‎MONLUC / MONTLUC (Blaise de).‎
‎Commentaires de Messire Blaise de Montluc, Maréchal de France, où sont décrits tous les combats, rencontres, escarmouches, batailles, sièges, assauts, escalades, prises ou surprises de villes et places fortes, défenses des assailies et assiégées, avec plusieurs autres faits de guerre signalés remarquables [...].‎

‎ A Paris, chez Nyon, 1760. 4 vol. au format in-12 (171 x 98 mm) de 1 f. bl., 6 ff. n.fol. et 491 pp. ; 1 f. bl., 1 f. n.fol., 468 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 438 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 1 f. n.fol., 454 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de plein veau glacé et marbré blond, plats jansénistes, dos lisse orné d'un caisson d'encadrement doré, filets verticaux dentelés dorés, doubles filets dorés, larges fleurons dorés, semis de petites fleurons dorés, pièces de titre de maroquin acajou, titre doré, tomaison dorée sur fond ébène, palette dorée en queue, filet doré sur les coupes, tranches rouges.‎

Reference : 27944

‎ Ensemble complet des 4 volumes le constituant ; recelant pour la première fois une Table des matières. Serviteur de cinq rois (François Ier, Henri II, François II, Charles IX et Henri III), Monluc s'illustra pendant les guerres d'Italie et les guerres de religion et fut élevé à la dignité de maréchal de France en 1574. Il est principalement connu aujourd'hui pour ses Commentaires qui couvrent une vaste période, de l'année 1521 jusqu'en 1576, et dont texte a été publié en 1592, après la mort de l'auteur. ''Ces Commentaires constituent des Mémoires de la vie militaire de Montluc. On y retrouve sa vivacité originale, sa brusquerie, sa jactance et l'audace d'un homme qui avait pris pour devise : Deo duce et ferro comite. La narration de Montluc est entremêlée d'exhortations à l'usage des officiers auxquels il se propose pour exemple. Les excellentes leçons militaires consignées dans ce livre l'ont fait comparer aux Mémoires de Lanoue ; Henri IV l'appelait La Bible des soldats.'' Brunet IV, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1.869 - Quérard IV, La France littéraire, p. 266. Une coiffe très légèrement arasée. Très légères marques d'usage affectant par ailleurs les reliures. Si l'ensemble du texte de chacune des pages de titre est bien présent, elles ont été remontées sur un papier postérieur. Quelques claires rousseurs dans le texte. Nonobstant, belle condition. Peu courant. ‎