‎AYME (Marcel) - EDELMANN (Jean, ill. de).‎
‎Rechute.‎

‎ Paris, Gizard / Le Cortège de Calliope, 1950. Un vol. au format gd in-12 (199 x 153 mm) de 88 pp., en feuilles, sous couverture illustrée à rabats rempliés.‎

Reference : 20135

‎ Edition originale. Tirage unique à 410 exemplaires. Celui-ci comptant parmi les exemplaires du tirage sur pur-fil Johannot, dit ''de passe'' ou ''de chapelle'' (''exemplaires tirés à petit nombre et non numérotés que l’éditeur destine à ses collaborateurs, ainsi qu’à l’auteur et à ses proches''). Il s'agrémente - ici en premier tirage - de délicates pointes-sèches de Jean Edelmann. Peintre très à part dans le XXe siècle, Jean Edelmann a sa propre écriture. Habité par son art, il travaille inlassablement les motifs, souvent en série, dans un esprit où la poésie et le jeu des couleurs sont maîtres. Philippe Dagen l'ayant remarqué , lui consacra cet ouvrage où il nous propose une analyse et un panorama de son oeuvre de 1950 à 1985. « Edelmann maintenait les liens qui l'attachaient à la « génération » des maitres, celles des Braque, des Bonnard, des Picasso ou des Gris, il restait fidèle à l'idée de tradition et de continuité quand il n'était à l'entour parlé que de révolution définitive et d'amnésie libératrice ».« S'il est lointain parent du cubisme et du post-cubisme par son dessin et l'ordonnance des images qu'il peint, Edelmann l'est encore parce que, comme tel artiste de ce type de filiation, Lhote peut être, il veut tout représenter, ne néglige aucun sujet et traite des plus triviaux comme des plus modernes, sans distinction ». ''Sa main gauche a glissé sur ma joue en écartant une boucle de mes cheveux et j'ai fermé les yeux. Il m'a semblé quitter la terre. Je me suis sentie aspirée tout entière et délivrée, accomplie''. Légères plissures affectant coupes et coiffes. Très rares tout autant que discrètes rousseurs dans le texte. Nonobstant, belle condition. ‎