Affiche originale. Impression en lithographie. Ateliers Michel Cassé.1964. Dim: 66 x 49 cm.
Reference : 2176
Réalisée pour l'exposition au POINT CARDINAL en 1964.
Librairie Michaël Seksik
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Solar, 1969, in-8°, 340 pp, reliure skivertex éditeur, jaquette illustrée., bon état
I. Ces voix qui nous viennent de la mer : la guerre de Chine, Pearl Harbor et les premiers jours de la guerre au Japon, la guerre dans le Pacifique, les Kamikazes ; II. Jeunes morts : l'apogée des dictatures, le grand tournant, l'écroulement, guerre de Corée et d'Indochine... — "Voyez les nouveaux poisons que la guerre nous prépare. Elle mélange cette fois dans son chaudron les conflits raciaux, les luttes tribales, religieuses ou idéologiques, la guerre civile et les explosions atomiques... les premières lettres de ce recueil viennent du Japon ; les autres ont été écrites par les étudiants de tous les pays qui s'affrontèrent au cours du conflit 1939-1945 ; tous sont morts. Toutes ces voix qui viennent de la guerre méritent d'être entendues..." — "Ces Voix qui nous viennent de la mer est un recueil de lettres écrites par des étudiants japonais au cours des combats en Chine ou dans le Pacifique, alors qu'ils se préparaient à s'envoler sur leurs avions-suicide pour aller se jeter contre un porte-avions américain, ou s'apprêtaient à monter dans leur torpille humaine. Tous les auteurs de ces lettres sont morts. Derrière ces testaments, tous à tour naïfs, brutaux ou poignants, la mort est toujours présente, et bien souvent ceux qui les écrivent portent déjà sa marque, la fleur de cerisier à trois feuilles, insigne des morts en sursis, des kamikazes. Ce n'est pas le Japon de Pierre Loti que nous révèle ce livre, mais un autre, beaucoup plus réel, où les geishas travaillent dans les usines de guerre, et que peuplent les trafiquants du marché noir, où l'on boit pour oublier la guerre, la police aux aguets, tandis que le kamikaze compte les heures qui le séparent de la mort, d'une mort qu'il sait vaine, car en lisant ces lettres on comprend que ce fameux code de l'honneur avait perdu tout son sens pour les jeunes Japonais." (Hommes et mondes, mai 1954)
MAISON DE LA POESIE. JUIN 2000. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 127 pages.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Sommaire : Voix de la folie, folie de la voix - Antonin Artaud, le corps, la voix par Olivier Penot-Lacassagne, Jacques Rebotier : le cours de la langue, Serge Pey : la voix : une page physique du poème, Jérome Rothenberg : traduire les voix indiennes, traduit de l'anglais par Sebastian Reichmann Classification Dewey : 841-Poésie
BERNIER, CLERAMBAULT, BAPTISTIN, MONTECLAIR, BURETTE, BOURGEOIS, ANONYME.
Reference : 7333
(1720)
1720 veau brun époque (dos restauré). in-4 à l'italienne, (1f.), 324pp., (2ff.),
Manuscrit du premier tiers du XVIIIe siècle, d'une bonne écriture très lisible. La moitié des œuvres ont le chiffrage de la basse indiqué. La cantate La M*** est non seulement scatologique mais coprophagique…détails sur demande. Manque à la Bibliotheca Scatologica.Pour la cantate Narcisse une note indique que "les paroles sont de Mr de *** et la musique de mr. *, cette copie a été tirée sur l'original du musicien qui la composa en 1726". A la p. 264 il est précisé :"cantate composée à Avignon…"Ceci ne nous avance guère et nous aurions préféré trouver l'auteur de la cantate scatologique.Premières éditions des Cantates contenues en ce Recueil :- Les Syrenes : Montéclair, Michel Pignolet. éd. dans Cantates à une et deux voix… Second Livre. Paris : Foucault, s.d. (1713)- L’Amour Vangé : Montéclair Michel Pignolet. éd. dans Cantates à une et deux voix… Second Livre. Paris : Foucault, s.d. (1713)- Le Triomphe de Pysché : Bernier, Nicolas. éd. dans Cantates Françoises ou Musique de Chambre…les paroles sont de Mr. Fuzellier. Second Livre. Paris : Foucault, s.d. (ca 1703)- Diane et Endimion : Bernier, Nicolas. éd. dans Cantates Françoises ou Musique de Chambre…les paroles sont de Mr. Fuzellier. Second Livre. Paris : Foucault, s.d. (ca 1703)- Les Bains des Tomery : Stuck, Jean-Baptiste (connu egalement comme « Baptistin »). éd. dans Cantates Françoises à I, II voix… [Livre IIIe]. Paris : C. Ballard, 1711.