Paris : Perrin, impr. 2005. In-4 (30 cm), cartonnage de l'éditeur sous jaquette illustrée en couleur, ill. en noir et en coul., 143 pages, 1156 gr.
Reference : 05096
Très bon état
Bedot Bouquiniste
Dominique Bedot
06 66 55 13 42
Conformes aux usages de la librairie ancienne, tous nos livres, sauf mention contraire, sont en bon ou très bon état. Les prix indiqués sont nets, en euros. les frais de port, calculés au plus juste sont à la charge de l'acheteur. Les livres sont expédiés sous emballage soigné dès réception du règlement par chèque, virement bancaire ou paypal.
Dimension extérieur : 46,5 x 75 cm. Image : 34,5 x 69 cm. Gravé d'après le tableau de F.Gérard, appartenant au général Rapp. Gravure en excellent état général après restauration (nettyage). Chef-d’œuvre de stratégie militaire, la bataille d’Austerlitz, dite aussi « des Trois empereurs » (Napoléon, Alexandre Ier de Russie et François II d’Autriche), demeure la plus célèbre des victoires napoléoniennes. Craignant un débarquement sur ses côtes alors que la Grande Armée était réunie à Boulogne, l’Angleterre parvint à former sur le continent une nouvelle coalition contre la France (la troisième depuis 1792). L’armée française accourut en Bavière, encercla à Ulm les troupes autrichiennes qui capitulèrent le 20 octobre 1805 et écrasa les Russes de Koutouzov à Austerlitz le 2 décembre, jour du premier anniversaire du sacre de Napoléon. Par un froid glacial, le soleil s’étant levé (le fameux soleil d’Austerlitz dans lequel on vit un signe du destin divin de l’Empereur), les troupes ennemies attaquèrent les Français sur le plateau de Pratzen avant d’être repoussées comme prévu dans les étangs gelés de Satschan où elles se noyèrent. Austerlitz fut un désastre pour les Austro-Russes qui n’eurent plus qu’à traiter. Gérard a peint la victoire. Dans un élan, le général Rapp apporte à Napoléon les drapeaux et les canons pris à l’ennemi et lui présente le prince Repnine entouré des prisonniers russes. Napoléon se tient sur un cheval blanc (Cyrus qui, après la bataille, prendra le nom d’Austerlitz), portant la tenue verte de colonel des chasseurs à cheval de la garde. A ses côtés sont représentés Berthier, major général de la Grande Armée, Bessières, commandant la cavalerie de la garde, Junot, aide de camp dont Napoléon fit la connaissance à Toulon, Duroc et le colonel Lebrun, fils de l’architrésorier de l’Empire. Au premier plan, le peintre reprend des scènes célèbres de la conclusion de la bataille d’Austerlitz : le mamelouk qui propose à l’Empereur de lui rapporter la tête du grand-duc Constantin et à qui Napoléon répond : « Veux-tu bien te taire, vilain sauvage ! » ; l’officier russe qui se plaint d’être déshonoré pour avoir perdu sa batterie, auquel il rétorque « Calmez-vous, jeune homme, et sachez qu’il n’y a jamais de honte à être vaincu par des Français ». Comme dans nombre de tableaux napoléoniens, l’Empereur est impassible, tandis que ses protagonistes expriment des sentiments divers, en particulier le bonheur et la gloire dans le cas du général Rapp. Bien que l’artiste ait pris quelques libertés avec l’exacte topographie (ainsi les étangs gelés placés en haut à gauche de la composition se trouvaient-ils en réalité à plus de 10 kilomètres du sommet du plateau de Pratzen), le tableau fut perçu comme un chef-d’œuvre. Guizot, publiciste sous l’Empire, écrivit à son sujet : « Quelle sagesse dans l’ordonnance générale et quelle adresse dans la combinaison des groupes […] rien d’embarrassé, rien de confus. » Gérard a peint un tableau animé, plein d’élan, sans grande signification autre que celle de célébrer la gloire de la plus belle victoire impériale. Seule l’exceptionnelle qualité picturale de l’artiste, l’un des meilleurs élèves de David, avant tout portraitiste, permet à la composition d’échapper à l’imagerie. Source : histoire-image.org
François Godefroy, né à Rouen en 1743 et mort à Paris le 28 avril 1819, est un graveur français. Entré fort jeune à l’école de dessin de Rouen dirigée par Descamps François Godefroy monta à Paris perfectionner son art. Il fut admis, dès son arrivée dans l’atelier du graveur Jacques-Philippe Le Bas. Tableau de François Gérard, né en 1770 à Rome et mort en 1837 à Paris, est un peintre d'histoire, portraitiste et illustrateur néo-classique français. Elève de Jacques-Louis David, il fut l'un des principaux peintres du Premier empire et de la restauration.
