1988 CRDP Caen, Inventaire Général, 1988, 1 Volume broché, 270 x 210 mm. 79 pp. Abondante Iconographie, Dessins, dans et hors texte, Table des Matières, cf. Photos.Bel exemplaire, tampon de bibliothèque, page de titre et en marge d'une page intérieure.
Reference : 4661
La présentation de quelques exemples significatifs de l'évolution de la demeure à Caen entre le XVe et le XIXe siècle doit être mise en relation avec une physionomie urbaine particulière. La ville a une structure multicellulaire : au nord, l'enceinte du château ; à l'ouest, les deux noyaux correspondant à la ville intra muros proprement dite - commerçante et densément peuplée - et au bourg l'Abbé, autour de l'abbaye Saint-Etienne ; à l'est, un autre bourg autour de l'abbaye de la Trinité ; au sud, l'Ile Saint-Jean, quartier plus résidentiel et plus aéré. L'eau y est omniprésente : l'Orne et ses Odons la parcourent, l'inondent parfois, alimentent les fossés qui délimitent certains quartiers et traversent des ilôts urbains sans que cela ait d'incidence sur leur structure. Ces deux aspects sont mis en valeur par la lecture de quelques plans jalonnant l'histoire de la ville. Le premier : "le vrai pourtraict de la ville de Caen" (1575) est indispensable pour la connaissance de Caen à la fin de l'époque médiévale. C'est une ville close de murs, traversée par la rivière Orne qui se divise en deux bras pour isoler l'Ile Saint-Jean. Les rues principales s'orientent selon les points cardinaux : c'est une ville ouverte aux vents d'ouest, aux rafales de la Manche. Elle présente encore un aspect rural. Dans l'Ile Saint-Jean, les jardins sont nombreux. Au-delà les murs, c'est le domaine des herbages. Il faut se situer au coeur des paroisses Saint-Pierre et Notre-Dame de Froide Rue pour percevoir un enchevêtrement de constructions mal desservies par un réseau étroit de voies de communication.
Brision Denis - Livres Anciens
Denis Brision
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