Paris, Didier / Perrin et Cie, 1888. 2 forts vol. au format in-8 (223 x 138 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., vi - 600 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 frontispice gravé n.fol., 594 pp. et 1 f. bl., brochés.
Reference : 19644
Edition originale (mention fictive d'édition portée aux premiers plats). Ensemble complet de ses deux volumes ; dont chacun s'ouvre sur un frontispice gravé et renferme par ailleurs deux planches. ''L'ancien ministre de l'Instruction publique du Prince-Président y évoque ses souvenirs, essentiellement politiques, avec intelligence''. (in Bourachot). '' En 1846, il est élu député de Maine-et-Loire. Il accueille avec bienveillance la révolution de février 1848. Élu député à l'Assemblée nationale en février 1848, comme « républicain du lendemain », il y est l'adversaire acharné des Ateliers nationaux dont il obtient la dissolution en juin 1848, provoquant ainsi les massacres des journées de Juin. Le 13 mai 1849, il est réélu à l'Assemblée législative. Le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte, dont il avait soutenu la candidature, le nomme ministre de l'Instruction publique et des cultes dans le premier gouvernement Odilon Barrot en décembre 1848. Il est à l'origine de la loi sur l'enseignement qui porte son nom. Promulguée le 15 mars 1850, elle aborde tous les aspects de l'éducation, à l'exception du supérieur, mais est surtout connue par ses dispositions sur la liberté d'enseignement laissant une place ample à l'enseignement confessionnel. Elle complète la loi Guizot, qui rendait obligatoire une école de garçons dans toute commune de 500 habitants, en rendant obligatoire également la création d'une école de filles dans toute commune de 800 habitants.'' (Wikipedia). Bourachot, Bibliographie critique des Mémoires sur le Second Empire, 157. Plats présentant un éclat légèrement altéré ainsi que quelques plissures angulaires. Coiffes élimées. Quelques claires rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
Babel Librairie
M. Mathieu Salzgeber
3, Rue André Saigne
24000 Périgueux
France
06.84.15.59.05
Conformes aux usages de la profession.
Perrin, 1925, in-12, 389 pp, broché, non coupé, état correct
Tome II seul (sur 3) : De 1848 à 1852. — "Les Mémoires d'un royaliste tiendront la première place parmi les oeuvres de leur auteur et une des premières dans la littérature de Mémoires de notre siècle. Nous ne tenterons pas de refaire, après MM. Gréard et de Broglie, le portrait de ce Vendéen parlementaire, de cet ultramontain libéral, de cet aimable fanatique, de cet agriculteur académicien, mais nous devons reconnaître qu'il nous est arrivé, après la lecture de ce livre, ce qui est arrivé à M. Gréard lui-même, nous avons passé, à l'égard de son auteur, d'une froideur hostile à une sympathie très vive, sinon toujours pour ses idées, du moins pour sa personne. Il y a chez lui une constante élévation d'âme, une générosité de coeur, une loyauté qui rachètent amplement ses étroitesses d'esprit et ses chimères un peu naïves. Les Mémoires d'un royaliste sont un document de premier ordre pour l'histoire du catholicisme français et pour l'histoire du parti légitimiste. On y saisit mieux que partout ailleurs le caractère essentiellement pratique, actif, social et philanthropique du catholicisme contemporain. Ne jouant plus qu'un rôle effacé dans le domaine de la science et de la pensée, il a mérité, par son activité charitable et son intelligence des besoins sociaux, le regain de force et d'inlluence dont nous sommes les témoins. M. de Falloux nous fait connaître le groupe d'hommes d'élite avec lequel il a constamment combattu, Montalembert, Berryer, Lacordaire, M. de Melun, A. Cochin, Dupanloup, A. de Broglie, à qui il faut toujours associer la femme distinguée qui fut leur Egérie, Mme Swetchine. Au point de vue religieux et social, M. de Falloux pouvait jeler un regard satisfait sur l'oeuvre de sa vie. Elle a été efficace ; non seulement il a réussi, sinon à fonder la liberté de renseignement, du moins à créer l'enseignement catholique à côté et en face de renseignement de l'État, mais il a aussi contribué, plus que personne, à grandir et à fortifier l'Église