Paris, Éditions de la Galerie Simon (H. Kahnweiler), 1921. Un volume grand in-4 (32 x 23 cm) broché, 40 pages en vingt feuillets non chiffrés, couverture de papier Japon illustrée. Édition originale du premier livre d'André Malraux et premier livre illustré de gravures originales de Fernand Léger. 7 GRAVURES SUR BOIS : 1 ornant la couverture, 3 à pleine page et 3 culs-de-lampe en fin de chaque chapitre. Tirage : 100 exemplaires + X de chapelle + 2 pour le dépôt légal. Celui-ci portant le n° 60, sur papier de Hollande, est signé à l'encre par André Malraux et Fernand Léger. L'exemplaire est conservé dans sa condition d'origine, en excellent état. Quelques claires rousseurs dûes à la ficelle de brochage et reports habituels des gravures.
Reference : 2152
LIBRAIRIE-GALERIE PATRICE JEUDY
M. Patrice Jeudy
20 RUE DE SAVOIE
75006 Paris
France
06 88 90 24 07
Prix nets, en euros, frais de port (envoi en recommandé, Colissimo suivi, Chronopost, UPS, Fedex, Colis-Relais, etc.) à la charge du destinataire. Chèque, Carte Bancaire, Visa et MasterCard, virement bancaire, mandat postal acceptés. Pour les clients étrangers (hors UE) les règlements par virement sur la France doivent être majorés de 18,50 euros. Le règlement par carte bancaire hors UE majoré 1,5%.
Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1921. Grand in-4, demi-reliure, étui.
Illustré de 6 gravures sur bois par Fernand Léger, dont une en couverture. Édition originale. Tirage à 112 exemplaires, un des 90 exemplaires sur Hollande van Gelder, signé par l’auteur et l’illustrateur. Premier livre d’André Malraux et premier livre illustré de gravures originales de Fernand Léger. C’est encore Max Jacob qui met en relation Kahnweiler et Malraux, alors âgé de dix-neuf ans. Lors de leurs échanges épistolaires, Jacob le cite parmi les « jeunes montants ». De fait, engagé par Simon Kra, Malraux participe au lancement des Éditions du Sagittaire, écrit dans les revues Action et La Connaissance où il publie Des origines de la poésie cubiste, y égratigne les poètes symbolistes, tout en faisant la promotion des « vrais » poètes cubistes: Apollinaire, Reverdy, Cendrars et Max Jacob dont il écrit qu’il « apportait au Cubisme une ironie fluette, un mysticisme charantonesque, le sens de tout ce qu’il y a de bizarre dans les choses quotidiennes et la destruction de la possibilité de l’ordre logique des faits ». D’ailleurs Lunes en papier est dédié à Max Jacob et, l’avertissement initial donne le ton: « il n’y a aucun symbole dans ce livre ». Trois nouvelles au ton absurde et frivole, où s’entremêlent des métaphores et des intrigues aux rebondissements étranges: foin des humains, ce sont les Sept Péchés capitaux qui décident de tuer la Mort... Kahnweiler choisit Fernand Léger pour illustrer ce deuxième livre publié à l’enseigne de la Galerie Simon. Les gravures de Léger, pour éloignées qu’elles paraissent de l’inspiration du texte, n’en créent pas moins, par contraste, une curieuse alliance: « La loufoquerie du récit [...] est accusée par la stabilité des structures que Léger propose, rencontre du feu et de la glace ». Peyré. Ici encore Kahnweiler renoue avec une couverture illustrée. Léger sera le plus actif des artistes œuvrant pour aider le marchand à faire lever les séquestres de ses biens. Hélas ses efforts seront vains et la première vente aura lieu deux mois après la parution de Lunes en papier. Skira 198; Hugues 7; Hofer 163; Pompidou p. 180; V. & A.M. 64; Chapon p. 283; Peyré 21; Galland p. 867.
Paris, éditions de la Galerie Simon 1921 Grand in-4 32 x 23 cm. Broché, non paginé [24] pp., illustré de 7 gravures sur bois de Fernand Léger, dont 3 bandeaux, 3 à pleine page et 1 vignette en couverture. Couverture légèrement poussiéreuse, accrocs en tête et en pied de dos.
édition originale du premier livre d’André Malraux et premier livre illustré de gravures sur bois de Fernand Léger, achevé d’imprimer par l’Imprimerie Birault, 4 , Rue Tardieu, à Paris, pour André Simon et Cie, le douze avril 1921, au nombre de cent exemplaires numérotés et signés par l’Auteur et l’Illustrateur, auxquels s’ajoutent dix copies de Chapelle, numérotés de I à X, celui-ci, N° VII. Seuls les exemplaires chiffrés 0 et 00 contiennent une suite de gravures sur bois rayées au burin. Texte d’un certain cubisme littéraire allié à un surréalisme foisonnant, nourri de Rimbaud, Lautréamont, Max Jacob (à qui il est dédié), Hoffmann (qui fournit l’exergue), “Lunes en papier” fait dialoguer sous une forme onirique des péchés plus ou moins capitaux : la Colère, la Luxure, la Gourmandise, la Paresse, l’Orgueil, etc… Dans la “Ville-farfelu” ils complotent pour faire mourir la Mort, la Mort en smoking, mais à sa disparition, ils se demandent tous : “pourquoi avons-nous tué la Mort ?”. Par la suite, André Malraux jugera que cet ouvrage de fantaisie et d'imagination légère n'était qu'une “gloire de café”. Bon état d’occasion