Paris Jacques Guerin 1741 Paris, Jacques Guerin, 1741. A4, 302 pp., 1 feuillet d'approbation. Reliure de l’époque plein veau, dos à nerfs orné d’encadrements et fleurons, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées, signet. Petit manque en coiffe supérieure, un choc sur la coupe du premier plat. Essai sur le Beau, où l'on examine en quoi consiste précisément le Beau dans le Physique, dans le Moral, dans les ouvrages d'Esprit, & dans la Musique. EDITION ORIGINALE, parue sans nom d'auteur, d'un des premiers véritables traités d'esthétique écrits en français. Entré chez les Jésuites en 1693,Yves-Marie André, dit le père André, enseigna d'abord la philosophie à Amiens, puis au collège du Mont à Caen, mais, ayant manifesté trop d'attachement aux doctrines de Descartes et de Malebranche, il fut retiré de cet enseignement et chargé d'une chaire de mathématiques à Caen. Selon l'Avertissement, l'ouvrage naquit d'une dispute "qui s'éleva parmi quelques Gens de Lettres sur le Beau. Chacun en raisonnait assez à l'aventure, sans porter jamais les principes dont il faudrait d'abord convenir pour en parler juste". L'auteur distingue quatre espèces générales de Beau : le Beau visible, le Beau dans les moeurs, le Beau dans les pièces d'esprit et le Beau musical. ''L'ouvrage constitue l'un des premiers traités sur l'esthétique qui aient été publiés en langue française, et un des meilleurs livres sur ces matières avant celui de Baumgarten. Il distingue entre le beau absolu, le beau naturel, le beau artificiel, trois ordres de beauté qui, dans sa pensée, correspondent aux trois classes des idées innées, des idées adventives et des idées factices, admises par Descartes.'' (in Cosmovisions) Admirateur des idées du père André sur l'esthétisme, Diderot défend le livre à plusieurs reprises - "son essai sur le beau est le système le plus suivi, le plus étendu, & le mieux lié que je connoisse. Joserois assûrer quil est dans son genre ce que le traité des beaux Arts réduits à un seul principe est dans le sien. " (Le beau, L'Encyclopédie - 1751) - il détaillera aussi la thèse point par point en 1757 dansRecherches philosophiques sur l'origine et la nature du beaux. Essai sur le Beaueut un succès immédiat etune influence considérable sur la conception de l'esthétique jusqu'à la fin du XIXème siècle. Couverture rigide
Reference : 6026
Edition originale
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A Paris, chez L. Etienne Ganeau, 1770. Un vol. au format in-12 (168 x 98 mm) de 1 f. bl., vii pp., 2 ff. n.fol., 501 pp. et 2 ff. bl. Reliure de l'époque de plein veau glacé et marbré blond, triple filet gras et maigres dorés encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, jeu de petits filets obliques dorés sur les nerfs, filets en pointillés dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièce de titre de maroquin havane, titre doré, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches rouges.
Troisième édition, en partie originale. Exemplaire revêtu d'une reliure décorative du temps. ''Depuis sa première publication, l'ouvrage a toujours été regardé comme un chef d'oeuvre, par l'agrément du style, la précision des idées, la justesse et la profondeur des réflexions.'' (in Avertissement). ''L'ouvrage constitue l'un des premiers traités sur l'esthétique qui aient été publiés en langue française, et un des meilleurs livres sur ces matières avant celui de Baumgarten. Il distingue entre le beau absolu, le beau naturel, le beau artificiel, trois ordres de beauté qui, dans sa pensée, correspondent aux trois classes des idées innées, des idées adventives et des idées factices, admises par Descartes.'' (in Cosmovisions). ''Philosophe, disciple de Descartes, le Père André, par cet Essai, s'est acquis une réputation durable. Il est un des premiers, avec Hutcheson et Baumgarten, qui aient soulevé dans l'Europe moderne la question du Beau. Très spiritualiste, il établit en préambule qu'il existe un Beau essentiel, indépendant de toute institution ; un Beau naturel, indépendant de l'opinion ; un Beau arbitraire, d'institution humaine. La théorie ici développée l'est ici toujours de manière élégante et distinguée''. (in Vinet). L'auteur, disciple de Malebranche, s'attira l'estime de Diderot au travers la publication du présent ouvrage, lequel fut pourtant rejeté par bien des philosophes du temps, estimant qu'il revêtait un caractère bien trop novateur. Varet II, Manuel de bibliographie philosophique, 573 (pour l'édition originale de 1741) - Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée des Beaux-Arts, 78 - Quérard I, La France littéraire, p. 58 (citant la présente édition) - Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 265. Angles élimés. Petit manque en marge inférieure de chacun des plats. Pièce de titre lacunaire. Très rares rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
