Paris Mercure de France 1908 Paris, Mercure de France, 1908. 237 pp. Quelques frottements sur les plats et dos, petite déchirure sur marge de plat supérieur, quelques piqûres à l’intérieur. ÉDITION ORIGINALE. Exemplaire duservice de presse après 3 ex. sur Chine et 5 ex. sur Hollande. Envoi autographe signé à Octave Mirbeau : " à Octave Mirbeau hommage d'admiration Jean de Gourmont" Premier roman de l'auteur, dédié à son frère Remy de Gourmont. Paul Léautaud en révèle la "clef", avec l'identité des personnages, dans son journal de 1908. Il connut plusieurs rééditions, dont une belle édition illustrée de 20 eaux-fortes deFrans de Geetere en 1925 Couverture souple
Reference : 15777
Edition originale Signé par l'auteur
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L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre. Paris, s.n. [Jean de Mauregard], 1563. Petit in-folio de (4) feuillets oblongs repliés : titre, épître dédicatoire au roi Charles IX signée Jehan de Mauregard, et 4 pages de texte en langue latine de Jacques Gohory, suivies de 25 planches gravées (sur 26, la n°19 est manquante) en noir sur double page, montées sur onglets. Qq. taches marginales, inscriptions manuscrites biffées en marge inf. de 4 planches. Les planches ne sont pas légendées contrairement à celles des tirages ultérieurs. Plein veau brun granité, filet à froid autour des plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre en maroquin rouge et citron, coupes décorées, tranches rouges, charnières, coiffe supérieure et coins restaurés. Reliure vers 1720. 228 x 162 mm.
Première édition du tirage en latin, beaucoup plus rare que le tirage français. Un seul autre exemplaire du tirage latin répertorié sur le marché, l’exemplaire Wittock, revêtu d’une intéressante reliure Renaissance, avec 7 planches manquantes remplacées au XXe siècle par des planches d’un tirage ultérieur et deux planches avec légendes du tirage postérieur, adjugé GBP 89250 par Christie’s London le 7 juin 2004, il y a 17 ans. Précieux et remarquable premier tirage avant légende et numérotation de la majorité des planches ; l’exemplaire, proche du n°519 du Harvard College, ayant comme celui-ci 8 planches de second tirage avec numérotation mais avant les légendes : 13-18 ; 21 et 26. « Title-page without ornamentation. The volume consists of four preliminary leaves and twenty-six engraved plates of the story of Jason and Medea, approximately 63/16 x 9". The first is unsigned, the others are signed with the monogram "RB" of René Boyvin, and the last is signed in addition to the monogram, « Leonardus thiri. inuē. Renatus. .F » « In his dedication to Charles IX in French issue. Jean de Mauregard writes, "I’en ay faict desseigner & pour-traire curieusement les figures par Leonard Tyri de Belges peintre excellent (comme l'œuvre descouure) & apres faict tailler en cuiure par René Boyuin natif d'Angers : ny espargnant ne les frais ne la sollicitude, en esperance de vous en faire present qui pourroit estre agreable : fust pour la lecture du livre ou par-auenture pour patron de quelque tapisserie à orner vn jour les sales de vos magnifiques palais . . . ou pour une peinture exquise à enrichir quelque galerie" (recto of 2nd prelim. leaf). Leonard Thiry worked at Fontainebleau under Rosso and Primaticcio from 1536 to about 1542 (The Jason plates were attributed to both these masters when issued by later publishers.) Each scene measures about 3 3/8 x 5", while the remainder of the copperplate comprises an elaborate border displaying a fantastic assortment of figures, putti, grotesques, birds, animals, and cartouches containing small scenes. It is this wealth of invention in the borders, sometimes eclipsing the scenes themselves, that makes this a major work in the Fontainebleau tradition. For a study of the Jason series, and the extent to which Mauregard's plan of providing an artist's model book was realized, see J.