Chez l'auteur. Non daté. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Agrafes rouillées, Papier jauni. Environ 20 documents fac-similés dans un dossier en papier. Nombreuses illustrations en noir et blanc, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 944.05-Premier Empire, 1804-1815
Dans cette pochette : 2 reproductions d'une gravure de Victor Adam et d'un tableau du Baron Lejeune représentant la Bataille d'Austerlitz - reproduction du plan de la Bataille d'Austerlitz - reproduction du numéro de la Gazette de France relatant la Bataille d'Austerlitz - reproduction de l'aquarelle réalisée par E. Lelièpvre : la remise des drapeaux à l'Empereur après la Bataille d'Austerlitz - reproduction de l'ordre du jour écrit de la main de Napoléon au soir de la Bataille d'Austerlitz. Gravures représentant chacune des figurines de la collection. Classification Dewey : 944.05-Premier Empire, 1804-1815
Un ouvrage de 248 pages, format 120 x 180 mm, illustré, relié simili cuir, publié en 1971, Editions de Crémille, bon état
La bataille d'Austerlitz
Phone number : 04 74 33 45 19
RHA. 2005. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 143 pages - nombreuses photos, illustrations et cartes en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 355.021-Militaria
"Sommaire : Dossier : Austerlitz et l'art de la guerre napoléonienne - Quelques aspects de la supériorité de Napoléon Bonaparte, chef de guerre, entre 1796 et 1806 - Du terrain à l'histoire. L'activité du service topographique de la Grande Armée durant la campagne de 1805 - Le récit oublié de la bataille d'Austerlitz par le maréchal Berthier : une relation officiel avortée - ""A qui la faute?"" La recherche des responsables de la défaite dans l'armée russe après Austerlitz - Les états-majors des armées napoléoniennes - Les aléas de la stratégie de Napoléon sur mer - La gendarmerie impériale au combat. L'exemple de l'Espagne (1809-1814) - Les enjeux de l'aumônerie musulmane dans l'armée française de 1914 à 1962 - L'affaire des fiches vue par les francs-maçons du Grand Orient de France en Basse-Normandie.. Classification Dewey : 355.021-Militaria"
, , 1805 ca. Partition manuscrite in-folio brochée (26 x 35 cm) de 16 pp. à 12 portées par page à l'encre brune.
Paroles et musique manuscrites copiées à l'époque de sa composition de la "Bataille d'Austerlitz" écrite pour "forte piano" - le terme désigna les premiers pianos fabriqués avant 1830 devenus piano-forte puis piano - et précédée d'un avis de l'auteur : Bataille d'Austerlitz, donnée le II frimaire an 14 (2 décembre 1805) . Jour à jamais mémorable où l'Empereur Napoléon et la grande armé composée de 80 000 combattants au plus se sont couverts d'une gloire immortelle, en détruisant en moins de 4 heures de tems une grande partie des armées Russe et Autrichienne fortes de 105 000 hommes, dont 30 000 furent faits prisonniers. Les empereurs d'Autriche et de Russie durent leur salut à une prompte fuite. La nuit que précéda cette fameuse batailles, la grande armée célébra par un mouvement spontané l'anniversaire de couronnement de notre invincible et inimitable Empereur qui bivouaquait au milieu d'elle : des feux de joie et une illumination subite brilla à chaque bayonnette ; pendant quelques instans, toute la contrée fut éclairée, et les ennemis furent témoins de l'enthousiasme de nos braves guerriers.Fils du plus grand organiste français de la fin du XVIIIe siècle, Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier, Jacques-Marie Beauvarlet Charpentier (1766-1834) commença sa carrière comme organiste à Saint-Paul dans le Marais. Avec la fermeture des églises pendant la Révolution, il joua pour les Théophilanthropes et aussi au Temple de la Reconnaissance. Après le 18 Brumaire, il flatta le régime en composant non seulement la Bataille d'Austerlitz mais aussi une Cérémonie du couronnement de sa majesté l'empereur (1804). Il fut aussi marchand d'instruments et éditeur de musique, mais cette activité s'arrêta en 1821. Il composa 50 chansons et romances, dix grandes oeuvres programmatiques, de la musique d'église et un opéra court Gervais ou Le Jeune Aveugle qui fut représenté en 1802 au Théâtre des Jeunes Artistes pendant sept mois (napoleon.org).Ex-libris manuscrit à l'encre du temps "appartenant à Melle Adelle Adam".