catholique. Les chapitres consacrés à la loi de 4850, aux oeuvres de charité, au Concile de 1870 sont du plus haut intérêt. Au point de vue politique, M. de Falloux avait moins de motifs d'être satisfait, et ses Mémoires ne sont guère que la confidence de ses désillusions et de ses déboires. Ils sont accablants pour le comte de Chambord. Cet enfant du miracle, demeuré enfant toute sa vie, roi fainéant de l'exil, à qui une coterie égoïste et inintelligente faisait jouer une comédie monarchique, nous apparaît comme un homme borné et pusillanime, n'ayant jamais eu le courage d'affronter les responsabilités d'une restauration, se servant, pour y échapper, de l'épouvantail du drapeau blanc, qui fut, pour lui, non un signe de ralliement dans la bataille, mais une nappe d'autel et un linceul. On retrouvera, dans le livre de M. de Falloux, l'émouvante histoire des querelles intestines du parti légitimiste sous Louis-Philippe, des tentatives de fusion et des essais de restauration après 1870. Que l'on partage ou non les vues politiques de M. de Falloux, on admirera la finesse et l'élévation avec lesquelles il apprécie la situation des partis en France ; ses jugements sur nos hommes d'État, en particulier sur M. Thiers et M. Guizot. Le récit des années 1871-1873 en particulier offre un saisissant intérêt..." (Ch. Bémond et G. Monod, Revue historique, 1888)
Perrin, 1925, in-12, 338 pp, broché, non coupé, état correct
Tome III seul (sur 3) : De 1852 au ministère du duc de Broglie en 1873. — "Les Mémoires d'un royaliste tiendront la première place parmi les oeuvres de leur auteur et une des premières dans la littérature de Mémoires de notre siècle. Nous ne tenterons pas de refaire, après MM. Gréard et de Broglie, le portrait de ce Vendéen parlementaire, de cet ultramontain libéral, de cet aimable fanatique, de cet agriculteur académicien, mais nous devons reconnaître qu'il nous est arrivé, après la lecture de ce livre, ce qui est arrivé à M. Gréard lui-même, nous avons passé, à l'égard de son auteur, d'une froideur hostile à une sympathie très vive, sinon toujours pour ses idées, du moins pour sa personne. Il y a chez lui une constante élévation d'âme, une générosité de coeur, une loyauté qui rachètent amplement ses étroitesses d'esprit et ses chimères un peu naïves. Les Mémoires d'un royaliste sont un document de premier ordre pour l'histoire du catholicisme français et pour l'histoire du parti légitimiste. On y saisit mieux que partout ailleurs le caractère essentiellement pratique, actif, social et philanthropique du catholicisme contemporain. Ne jouant plus qu'un rôle effacé dans le domaine de la science et de la pensée, il a mérité, par son activité charitable et son intelligence des besoins sociaux, le regain de force et d'inlluence dont nous sommes les témoins. M. de Falloux nous fait connaître le groupe d'hommes d'élite avec lequel il a constamment combattu, Montalembert, Berryer, Lacordaire, M. de Melun, A. Cochin, Dupanloup, A. de Broglie, à qui il faut toujours associer la femme distinguée qui fut leur Egérie, Mme Swetchine. Au point de vue religieux et social, M. de Falloux pouvait jeler un regard satisfait sur l'oeuvre de sa vie. Elle a été efficace ; non seulement il a réussi, sinon à fonder la liberté de renseignement, du moins à créer l'enseignement catholique à côté et en face de renseignement de l'État, mais il a aussi contribué, plus que personne, à grandir et à fortifier l'Église catholique. Les chapitres consacrés à la loi de 4850, aux oeuvres de charité, au Concile de 1870 sont du plus haut intérêt. Au point de vue politique, M. de Falloux avait moins de motifs d'être satisfait, et ses Mémoires ne sont guère que la confidence de ses désillusions et de ses déboires. Ils sont accablants pour le comte de Chambord. Cet enfant du miracle, demeuré enfant toute sa vie, roi fainéant de l'exil, à qui une coterie égoïste et inintelligente faisait jouer une comédie monarchique, nous apparaît comme un homme borné et pusillanime, n'ayant jamais eu le courage d'affronter les responsabilités d'une restauration, se servant, pour y échapper, de l'épouvantail du drapeau blanc, qui fut, pour lui, non un signe de ralliement dans la bataille, mais une nappe d'autel et un linceul. On retrouvera, dans le livre de M. de Falloux, l'émouvante histoire des querelles intestines du parti légitimiste sous Louis-Philippe, des tentatives de fusion et des essais de restauration après 1870. Que l'on partage ou non les vues politiques de M. de Falloux, on admirera la finesse et l'élévation avec lesquelles il apprécie la situation des partis en France ; ses jugements sur nos hommes d'État, en particulier sur M. Thiers et M. Guizot. Le récit des années 1871-1873 en particulier offre un saisissant intérêt..." (Ch. Bémond et G. Monod, Revue historique, 1888)
