Payot Lausanne et Armand Colin Paris, 1985. Ouvrage, publié à l'initiative de la Communauté des Radios Publiques de Langue Française et sous la direction d'Hélène Eck. Il est l'oeuvre d'un collège d'auteurs qui se sont réparti comme suit: France: Jean-Louis Cremieu, Hélène Eck et Charles-Louis Foulon. Belgique: Jean Dujardin. Suisse: Geneviève Billeter. Canada: Gérard Laurence. "La radio pendant la guerre… C'est l'image de familles groupées autour du poste dans l'attente anxieuse des nouvelles; c'est le souvenir des voix officielles ou clandestines, des messages énigmatiques captés à travers le brouillage."
Reference : CSP-1647
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P., Armand Colin ; Lausanne, Patot ; Bruxelles, Complexe ; Montréal; Hurtubise, 1985, gr. in-8°, 382 pp, nombreuses illustrations et photos d'archives, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Edition hors commerce
"Rassemblé à l'initiative de la Communauté des radios publiques de langue française par les soins d'H. Eck, ce livre fait le point, pour la première fois, sur le rôle des micros francophones dans une guerre où les propagandes eurent une place majeure. Une belle « première » donc, où défilent sagement la France, occupée ou libre (J.-L. Crémieux-Brilhac, H. Eck et C.-L. Foulon), la Belgique (J. Dujardin), la Suisse (G. Billeter) et la province de Québec (G. Laurence). L'ensemble, par le plan adopté, par le disparate des sources aussi, est parfois inégal ou incomplet (sur la Belgique, en particulier, pour laquelle les années 1942-1944 sont mal « couvertes »). Malgré ses limites – comment faire l'histoire des auditeurs ? –, le genre descriptif qui a été adopté projette un éclat neuf sur des événements connus et devrait susciter de nouvelles recherches. C'est bien la guerre, tout d'abord, comme le souligne Jean-Noël Jeanneney dans sa préface, qui a hissé la radio au rang de premier média, face à une presse écrite qui réagit moins vite à l'inattendu et qui n'est pas assez souple pour supporter tous les efforts propagandistes. Au cœur des foyers, la voici à la pointe du combat. Et sa langue française, tiraillée entre Vichy, Londres et Paris, débordant sur les Empires, bousculant les neutralités belges ou suisses, ferraillant contre l'anglais au Canada qui hésite à entrer en guerre, est un beau support de nationalismes aux abois. Mais le média a son entêtement propre, qui transgresse les limites que peuvent lui imposer les politiques et les militaires : présence quotidienne, la radio fut d'abord séduction et divertissement. (...) Ce livre désormais indispensable débouche sur une certitude : ces radios francophones ont largement contribué à gagner une guerre qui fut totale. Et sans y perdre leur âme." (Jean-Pierre Rioux, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1986)