187. Paris, La compagnie des libraires, 1774, format : 11 cm X 17 cm, sept volumes, il manque le tome 1 (de 2 à 8). Reliures en plein veau moucheté. Dos à 5 nerfs, caissons encadrés et ornés de motifs fleuraux dorés. Pièces de titre cognac, pièces de tomaison ocre. Filet doré sur les coupes. Tranches rouges. Papier frais, quelques coins emousses. Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, plus connue sous le nom de Madame de Sévigné, est une épistolière française, née le 5 février 1626 à Paris et morte le 17 avril 1696 au château de Grignan . Photos possibles
Reference : CCC-995
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Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné. Chevalier Perrin (éditeur).
Reference : AMO-3891
(1734)
Recueil des lettres de Madame la Marquise de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tomes I à IV. A Paris, chez Nicolas Simart, 1734 4 volumes in-12 Suivi de : Recueil des lettres de Madame de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tome V et VI. A Paris, chez Rollin fils, 1738 (de l'imprimerie de Cl. Fr. Simon fils, 1738) 2 volumes in-12 Soit un total de 6 volumes in-12 (17 x 10 cm) de XXXI-(1)-452 ; (2)-483-(1) ; (2)-479-(3) ; (2)-441-(39) ; XIV-482-(5) et (2)-504-(42) pages. Portrait frontispice de la marquise de Sévigné au tome I et Portrait frontispice de madame de Grignan au tome V. Collationné complet. Reliure strictement de l'époque plein veau brun, dos à nerds ornés aux petits fers dorés, tranches rouges mouchetées. Les 4 premiers volumes sont en reliure homogène. Les 2 derniers volumes sont en reliure homogène. Légère différence de fers entre les 4 premiers volumes et les 2 derniers, néanmoins reliures homogènes exécutées à la date d'édition, soit 1734 pour les 4 premiers volumes et 1738 pour les 2 derniers. Usures à l'extrémité des coiffes avec manques (voir photo). Quelques usures aux coins sans gravité, petits défauts d'usage, reliures solides et décoratives. Intérieur frais. Papier avec quelques rousseurs ou parfois un peu plus teinté. Petites taches d'encre dans la marge extérieure du tome IV, sans atteinte au texte. Edition en grande partie originale. Les 4 premiers volumes de 1734 sont en première édition. Les 2 derniers volumes sont en réimpression du premier tirage de 1737. On sait que la première édition des Lettres de la Marquise de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1737 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres (614 lettres contre 134 en 1726). L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Notre exemplaire se compose donc des 4 volumes de 1734 en première édition et des 2 derniers volumes en réimpression de 1738 (3 impressions des 6 volumes portant la date de 1738 ont vu le jour). Les 4 premiers volumes à la date de 1734 se rencontrent très rarement. L'ensemble est homogène, relié à l'époque et bien complet des portraits gravés de la marquise et de sa fille. Il s'agit de la première édition autorisée par la petite-fille de la marquise de Sévigné, la comtesse de Simiane. Pour plaire à la famille et respecter la mémoire de la marquise de Sévigné, le Chevalier Perrin pioche parmi les centaines de lettres qui sont mises à sa disposition ; il élague, remanie, supprime. L'ensemble qui en résulte n'apparaît pas de suite tant malmené, mais lorsque les véritables autographes (ou des copies) sont redécouverts ultérieurement, puis édités de manière scrupuleuse par les éditeurs suivants (Monmerqué notamment), puis grâce à la découverte de lettres inédites (manuscrit Capmas) à la fin du XIXe siècle, l'ampleur des malfaçons du Chevalier Perrin sont mises au jour. Néanmoins, pour être honnête, sans le Chevalier Perrin, sans doute la plupart des lettres de la marquise auraient-elles été détruites par ses descendants souhaitant garder le secret sur bon nombre de petites révélations ou avis de la désormais célèbre marquise. Perrin publiera un volume unique en 1751 intitulé Recueil de lettres choisies, pour servir de suite aux lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan, sa fille, Paris, Rollin, 1751, in-12. Il contient 123 lettres, dont 25 de madame de Sévigné, 3 de madame de Grignan, 29 de Philippe-Emmanuel de Coulanges, 50 de madame de Coulanges, 14 de madame de La Fayette, une du cardinal de Retz et une de La Rochefoucauld. La seconde édition "Perrin" paraîtra en 1754 en 8 volumes in-12, reprenant l'édition de 1734-1737 et de 1751. Le texte de la première édition Perrin, moins remanié que celui de la seconde, est retenu plus volontiers par les éditeurs modernes. Nous connaissons aujourd'hui 764 lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan. Pour la moitié d'entre elles, en l'absence d'autographes ou de meilleures copies, le texte connu reste celui des éditions Perrin. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 442-443 (notice n°8). Très bon exemplaire de ce monument de la littérature française.
