1891 Eugénie de Guérin Journal et Fragments publiés avec l'assentiement de sa famille par Guillaume-Stanislas Trébutien, Paris, Librairie Victor Lecoffre, 1891,1 volume broché, 190 x 125 mm., xii, 447 pp., usures d'usage, plus prononcées au dos et premier plat rousseurs.Lettres d'Eugénie de Guérin, publiés avec l'assentiement de sa famille par Guillaume-Stanislas Trébutien, Paris, Librairie Victor Lecoffre, 1890, 1 volume broché, 190 x 125 mm., vi, 516 pp., usures d'usage, plus prononcées au dos, rousseurs éparses.
Reference : 3123
Eugénie de Guérin quitta rarement son lieu de naissance, excepté pour de courts séjours dans les villes environnantes. En novembre 1838, elle se rendit à Paris pour le mariage de son frère Maurice. Elle y demeura six mois, logée chez le couple et chez Mme de Maistre, dont elle était la guide spirituelle. Rentrée au Cayla le 8 juillet 1839, elle assista à la mort de son frère onze jours plus tard. Ce sera l'événement le plus marquant de sa vie. Elle ne se remettra jamais de cette séparation et mourra neuf ans plus tard, inconsolée.À partir de 1834, elle commença à rédiger un journal destiné à son frère.Contemporain de Lamartine, de Victor Hugo, et de Jules Barbey d'Aurevilly, dont il fut l'ami, Maurice de Guérin est l'auteur du Centaure, de la Bacchante et de nombreux poèmes qui se situent dans l'histoire littéraire à la charnière du romantisme religieux de Chateaubriand et de la « modernité poétique » de Baudelaire et Mallarmé. L'hommage posthume qui lui fut rendu par des auteurs tels que Remy de Gourmont, George Sand et Sainte-Beuve atteste la qualité d'une oeuvre méconnue, mais qui n'en fut pas moins célébrée pour son romantisme exalté. Marguerite Yourcenar le plaçait dans son panthéon poétique personnel.
Brision Denis - Livres Anciens
Denis Brision
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