- La Mort d’Hercule : Clérambault, Louis-Nicolas. éd. dans Cantates Françoises melées de Simphonies (sic)... Livre IIIe. Paris : Foucault, 1716- Le Printemp : Burette, Bernard éd. dans Le Printemps et l’Ête, Cantates Françoises... Paris : Boivin, 1722- La Merde : Anon.- Leandre et Hero : Clérambault, Louis-Nicolas. éd. dans Cantates Françoises melées de Simphonies... Livre IIe. Paris : Foucault, 1713La BnF (Cote D. 14883) conserve un autre Ms. avec cette musique mais avec un texte religieux : Retour d’un Pecheur- La Badine : Montéclair Michel Pignolet. éd. dans Cantates à voix seule… Premier Livre. Paris : Foucault, s.d. (ca 1709)- Zephire et Flore : Bourgeois, Jean-Baptiste Drouart de. Pas d’édition connue.- Narcisse : Broiu, Desfontaines ou Anon. À controler avec la partition.- Bacchus : Bernier, Nicolas. éd. dans Cantates Françoises ou Musique de Chambre. Livre IVe. Paris : Foucault, s.d. (ca 1703)
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Editions in Press, 2004, 283 p., in-8 br., coll. "Explorations psychanalytiques", état de neuf
Le visage et la voix sont mystérieusement unis. Peut-il y avoir de visage sans voix ou de voix sans visage ? Tous deux porteurs de la subjectivité humaine, ils sont souvent en rivalité. Lequel est le plus intérieur ? Lequel contient l'autre ? Cet ouvrage réunit des auteurs venus d'horizons très divers : psychanalyse, anthropologie, histoire, littérature, arts... Ensemble, ils éclairent de façon neuve et originale les liens qui unissent visage et voix. La psychanalyse, en prenant parti pour la voix dans sa pratique de la cure de divan, efface le visage. D'autres pratiques, d'autres savoirs modifient également le rapport de ces deux foyers : la chirurgie esthétique, la numérisation de l'image et du son... Peinture et musique, portrait et chant, sont en eux-mêmes des histoires de visages et de voix. justice et religion, plus que tout autre domaine, se sont fondées sur la transcendance du visage et de la voix. Du masque au visage nu, de la mélopée au cri, ce livre explore la dynamique des changements du visage et de la voix, expression la plus précieuse de l'individu.
Paris, Métailié, "Traversées", 2011, 14 x 21,5, 281 pages sous couverture souple imprimée. "Une anthropologie de la voix consiste dans ce paradoxe de ne plus écouter la parole mais la qualité de sa formulation, ses vibrations sonores, affectives, ses singularités. Non plus s’arrêter sur le sens des mots mais sur la tessiture de la voix. Détachée de la parole, la vocalité se donne comme émission subtile d’un corps, elle nous touche, nous bouleverse ou nous irrite, elle est d’emblée un lieu de désir ou de méfiance. Objet de fantasme, elle suffit parfois à susciter l’amour ou la haine envers une personne inconnue entendue seulement à distance à la radio ou au téléphone. Aucune science n’en épuise l’interrogation, même si l’acoustique, la phonétique ou la linguistique essaient de la résorber dans leur savoir. Elle fuit de partout, elle ne se laisse pas circonvenir. L’émotion liée à l’écoute d’une voix ne tient pas à ses propriétés acoustiques mais à son impact sur le désir de celui qui écoute. Il en va de même du visage, les deux éléments les plus intimes, les plus singularisés de l’humain et ceux qui se dérobent le plus. En donnant chair au langage, la voix le donne à entendre. Quand elle disparaît la parole s’efface aussi car elle n’existe pas sans la voix qui lui donne corps. La voix qui nous importe ici est celle de la vie quotidienne, celle qui fait sens et dont l’influence marque nos existences. Il s’agit ici de frayer le chemin à une anthropologie sensible et d’explorer le mi-dire de la voix."
Très bon état.