(Um 1840). Quer-4°. Mit 13 lith. Ansichten, handkoloriert (ca. 8,5 x 11,5 cm), ausgeschnitten und montiert. Halblederband der Zeit mit Goldfileten und goldgepr. Titel «Album».
Reference : 2475CB
Privat zusammengestelltes Album mit 13 Ansichten von Jean Dubois (1789–1849) aus Genf, Maler, Zeichner und Lithograph. «Er schuf ... zahlreiche Zeichnungen von Genf und Umgebung, die er, zum Teil vom ihm selbst, zum Teil von anderen lithographiert, mit seinem Socius Briquet herausgab» (Thieme/Becker X, 611). Hier vorhanden sind: Lausanne, Genève (3), Vevey, Villeneuve, Mont Blanc vu de St.Martin (route de Chamonix) mit der orig. Beschriftung, Chamonix et le Mont Blanc, Glacier et Village d'Argentière (Chamonix) mit der orig. Beschriftung, La Mer de Glace vue de la Flégère (Chamonix), Mer de Glace, La vallée de Chamonix vue du col de Balme mit orig. Beschriftung, Pissevache. – Restliches Album leer. – Einband leicht berieben. Unterlagenpapier stark gebräunt, Ansichten sehr gut erhalten.
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1861-1889 In-8° oblong (162 x 228 mm), [20] ff. cartonnés avec 2 encarts découpés, chagrin vert, dos muet à 5 faux-nerfs, encadrements à froid sur les plats, deux fermoirs de laiton, tranches dorées (Reliure de l'époque signée LENEGRE)
« [Madame Parent] est à l'enseignement professionnel du piano ce que Mme de Sévigné fut aux lettres » Émouvant album photographique des élèves d'Hortense Parent (1837-1929), pianiste, compositrice et pédagogue. Offert à Hortense Parent par deux élèves en 1861, il semble avoir été complété par des portraits plus tardifs (jusqu'en 1889). L'album comporte 80 photographies, tirages albuminés de l'époque, plus 1 photographie volante. Le nom des élèves est noté sous le portrait au crayon ou à l'encre, avec 7 élèves non-indentifiés (1 portrait identifié au dos). Après de brillantes études de musique au Conservatoire de Paris et une tournée de concerts, Hortense Parent accepte un poste de professeur à l'école Le Couppey, fondée par son ancien maître Félix Le Couppey. Elle consacrera dès lors sa carrière à la pédagogie, guidée par sa devise « Toutes les leçons du maître doivent tendre à ce but : apprendre à l'élève à se passer de lui » (Exposition de ma méthode d'enseignement pour le piano, Paris, J. Hamelle, 1888). Sans cesser un instant d'enseigner, elle publiera plusieurs ouvrages, dont L'École du piano (1872), le Répertoire encyclopédique du pianiste (1901-1907) et La Lecture des notes sur toutes les clefs (1886), première méthode à utiliser la couleur pour faciliter l'apprentissage du solfège.En 1882, elle crée l'École préparatoire au professorat de piano, première institution à proposer une formation aux jeunes filles se destinant à l'enseignement du piano à l'école élémentaire.« Elle est à l'enseignement professionnel du piano ce que Mme de Sévigné fut aux lettres, ce que Goerge Sand fut au roman, ce que Rosa Bonheur fut à la peinture », écrit l'auteur de son entrée biographique dans l'Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical (1er janvier 1905, p. 466) On relève notamment : - Un portrait de Madame Parent photographiée par Lejeune, 106 rue de Rivoli, - Un portrait de Félix Le Couppey (1814-1887), pianiste, compositeur, et professeur d'Hortense Parent au Conservatoire de Paris. Dédicacé et signé au dos : « à Hortense / 21-11-61.» Photographie par Bayad & Bertal, Paris, - Un portrait de Jeanne Taravant (1860-1920). Pianiste très appréciée pour ses interprétations de Debussy, elle épousa en 1905 le compositeur Auguste Sérieyx qu'elle présenta au monde musical parisien. Dédicacé et signé au dos : « à ma chère maîtresse, souvenir d'affectueuse reconnaissance / Jeanne Taravant / 15 septembre 1875 [Jeanne Taravant obtint cette année-là le 1er prix du Conservatoire de Paris] ». Photographie par Walery, Paris. En tout 10 portraits sont dédicacés au dos par le modèle et un par le père de l'élève, décédée. 7 des élèves sont photographiés plusieurs fois à des âges différents. Les portraits sont, entre autres, signés des photographes Bisson frères (Paris), Pierre Petit (Paris), Charles Reutlinger (Paris), Pierre-Ambroise Richebourg (Paris), Serguei Levitsky et ses successeurs Augustin Lejeune et Léon Joliot (Paris), Eugène Villette (Paris), Nicolas Persus (Paris), Charles Winter (Strasbourg)... PROVENANCE :1. Hortense Parent : mention manuscrite à l'encre sur la première garde blanche : « A Mademoiselle H. Parent / Souvenirs affectueux / Gabrielle d'Arnoux / Marie Pisson / 6 mai 1861 ». Gabrielle d'Arnoux et Marie Pisson figurent toutes deux dans l'album. 2. Mlle Cappelle : mention manuscrite au crayon, de la main d'Hortense Parent : « Album des éléves / album à donner à Mademoiselle Cappelle qui a connu toutes ces personnes. / H. Parent / 20 janvier 1918 ». Louise et Jeanne Cappelle figurent toutes deux dans l'album. Frottements. Quelques petites déchirures en marge des encarts. Taches ou piqûres à quelques photos.
