1881 Paris, Jules Hetzel et Cie, sd (1881). Un volume de format in 8° de iv, 232 pp. plus un catalogue de l'éditeur pour l'année 1882.Illustré par Emile bayard. Reliure de l'époque en demi basane brune à coins, dos à 4 nerfs ornés de filets dorés,
Reference : 5546
Coupes un peu frottées, quelques petits ressauts aux cahiers; bon état tout de même.
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M. Daniel Sciardet
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A Paris, Chez Lepetit, an 8-an 9-1800-1801 4 tomes en 2 vol. in-12, gravure en frontispice de chaque tome, basane brune marbrée, dos lisse orné de fleurons dorés (reliure de l'époque). Dos frottés, coiffes, mors et coins restaurés. Rousseurs. Des feuillets brunis au tome IV. Ex-libris manuscrit au faux-titre et ex-libris Roger Magadoux.
"L'auteur rencontre au cimetière de la Madeleine l'abbé Edgeworth de Fermont qui lui raconte les malheurs de Louis XVI, sa captivité, sa mort, la détention de la reine, son exécution. A la fin de l'ouvrage, récit de l'enlèvement du Dauphin par Felzac. Roman sentimental, venu bien à son heure, et dont le succès fut très grand". P. Ladoué. Les Panégyristes de Louis XVI et de Marie-Antoinette, 54. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Desclée, De Brouwer, 1937 in-8 carré, 369 pp., 31 planches, broché. Ex-libris Yves Louis Mongrolle.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Toulouse, Édouard Privat, Paris, Henri Didier, 1940 in-8, 151 pp., broché.
Cinq testaments en béarnais de (François Phébus, Madeleine de France, Catherine de Foix, Jean d'Albret et Anne d'Albret, accompagnés d'une édition de compréhension. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[RENAUD, Madeleine].[BERNARD, Jean-Jacques.] — [GRANVAL, Charles.] — [SALACROU, Armand.]
Reference : 1332
- 2 L.A.S. de Jean-Jacques BERNARD (270 x 210), portant l’adresse du « 22, rue Eugène Flachat. XVIIe », Paris le 24 octobre 1938 et Paris le 28 octobre 1938.Fils du célèbre auteur dramatique et romancier Tristan Bernard (1866-1947), Jean-Jacques Bernard (1888-1972) s’adresse avec insistance à Madeleine Renaud pour lui proposer un rôle dans sa nouvelle pièce intitulée Louise de la Vallière, 3 actes et 10 tableaux, lui proposant le rôle principal de Louise : « Je ne doute pas que les hésitations que vous pouviez avoir devant le rôle effacé de La Vallière n’existeront pas devant un rôle aussi varié que Marie Stuart. »Malgré les courriers répétés, Jean-Jacques Bernard ne réussit pas à convaincre Madeleine Renaud ; la pièce fut en effet représentée au théâtre de l’Odéon pour la première fois le 13 mars 1945, avec dans le rôle titre Yvonne Gaudeau.Déchirure en bord de feuillet.- L.A.S. du comédien, sociétaire de la Comédie Française et metteur en scène Charles GRANVAL (1882-1943), également époux de Madeleine Renaud de 1922 à 1939, 2 pages in-4 (270 x 210), non datée, dans laquelle il s’excuse « auprès de J.L. [Jean-Louis Barrault] de descendre à son hôtel mais je voudrais l’hospitalité d’une nuit le temps de trouver (un jour sera suffisant pour cela) un coin. » Il veut savoir si Madeleine Renaud pouvait demander à Jean-Louis Barrault « de vouloir bien prévenir concierge (sic) de recevoir courrier Granval provisoirement à son hameau. » - L.A.S. de l’écrivain Armand SALACROU (210 x135), non datée, portant l’adresse du « 1bis Avenue Foch. XVIe Passy ». Il demande à Madeleine Renaud l’adresse de Jean-Louis Barrault : « Puis-je vous demander l’adresse de Jean-Louis ? Et de me dire s’il a reçu son manuscrit ? Je m’occupe toujours de sa période militaire, et c’est en bonne voie, mais j’aurais besoin de le joindre [...] nous répétons le 21 septembre...» La pièce évoquée ici est probablement Les Nuits de la Colère écrite par Armand Salacrou et mise en scène par Jean-Louis Barrault en 1946 au théâtre Marigny. Madeleine Renaud, qui jouait le rôle de Pierrette a ajouté une note manuscrite en marge de la lettre « j’ai répondu immédiatement en donnant ton adresse ».