-J. Marquet de Vasselot, "La conquête de la toison d'or et les émailleurs limousins du XVIe siècle," La revue de l'art ancien et moderne, vol. 34 (July-December 1913), p. [241], 253, [333}-345, reproductions. See also, Levron, Boyvin, p. 29-[34], P. 66-67, nos. 16-41, full series reprod. plates XIX-XLIV. Boyvin is one of the most influential figures in the early history of engraving in France. Robert Dumesnil (vol. 8, p. 36-44, n° 36-44) describes the copperplates in three states: first unnumbered, second with small numbers added at the top of the plate, and third - a much later impression - with the numbers removed. This copy contains a mixed set, the majority in the first state, but plates 13-18, 21 & 26 in the second, with the numbers. The fine, dark impression in this copy are particularly effective for the night scenes of n° 14, 18, and 23. The preliminary leaves are printed in roman and italic letter with three excellent grotesque initials. Mauregard’s dedication is dated July 3rd and the privilege, July 14th of 1563. (Harvard, French Sixteenth, n°519). L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre par René Boyvin sur les dessins de Léonard Thiry, l’un des premiers peintres appelés à Fontainebleau par le roi François Ier collaborateur de Rosso et de Primatice dans la décoration du palais. Harvard, French 16th century books, II, n°519 ; Peter Ward Jackson, Some mainstreams and tributaries in European ornaments from 1500 to 1750, 1967, p. 10-13 ; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 199 ; Brunet, II, 1648. L’ouvrage tire son origine d’une commande de Jean de Mauregard qui, pour la distraction de Charles IX, avait demandé à Gohory cette narration mythologique de la conquête de la Toison d’or. Mauregard, dans sa dédicace, prend en compte la dimension de « répertoire décoratif » de l’illustration et en fait présent au roi. En 26 tableaux de grand format (230 x 160 mm) Léonard Thiry excelle à traduire les épisodes multiples de la légende de Jason, insérés dans de magnifiques bordures très élaborées dont la richesse et la verve imaginative placent l’œuvre dans la grande tradition de l’école de Fontainebleau. « Ces estampes devaient servir de patron pour les grandes tapisseries royales ». J. Gohory. « A la suite des guerres d’Italie, François Ier se donne tout entier au projet de faire fleurir l’industrie, le commerce et les lettres. Les fêtes données par le roi plus élégantes que somptueuses offrent les plus brillantes images de la chevalerie. Sa curiosité presque universelle le poussait à acheter des tableaux précieux et à les proposer en modèle aux artistes français. Il visitait dans leurs ateliers le Primatice, Léonard de Vinci, et excitait l’émulation des artistes français. Il entreprit ainsi le Louvre et fit bâtir les châteaux de Fontainebleau, de Chambord et de Madrid en s’entourant des plus grands peintres et sculpteurs de l’époque. » Le peintre Léonardo Thiry fut ainsi appelé par François Ier à exercer ses talents à Fontainebleau où il travailla à partir de 1535 en collaboration étroite avec Rosso et Primatice. Il participa ainsi à la décoration de la galerie François Ier puis de 1537 à 1550 à la Porte Dorée. La dépense consentie, le recrutement des artistes, l’effort d’invention, la perfection des ornements et l’originalité du résultat ont fait de la galerie François Ier à Fontainebleau une péripétie essentielle de l’histoire de l’art français. Le répertoire décoratif à la base de guirlandes de putti, de chutes de fruits est une synthèse étourdissante du décor italien adapté au goût français, le traitement et la gaieté du maniérisme italien acclimaté en France en font une création inédite définissant pour la France, l’école de Fontainebleau et la Haute Renaissance ». André Chastel, L’Art français, II, 163-164. Précieux exemplaire du superbe tirage latin, rarissime, d’un contraste exceptionnel, conservé dans sa reliure en veau décoré vers 1720, provenant de la collection A. Brölemann.
1924 Albert de Tavernier Hardcover
Le Chapitre de la Toison d'Or tenu à Anvers en l'Eglilse Notre-Dame en 1555 hard cover cartonnage, demi chagrin brun, fil. dore, plats marbre, dos orne dore, fleuronne dore, titre dore, dos a nerfs, 330 x 260 mm,llustrée de 76 compositions spécialement dessinées pour cette publication. Il a été tiré de cet ouvrage 25 exempl. imprimés sur papier Hollande Ici c'est n° 7 et 200 ex. sur Featherweight numérotés.. Table des matières: La création du noble Ordre de la Toison d'Or - La Chapitre de la Toison d'Or tenu à Anvers en 1555 - L'Eglise Notre Dame - L'Abbaye St-Michel - Le Cortège et les ceremonies religieuses du Chapitre de la Toison d'Or - La cérémonie solenelle à Notre-Dame - La clôture du Chapitre - Les mémoriaux du Chapitre anversois de la Toison d'Or - Les tapisseries de la Toison d'Or - Les vitraux de la Toison d'Or dans l'église Notre-Dame d'Anvers. état superieur
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BEAUFORT - SPONTIN, CHRISTIAN/ FILLITZ, HERMANN/ PIPPAL, MARTINA/ E.A.
Reference : 55364
, Bruxelles, De Smet, 1987., Softcover,, couverture d' editeur, 21x29,5cm, 209pp, illustre en couleur et n/b. ISBN 9780297833628.