Roma 1886 In-f° (345 x 271 mm), [20] ff. montés sur onglet, percaline rouge, dos lisse muet, larges fleurons (plaques) en écoinçons sur les plats avec ex-dono, lieu et date sur le plat supérieur, tranches rouges (habillage de l'époque)
Un album photographique inédit des oeuvres du sculpteur romain Giulio Tadolini Album photographique figurant 15 uvres (20 photos) du sculpteur italien Giulio Tadolini (1849-1918), offert par l'artiste à Juan Sánchez Azcona (1843-1894), ministre mexicain en Argentine, au Brésil, en Italie et au Guatemala, et magistrat sous les gouvernements de Benito Juárez et de Porfirio Díaz. Mention sur la couverture : « A sua Eccelenza / Il Signore I Sanchez Azcona / Ministro del Messico / Giulio Tadolini Roma 1886 » Giulio Tadolini naquit à Rome en 1849 dans une famille de sculpteurs et hérita de l'atelier occupé avant lui par son grand-père, Adamo Tadolini, élève préféré de Canova, puis par son père Scipione Tadolini. C'est cependant dans un premier temps à la peinture qu'il choisit de se consacrer : formé aux Beaux-Arts de Rome, il étudia auprès de Cesare Fracassini puis, à la mort de maître, fréquenta l'atelier de Mariano Fortuny. Il s'orienta finalement vers la sculpture dans le milieu des années 1870, mêlant influences néoclassiques aux thèmes orientalistes qui infusaient déjà sa peinture. Tadolini jouit d'un grand succès de son vivant : élevé au rang de sculpteur de monuments nationaux, il fut également nommé membre de l'académie pontificale des beaux-arts et des lettres des virtuoses au Panthéon et de l'Académie des beaux-arts de Pérouse, chevalier de Saint-Grégoire et commandeur de la Couronne d'Italie. Aujourd'hui, on le connaît surtout pour 3 grands monuments publics : la statue équestre de Victor Emmanuel II à Pérouse (1890), le monument funéraire d'Umberto I d'Italie au Panthéon (1900), et enfin le tombeau du pape Léon XIII (basilique Saint-Jean de Latran, 1907). Comme son grand-père Adamo Tadolini, exécuteur d'une célèbre statue équestre de Simón Bolívar, Giuilo Tadolini nourrit avec l'Amérique latine des relations fructueuses : au Mexique, plus spécifiquement, il réalisa le monument de la famille Guzmán à Mexico (présent dans l'ouvrage). Sa figure en bronze de l'ascension de la vierge fut, à la demande de l'archevêque Eulogio Gillow, importée d'Italie au début du XXe siècle pour orner la cathédrale d'Oaxaca. Il remporta également un concours organisé par la ville de Morelia en 1903 pour un projet de statue de l'indépendantiste mexicain José María Morelos y Pavon ; le paiement demandé par Tadolini ayant été jugé trop important, la ville se rabattit finalement sur le projet du deuxième lauréat. Les uvres représentées dans l'ouvrage sont, dans leur ordre d'apparition : - « Pompejana dopo il bagno » (2 photos, trou à une photo) ; souvent retrouvée sous l'appellation « Odalisque » ou « Pauline », cette uvre en marbre fut présentée à l'exposition universelle de Paris en 1878, et recréée à plusieurs reprises par l'artiste l'une de ces « Odalisques » est exposée au Williamson Art Gallery & Museum de Birkenhead. - « Rebecca » (2 photos), marbre 1884. Conservé au musée Canova Tadolini. - « Giuditta », marbre, 1881 (conservée au Berkshire Museum) - « Cleopatra », marbre. La première statue de Tadolini documentée semble être une « Cleopatra davanti [« dinnanzi » selon certaines sources] a Cesare » (Cléopâtre devant César) signée et datée « 1875 ». Celle-ci, apparemment non-répertoriée, porte la signature du sculpteur et la date « 1872 ». - « Almorino » plâtre portant la mention « to my darling » sur le socle. - Monumento Marqse Gandara (2 photos représentant respectivement les figures « Fides » et « Charitas ») : ces sculptures ornent le monument de la famille Gandara au cimetière de San Isidro, Madrid. - Un buste du député mexicain Ramon Guzman (1834-1884) - 2 figures (manque marginal à une photo) pour