Paris Maison Quentin 1886 Paris, Maison Quentin, 1886. 291 pp. Reliure de l’époque. Demi-chagrin à coins bleu nuit, dos à nerfs, fleurons dorés, titre doré, tête dorée, couverture et dos conservés. Signet. BELLE ÉDITION de l'oeuvre majeure des frère Goncourt illustrée de 10 compositions par Jeanniot, gravées à l'eau-forte par L. Muller. Le texte est précédé de la préface de la première édition et de la deuxième préface préparée pour une édition posthume, introductions considérées comme le point de départ du Naturalisme. Exemplaire bien conservé et bien relié à l'époque . Couverture rigide
Reference : 12343
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Paris, Maison Quantin, Compagnie Générale d'Impression et d'Edition, 1886, 1 volume in-8 de 235x160 mm environ, xix-294 pages, demi-reliure à coins en maroquin vert émeraude, dos à 5 nerfs portant titres dorés, orné de caissons à motifs dorés, cuir souligné d'un filet doré sur les plats, gardes marbrées, tranche de tête dorée, couvertures d'origine conservées. Ex-libris de Henri Lavedan sur le premier contreplat, avec une lettre autographe de Goncourt sur Japon adressée à Lavedan + N° 274 de : Les Hommes d'Aujourd'hui avec une caricature de Goncourt et un texte de Verlaine sur celui-ci + un envoi des auteurs à Lavedan. Illustré de 10 compositions par Jeanniot, gravées à l'eau-forte par L. Muller. Cuir légèrement décoloré sur le dos, sinon bon état
Les frères Goncourt, Edmond de Goncourt (1822-1896) et Jules de Goncourt (1830-1870), sont deux écrivains français du XIXe siècle classés dans l'école naturaliste. Ils ont écrit en collaboration des romans comme Germinie Lacerteux, en 1865, roman qui s'inspire de la double vie de leur servante, ou La Lorette et L'Art du XVIIIe siècle (1859-1875). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
[Maison Quantin] - GONCOURT, Jules et Edmond de ; (JEANNIOT, L.)
Reference : 57222
(1886)
Dix compositions par Jeanniot, gravées à l'eau-forte par L. Muller, 1 vol. grand in-8 reliure postérieure demi-chagrin bordeaux, couvertures conservées, Collection des Chefs-d'oeuvre du Roman contemporain, Maison Quantin, Paris, 1886, xix-294 pp. et 1 f. n. ch. avec 10 planches hors texte
Bel exemplaire enrichi d'un superbe et important envoi autographe d'Edmond de Goncourt "à Mlle Réjane, à l'intelligente et distinguée actrice, à la future Germinie Lacerteux de l'Odéon, hommage reconnaissant de l'auteur du roman". Plus célèbre comédienne de son temps avec Sarah Bernhardt, Réjane (1856-1920) créa sur scène Germinie Lacerteux en 1888. On sait que c'est lors de la première, à l'Odéon, que Marcel Proust la vit sur scène pour la première fois ; la "Berma" de la Recherche fut inspirée des deux grandes comédiennes du temps. Un superbe témoin de l'histoire du théâtre et de la littérature française. Vicaire, III, 1049
Coins de l'album émoussés. [Paris, Paul Boyer, 1903]. 1 album oblong (455 x 345 mm) Exceptionnel album de 12 tirages originaux en noir, par Paul Boyer, contrecollés sur papier japon et montés sur onglet. Témoignage unique de l'une des quelques représentations données, avant l'arrêt de la pièce sur « recommandation » de la censure. Envoi signé : « à ma bonne amie B. Grassot, sa camarade de Germinie, son amie de toujours, Réjane, 1904 »