BUREAUX DU CORRESPONDANT. 25 FEVRIER 1887. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 577 à 768.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : I. MÉMOIRES D'UN ROYALISTE.—II. Cte DE. FALLOUX,de l'Academie française.II. L’ALLEMAGNE NOUVELLE. — IV.— fin.***.III. LES PREMIÈRES ANNÉES DU SECOND EVIPIRE,d’après LÉ JOURNAL DE CHARLES GREVILLE. ANATOLE LANGLOIS.. IV. LES DONS A L’INSTITUT. FRANCISQUE BOUILLIES,de rinstitat.V. ANNE DE LA BODERIE cte HECTOR DE LA FERRIÈRE•VI. LA MALLE DE L’INDE ET LES COMMUNICATIONSPOSTALES AVEC L’EXTRÊME-ORIENT.. PAUL FRESNEL.VII. SIX ANNÉES DE MONARCHIE PARLEMENTAIRE. LÉOPOLD DE GAILLARD.VIII. PEINTURE RELIGIEUSE/ — LES NOUVELLESFRESQUES DU VATICAN.. L. TORELLI.IX. MÉLANGES. — Histoire de la participation de la France à rétablissement des Etats-Unis d'Amérique, par M. Henri «toniol ARTHUR TAILHAND.—Une Ambassade française<en Orient sous Louis XV,par M. Albert Vandal.. MAXIME DE LA ROCHETERIE.— Bretagne et Bretons, par M. Robert Oheix. . h. DE LA VILLEMARQUÉ,— Les Précurseurs de la franc-maçonnerie au XVIede l’institut.et au XVIIe siècle, par M. Claudio Janet. LOUIS JOUBERT.X. REVUE CRITIQUE. — I. La Terreur sous le Directoire, par M. Vicior Pierre. — II. La Comédie grecque, par M. Jacques Denis. — III. La Comédie et les mœurs en France au moyen âge, par M„ Pi-tit de Julicville. — IV. La question de l'enseignement en 1789, par M. l’**bbé Atlain. — V. Les grands écrivains de la France : Saint-Simon, t. V. —Mémoires du marquis de Sourches, t. VI. — OELivresde Pascal, t. Ier.. P. DOUHAIRE.XI. CHRONIQUE POLITIQUE.. AUGUSTE BOUCHER.•XII. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
BUREAUX DU CORRESPONDANT. 25 JANVIER 1887. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Mouillures. Paginé de 193 à 384.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : I. MÉMOIRES D’UN ROYALISTE. — I..Cte DE FALLOUX,de l'Académie française.II.L’ALLEMAGNE NOUVELLE. —II..***.III.CHEZ PADDY. —deuxième partie. — IV. — fin. Bon E. DE MANDAT-GRANCEY.IV.ELJEN ! — IV JACQUES BRET.V. LES OEUVRES ET LES HOMMES, courrier du théâtre,DE LA LITTÉRATURE ET DES ARTS. VICTOR FOURNEL.VI.LES FAITS ÉCONOMIQUES ET LE MOUVEMENTSOCIAL. CLAUDIO JANNET.VII.REVUE CRITIQUE. — I. Du droit ancien et du droitnouveau, par Mgr l’Évêque de ISayeux. —IL VInstruction publique et la démocratie, par M. Albert Duruy. — III. M. de Boulogne, archevêque-évêque de Troyes, par M. l’abbé Delacroix, p. DOUHAIRE.VIII.CHRONIQUE POLITIQUE. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
BUREAUX DU CORRESPONDANT. 25 MARS 1887. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 969 à 1168.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : I.MÉMOIRES D'UN ROYALISTE. —III. Cte DE FALLOUX,de l’iradémie française.II.LES TREMBLEMENTS DE TERRE. A. DE LAPPARENT.III.LA NOUVELLE GUERRE MARITIME. - LA TORPILLEAUTOMOBILE WHITEHEAD ET SON INVENTEUR. ALBERT DE CHENCLOSIV.UN PAPE PRISONNIER (rome-savone), d’après desDOCUMENTS INEDITS. — DEUXIÈME PARTIE. ,— II. Vte DE MAYOL DE LUPÉ.V. M.LECONTE DE LISLE. PAUL LALLEMAND.VI.LETESTAMENT DE BERTHE. — I.. ARTHUR TAILHAND,VII.L’INSTRUCTION PRIMAIRE GRATUITE, OBLIGA-TOIRE ET LAÏQUE dans les divers états d’europeet d’amÉrique. — fin. FRANCIS CAMBUZAT.VIIÎ. LES FAITS ÉCONOMIQUES ET LE MOUVEMENTSOCIAL.. CLAUDIO JANNET.IX.MÉLANGES. — L’Europe et la Révolution française,par M. Albert Sorel.. p. DOUHAIRE,— L Académie des derniers Valois : Origines cleTAcadémie française, par M. Édouard Frémy. RENÉ DE MAULDE. •X.CHRONIQUE POLITIQUE.. AUGUSTE BOUCHER. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues