Paris, Brédif, 1825. Un vol. au format in-8 (228 x 142 mm) de 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., xl - 401 pp. Reliure de l'époque de demi-veau glacé olive à petits coins, dos à nerfs orné de filets gras en noir, roulettes dorées sur les nerfs, larges fleurons romantiques à froid, filets gras dorés, titre doré, large palette dorée en tête et queue.
Reference : 25706
Edition originale de la traduction de Hennequin. Exemplaire revêtu d'une reliure décorative du temps. Il s'ouvre sur un joli frontispice gravé signé Mademoiselle Collin ; gravé par Rouargue. ''Huit ans avant sa mort, Olivier Goldsmith publie ce qui restera son seul roman : Le Vicaire de Wakefield. Ce roman est une synthèse des sujets et des thèmes familiers aux grands romanciers anglais du XVIIIe siècle : de Fielding, il retient le picaresque mais accentue le comique, de Richardson, il reprend un ressort narratif classique, la jeune fille pure poursuivie par un séducteur sans scrupule.L’intrigue est digne de l’ironique “Tout va très bien, Madame la Marquise”. Le révérend Primrose est confronté à tous les malheurs du monde qui, un à un, vont s’abattre sur lui et sa famille. Sans le savoir peut-être, Olivier Goldsmith nous donne un des premiers romans de l’introspection. Son sentimentalisme, délivré du puritanisme, est humain, humanitaire, éthique même, et mènera au romantisme ; son réalisme est psychologique autant que social ; son ironie charitable va de pair avec une bonhomie clairvoyante, qui rend d’autant plus attachant ce personnage du Vicaire en qui Goldsmith a sûrement mis une part de lui-même.'' Escoffier, Le Mouvement romantique, 554. Angles élimés. Inégales mais claires rousseurs dans le corps d'ouvrage. Infime déchirure en marge d'un feuillet. Du reste, très belle condition.
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