Edition Numérotée 1024/1272, édité(e) à Paris par les Editions De l'Ibis en 1970, imprimé(e) en Français. En 1 Vol. au format Petit In-Quarto (26/28 cm) de 169 pp. En Feuille Couverture Rempliée, Plats Cartonnés Souples, Premier Plat Titré, Couvert sous Papier Cristal, Sous Emboitage Editeur. Dos Lisse Titre.
Reference : LBBO2762
Edition Numérotée, 1024/1272, imprimé(e) sur papier Vélin Pur Fil du Marais. Excellent Etat, Sans Imperfections. Nombreux(ses) Miniatures Originales, In et hors Texte Couleurs. Ouvrage Illustré par HUBERT (André). Photos Contractuelles, Envoi soigné au coût réel de la Poste.
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Gallimard Bibliothèque de la Pléiade Reliure d'éditeur 1957 In-12 (11 x 18 cm), reliure d'éditeur avec demi-jaquette sous rhodoïd, XXVIII-940 pages, ce volume contient : Premières poésies - Poésies nouvelles - Poésies complémentaires - Fragments de poésies inachevées - Poésies attribuées à Musset, édition établie et annotée par Maurice Allem ; rhodoïd un peu jauni, très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
NRF Gallimard Bibliothèque de la Pléiade Reliure d'éditeur 1941 In-12 (11 x 17,5 cm), reliure d'éditeur avec jaquette, 732 pages, texte établi et annoté par Maurice Allem, ce volume contient : Premières poésies - Poésies nouvelles - Poésies complémentaires - Poésies posthumes - Poésies attribuées à Alfred de Musset ; jaquette un peu usée (pliure au dos bruni, coiffe supérieure frottée), frottements aux coiffes, mors et coins, quelques rousseurs, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. A Paris, chez Pierre Le Petit, Imprimeur et Libr. Ordinaire du Roy, 1671. Avec privilège de sa Majesté. 3 volumes in-12 de : (16) ff., 418 pp. ; (6) ff., 414 pp. ch. 424, (4) ff., correction manuscrite p. 65 ; (4) ff., 368 pp. Frontispice gravé non signé, en tête de chaque volume. Plein maroquin rouge janséniste, armoiries frappées or au centre des plats, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Martin Held. 153 x 88 mm.
Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. Ce « Recueil est composé avec goût et renferme plusieurs morceaux qu’on chercherait vainement ailleurs ». (Brunet). « Fouquet, dans le moment de sa plus grande fortune, et, à ce qu’il croyait, de sa plus haute faveur, fut arrêté à Nantes le 5 septembre 1661, c’est-à-dire dix-neuf jours après avoir donné à Louis XIV et à toute sa cour une fête splendide dans son superbe château de Vaux. Les rigueurs du roi à son égard firent craindre qu’on eût le dessein de le faire périr. La Fontaine s’adresse dans cette élégie aux nymphes de Vaux ; il leur confie ses douleurs sur le malheur de son ami, et il les supplie de fléchir le roi en faveur de celui qui a embelli leurs demeures avec tant de magnificence. Cette Élégie fut publiée d’abord dans le Recueil de quelques pièces nouvelles et galantes, Cologne, 1667, in-12, t. II, p. 195 avec ce titre : Pour le malheureux Oronte ; ensuite dans les Fables nouvelles et autres poésies de M. de La Fontaine, 1671, in-12, p. 105, avec ce titre : Pour M. F. ; et enfin dans le Recueil de poésies, 1671, t. III, p. 340, avec ce titre : Pour Monsieur Fouquet. « Élégie. Pour M. Fouquet. Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes ; Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes ; Et que l'Anqueuil enflé ravage les trésors Dont les regards de Flore ont embelli ses bords. On ne blâmera point vos larmes innocentes ; Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes ; Chacun attend de vous ce devoir généreux : Les Destins sont contents, Oronte (Fouquet) est malheureux. Vous l'avez vû naguère au bord de vos fontaines, Qui, sans craindre du Sort les faveurs incertaines, Plein d'éclat, plein de gloire, adoré des mortels, Recevait des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels. Hélas qu'il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits : Les soucis devorans, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure. Voilà le précipice où l'ont enfin jetté Les attraits enchanteurs de la prospérité ! Dans les palais des Rois cette plainte est commune, On n'y connaît que trop les jeux de la fortune, Ses trompeuses faveurs, ses appâts inconstants ; Mais on ne les connaît que quand il n'est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu'on croit avoir pour soi les vents & les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s'endort sur la foi des Zéphirs. Jamais un favori ne borne sa carrière ; Il ne regarde point ce qu'il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs & du bruit, Ne le saurait quitter qu'après l'avoir détruit. Tant d'exemples fameux que l'histoire en raconte, Ne suffisaient-ils pas, sans la perte d'Oronte (Fouquet) ? » « Ce Recueil de Poésies composé par Loménie de Brienne contient 24 pièces de La Fontaine : l’Épitre au prince de Conty, la Paraphrase du psaume XVII, dans le Tome I : l’Élégie pour Fouquet, une Ode au Roy, quatre fragments de Psyché, et 16 fables dans le tome III. L’achevé d’imprimer est du 20 décembre 1670. On trouve souvent le 3ème volume séparément. » (Tchemerzine). « Cette édition formée par Henri Loménie de Brienne ou Lucile Hélie de Brèves, suivant son pseudonyme, contient 24 pièces de La Fontaine. Au tome I, l’Épitre au prince de Conty et (pp. 413 à 418) la paraphrase du psaume XVII ; au tome II, aucune pièce ; au tome III (pp. 340 à 368), l’Élégie pour Fouquet, une ode au Roy, quatre fragments de Psyché et seize fables. – Le Tome II a le même titre que le tome III, sauf la virgule qui suit rue Saint Jacques et contient, dans les deux derniers feuillets, un privilège portant les dates du premier. Il faut reconnaître que La Fontaine y est le plus favorisé des auteurs par le nombre de ses pièces. M. P. P. Plan, dans un article du Mercure de France : Un texte non cité de La Fontaine (Tiré à part : Paris, Champion, 1903. Pièce in-8), lui attribue même la Préface du tome I. Les bibliographes semblent aussi, en disant que le tome III est rare à trouver avec les deux autres, en faire une édition séparée, ne veulent-ils pas parler plutôt du tome qui seul porte le titre de Poésies chrestiennes ? » (Rochambeau). Précieux exemplaire provenant des bibliothèques de Louis XIV (1638-1715) avec son chiffre entrelacé frappé au pied du feuillet de titre de chacun des trois volumes ; Pierre Michel Marie Double, évêque de Tarbes avec ses armoiries sur les plats ; Léopold Double (1812‑1881) ; baron Lucien Double (1848-1895) avec son ex-libris. Le baron Lucien Double (1848-1895) a été élevé au milieu des livres de la bibliothèque de Louis XIV que son père, Léopold, avait acquise en 1848. Ses deux centres d’intérêt étaient les livres de provenance royale ou princière et les livres d’une haute curiosité bibliographique (incunables, etc.). Sa bibliothèque fut dispersée à Paris en 1897.
Édition originale des Consolations de Sainte-Beuve, précieux exemplaire dont la dédicace manuscrite de l’auteur à son ami Alexandre Dumas témoigne de la relation unissant ces deux chefs de file du mouvement romantique. Paris, Urbain Canel, Levavasseur, 1830.In-18 de xxxii pp. pour le faux titre, le titre et la dédicace à Victor Hugo, 237 pp. Quelques pâles rousseurs. Relié en plein veau glacé vert de l’époque, encadrement de triple filet doré sur les plats, motif central doré, dos lisse finement orné, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches marbrées. Reliure de l’époque.148 x 100 mm.
