres illustrés modernes, 3162 - Bénézit III, Dictionnaire des peintres, p. 524 - Osterwalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 304. Ont été placées dans les exemplaires quelques feuilles d'arbres séchées ; lesquelles ont entraîné un report sur quelques feuillets. Du reste, très belle condition.
Babel Librairie
M. Mathieu Salzgeber
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Conformes aux usages de la profession.
Paris, Editions Emile-Paul frères, 1943. 1040 g In-4, broché sous couvertures rempliées, 301 pp., [1] ff.. Illustré de 12 gravures hors-texte par Edmond Céria dont un portrait en frontispice. Un des 1000 exemplaires sur papier vergé des papeteries de Boucher de Docelles. Légers défauts sur les couvertures. . (Catégories : Livres illustrés, Littérature, )
Paris, Mainpierre, 1976. 1 vol. (340 x 500 mm) en feuilles, couverture avec filet de pêche contrecollé, emboîtage comportant une sculpture originale de Jean-Jacques Morvan. Tirage limité à 135 exemplaires, celui-ci, un des quelques hors commerce réservés à l'artiste avec cette note manuscrite : "[exemplaire] de présent à Jean Cayrol, avec l'amitié de Jean-Jacques Morvan, 77". 35 lithographies originales dans le texte, parfois à pleine page en couleurs de Jean-Jacques Morvan illustrant 36 poèmes de Corbière.
Les Amours jaunes fut le seul livre paru du vivant de Corbière qui mourrait deux ans plus tard, aussi méconnu que son oeuvre. Sa renommée (posthume) commença d'éclore vers 1880, grâce à Jules Chenantais alias Paul Kalig, son cousin, lui-même poète, qui remit un exemplaire des Amours jaunes à l'éditeur de la revue Lutèce, Léo Trézenik. En 1940, l'article de l'Anthologie de l'Humour noir de Breton instaurera Tristan Corbière précurseur de l'écriture automatique : « C'est sans doute avec les Amours jaunes que l'automatisme verbal s'installe dans la poésie française. » Peintre officiel de la Marine depuis 1976, lauréat du prix Corbière, artiste aux multiples talents Jean-Jacques Morvan effectue à partir de 1944 de nombreux séjours dans des pays méditerranéens qui marquent profondément sa peinture : « Pour un peintre, comme pour un écrivain, la simplicité ne vient qu'avec le métier. Et le métier ne vient qu'avec l'amour. Aimer la pâte, savoir en tirer soi-même des jouissances que rien ne saurait remplacer, c'est cela être peintre. Morvan le sait, mais il sait aussi que le métier de peintre est une longue souffrance qui conduit au bonheur. » (Bernard Clavel, in Les Cahiers de l'Iroise, 1970).
Paris, Librairie du XIXe siècle, Glady Frères, 1873. In-8 de [10]-345-[5] pages, demi-maroquin jaune à coins, dos à nerfs, tête dorée, les fragiles couvertures sont parfaitement conservées. Reliure signée Ch. Septier.
Illustré du seul portrait connu de l'auteur: le frontispice à l’eau-forte tiré en bistre est un autoportrait gravé par Tristan Corbière lui-même. Édition originale tirée à 490 exemplaires numérotés, 9 mythiques sur papier Jonquille et 481 autres sur Hollande (le nôtre, le dernier! 481). Paru la même année que la Saison en Enfer et le Coffret de Santal, juste après Les Chants de Maldoror, à peine avant Romances sans paroles, L’Après-midi d’un faune… Ah la belle époque! Un grand livre. En français dans le texte, n°298 (notice rédigée par Pierre-Olivier Walzer, qui établit également l’édition critique dans la coll. de la Pléiade du duo Cros & Corbière). Clouzot, p. 40.
Paris, Albert Messein, 1931, in-8, br., 280 p. Contient: Ça, Les Amours jaunes, Raccrocs, Sérénades des sérénades, Armor, Les Gens de mer, Rondels pour après, appendice, avec un portrait et un fac-similé autographe, préface de Charles Le Goffic, exemplaire sur vélin d'Arches
Bon état, coiffe de tête à peine élimée
[L'école des lettres] - L'école des lettres , Revue bimensuelle
Reference : 45329
(1993)
10 vol. in-8 br., couv. bleues, L'école des lettres, Paris, 1992 et 1993, env. 700 pp. au total. Au sommaire notamment : H.-S. Programme ; n° 1 ; n° 2 La princesse de Clèves ; n° 3 Approches de la poésie : n° 4 ; n° 5 Les Amours jaunes de Tristan Corbière - Sylvie de Gérard de Nerval ; n° 6 Les âmes mortes de Gogol ; n° 7 La Curée, l'art et la science selon Zola ; n° 8 ; n° 9 numéro spécial, Les enjeux de la didactique du français.
Très bon état. Prix pour l'ensemble.