Paris, Librairie Plon, (1894). Un fort vol. au format in-8 (228 x 143 mm) de xi - 419 pp., broché.
Reference : 22568
Edition originale. ''Dans ces Mémoires, Marie-Julie Cavaignac retrace une partie de sa vie, depuis la fin de l’Ancien Régime jusqu’à la restauration des Bourbons, en 1815. Admiratrice de Napoléon Bonaparte et de Rousseau, farouchement hostile à la monarchie, elle représente ces familles bourgeoises de la fin du xviiie siècle, adeptes des idées nouvelles et favorables à la Révolution.'' (Catherine Thomas). Dos passé présentant en outre un très léger manque au dos. Plats présentant quelques rousseurs ainsi qu'un éclat légèrement altéré. Claires rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
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M. Mathieu Salzgeber
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1894 E. Plon & Nourrit imprimeurs éditeurs broché, 420p. bon état.
Mme de Cavaignac était marié au baron Jean Baptiste de Cavaignac (1762-1829) : Avocat au parlement de Toulouse, membre du directoire du département du Lot en 1790, Jean-Baptiste Cavaignac est élu à la Convention par le département du Lot, dans le groupe des Montagnards. Il vote la mort du roi lors du procès de Louis XVI et siège peu à la Convention, étant surtout en mission. On l'envoie à l'armée des côtes de Brest, d'où il proteste contre l'arrestation des Girondins (2 juin 1793), puis à Nantes et en Vendée, dans les Pyrénées où il est chargé de lever des chevaux pour l'armée.On lui confie l'épuration dans les départements de l'Isère et de la Drôme, mais il refuse pour rester à l'armée des Pyrénées occidentales. Dénoncé pour un viol à Bayonne, il se disculpe et est envoyé à l'armée de Rhin-et-Moselle. Il réussit à échapper aux poursuites sous la Convention thermidorienne. Le 1er prairial an III (21 mai 1795), il est à la tête des troupes chargées de la protection de la Convention et se révèle incapable d'empêcher l'irruption des émeutiers dans la salle des séances. Le 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795), il assiste Paul Barras dans la répression de l'insurrection.Il siège peu de temps au Conseil des Cinq-Cents, étant éliminé par le tirage au sort. Il remplit des fonctions mineures sous le Consulat et l'Empire.Marié à Marie-Julie Ollivier de Corancez, fille de l'avocat et homme de lettres Guillaume Ollivier (de son nom de plume Ollivier de Corancez) (1780-1816), il a deux fils, Godefroi Cavaignac (1801-1845), journaliste et le Général Eugène Cavaignac (1802-1857).Jean-Baptiste Cavaignac est exilé comme régicide à la Restauration.
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Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1894 1 volume In-8° (14 x 22,3cm) Reliure demi-basane maroquinée à coins bleu-vert; titre et date dorés au dos, soulignés de faux nerfs; plats en velin; mors des plats et coins soulignés de filets dorés; tête dorée; gardes marbrées à dominantes beige et turquoise; couverture conservée. IXp. (sur XI: manque le feuillet entre 1ère garde et titre: faux-titre ?), 419 p. Bon état sauf dos légèrement insolé et coiffes et coins un peu frottés (et petites traces sur les nerfs).
1ère édition de ces "Mémoires" rédigés après les Cent jours et publiés anonymement par Marie-Julie CAVAIGNAC (1780-1849), épouse du conventionnel Jean-Baptiste Cavaignac qui sera nommé par Murat conseiller d'Etat à Naples: mémoires intimes où la mère et grand-mère des futurs hommes politiques républicains, qui se montre favorable à la Terreur, hostile aux Bourbons, mais admirative de Napoléon, témoigne de sa vie et de son époque, montre la cour de Joachim Murat à Naples, évoque écrivains et artistes de l'époque. Exemplaire élégamment relié.
E. Plon Nourrit reliure Rigide Décorative Paris 1894 419 pages en format 14 - 23 cm - reliure rigide en semi cuir avec cinq nervures
Très Bon État
Paris, Plon, 1894 in-8, XI-419 pp., broché. Petit manque au coin supérieur droit de la première de couv.
Tulard, 286. "Il s'agit des mémoires de la femme du conventionnel Cavaignac, mère de Godefroy Cavaignac"."Ces mémoires sont un long dithyrambe en l'honneur de Napoléon, un ardent plaidoyer en faveur de l'Empire et de l'Empereur !" (Biré, Mémoires et Souvenirs, I, 131).Fierro, 280. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1894 in-8, XI-419 pp., percaline souple (reliure de l'époque). Rousseurs.
Tulard, 286. "Il s'agit des mémoires de la femme du conventionnel Cavaignac, mère de Godefroy Cavaignac"."Ces mémoires sont un long dithyrambe en l'honneur de Napoléon, un ardent plaidoyer en faveur de l'Empire et de l'Empereur !" (Biré, Mémoires et Souvenirs, I, 131).Fierro, 280. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT