Stock, 1969 In-8° broché, couverture illustrée, 319 pages (ex dono en page de garde), bon état
Reference : 62071
Librairie Ex Nihilo
M. Alain Galatis
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LIBRAIRIE HACHETTE & Cie. 1882. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 19 à 102. Nombreuses gravures en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 910-Géographie générale. Voyages
Sommaire : Chapitre II : L'empire chinois - Le Tibet, Plateaux du Tibet, Explorations du Tibet, Tibet et Kouenlun, Tengri nor et plateau de Khatchi, Montagnes du tibet, Hautes vallées du Satledj et de l'Indus, Lac Pangkong, Vallée du Tsangbo, Cours du Tsangbo, Vallées du tibet oriental, Montagnes et neiges du Tibet, Climat des plateaux, Flore et Faune du Tibet, Populations et langues du Tibet, Bouddhisme tibétain Classification Dewey : 910-Géographie générale. Voyages
I. [PAEZ, Gaspar / MENDEZ, le Père Alphonse] II. [KIRWITZER, Wencelas Pantaléon] III. [ANDRADE, Antonio de]
Reference : LCS-8124
Rare réunion de trois lettres jésuites écrites d’Ethiopie, de Chine et du Tibet. Exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin de l’époque. Paris, Sébastien Cramoisy, 1629.Soit 3 ouvrages reliés en 1 volume in-8 de : I/ (4) ff., 262 pp. mal chiffrées 252, (1) f.bl. ; II/ (2) ff., 102 pp., (1) f.bl. ; III/ (4) ff., 104 pp. Plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 168 x 108 mm.
I/ Première édition de la traduction française de ces relations écrites par les jésuites Gaspar Paez (pour 1624 et 1625) et Alphonse Mendez (pour 1626) envoyés en mission en Éthiopie. Sommervogel, Bibliothèque de la compagnie de Jésus, V, 258 ; Carayon 906. Inconnu à Chadenat, Brunet et Barbier. II/ Première édition de la traduction française de ces lettres adressées de la Chine au Père Mutio Vitelleschi, général de la Compagnie de Jésus. Cordier, Bibliotheca Sinica, 815 ; Chadenat 4896. En raison du soutien qu’il apporte aux missions jésuites en Extrême-Orient, c’est pendant le « mandat » de Vitelleschi que les jésuites connaissent leur âge d’or en Chine. Les lettres présentes dans ce recueil, rédigées par un religieux, exposent ce qui s’est passé dans les missions jésuites en Chine en 1624. L’auteur de cette relation est probablement Wencelas Pantaléon Kirwitzer car il a signé la dernière des lettres. Mais le présent ouvrage a parfois été attribué au Père Darde ou au Père Jean-Baptiste Machault. Les deux premiers chapitres donnent une vision globale de la situation politique de la Chine et des progrès de la religion chrétienne dans ce pays à l’époque. Les autres lettres témoignent de la situation des diverses missions établies à travers tout le pays. Kirwitzer est un astronome et un mathématicien qui entra chez les jésuites en 1606. Il partit en mission en Asie avec d’autres jésuites en 1618, séjourna à Goa et en Chine, où il mourut en 1626. « Curieux et rare recueil » (Chadenat). « Je crois pouvoir attribuer cette traduction au Père Darde… Elle pourrait cependant être du P. J.-B. de Machault » (Sommervogel). III/ Première édition française de la lettre écrite du Tibet par antonio de Andrade, datée du 15 août 1626. Streit V, 310; Cordier BS 2901. Antonio de Andrade, né en 1580 à Oleiros (Portugal) et mort (empoisonné) le 19 mars 1634 à Goa était un prêtre jésuite portugais, missionnaire en Inde et au Tibet. « Il se fit remarquer dès l’origine par la finesse de son esprit et la maturité de son jugement ; c’est du moins ce que nous dit Barbosa. Bientôt il passa dans les missions de l’Inde, et il arriva à Goa dans la première année du dix-septième siècle. Nommé supérieur de la résidence du Mogol, il apprit là qu’il existait au Thibet certains vestiges du christianisme ; ou plutôt il eut connaissance de ces formes extérieures du culte de Boudha, qui ont frappé d’une surprise si grande plusieurs voyageurs par leur analogie avec notre culte. Antonio de Andrade n’hésita pas à entreprendre un voyage immense ; et, revêtu de l’habit mogol, il se dirigea vers le