‎PIORRY (P.A.)‎
‎Dissertation sur le danger de la lecture des livres de médecine par les gens du monde -- EDITION ORIGINALE‎

‎P., Didot, 1816, un volume in 4, broché, couverture muette moderne, 32pp.‎

Reference : 4177

‎---- EDITION ORIGINALE de la THESE de doctorat présentée par P.A. PIORRY à la Faculté de médecine de Paris le 12 Juin 1816 ---- RARE ---- "Travail remarquable à plusieurs titres et tout à fait original. Il attira l'attention des savants et fut inséré dans le Dictionnaire des sciences médicales". (Larousse du XIXe) ---- "Reçu Docteur à Paris en 1816, Piorry fut successivement un adepte de Broussais, puis de Magendie. Il fut reçu membre de l'Académie de médecine en 1823, agrégé à la Faculté en 1826, médecin des hôpitaux en 1827, c'est à cette époque qu'il découvrit le plessimètre. En 1840, il obtint la chaire de pathologie interne à la Faculté de médecine, prit en 1846 celle de clinique médicale à la charité. Enfin en 1864, il succéda à Trousseau à l'Hôtel-Dieu". (Dechambre) ---- "P.A. Piorry (1794/1879) was the inventor of the pleximeter and the pioneer of mediate percussion. He also developed refinements to Laennec's stethoscope". (cf Garrison N° 2675 et Garrison "History of medicine" p. 415) ---- Dans cette thèse P.A. Piorry démontre que : "1°. Les ouvrages de médecine, quels qu'ils soient, ne peuvent être utiles aux gens du monde, qui n'y puisent que des préceptes vicieux... 2°. Que la lecture des descriptions de maladies peut être dangereuse pour les individus hypochondriaques, hystériques, mélancoliques. 3°. Que le vulgaire peut commettre les erreurs les plus graves sur le nature et le traitement des maladies. 4°. Que l'homme du monde, quels que soient les livres qu'il consulte, ne peut juger sainement sur le traitement des maladies dont il est atteint puisque on ne peut être bon médecin dans ses propres affections. 5°. La lecture d'un ouvrage de médecine peut instruire un malheureux atteint d'une lésion mortelle et incurable sur les dangers qui le menacent et qu'il ne peut éviter, et par-là accélérer sa perte et ajouter à ses tourmens ; tandis que le médecin doit tâcher et de retarder l'une et de diminueur les autres. 6°. Il est contraire à l'humanité d'appliquer aux autres hommes des préceptes dont on peut faire une mauvaise application. 7°. Il est de l'intérêt de la société de ne pas laisser dans des mains inhabiles des livres de pharmacie, de matière médicale, etc., dont le crime pourrait tirer parti"**4177/E7‎