la sépulture de la famille Guzmán à Mexico. - Le monument pour le tombeau de la famille Lovatelli au cimetière Verano de Rome (3 photos in situ). - « Monumento Depto Massari Bari » ; esquisse en plâtre pour le monument à Giuseppe Massari, homme politique et journaliste italien (1821-1884), réalisé en bronze en 1884 et situé Piazza Giuseppe Massari à Bari. - « Marocchina » (manques marginaux, tache), buste en bronze exposé dans un premier temps à Munich en 1883, puis à Turin en 1884. - « Nubiano », buste en bronze exposé dans un premier temps à Munich en 1883, puis à Turin en 1884. - Buste en bronze de Cecilia Metella, épouse de Crassus, réalisé en 1882 et exposé pour la première fois à Rome en 1883. Conservé à la National Gallery of Modern Art Rome. Les traits du modèle reparaîtront sur la figure de l'Ange surplombant la tombe de la famille Lovatelli. - « Nenella », esquisse en plâtre pour un buste en marbre qui ne sera réalisé qu'en 1901. Pièce curieuse de l'uvre d'un sculpteur qui se spécialisa dans les portraits de personnages importants, « Nenella » était une jeune fleuriste qui travaillait près de l'atelier de Tadolini. Le buste en marbre est conservé au musée Canova Tadolini, situé dans les anciens ateliers Tadolini de la Via del Babuino. - « Leone XIII », esquisse en plâtre pour un buste en marbre ; très apprécié du pape Léon XIII, Tadolini le sculpta d'après nature dès son élection en 1876 (Papi in posa, LXII). Il réalisa également son imposant monument funéraire. PROVENANCE : Famille Sanchez Azcona ("h. Sanchez-Azcona"), ex-libris à la devise "Veritas et stilus" sur le contreplat supérieur. Mouillures sur l'ensemble de la reliure. Rousseurs ; Anna Lisa Genovese, « Tadolini, Giulio » in Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 94 (2019)
Paris [A. Levy fils] (J. Claye imp.) s. d. [1853 ou 1859] In-f° (dimensions légèrement variables, env. 397 x 342 mm), [12] ff. de pl., non rogné.
Un rare calendrier décrivant les travaux des champs par mois dans le goût des manuscrits médiévaux Un des quelques exemplaires tirés sur papier de Chine, non rogné, non contrecollé, qui donne toute sa superbe à cette suite de 12 grandes feuilles gravées sur bois, une pour chaque mois. Elle parut chaque mois dans l'Illustration en 1852 (v. 19, pp. 5, 89, 149, 213, 281, 373) ; v. 20, pp. 9, 89, 149, 213, 293, 357). La série fut annoncée en volume séparé par A. Lévy fils dans l'Illustration du 8 janvier 1853 sous le titre Album de sujets rustiques. Elle fut rééditée par le même en 1859. « En Janvier, on profite des gelées pour débarder les bois ; en Février on taille la vigne et l'on remplace les arbres morts ; en Mars, on laboure et l'on herse ; Voici Avril et la semaille des pommes de terre. Mai, où les vaches pâturent avidement l'herbe jeune et Juin où l'on coupe aux moutons leur manteau de laine. En Juillet, M. Jacque fait battre le colza dans les champs ; en Août, il fait lier les gerbes des blés mûrs et marcher pas à pas la longue théorie des glaneuses qui se courbe sur un chaume où les Booz n'ordonnent plus d'oublier à dessein des épis. Septembre amène la cueillette des pommes et des hécatombes de perdreaux ; en Octobre, les vendangeurs dépouillent les coteaux puis, en Novembre et Décembre, on rentre les troupeaux à l'étable, et l'on s'embusque à l'affût pour tuer au clair de lune le renard qui rode autour du poulailler. » Ce calendrier n'est pas sans rappeler celui des manuscrits médiévaux et notamment celui de l'un des plus célèbres d'entre eux les Très Riches Heures du Duc de Berry [1411-1416]. Ils furent certainement une source d'inspiration pour les artistes de Barbizon et ont vraisemblablement joué un rôle déterminant dans le développement de la peinture de paysage. Leurs illustrations furent en effet parmi les premières à accorder une place importante aux sujets de la vie agricole. Elles permettent d'entrer dans