Édition originale du premier recueil de poésies du théoricien du mouvement romantique, dédiée à son ami Victor Hugo. Carteret, II, 288 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, VII, 118 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 629 ; Bulletin Morgand et Fatout, 7826 ; Clouzot 239. Le livre est ainsi dédié à Victor Hugo : « Mon Ami, ce petit livre est à vous ; votre nom s’y trouve à presque toutes les pages ; votre présence ou votre souvenir s’y mêle à toutes mes pensées. Je vous le donne, ou plutôt je vous le rends ; il ne se serait pas fait sans vous » tandis que les Poésies I et V sont adressées à Madame Victor Hugo. Critique littéraire et poète, Sainte-Beuve est intimement lié à Victor Hugo et à sa famille depuis l’article extrêmement élogieux paru dans Le Globe en janvier 1827 qu’il consacre au premier volume des Odes et ballades. Il se montre fasciné par le poète et par l’image du couple idéal formé par Victor et Adèle. Victor Hugo, alors âgé de 27 ans, est déjà un écrivain à succès. Il constitue la figure maîtresse du Cénacle romantique qu'anime le poète Sainte-Beuve, théoricien du mouvement. Le Cénacle romantique tient ses réunions chez Hugo, à Paris, rue Notre-Dame-des-Champs et accueille presque tout ce que le romantisme français compta de gloires. On y rencontre Balzac, Alfred de Vigny, Lamartine, Alfred de Musset, Alexandre Dumas, Mérimée, Louis Boulanger, le peintre Delacroix,... Le Cénacle proprement dit est encore appelé "Cénacle de Joseph Delorme", en l’honneur du célèbre poème de Sainte-Beuve dans lequel ce terme se trouve appliqué au groupe d’amis et d’artistes qui, de 1827 à 1830, furent au cœur de la révolution romantique. Les partisans de la « révolution romantique » font tous partie de ce salon littéraire fondé par Hugo et Sainte-Beuve en 1827. Les relations entre Hugo et Sainte-Beuve éclateront en drame peu après, lorsqu’Hugo apprendra que sa femme entretient une liaison avec son ami. Les autres poésies du recueil sont dédiées aux proches de l’auteur : Emile et Antony Deschamps, Alfred de Vigny, Mérimée, … « Les ‘Consolations’, cette unique saison heureuse de ma vie – ainsi que les appelait Sainte-Beuve dans ‘Mes poisons’ – sont nées sous le signe de l’amitié de l’auteur pour les Hugo : cette amitié fut, à ses débuts du moins, comme un réconfort et une compensation à la longue solitude qui lui avait inspiré la ‘Vie, les poésies et les pensées de Joseph Delorme’. Comme après un long hiver de maladie lui reviennent l’amour de la vie et renaissent les espérances et la foi de l’adolescence. C’est à cette époque que se situe sa conversion au catholicisme. C’est ainsi que les ‘Consolations’ nous montrent un Sainte-Beuve rejoignant la religion ‘par le sentier de l’art et de la poésie’, ou, pour mieux dire, de l’amitié et de l’amour : la lettre-préface dédiée à Victor Hugo l’explicite pleinement [...] Toutes ces poésies témoignent du sentiment que l’auteur nourrissait déjà à l’égard de Mme Hugo, qui le recevait, seule, chaque après-midi. Soumis au charme de ce visage qu’il vénère encore de loin, il semble au poète qu’il faille porter devant Dieu cette amitié même, qu’il faille simplement et innocemment aimer, et cesser, pour un instant au moins, d’être ce rêveur inquiet. Mais la religion ne jaillit pas aussi facilement du cœur et surtout d’un cœur malade de volupté. Les textes religieux mis en épigraphes à chaque poésie (extraits, le plus souvent, de Saint-Augustin et de l’’Imitation’), disent assez clairement comment Sainte-Beuve cherche à fortifier en lui le sentiment religieux. Les ‘Consolations’ reflètent ce compromis entre l’amour et la religion que connut alors la vie de Sainte-Beuve, compromis qui ne pouvait durer et qui lui valut six mois de bonheur. Avec le ‘Livre d’Amour’ et les ‘Pensées d’Août’, publiées en 1837, on assistera au déclin du poète. » (Dictionnaire des Œuvres, II, 43). Très précieux exemplaire offert par l’auteur à son ami Alexandre Dumas, avec cet envoi autographe signé de Sainte-Beuve sur le faux-titre: « A mon excellent ami Alex. Dumas. Ste Beuve ». Cet envoi est d’autant plus intéressant qu’il témoigne des relations qui unissent ces deux chefs de file du mouvement romantiques en 1830, année marquée par l’apogée de la révolution romantique et période pendant laquelle ils fréquentent tous deux assidument le Cénacle de Victor Hugo. Sainte-Beuve, déjà admiratif du jeune Alexandre Dumas, écrit alors de lui dans un article qu’il « couvre d'immenses toiles sans fatiguer jamais son pinceau ni son lecteur ». Émouvant exemplaire de cette originale romantique de Sainte-Beuve dédiée à Victor Hugo, dédicacé par l’auteur à Alexandre Dumas et conservé dans son élégante reliure romantique de l’époque en veau glacé vert. D’après nos recherches, parmi les Institutions publiques françaises, seules la B.n.F. et la Bibliothèque de Troyes possèdent cette originale.
Paris, Nrf Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », n° 12 1933 In-12 17,5 x 10,5 cm. Reliure éditeur pleine peau vert émeraude, 732 pp., notes et variantes, notes bibliographiques. Exemplaire en bon état.
édition de 1933 réimprimée en 1939. Contient : Premières poésies - Poésies nouvelles - Poésies complémentaires - Fragments de poésies inachevées - Poésies attribuées à Musset. Bon état d’occasion