La Découverte, 1999, in-8°, 439 pp, bibliographie des travaux de Madeleine Rébérioux, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Textes à l'appui)
"Une partie des nombreux collègues, amis et élèves de Madeleine Rebérioux se sont associés pour rédiger cet épais volume d'hommage qui rend compte de la diversité des curiosités et des activités de la grande spécialiste de Jean Jaurès, militante pour les droits des opprimés et pour l'accès à la culture de tous les exclus de l'abondance. Y est définie une histoire sociale combattante, « celle des hommes et des idées qui ont voulu donner une forme humaine au futur ». Si certains auteurs, passés ou non par le parti communiste, sont issus du marxisme, si presque tous restent définitivement « à gauche », malgré des nuances perceptibles chez les plus jeunes, la variété des contributions est extrême. Les trois maîtres d'oeuvre ont certes subtilement organisé cette trentaine d'articles selon une thématique générale forte, centrée sur « l'étude des milieux à l'écart des normes », qu'il s'agisse du monde ouvrier et même patronal, des femmes, des organisations syndicales et politiques ou des artistes et des écrivains, rassemblés dans une volonté inébranlable de changer un monde injuste ou figé dans des règles archaïques. Mais – ce livre en est une preuve éclatante – la discipline historique est actuellement si foisonnante, dans ses objets comme dans ses méthodes, que le lecteur tangue entre la représentation des mythes urbains, les méandres historiographiques de l'affaire Dreyfus et les difficultés de l'histoire des femmes. Chacun, au gré de ses centres d'intérêt et à l'ombre tutélaite de l'ancienne présidente de la Ligue des droits de l'homme, fera néanmoins son miel de l'une ou l'autre de ces études erudites, occasion quasi buissonnière de tester les qualités des historiens, « ces maîtres de l'imaginaire vrai ». En ce sens, la dette de la communauté vis-à-vis de Madeleine Rebérioux est fort bien acquittée et l'hommage proprement accompli." (Danièle Voldman, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2000) — « Au reste, qu'est-ce que l'histoire si elle ne pose pas à toute la trajectoire temporelle les questions du présent », écrit Madeleine Rebérioux en 1996 dans la Revue des revues (IMEC), reconnaissant ainsi les multiples liens qui rapprochent le passé, de l'avenir. Ces questions, l'historienne du socialisme, l'historienne de la citoyenneté, l'historienne de Jaurès, n'a cessé, de les poser à ce passé proche et lointain que constituent les XIXe et XXe siècles français. Pour mieux les révéler, elle a choisi de privilégier l'étude des personnes, des groupes, des idées ou des pratiques qui exprimaient toute la tension de l'humanité pour construire un monde meilleur, plus juste, plus égalitaire, plus riche de pensées, de sentiments, de cultures, d'images et d'imaginaires. Formée d'articles, de préfaces et d'interventions, l'oeuvre de Madeleine Rebérioux ne cesse ainsi de susciter des vocations, des prolongements, des débats. Dans cet esprit d'ouverture de champs nouveaux de l'histoire et d'attention particulière pour celles et ceux qui ont voulu frayer des chemins nouveaux à l'humanité, des élèves et des collègues de Madeleine Rebérioux ont choisi décrire ce livre en son hommage, qui est aussi et d'abord un hommage à l'histoire contemporaine. Ce choix de l'histoire est du reste la meilleure façon d'honorer une historienne du contemporain, engagée dans la politique parce que la politique est une autre manière de faire de l'histoire. Autour des pensées d'avenirs et des choix d'avant-garde, la diversité, des contributions de cet ouvrage reflète les multiples influences d'une histoire sociale, intellectuelle et culturelle en constant renouvellement, retrouvant une dimension politique qu'elle n'a jamais quittée. (4e de couverture)