Le retour temporaire à Bruxelles, dans le cadre d'Europalia Autriche, d'un nombre de pièces prestigieuses faisant partie du Trésor de la Toison d'Or, évoquera notre passé commun et fera revivre l'histoire même de notre pays. Qui pourrait ne pas s'en réjouir? Le déplacement des ?uvres a été conditionné par les exigences des techniques actuelles de conservation, autant que par le souci des spécialistes et par le respect des responsables pour la préservation de ces trésors artistiques irremplaçables. Certains d'entre eux sont en effet très vulnérables, et notamment les ornements liturgiques brodés de fils d'or et de perles. A juste titre sans doute, il a fallu renoncer à leur transfert. Une sélection sévère autant que réfléchie s'imposait donc. Nous avons été heureux que le Professeur Herman Fillitz ait accepté d'assumer la charge de Commissaire de cette exposition. Sa longue expérience, comme responsable de la Schatzkammer de Vienne, et sa compétence en la matière, lui ont permis de définir la ligne rigoureusement historique de l'ensemble qui sera présenté. Ce fut, en ce qui me concerne, une expérience des plus enrichissantes de pouvoir préparer cette exposition en collaboration avec lui. L'objectif de cette manifestation n'était pas de rééditer l'importante et très complète exposition tenue à Bruges en 1962 (Het Gulden Vlies), dont le catalogue demeure une source d'information de grande valeur. Dans le cadre d'Europalia Autriche, l'on a plutôt choisi de constituer un ensemble-noyau, d'un nombre limité de chefs-d'?uvre, soit, exclusivement, ceux ayant une relation directe avec la Toison d'Or, ses souverains, ses festivités et avec le précieux Trésor de l'Ordre, et qui au surplus sont révélateurs de l'histoire de l'Ordre et de sa signification autant que de l'origine mystérieuse de son symbole. Le catalogue suit en grandes lignes la structure de l'exposition, composée de trois grandes sections, selon la conception que le Professeur Fillitz expose dans son introduction. Sur base de ce projet, la tâche de Bruxelles consistait à faire ressortir dans la présentation à quel point, dès l'origine, l'Ordre a été lié à la culture de l'époque lorsqu'en 1430, Philippe le Bon prit la décision de le créer. A l'origine, l'intention du duc ne relevait sans doute pas uniquement de son ambition, ni de ses objectifs politiques visant à conférer un rayonnement important à sa dynastie. Nous pouvons supposer qu'il se fondait tout autant sur l'intérêt ravivé de ses contemporains, souverains, savants, amateurs d'art, pour la mythologie et la philosophie grecques, hypothèse confirmée autant par le choix du nom que par l'insigne de l'Ordre (la légende de Jason). L'origine de l'Ordre a un caractère complexe. L'Eglise d'abord, toute la défense de la Chrétienté (la série des croisades à caractère militaire et idéologique avait en réalité déjà pris fin en 1291 avec la neuvième croisade) a joué un rôle appréciable, voire primordial dans la vie de l'Ordre en imprimant à sa symbolique et à ses activités une orientation essentiellement religieuse, apportant une contrepartie à l'intérêt renouvelé pour la mythologie, la philosophie et la littérature antiques et à la fascination qu'elles exerçaient. Les tapisseries commandées par les princes de Bourgogne présentent fréquemment des motifs se rapportant soit à l'exaltation des héros de l'antiquité, soit à celle de la Chevalerie. La présence à l'exposition de plusieurs admirables enluminures, exem-platives à ce propos, se trouve ici parfaitement justifiée. L'esprit du XVe siècle, et plus particulièrement, l'orientation que prend, à cette époque, la littérature telle qu'elle se perçoit dans la bibliothèque de Bourgogne, se trouvent ainsi mis en évidence, comme ils le méritent. Cet intérêt que Philippe le Bon témoignait pour les incunables est peut-être supérieur à celui qu'il accorda aux peintres, sculpteurs et musiciens, dont il a laissé pourtant des preuves indéniables. L'inflexion religieuse que l'Eglise réussit à donner à la signification de l'Ordre (la toison empruntée au récit biblique de Gédéon) n'a pu le [...]
Antverpiae (Antwerp), ex officina Plantiniana, (colophon: ...) Balthasaris Moreti, 1626, in-8vo, 128 p., title with engraved printer's device, 8 pages with woodcut figures showing inscriptions + 2 leaves, last leaf with engraved printer's device, a few initials, browning to a few leaves, engraved heraldic bookplate of the ‘Bibliothèque du Chasteau d'Ancy le Franc’, hw. former owner's names of first endpaper (part of it stricken through), full calf binding on raised bands, gilt simple line frames on spine both covers, both covers with gilt coat of arms of "Lille, Collégiale de Saint-Pierre" in Flandres, hw. title on top of spine, some staining and rubbing, a few small scratches to front cover, possibly one or more leaves were taken out at the beginning of the volume, gilt edges.
Heraldic binding for two works, the first one of these being incomplete. «Insignia gentilitia». The first part of this heraldic work, in which Chiffeletius gives the descriptions of all coats of arms of the knights of the Toison d'Or. This volume contains the preliminaries, and chapter 1-5, plus the first two pages of chapter 6. The author, born in Besançon, was physician to the Spanish king Philippe II, who charged him to write the history of the "Toison d'Or". He was also first physician to the archiduchess Isabelle-Claire-Eugénie, souvereign of the Netherlands. «Parnassi bicipitis de pace Vaticinia». According to the title page the author of this work, Jodocus de Weerdt, was mayor of the city of Antwerp. However, in a recent study on mayors of Antwerp through the centuries, with complete list of names, Jodocus de Weerdt is not mentioned. This second work is dedicated to Alberto et Isabellae Clarae Eugeniae, to whom the author of the first work, Chiffletius, was first physician. Graesse VII/428. Olivier pl. 1228, nr. 2. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Turnhout 1996 Brepols Soft cover
Ordre De La Toison D'Or De Philippe Le Bon A Philippe Le Bel Broché, 280 x 235 mm, 255 pg, illustrations en n/b, bon état