(LII), 228 pp + 20 planches dépliantes, 20,5x12 cm; dictionnaire revu et presqu'entièrement refondu par Louis-Claude Richard, Professeur de Botanique à l'Ecole de médecine. Précédé d'un dictionnaire botanique latin-français. 20 planches gravées en taille-douce en fin d'ouvrage, sauf la 20e reliée comme toujours en face de la page 69. Reliure d'époque en cuir moucheté, dos avec ornements (un peu effacés) et titre dorés.
Reference : 004961
Éditeur : Chez les libraires associés, Amsterdam Date d'édition : 1800 Reliure : Couverture rigide Etat du livre : Très bon
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Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement. Paris, chez l’Auteur et chez Didot le jeune, Barrois le jeune, Belin, 1783. In-folio de viii pp., 242 pp., (7) ff. d’explication des planches et (1) f. d’errata, 10 planches hors texte à pleine page dont 9 en couleurs. Cartonnage de papier marbré bleu de l’éditeur avec une pièce de titre au centre du plat supérieur, dos lisse, non rogné, qq. frottements. Reliure de l’époque. 352 x 226 mm.
Edition originale de la plus grande rareté de ce très pratique dictionnaire de botanique, qui connut de nombreuses rééditions dans les dernières années du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Pritzel, 1355. Monglond IV, 288. «Jean Baptiste François Bulliard (1752-1793), called Pierre Bulliard, was another picturesque outsider whose works represented the Linnaean tradition in Paris. Bulliard was a descriptive naturalist, little given to theoretical or methodological meditations, but an industrious and skilled draftsman and floristic botanist” (Stafleu). Bulliard obtint une place à la nomination de l’abbé de Clairvaux. A cet emploi, dont le modique revenu suffisait à tous ses besoins, était attaché un logement à l’abbaye; il employa le temps qu’il passa dans cette retraite à étudier l’anatomie et la botanique, dans les meilleurs ouvrages. Il apprit aussi le dessin, et vint ensuite à Paris, pour y continuer ses études médicales; mais son goût pour l’histoire naturelle lui fit changer de résolution. Il résolut de réunir en lui seul les talents de l’artiste à ceux de l’auteur, il perfectionna les connaissances qu’il avait acquises dans le dessin, et apprit à graver sous François Martinet, habile peintre et graveur. C’est la parution de sonHerbier de France, dont la diffusionpar cahiers débute en 1780, qui achèvera de lui donner une certaine célébrité.À son lancement, il était prévu que cet ouvrage comporterait cinq parties : plantes vénéneuses, plantes médicinales, champignons, plantes grasses, plantes frumentacées et fourrages. Abondamment illustrée par ses soins, cette publication bénéficied’une nouvelletechnique, mise au point parJohannes Teyler, qui évite d’avoir à faire des retouches au pinceau, ce qui a pour effet de faire baisser le coût de fabrication du livre sans nuire à la qualité du dessin en couleurs. En outre, la vente par livraisons permet à l’auteur d’étaler les frais d’impression dans le temps, et de mettre le livre en vente à un prix modique. Disciple de Rousseau, Bulliard ambitionne d’être un vulgarisateur qui mettrait la connaissance de la botanique à la portée du plus grand nombre. Il ne réalise pas de découvertes, il ne poursuit aucune recherche mais, partant de ce qui est déjà connu, il réalise un grand travail de synthèseet ouvre de nouvelles pistes de réflexion. Dès la parution de son ouvrage, il ressent le besoin de le compléter par un dictionnaire général sur la botanique, destiné aux lecteurs qui ne bénéficient pas au départ d’un grand bagage scientifique. C’est ainsi que paraît en 1783 leDictionnaire élémentaire de botanique, ou Exposition par ordre alphabétique des préceptes de la botanique et de tous les termes, tant françois que latins, consacrés à l’étude de cette science, dont il est bien précisé sur la page de titre qu’il a été composé comme une introduction à l’Herbier de France. Pédagogue avant tout, Bulliard multiplie les exemples et les études de cas à l’appui de ses démonstrations. Dans ses descriptions, ilse réfère en permanence à des illustrations qu’il a voulu les plus exactes possible.Si l’objectif premier de l’auteur consiste à “familiariser avec le langage de la Botanique etrendre plus facile l’étude des principes de cette science”, il entend également baliser la démarche de ceux qui voudraient aller plus loindans l’étude de la botanique,en traçant “un plan méthodique à celui qui désire la cultiver”. Dans ce but,à l’articlePrincipes, il explique qu’“on pourra voir de quelle manière il faut s’y prendre pour s’engager avec succès dans la carrière de la Botanique, soit que l’on se trouve à même de profiter des secours d’un jardin botanique, d’un herbier naturel ou artificiel, ou soit qu’absolument éloigné du commerce des lettres, on n’ait aucune de ces ressources à sa disposition”. Dans le même ordre d’idées, il défend la théorie“qu’une méthode est d’une nécessité indispensable, que c’est un fil qui nous guide, nous ramène au but lorsque nous nous égarons”, mais il ne peut s’empêcher en même temps de fustiger“l’abus que l’on ne fait que trop souvent des méthodes, et combien, en changeant tous les jours la surface de la Botanique, elles s’opposent à ce qu’on puisse diriger cette science vers l’utilité publique”. Il est vrai qu’à l’époque, la botanique, à l’instar d’autres sciences, est dans la phase de bouillonnement intellectuel qui précède inévitablement l’unification du corpus et de la méthodologie, caractérisée par la multiplication des classifications, des théories et des méthodes. Le latin constituant le véritable “espéranto” des botanistes, chaque nom de plante écrit en français est accompagné de son équivalent latin. Bulliard enrichit son livre d’un petit, qui est une traduction duTermini Botanici de Linné, dans lequel chaque mot est assorti d’unrenvoi à sa définition dans le corps du dictionnaire principal. Après le décès de Bulliard, survenu en 1793, ce dictionnaire, qui a rencontré le succès,connaîtra en 1797 une réédition. Ilsera ensuite repris, corrigé et refonduparLouis-Claude Rciahrd, qui le republiera en1800, puis en1802 dans une nouvelle version augmentée. «Bulliard a fait lui-même les dessins et les gravures de ses ouvrages». Le présent dictionnaire est orné en premier tirage de 10 planches à pleine page dessinées et gravées par Bulliard lui-même dont 9 ont été coloriées à la main à l'époque. Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement.