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Chez Nicolas Semard et chez Rollin (pour les tomes V et VI), à Paris 1734, in-12 (9,5x16,5cm), xxxj (1) 452 pp. et (2) 483 pp. et (2) 479 pp. et (2) 441 pp ; (39) et xiv 482 pp. (6) et (2) 504 pp (38), 6 volumes reliés.
Édition en grande partie originale, rare, ornée d'un portrait de la Marquise de Sévigné au tome I et d'un autre de la Comtesse de Grignan au tome V. Dans l'exemplaire décrit par Rochebillière, les tomes V et VI de 1737 sont dans une reliure différente, comme souvent. Notre exemplaire les présente dans une reliure uniforme, seules les pièces de titre et de tomaisons diffèrent: elles sont de maroquin rouge pour les tomes V et VI et en maroquin beige pour les quatre premiers tomes. Reliures de l'époque en pleine basane brune mouchetée, dos à nerfs richement ornés - notamment de fers animaliers en queue (lévriers et chevaliers) - pièces de titre et de tomaison en maroquin beige pour les quatre premiers tomes, en maroquin rouge pour les deux derniers. Un manque en queue du tome VI. Discrètes restaurations quasi invisibles en tête des tomes I, IV et VI, ainsi qu'en queues des tomes II, III, V. Certains mors également restaurés finement. Huit coins légèrement émoussés, les autres frottés. Frottements sur certains mors. Importante édition dans la bibliographie des éditions originales de la Marquise de Sévigné. En effet, c'est la première présentant un nombre considérable de lettres (614 contre 134 pour l'édition en deux volumes de 1726) et la première autorisée par la filleule de la Marquise, Pauline de Simiane. Cette dernière demandera en effet à Perrin, un éditeur d'Aix-en-Provence, d'établir une édition d'après les manuscrits. Il ne fut retenu que les lettres à la Comtesse de Grignan. L'édition de 1754 contiendra 712 lettres, car augmentée des lettres à divers correspondants. Les lettres manuscrites furent ensuite détruites après avoir été sélectionnées suivant l'intérêt et le style. Un index fort utile en fin du tome VI permettra de retrouver les personnages disséminés dans les lettres. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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A Leide, Chez les Frères Verbeek, 1736-1739 6 volumes in-12 (18 x 11,5 cm pour les 4 premiers volumes et 19 x 11,5 cm pour les 2 derniers volumes) de (2)-XXVIII-348, (2)-369, (2)-368, (2)-344-(40), XIV-482-(6) et (2)-504-(42) pages. Collationné complet. Pages de titres imprimées en rouge et noir. Cartonnage d'attente en papier et carton brut, entièrement non rogné. Usures modérées aux cartonnages (dos, coins et plats) avec quelques salissures et taches. Intérieur en bon état avec quelques rousseurs claires éparses. Reproduction par les Frères Verbeek de l'édition de Paris (Rollin fils, 1734-1737). Cette édition est aussi divisée en 6 volumes comme celle de Paris. Les 4 premiers volumes portent la date de 1736 tandis que les 2 derniers volumes portent la date de 1739 (il existe les deux derniers volumes portant la date de 1738 avec des ornements différents sur le titre). La justification et la typographie des 2 derniers volumes sont différents de celle des 4 premiers volumes. Le premier volume contient la Préface du chevalier Perrin (éditeur des lettres de la marquises) ainsi que la reproduction de l'Approbation datée de Paris, le 30 mars 1734 et signée Gros de Boze. Le cinquième volume s'ouvre sur un Avertissement. Notre édition des Frères Verbeek ne contient pas les deux portraits gravés de la mère et de la fille