Thibet. Ce qu’il eut à souffrir de privations dans ce voyage difficile serait trop long à raconter : il suffira de dire que, dans les contrées montueuses qui séparent l’Inde du Thibet, il eut à braver un froid assez vif pour que les doigts de ses pieds fussent gelés complètement. Il parvint enfin à Caparanga en 1624, cité qui était alors la résidence du chef militaire du Thibet. On affirme qu’il y prêcha l’Evangile, et qu’il put même édifier un temple à la Vierge, dans la construction duquel les grands de la cour se faisaient un devoir de l’aider : ce qu’il y a de certain, c’est qu’il retourna dans le Mogol, qu’il y alla chercher de nouveaux ouvriers évangéliques, et qu’il pénétra une seconde fois au Thibet, où il fut reçu avec autant d’empressement qu’il l’avait été la première fois. Ce fut alors qu’il fut élu provincial de la résidence de Goa, puis député du saint office. Barbosa prétend que les juifs de Goa lui administrèrent un poison subtil, dont il mourut. » (Biographie générale, II, 545). Antonio de Andrade fut donc le premier européen à traverser l’Himalaya, en 1624. Il faudra attendre deux siècles avant qu’un autre européen pénètre à nouveau dans la ville de Caparangue. Il fonda en 1626 la mission jésuite au Tibet et édifia alors la première église chrétienne du Tibet. Il date sa relation du 26 août 1626, date à laquelle la construction de l’église fut achevée. Il décrit dans son récit les mœurs religieuses et sociales du Tibet de l’époque, ainsi que les cérémonies bouddhistes. Carl Ritter écrivait dès 1833: "Special value attaches to the artless and candid narrative from the fact that the book is rare, that the enterprise was remarkable, and that this geographical source has been left unused for two hundred years; it opened up a mountain region, which recently has had to be scientifically rediscovered." (Die Erdkunde von Asien).Précieux exemplaire de cette réunion de trois lettres jésuites de la plus grande rareté, écrites Éthiopie, de Chine et du Tibet, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Édition originale de la plus insigne rareté concernant les missions en Chine en 1624 et au Tibet en 1626. Roma, Francesco Corbelletti, 1628.In-8 de 130 pp. Qq. rousseurs, reliure du siècle dernier en plein vélin ivoire, tranches rouges. 148 x 96 mm.
Édition originale de la plus insigne rareté de ces deux relations des années 1624 et 1626 concernant la Chine et le Tibet. Collation conforme à Cordier, Bibliotheca Sinica, 815. La lettre du Tibet, pages 3-58 est du Père Andrada ; elle est datée de Caparangue (Tsaparang), le 15 août 1626. La lettre de la Chine, pages 59-130, est du Père Venceslas Pantaleone ; elle est datée de Macao, le 27 octobre 1625. “Contains letters from Antonio de Andrade, Aug. 15, 1626, and Kirwitzer in Macao, Oct. 27, 1625”. (Asia in the making of Europe, p. 1994). « Antoine de Andrade, portugais, né vers l’an 1580, entra fort jeune dans la Compagnie, et se distingue par un zèle infatigable, dans les missions des Indes et de la Tartarie. La Géographie lui doit une découverte importante : il pénétra dans le Thibet en 1624. De retour à Goa, ses supérieurs l’employèrent dans plusieurs affaires importantes. Il mourut empoisonné le 16 mars 1634 ». (Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus, 1853, p. 16). Cette « lettre du Tibet » relate le second voyage du Père Andrade au Tibet, en 1625-1626. Il commença son second voyage d’Agra en juin 1625, et atteignit Tsaparang le 28 août de la même année. Cette relation sera traduite en français en 1629 sous le titre : Histoire de ce qui s’est passé au royaume du Tibet. Tirée des lettres escrites en l’année 1626. Adressée au R.P. Mutio Vitelleschi, General de la Compagnie de Jésus. Traduite d’italien en français par un Père de la mesme Compagnie, Paris, chez Sébastien Cramoisy, 1629, puis en flamand par le P. Jacques Dyck. Les relations concernant le Tibet sont introuvables ; celles concernant la Chine dans les premières années du XVIIe siècle sont très recherchées.
