Paris, Bloud et Gay, 1921.
Reference : 90943-C1210
Dos cassé et présentant des manques. La brochure ne tient plus. L'intérieur est néanmoins complet.
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Bloud & Gay, 1921, in-12, viii-248 pp, broché, non coupé, couv. lég. salie, bon état
"II est parfois question de petites choses dans le livre de M. Bureau : serrures placées à l'insu du curé, sonneries de cloches prescrites par le maire, obstination d'une chanteuse congédiée à s'installer dans les bancs occupés par le choeur de chant. Mais l'enjeu des contestations que ces petites choses suscitèrent était des plus graves : il ne s'agissait de rien moins que du sens de la loi du 9 décembre 1905 « concernant la séparation des Églises et de l'État » et de la loi du 2 janvier 1907 « concernant l'exercice public du culte ». M. Bureau, qui avait annoté, dans le “Recueil de jurisprudence Dalloz”, les décisions judiciaires relatives à la loi de séparation, et publié, dans “La science sociale” (1912), une étude documentaire sur cette jurisprudence mal connue, reproduit, en la mettant au point, cette étude d'un intérêt actuel. On y retrouve le talent de M. Bureau, la clarté et la vigueur qui le caractérisent. Dans un 1er chapitre, M. Bureau analyse les idées directrices des auteurs de la loi de 1905, dont l'une au moins, qui était de ne connaître ou reconnaître aucune Église, était capable de justifier toutes les craintes, et montre que les faits anéantirent cette prétention. Les lois du 2 janvier et du 28 mars 1907 proclamèrent que le législateur, malgré qu'il en eût, connaissait l'Église (chap. II). La jurisprudence affirma une seconde victoire des faits (chap. III-IV). Dans les conflits entre les catholiques orthodoxes et l'autorité municipale ou les dissidents, les tribunaux ont donné gain de cause aux catholiques. Dans les débats entre les ministres du culte et les fidèles, ces mêmes tribunaux ont respecté les droits de la hiérarchie. Cette sauvegarde de la hiérarchie et de l'orthodoxie a été si ferme qu'on pourrait intituler notre étude, dit M. Bureau (p. 209) : « Histoire des perpétuels succès remportés par l'Église catholique devant les tribunaux français ». Il y a là un résultat fort remarquable..." (Félix Vernet, Revue des Sciences religieuses, 1922) — "La reprise des relations entre la France et le Saint-Siège donne à ce livre sincère et documenté une haute portée politique. On peut dire qu'écrit avec sérénité, il sera lu et commenté avec passion." (l'Editeur)