Revu et presque entièrement refondu par Louis-Claude RICHARD, Professeur de Botanique à l'École de Médecine.Ouvrage où toute les parties des Plantes, leurs diverses affections, les termes usités, et ceux qu'on peut introduire dans les Descriptions botaniques, sont définis et interprétés avec plus de précisions qu'ils ne l'ont été jusqu'à ce jour.Suivi d'une exposition méthodique de ces mêmes termes, au moyen de laquelle, et à l'aide du Dictionnaire, l'Étudiant peut prendre une Leçon suivie sur chaque partie des Plantes: Précédé d'un Dictionnaire Botanique Latin-François.Orné de XX Planches gravées en taille-douce avec le plus grand soin.A Amsterdam, chez Les Libraires Associés 1800 - lij et 218 pages. Planches et descriptifs reliés in fine.Reliure pleine basane de l'époque. Dos lisse orné et doré avec pièce de titre maroquin rouge. Filet doré encadrant les plats. Tranches marbrées. Épidermures et frottements aux plats. Pas de rousseur. Bon état. Format in-8°(21x13).
COLLECTIF
Paris, Dugour et Durand, an VII (1798), 1 cartonnage bradel moderne. in-8, f.t., titre, LII-228 pp., texte sur 2 colonnes, 19 planches dépliantes, gravées en taille-douce avec le plus grand soin, avec 1 feuillet de texte explicatif en regard pour chacune des planches (La 20ème et dernière planche annoncée est manquante) ;
Pierre Bulliard, né à Aubeville (Haute-Marne), était un éminent botaniste et cryptogamiste du XVIIIe siècle. C'est avec lui que débuta véritablement la mycologie française. Son travail contribua beaucoup à répandre le gout de cette science en France.réf. biblio: Arpad Pleisch I, 110 - Gilbert 66-7 - pas dans Pritzel, ni dans Nissen
Phone number : 06 80 15 77 01
Amsterdam, Libraires Associés, 1800 ; in-8. 2ff.-228pp.-LII-1 planche n. ch. (foliation) et 20 planches hors-texte et 16 ff. d'explication des planches . Basane marbrée, dos à nerfs prné, pièce de titre fauve. Coins frottés, très pâle mouillure marginale en pied affectant seulement les 4 premiers feuillets.
Paris, Desray [Imprimerie de Crapelet], 1797. In-folio de xij-242 pp., [4] ff. n. ch. de légende des planches, avec 10 planches hors texte, gravées et coloriées, maroquin vert, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièces de titre cerise, encadrement de dent-de-rat, simple filet et guirlande dorés sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, gardes doublées de papier orange Légère épidermure sur le plat supérieur (reliure de l'époque).
C'est en 1783 que parut pour la première fois ce très pratique Dictionnaire de botanique, et il connut de nombreuses versions augmentées.Le botaniste Pierre Bulliard (1742-1793) avait de surcroît appris le dessin et la gravure auprès de François Martinet, célèbre pour ses illustrations des œuvres de Buffon, ce qui lui permit de réaliser lui-même les planches de ses ouvrages. Il avait également mis au point un procédé économique de tirage des planches en couleurs, ce qui l'autorisait à vendre ses ouvrages moins cher que d'autres éditeurs dans le même genre de productions. Collation conforme aux exemplaires décrits par la bibliothèque de Besançon, et la BIUS pharmacie : curieusement, il n'y a pas d'explication des figures des planches I-III, ce qui semble se reproduire dans les deux exemplaires sus-cités.Bel exemplaire dans une élégante reliure en maroquin vert de l'époque.Pritzel, 1355 ; Monglond IV, 288 (sans collation).