Köln: Kunsthandel Klefisch, 1973-1974 4 catalogues de vente aux enchères et 1 catalogue de vente à prix marqués, in-8, 121 pp. (1090 lots), 112 pp. (976 lots), 132 pp. (1089 lots), 109 pp. (912 lots), 10 pp. (135 lots), nombreuses illustrations. Broché.
Köln, Kunsthandel Klefisch. Ausseuropaïsche Kunst. 1. Auktion (24 & 25/5/1973): Indonesien, Tibet, China, Korea, Japan, u.a. aus der Sammlung Ernst Grosse, Collection Clement Huet (Bruxelles) - 2. Auktion (7 & 8/5/1973): Indonesien, Indien, Tibet, China, Japan, u.a. aus der Sammlung Ernst Grosse, Collection Clement Huet (Bruxelles) - 3. Auktion (24 & 25/5/1974): Indonesien, Tibet, China, Japan, Sammlung Jr.L.C. Kalff u.a. - 4. Auktion (12 & 13/12/1974): Indonesien, Annam, Korea, China, Japan, u.a. Sammlung P. und N. Bretow (Helsingör), Sammlung Jr.L.C. Kalff (Eindhoven). Joint: Lagerkatalog 1 mit Festpreisen, Japan. (Köln: Kunsthandel Klefisch, 1973-1974) [M.C.: catalogue de vente / auction catalogue, Asie, Japon, Indonésie, Tibet, Chine, Corée, Annam, art]
Paris, Editions Xavier Barral, 2017, 18 x 24, 291 pages sous percaline éditeur imprimée. Photographies noir & blanc. "Plus proche d'une pratique photographique " traditionnelle " que des installations monumentales auxquelles il s'est consacré ces dernières années, on y retrouve pourtant la même volonté d'expérimentation, le même désir de revenir sur les premiers clichés pour en extraire la vérité la plus pure. Dix ans exactement après leur prise de vue, Gao Bo s'est à nouveau penché sur ses photos du Tibet, les redécouvrant et proposant de nouvelles associations formelles faisant fi de la chronologie. Puis durant l'été 2009, il est retourné au Tibet, emportant ses images récemment assemblées, et il s'est mis à les retravailler en utilisant son sang comme encre et une calligraphie automatique qu'il a baptisée " langage de l'âme ". Cette photographie inventée, conçue par l'artiste avec l'aide de moines bouddhistes tibétains, dessine au fil des images un alphabet fictionnel nourri de typographies variées, qui devient sa signature en même temps qu'un langage universel. Ce geste souligne les limites du langage, et tente par là-même de dépasser l'incommunicabilité de son expérience au Tibet. Pour l'artiste, il s'agit moins d'un sacrifice que d'une offrande qui renforce la charge symbolique de cette langue inventée. Né en 1964 dans la province du Sichuan en Chine, Gao Bo a découvert sa vocation après un premier voyage au Tibet en 1985, où il réalise une série de portraits d'une maîtrise saisissante. Diplômé de l'institut des Beaux-Arts de l'université de Tsinghua (Pékin) en 1987, il s'installe en France en 1990 et devient membre de l'agence Vu. Depuis 2009 il vit et travaille à Pékin. Gao Bo modèle son oeuvre, aux frontières de la photographie, de l'installation et de la performance. Très vite, nourri autant des préceptes de Marcel Duchamp que de la pensée de Lao Tseu, Gao Bo ressent les limites de sa pratique photographique et entame un processus de questionnement et de réinvention autour de son travail. Utilisant le matériel photographique produit au cours de ses premiers voyages au Tibet, il reprend ses tirages et les recouvre d'encre, de peinture et de son propre sang. Au fil des années, les interventions de l'artiste sur les photographies se font de plus en plus extrêmes et flirtent avec la performance, allant jusqu'à brûler entièrement une série de portraits de condamnés à mort pour en récolter les cendres."
Très bon état.