1939 Paris, Hachette, 1939. Collection "Les Grands Ecrivains Français". Un volume broché de format in 8° de 206 pp.
Reference : 3932
Bel état.
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Paris, Albert Messein, 1913 [1914], in-8, front, [10]-75-[1] pp, Demi-maroquin rouge à grain long, couvertures et dos conservés (Franz), Première édition de cet charmant ouvrage à tirage limité à 15 exemplaires sur beau papier : celui-ci est d'un des 10 sur vergé de Hollande, non numéroté. Étude, par Laurent Tailhade (1854-1919), de la galerie des personnage et de la médecine dans l'oeuvre et dans le siècle de Molière. La couverture porte la date de 1914 et la page de titre celle de 1913. Exemplaire authentifié par signature de l'éditeur, au revers de la page de titre. À toutes marges. Accrocs aux coiffes, dos frotté. Bon état intérieur. Couverture rigide
Bon front., [10]-75-[1] pp.
Amsterdam et Leipzig, chez Arkstée & Merkus, 1765, in-12, 6 vol, 35 pl, Maroquin rouge à la Du Seuil du XIXe siècle, dos à nerfs doré, dentelle intérieure dorée, tranches dorées, Nouvelle édition, augmentée des commentaires de Voltaire. Elle est joliment illustrée de 34 figures hors-texte de J. Punt, et 1 gravure de Frankendaal en frontispice du premier volume gravées en taille douce et en réduction d'après les dessins de Boucher pour l'édition de 1740 (ce qui explique la date de 1738 à 1740 dans les légendes des gravures). Très bel exemplaire de cette édition collective, joliment illustrée et parfaitement établie. Reliure anglaise du XIXe siècle. Étiquette ex-libris non identifiée. Un ancien lecteur a dessiné un petit personnage à la mine de plomb dans la marge de la page 275 du tome V. Cohen, 716. Couverture rigide
Bon 6 vol., 35 pl.
Mellottée éditeur non daté Etude et analyse par Gustave Reynier - Broché - 270 pages Etat correct 278 g
Paris , Librairie de Firmin Didot Frères, 1846, in-8, 1 front. [2]-LXXXVI--463pp, demi-parchemin à coins du temps, filet rouge sur les plats, dos lisse orné, titre, auteur et date manuscrits à l'encre rouge, noire et bleue, tranches rouges, ?ÉDITION ORIGINALE de ce lexique reprenant les mots et expressions de la langue de Molière et du XVIIe siècle. Reliure frottée et empoussiérée, rousseurs, mouillures. Couverture rigide
Bon 1 front. [2]-LXXXVI--463pp.
L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert). Paris, Jean Ribou, 1669. In-12 de (2) ff. et 150 pp. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Thibaron-Joly. 138 x 80 mm.
Edition originale de l’une des plus rares et célèbres comédies de Molière. « Cette comédie, rare en édition originale, a été imprimée avec soin. » (Guibert, Molière, bibliographie des œuvres, I, p. 243). « L’Avare, une des plus célèbres comédies de Molière ». (G.F.) « L’Avare de Molière s’il doit beaucoup à ‘l’Euclion’ de Plaute (l’aspect maladif de son avarice, soupçonneuse, inquiète, son obsession pour sa cassette pleine d'or), est à la fois humanisé (il est amoureux, ce qui l’amène à contrarier son avarice), enraciné dans une société (il est aussi un usurier) et rendu plus comique que son modèle par de nombreuses scènes bouffonnes dont il est le centre. En même temps, Euclion devenu Harpagon apparaît comme un parfait personnage moliéresque, dont le comportement détermine l'action : il veut marier sa fille à un homme qui satisfait sa folie, en l'occurrence au vieil Anselme qui a accepté de prendre Élise « sans dot ». Mais ces deux aspects, Molière les a inscrits dans un cadre de comédie d'intrigue à l'italienne : Valère, l’amoureux d'Élise, s'est introduit chez Harpagon comme intendant de la maison (mais ses efforts pour empêcher le mariage sont à la fois vains et comiques) ; Cléante, victime de l’avarice de son père Harpagon, est amoureux de la jeune et pauvre Mariane et se retrouve le rival en amour de son père celui-ci reproduit ainsi le type du barbon amoureux de la comédie italienne en désirant épouser cette même Mariane qui lui est amenée par une entremetteuse ; du coup le jeune homme, comme tous les jeunes amoureux de comédie, doit se reposer sur son valet La Flèche pour satisfaire ses vœux ; et si l'industrie de celui-ci assure une partie du dénouement, puisqu'en volant la cassette d'Harpagon il oblige celui-ci à consentir au mariage de son fils avec Mariane, l'autre partie de ce dénouement, la plus développée, repose sur une double reconnaissance : Valère et Mariane sont reconnus comme le fils et la fille d'Anselme. Anselme peut donc s'effacer au profit de son fils, qui épousera Élise, et confirmer l'union de Mariane et de Cléante - prenant tous les frais du double mariage à sa charge, y compris le costume d’Harpagon que les échecs qu’il a subis n’ont pas guéri de sa folie avaricieuse. On a souvent depuis le XVIIe siècle critiqué ce dénouement à reconnaissance au nom de la vraisemblance, comme on critique ceux de « L'École des femmes » et des « Fourberies de Scapin ». De là est née l'idée d’un Molière bâclant ses dénouements. C’est oublier que, par le recours à ce type de dénouement, Molière s'est explicitement rattaché à une tradition, puisque la reconnaissance est systématique dans la comédie d'intrigue. On peut comprendre ainsi qu'un auteur dramatique puisse s'attacher au « naturel », donc à la vraisemblance, dans les paroles et les actes de ses personnages, mais négliger la vraisemblance dans tout ce qui touche à la tradition comique. Pour Molière, le dénouement est précisément la partie de l'œuvre qui peut se passer de toute référence au naturel ; pourvu qu'il soit accordé au type de pièce qu'il achève. ‘L'Avare’ en est la plus éclatante démonstration. » G. F. « L’Avare est une des plus remarquables pièces de Molière, représentée en 1668 […] Cette pièce de Molière est un chef-d’œuvre : le personnage de l’avare, qui rappelle celui de ‘la Marmite’ de Plaute, le dépasse par sa profondeur. L’amertume que Molière apporte dans l’analyse de cette passion dévastatrice explique le peu de succès que la pièce connût à ses débuts. Le caractère d’Harpagon n’est modifié en rien par ses sentiments amoureux : même sur ce point son avarice ne se relâche pas. La rivalité qui l’oppose à son fils le blesse comme une injure à ses droits de père et de maître. Mais en réalité son vice a sur la vie de ses enfants les répercussions les plus déplorables. Et c’est cela qui donne à la pièce cette couleur sombre qui l’apparente à un drame. Sur le thème de « L'Avare » furent composés des mélodrames parmi lesquels il faut mentionner : L’Avare de Giuseppe Sarti (1729-1802), Venise, 1777 ; ceux de Giovanni Simone Mayr (1763-1845), Venise, 1799 ; de Fernand Orlandi (1777-1848), Bologne, 1801. Avec le même titre, Franz Joseph Haydn (1732-1809) et Francesco Bianchi (1752-1810) composèrent deux intermèdes qui furent exécutés à Paris, respectivement en 1802 et 1804. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 334). L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert).