Paris, Michel Lévy Frères, 1848., T.1 : III, 286 pp. (1) (table) T.2 : 285 pp., (1) (table) T.3 : 287 pp., (1) (table) T.4 : 285 pp. (1) (table). 4 volumes in-12, demi-veau glacé, dos orné, tranches mouchetées.
Reference : 928
Économiste de renommée Louis Reybaud, publie en 1843 «Jérome Paturot à la recherche d’une position sociale» qui connaît immédiatement un énorme succès. à la faveur de la révolution de 1848, Reybaud, reprend le même canneva mais sous un titre différent : «Jérome Paturot à la recherche de la meilleure des républiques». Son texte se nourrit des observations que l’auteur a pu faire de l’effervescence politique suscité par la révolution de 1848. Dans ce roman satirique vivement brossé, le héros s’essaie à tous les statuts que lui offre la nouvelle République : poète, romancier, saint-simonien, affairiste, journaliste, publiciste, pour finir par choisir le stable métier de bonnetier comme l’était son père. Écarté du pouvoir en 1851 à la suite du coup d’état Reybaud, poursuivra néanmoins une prolifique carrière jusqu’à sa mort. Un agréable exemplaire relié en demi-veau du temps.
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Michel Lévy frères, Paris, Ca 1849
Un volume in-4°, demi-reliure chagrin vert sans ornements mais très correcte , dos à 4 nerfs (avec mentions habituelles en lettres dorées), plats marbrés couleur dominante verte, un frontispice en regard de la page titre (la domestique de Jérome paturot lui demande avec une certaine inquiétude: “Seriez-vous par hasard républicain?”...L’ouvrage compte 580 pages. Il est en quelque sorte la suite d’un premier livre écrit par son auteur (Louis REYBAUD (1799-1879): “JEROME PATUROT A LA RECHERCHE D’UNE POSITION SOCIALE”, livre qui eût un énorme succés. Dans un avant propos, Louis REYBAUD écrit: “j’ai peint la société française sous la monarchie et je ne l’ai point flattée; j’entreprends de la peindre sous la république, et ne la flatterai pas davantage. Si les régimes changent, les hommes restent; et au dessus des fluctuations politiques, il y a la grandeur et les faiblesses du coeur humain”. Le texte est passionnant mais les illustrations de Tony JOANNOT ne le sont pas moins. PATUROT y est montré comme un modèle écoeurant d’arrivisme et de parasitisme. Notre exemplaire dont les pages ne présentent quasiment aucune rousseurs peut être dit en TRES BON ETAT.
Paris, Michel Lévy, 1858 et 1866. 2 vol. in 12 de IX-426 p. et VIII-416 p. Demi veau aubergine de l’époque, dos à nerfs ornés de doubles filets dorés, avec titre doré, qq. rousseurs. Bon exemplaire.
Roman satirique et sociale qui valut à son auteur un immense succès. D’après Larousse (du XIXe), J. Paturot “est un type réel et pris sur le vif... qui de nous ne le connaît, cet homme qui se croit propre à tout et qui ne sait réussir à rien, ce fruit sec de la société, tout aussi apte à faire un danseur qu'un calculateur, et qui, selon les temps, est tour à tour poète chevelu, romancier, réaliste, saint-simonien, faiseur d'affaires, boursier, journaliste, feuilletoniste, publiciste officiel, aux gages des gouvernements...”
Paris, Michel Lévy frères [Typographie Lacrampe et Fertiaux], 1848, 4 vol. in-12, brochés sous couvertures imprimées. Vol. II défraîchi, abondantes rousseurs.
Édition originale (avec cependant la date 1849 au titre du deuxième volume) de cette satire parfaitement réussie de la seconde République : Jérôme Paturot, déjà connu depuis 1843 pour sa "recherche d'une position sociale", est, comme presque toutes les têtes en 1848, "une de ces natures qui ne savent pas se défendre contre les nouveautés". Et donc, au lendemain de la révolution de 1848, il se regarde dans une glace et se trouve miraculeusement le profil républicain. Tous les membres du gouvernement provisoire sont moqués sans exception et le prince Louis-Napoléon est plaisamment représenté avec son aigle empaillé, ses acolytes étant déguisés en dragons de la vieille garde.I. [2] ff. n. ch., iij pp., pp. 5-286, un f. n. ch. de table, 18 pp. de catalogue. - II. [2] ff. n. ch., 285 pp., un f. n. ch. de table. - III. [2] ff. n. ch., 288 pp., 18 pp. de catalogue. - IV. [2] ff. n. ch., 285 pp., un f. n. ch. de table.Vicaire, VI, 1102. Ex-libris manuscrit A. de Bricqueville. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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