1741 Paris, H.-L. & J. Guérin, 1741 - Edition Originale - in-12, 17,5 x 12 cm - Reliure plein veau marbré de l'époque , frottée- Dos à nerfs orné de caissons fleuronnés - pièce de titre cerise, titre doré - culs-de-lampe - signet - VIII & 302 pp. 1f - Très bel exemplaire - coiffe et pied légèrement frottés, sinon Très bon état, intérieur très frais - Réf. 48583
Edition Originale du premier et véritable traité d'Esthétique paru en France" (Laffont-Bompiani, II, 243). C'est une tentative de codification rationnelle des éléments fondamentaux qui caractérisent la Beauté. "Certaines parties de luvre concernant le Beau dans la morale, les costumes, la musique, la grâce du corps, indiquent à quels points de vue on pouvait envisager- en plein XVIIIs.- un problème qui n'était plus encadré dans l'étude de la poésie et de la littérature" (Lafont-Bompiani, ibid). Le chapitre dernier, le plus important (pp. 203 à 302), est entièrement consacré à la Musique sous le titre "Le Beau Musical". Cet Essai sur le Beau est louvrage le plus important du Père André.Yves Marie de L'Isle André, Châteaulin, 1675, Caen, 1764 - Ami de Malebranche. De la Compagnie de Jésus, celle-ci s' est toujours défiée de ses positions philosophiques et l'avait maintenu à l'écart. Ses manuscrits dont certains sont restés inédits, sont conservés à la Bibliothèque de Caen. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Amsterdam.J.H.Schneider.1759.Avec un Discours Préliminaire et des Réflexions sur le Goût par Mr. Formey. Discours Préliminaire CXXXI pages. Avertissement de l'Auteur. Essai sur le Beau et Analyse de la Notion du Goût 192 pages. Catalogue des Livres Nouveaux . In-12 en veau raciné au dos à nerfs orné avec pièce de titre. Tranches rouges.Bon état. Coiffe supérieure manquante. Coins légèrement frottés.
Paris, Crapart, Paris, Crapart1770 ; in-12, veau fauve marbré, dos à nerfs et ornements dorés, tranches jaspées. (Reliure de l’époque) VII pp., 2 ff. n. ch., 501 pp.L’Essai sur le Beau est l’ouvrage le plus important du Père André, un jésuite né à Châteaulin en 1764 mort à Caen en 1764. Il examine ici en quoi consiste précisément le beau dans le physique, dans le moral, dans les ouvrages d’esprit et dans la musique.La première édition avait paru, sans nom d’auteur, en 1741 et fut republiée sans l’autorisation de l’auteur à Amsterdam en 1759. Une nouvelle édition en 2 volumes, augmentée de six traités fut publiée à Paris en 1763 par l’abbé G. G. Guyot. Cette nouvelle édition posthume est conforme à celle de 1763 “nous avons cru faire plaisir au public de réunir les deux volumes en un, pour en faciliter l’acquisition. La perte que nous avons faite du respectable auteur, mort à Caen le 26 février 1764, nous a mis dans la nécessité de ne rien changer de la précédente édition...” (avis au lecteur). Le livre du Père André a été loué par Diderot, par Fréron et plus tard par Victor Cousin qui l’a réimprimé en 1843. Sommervogel I, 334. Pour la biographie détaillée du Père André et les tracasseries que lui valurent son cartésianisme et son admiration pour Malebranche, voir la longue notice de P. J. Levot dans Biographie bretonne I, 23-25. Bel exemplaire très frais.
Amsterdam chez J.H. Schneider 1759, in-12 (4)CXXXI-(1)192 pages. Modeste demi basane brune époque, papier des plats frottée; bon état intérieur. 240 gr.
Philosophe, disciple de Descartes, théologien et jésuite, le père André, par cet Essai sur le Beau, s'est acquis une réputation durable. Il est un des premiers, avec Hutcheson et Baumgarten, qui aient soulevé dans l'Europe moderne la question du Beau". (Vinet). La première édition est de 1741.