l'intimité des peuples à leurs époques respectives. On citera en France, au XVIe siècle les deux suites des mois d'Etienne Delaulne, notamment celle qu'il encadra de larges bordures, composées de trophées d'outils, d'instruments aratoires, d'armes ou d'ustensiles domestiques. Et au XVIIIe, les culs-de-lampes de Choffard pour Les Saisons de Boucher. Rares petites rousseurs ; Gazette des beaux-arts, tome quatrième, 1859, pp. 317-318 ; Béraldi, les graveurs du XIXe siècle, tome VIII, 1889, pp. 172 - tome IX, p. 67 : " Il faut juger Lavieille sur ses bois des Français peints par eux-mêmes, sur son Album de sujets rustiques (les douze mois) gravés pour L'Illustration d'après Ch. Jacque, 1859, en douze grandes feuilles ; et sur Les quatre Parties du Jour, scènes rustiques d'après Millet." ; Jacques Lethève, Françoise Gardey et Jean Adhémar - Inventaire du fonds français après 1800 / Bibliothèque nationale, Département des estampes. Tome treizième, Laurencin-Lépagnez, p. 63 ; Fanica 1995, pp. 41-42
FRANCK / CHARLET & JACOTIN / NEURDEIN / LE ROCH / ANONYME / ESTIENNE / BERNHEIM
Reference : 184
Paris 1863-1867 Album in-12° (161 x 120 mm), [10] ff. cartonnés, percaline verte, dos muet orné d'un décor en relief, cadres en relief sur les plats avec un écu en relief au centre du plat supérieur, tranches dorées.
Un charmant souvenir photographique de l'exposition universelle de 1867 Album de 20 tirages albuminés bien contrastés. Il débute par une série de portraits : le pape Pie IX (Franck) ; les princes et princesses d'Europes : Victoria, Isabelle, Léopold II, Christian IX (Charlet & Jacotin, atelier de photographie parisien actif de 1863 à 1867), Napoléon III, Alexandre II, Guillaume Ier, François-Joseph 1er, Victor-Emmanuel II, Charles XV, Guillaume III, Abdul-Aziz-Khan (Neurdein). Vient ensuite un Carrousel à Saumur (Le Roch), puis des vues possiblement inédites des châteaux de Villandry, Luynes et Comacre (cette dernière semble réalisée d'après une lithographie), un portrait en buste du duc de Conegliano (Estienne) et une caricature à la Arcimboldo, possiblement inédite, de l'impératrice Eugénie (Galerie fantasmagorique du lampion / « Bernheim jne 15 rue Neuve », mention à l'encre brune) critiquant son soutien à l'État pontifical (« Protectrice fanatique de sa dynastie en Italie du pouvoir temporel du brigandage légitime et de profession »). François Marie Louis Gabriel Gobinet de Villecholle (1816-1906), dit Franck, retourna à Paris après son exil à Barcelone en 1857. Avide d'innovations, il produisit de nombreuses vues stéréoscopiques ; il revendiqua également l'invention de la photomosaïque. Antonin, Étienne et Ernest Neurdein, fils du photographe Jean César Adolphe Neurdein (dit Charlet), s'associèrent à Paris en 1864. Étienne et Antonin Neurdein travaillèrent ensemble sous le nom de Neurdein frères à partir de 1869. Joseph Toussaint Le Roch fut le premier photographe professionnel à s'installer durablement à Saumur en 1862 et produisit de nombreuses vues de la ville. L'atelier Estienne (plus souvent indiqué comme Susse Estienne et cie), fondé en 1861, est le fruit de l'association de quatre personnes dont aucune n'était alors photographe de métier. L'entreprise fit faillite en 1864. Quelques rousseurs sur les derniers tirages, après les portraits.
Paris, A. Capendu, sans date (circa 1890). In-4, 255 x 322 mm, couverture illustrée, (12 pages). Album «indéchirable sur toile» imprimé en couleurs par Emrik et Binger à Haarlem. Destiné à la lecture aux plus petits, il donne au verso de la couverture le résumé d’une douzaine de contes parmi les plus célèbres (Le petit Poucet, Cendrillon, Riquet à la houppe, La belle au bois dormant, Aladin, La belle et la bête, Peau d’âne, Les trois ours, etc). Astucieusement, chaque conte est ensuite illustré d’une image en couleurs donnant à voir la scène la plus mémorable du conte. Défauts anodins.