Cinq des photographies sont légendées et signées par Réjane, qui reprend les vers de la scène jouée. Cet album dut faire ressurgir bien des souvenirs à sa destinataire, frère d'arme de Réjane, qui sera de la troupe réunie autour de la grande actrice lorqu'elle créera deux ans après cet envoi, son propre théâtre. Cette pièce des frères Goncourt fut montée en 1888 par la grande Réjane : le 23 décembre 1888, jour de la première représentation publique, l'accueil du public est contrasté, mais la critique est cinglante, qui va servir bientôt le Sénat qui demande la suppression de la pièce et blâme les censeurs d'avoir accepté qu'elle fût jouée. Le 5 février 1889, la pièce est définitivement interdite. Au soir de la première, et c'est peut-être là l'une de leur consolation - un des spectateurs viendra saluer la troupe et féliciter tout particulièrement Réjane : Marcel Proust (Réjane servit de modèle au personnage de la Berma ; Proust occupa, à l'invitation de Réjane, un appartement dans sa maison de la rue Laurent- Pichat, de mai à octobre 1919, où il reçut les premières épreuves du Côté de Guermantes). Seize ans plus tard, au Vaudeville, la pièce est reprise, toujours avec Réjane et Daynes-Grassot. La critique, cette fois, est unanime, moins pour la pièce que pour ses actrices : « rien que pour Mme Réjane il valait la peine de remonter Germinie Lacerteux pour quinze jours ; et rien que pour Mme Daynes-Grassot, il était opportun de la représenter pour deux semaines : il faut que les amateurs de théâtre aient vu Mme Grassot et Mme Réjane, voilà tout ce que je veux dire» ; « remplacera-t-on jamais au Vaudeville cette artiste incomparable [Réjane], cette sincère, cette vibrante, cette amoureuse, cette impulsive ? (...) Et Mme Daynes-Grassot ! Comme elle mérita la triple ovation qui la rappela; qui la salua, qui l'associa au triomphe de sa camarade de combat ! » (René Mazeroy, Gil Blas, décembre 1903). Réjane rachètera l'année suivante le Nouveau- Théâtre de Lugné-Poë, qu'elle rebaptise théâtre Réjane après de grands travaux. Elle y donnera entre autres la première française de L'Oiseau bleu de Maurice Maeterlinck en 1911 et y reprendra le rôle fétiche qui lui avait apporté la gloire : Madame Sans-Gêne. Une photographie de Paul Boyer a immortalisé la présence du Tout-Paris à cette représentation, qui fut également saluée par Octave Mirbeau dans une plaquette collective, intitulée A Réjane. Très bel ensemble. Jointes : * trois coupures de presse de l'époque, saluant la reprise de la pièce et le jeu des deux actrices ; * une brochure d'hommage avec texte sur calque imprimé pour les 88 ans de Daynes-Grassot, qui remonte une dernière fois sur les planches pour son rôle de Mme de Trévillac dans La Belle aventure. 8139
portraits des auteurs, préface de Gustave Geffroy, avec une eau forte de Bracquemont en frontispice sous serpente. Roman paru en 18641, qui raconte la déchéance et la double vie d'une servante, Germinie Lacerteux. Sa préface en fait le point de départ du naturalisme. Une adaptation théâtrale en a été faite par Edmond de Goncourt et portée à la scène en 1888. complet vol. gd in.8, demi cuir, frottements, 230x150, couvertures conservées, exemplaire en bel état, bien frais, 276pp Numérotés, sur vélin du marais, 1132/1500 Bibliothèque de l'Académie Goncourt, Crès & Cie 1921 ref/91
portraits des auteurs, préface de Gustave Geffroy, avec une eau forte de Bracquemont en frontispice sous serpente. Roman paru en 18641, qui raconte la déchéance et la double vie d'une servante, Germinie Lacerteux. Sa préface en fait le point de départ du naturalisme. Une adaptation théâtrale en a été faite par Edmond de Goncourt et portée à la scène en 1888. complet vol. gd in.8, 230x150, couvertures rempliées , bel exemplaire en bel état, bien frais, 276pp Numérotés, sur vélin du marais, Bibliothèque de l'Académie Goncourt, Crès & Cie 1921 ref/243