qui se trouvent dans l'édition de Paris. L'édition des Frères Verbeek reproduit même jusqu'à la mention "De l'imprimerie de Cl. Fr. Simon fils, 1738" en colophon au tome VI (mention évidemment fausse). Les Frères Verbeek étaient réputés pour reproduire sans autorisation, à Leyde, les ouvrages populaires. Ils faisaient imprimer par ailleurs d'autres ouvrages d'importance, avec autorisations ceux-ci. Les frères Johannes et Hermanus Verbeek travaillent en association. Éditeurs de Gravesande, Boerhaave, Van Swieten, Albinus, ils publient parfois avec le libraire d'Amsterdam Balthazar Lakeman (Bnf, Data). On peut considérer cette édition comme une contrefaçon de l'édition de Paris donnée par le Chevalier Perrin chez Rollin fils. Elle est rare. La Bnf ne possède apparemment que les 2 derniers volumes de cette édition. On sait que la première édition des Lettres de la Marquise de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1737 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres (614 lettres contre 134 en 1726). L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Provenance : de la bibliothèque de M. Lerber, avec son ex libris armorié dans chaque volume, avec la signature autographe au dessous de chaque ex libris. De la famille de jurisconsultes Lerber de Berne / Bern (Suisse). Provenance contemporaine de l'édition. Référence : Notice bibliographique, Tome XI de l'édition des Grands Ecrivains de la France, Lettres de Mme de Sévigné, p. 442-443, n°10. ; Tchemerzine, X, page 323 ; A. Claudin, Bibliographie des éditions originales d'auteurs français composant la bibliothèque de M. Rochebilière, n°679 : "Edition rare". Bon exemplaire bien complet des 6 volumes conservé dans son fragile cartonnage d'attente de l'époque.
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1775 Paris, La compagnie des libraires, 1775, huit volumes. Reliures en plein veau moucheté. Dos lisse ,superbes caissons encadrés et ornés de motifs dorés. Pièces de titre et de tomaison rouge, Nouvelle édition augmentée. superbe etat :photos sur demande
Ray PF8
1754 A Paris, Desaint & Saillant, rue S. Jean de Bauvais, 1754. Huit volumes grand in-12° (103 x 169 mm) de [4]+XLII+456 / [4]+480 / [4]+504 / [4]+508 / [4]+528 / [4]+485+[1bl] / [4]+480 / [4]+474+[62] pages. Portrait-fronstipice de la marquise de Sévigné daprès Le Fèvre gravé par Pelletier au tome I, et de la comtesse de Grignan daprès Mignard gravé par Aubert au tome V. Reliure en pleine veau marbré de lépoque, dos à nerfs ornés, roulette sur les coupes, tranches rouges. Ex-libris manuscrit au titre du tome I: «NNN (initiales illisibles) vicaire de Manneville".Etiquette ex libris : « André Gutzwiller » (Paris, 1922-Arlesheim, 2014), banquier et bibliophile bâlois.
Publication partagée avec le libraire Rollin; cest la seconde édition des lettres (la première est des 1734-1737, en six volumes in-12°) donnée par le chevalier Denis-Marius de Perrin (1689-1754), un Aixois auquel Pauline Adhémar de Monteil de Grignan, marquise de Simiane (1674-1737), avait confié lensemble des autographes de sa grand-mère, avec mission dy mettre «la dernière main», en réaction aux éditions clandestines et faites sans son aveu entre 1725 et 1733, en un, deux, ou trois volumes. Lédition de 1754 contient 772 lettres, dont 133 sont ici en édition originale, et beaucoup sont ici plus complètes (Claudin, Bibliographie des éditions originales dauteurs français composant la bibliothèque de feu M. A Rochebilière, 1882, pages 359-360, no 684; Tchemerzine 10, page 327).