Paris Paul Ollendorff 1890 Paris, Paul Ollendorff, 1890. [2] ff. - 300 pp.. Reliure de l’époque signée «E. Petit». Plein maroquin marron, dos à nerfs orné de filets à froid, titre doré, encadrement à froid sur les plats avec 4 fers au chiffre doré «D» placés en écoinçons, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure à l’or, tête dorée, signet, étui bordé. Dos légèrement insolé. Mouillure au feuillet de faux-titre ÉDITION ORIGINALE. UN DES 150 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR HOLLANDE (celui-ci le n°152), 2e papier après 5 Japon. Ce roman, dernière oeuvre achevée de l'auteur, avait paru en feuilleton dans la Revue des deux Mondes en mai et juin 1890. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ à Maurice Debove (1845-1920), l'un des médecins qui soigna Maupassant lorsque, en 1891, son état de santé s'aggrava considérablement : à Monsieur le Professeur / Maurice Debove, offert / avec tous mes remerciements / Guy de Maupassant Élève de Jean-Martin Charcot et spécialiste des maladies de l'estomac, Georges Maurice Debove (1845-1920) s'intéressa également à la tuberculose et à la syphilis, dont souffrait Maupassant. De 1884 à 1891, il exerça à l'hôpital de Tournelles, puis fut le doyen de la Faculté de médecine de Paris de 1901 à 1907.On connaît une lettre, envoyée de Paris, dans laquelle Maupassant évoque les traitements du Dr Debove : "L'action de la piqûre de cocaïne n'est pas terminée on l'a faite très haut, contre les sinus, et j'ai toujours des hallucinations, comme en rêve, lorsque, très éveillé je ferme les yeux. Vous auriez ri en voyant la tête de M. Debove m'écoutant." (Cogny, Pierre et Rancoeur, René. "Dix-neuf lettres inédites de Guy de Maupassant au Docteur Grancher". Revue Littéraire d'histoire de la France, 74e année, n°2, 1974. p. 268) Maupassant a fait habiller cet exemplaire d'une élégante reliure janséniste au chiffre "D" répété en écoinçons sur les plats, exécutée par R. Petit. On connaît un exemplaire en reliure similaire de Notre Coeur établi au chiffre du médecin Émile Magitot. Bel exemplaire à toutes marges, issu de la collection Sickles (IV, n°1290 - 9&10 novembre 1990). Couverture rigide
Reference : 18442
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, Paris, Editions Familiales de France 1948, 287pp., dos peu abîmé
Paris Librairie Plon. sd 332p 1 volume IN12. Reliure en demi basane verte. Dos à nerfsavec pièce d'auteur et de titre orné de filets dorés.Tête dorée.
[Munich] Sonntag [dimanche] (3 novembre 1918), 14,4x18,5cm, 2 pages et demi sur un bifeuillet, enveloppe jointe.
Lettre autographe signée de Rainer Maria Rilke adressée à l'actrice Else Hotop, à laquelle il écrit sous son nom de scène, Elya Maria Nevar.2 pages et demi à l'encre noire sur un bifeuillet filigrané «Sackleinen», enveloppe autographe jointe, adressée à 'Else Hotop' portant des cachets postaux en date du 3 novembre 1918. Publiée dans les lettres qu'elle fit paraître sous le titre Freundschaft Mit Rainer Maria Rilke, 1946, p. 35. Précieuse pièce de la correspondance du poète Rainer Maria Rilke, qui reflète les délices d'un après-midi enchanté avec la comédienne Elya Nevar, l'une de ses plus ferventes admiratrices, loin du grondement de la guerre qui faisait rage. «La période vraiment active et créatrice de l'attachement qu'éprouvèrent l'un pour l'autre la jeune Elya et Rainer-Maria, c'est le début de leur amitié, avec la découverte de l'inconnue, la surprise des affinités qui se révèlent, et, enfin, ce qui est si important dans l'amitié comme dans l'amour, cette intimité qui débute dans un automne bavarois, tandis que le tumulte de la guerre gronde au loin» (Marcel Brion). Cette lettre appartient bien aux débuts de sa relation avec la jeune Elya Nevar, «gardienne de sa solitude»pendant la période munichoise du poète, dont l'inspiration s'est tarie entre Malte et les Elégies. Nous sommes à quelques jours de l'Armistice, qui tourne définitivement la page du monde d'hier. Après de brèves rencontres l'année passée, Rilke avait redécouvert Elya - de son vrai nom Else Hotop - pendant l'été 1918, sur la scène du théâtre. Il vint admirer tous les soirs l'actrice de dix-neuf ans sa cadette, qui tenait le rôle d'une princesse médiévale dans une pièce inspirée d'une chanson de geste du XVe siècle. Elle emprunta à son personnage son nom de scène, Elya, par lequel Rilke s'adresse à elle. Leur correspondance commence quelques semaines plus tôt, après une déclaration enflammée d'Elya, véritable adoratrice de son Livre d'Heures: elle «le considère comme LE poète, indétrônable, admirable, et accepte tout de lui, y compris son indifférence» (Rilke, Catherine Sauvat).Romantique et cérébral, le poète se fait en effet pardonner ses absences et son besoin de solitude par une belle déclaration d'affection dans cette lettre: «[...] même si j'ai été repoussé par beaucoup de choses de l'intention de t'écrire tout de suite à ta première lettre, mon attention a été près de toi à beaucoup d'instants et elle l'est à chaque fois que tu penses avoir besoin d'elle, chère enfant». Malgré cela, ils passeront ensemble des moments de grâce, qui apaisent Rilke, affligé par une crise créative profonde et meurtri par les années de guerre. «je t'aurais demandé de m'envoyer le livre avec tes notes - mais regarde : quand je suis rentré chez moi, tard dans la nuit, il était sur ma table... Et comme tu es déjà familière avec la langue des sceaux dans nos échanges : toi qui es sincèrement attentive.» Sa mention de langue des sceaux fait allusion à l'une de leurs rituelles rencontres du mercredi après-midi chez Rilke ; le poète avait fait cadeau à Elya d'un sceau à cacheter, qui avait la particularité d'être amovible et pouvait accueillir dix cachets à double face, gravés de représentations symboliques accompagnées d'une légende écrite: «Nous avons passé une après-midi à jouer comme des enfants, à graver les vingt sceaux sur une feuille de dessin et Rainer Maria a écrit le texte en dessous de sa délicate écriture. Le livre avec mes notes [mentionné par Rilke ci-dessus] était scellé d'un sceau figurant un masque ancien avec l'inscription «levez-le donc!» racontera-t-elle. Fidèle à son art, la comédienne avait choisi le masque d'acteur comme symbole. Rilke avait une fascination pour les sceaux; il scellait sa correspondance avec les armes de ses ancêtres ; et, affaibli dans son château valaisan de Muzot, il souhaitera que ces mêmes armes figurent sur sa tombe et l'accompagnent dans l'éternité. Le poète sera reconnaissant pour cette activité délicieusement désuète aux côtés de sa princesse du Moyen-Age, qui était adepte de son célèbre Livre d'heures éminemment médiéval: «Ce que tu as écrit seulement sur le mercredi précédent, ce mercredi si richement nôtre, m'a réjoui le cur». Comme le remarque Marcel Brion, c'est en sa compagnie que Rilke trouvera l'abandon léger, «cette atmosphère de douceur; de gaîeté, de camaraderie sans arrière-pensée, qu'il savoure auprès d'Elya». Le poète fait également une allusion à ses sorties musicales et son admiration pour la soprano germano-danoise Birgitt Engell: «J'ai pensé un moment aller au concert de Madame Hoffmann-Onegin mardi, mais depuis de nombreuses soirées, je suis sorti jusque tard dans la nuit, et je le suis encore aujourd'hui et demain. Ce devrait donc être une soirée de sommeil ; et puis, comme Birgit Engell agit encore en moi, je n'ai pas envie d'accepter de sitôt une autre chanteuse, même si c'est la plus excellente. Si tu n'insistes pas pour l'entendre les deux soirs, peut-être resteras-tu avec moi le mercredi pour la soirée ?» Superbe lettre pleine de tendresse à celle qui révéla en Rilke «l'homme gai, plein de fantaisie» (Marcel Brion) dans les années sombres de la guerre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Eglise Notre-Dame et Eglise du Sacré-Cur à Tergnier. Paris. Librairie de la construction moderne. Sans date (vers 1940). In-4 à l'italienne (25x33). 6 pages de texte et 70 planches. Chemise beige illustrée de l'éditeur.
70 planches, plans et reproductions photographiques, exécutées en phototypie. Très bon état. On joint un texte dans le même esprit : l'art religieux moderne d' Arnaud d' Agnel (1935).