Paris, Au Bureau De La Petite Bibliothèque Des Théâtres, 1784, GUYMOND DE LA TOUCHE (Claude), Chef d'œuvre, A Paris, Au Bureau de la Petite Bibliothèque des Théâtres, 1784 1 (bl), titre, 10 p. ""La Vie de Guymont de la Touche"" suivi de : GUYMOND... 2 ouvrages en un vol. in-12, maroquin rouge, roulette en encadrement, dos plat orné de lyre, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Quelques rousseurs pâles. Dos passé.
Reference : 356
Nouvelle édition réunissant deux tragédies du même auteur : Iphigénie en Tauride et La Mort de Solon, ainsi que 10 pages sur la vie de l'auteur. Chaque pièce porte une page de titre propre. Belle reliure XVIIIe en plein maroquin. Agréable ouvrage.
L'Oeil de Mercure
M. Bernard Le Borgne
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Paris, 1834. Paris, Madame Charles-Béchet, 1834. In-8 de 384 pp., (1) f. de table. Demi-veau rouge cerise à coins, dos à nerfs orné de triple filets dorés et de fleurons estampés à froid. Elégante reliure de l’époque. 206 x 125 mm.
Précieuse édition originale d’ « Eugénie Grandet », chef-d’œuvre balzacien, conservée dans l’une des rarissimes reliures de l’époque non tomées spécialement réalisée à Paris pour cette œuvre remarquable. Carteret, I, 69 ; Vicaire, I, 197. Ce volume « contient : ‘Eugénie Grandet’ (inédit). C’est l’édition originale de ce roman » (Vicaire). L’édition originale d’« Eugénie Grandet », l’une des plus recherchées de l’œuvre balzacienne, se trouve généralement insérée dans les douze volumes tomés des « Études de Mœurs au XIXe siècle » et les bibliographes attirent notre attention sur le fait que, vendu isolément, l’on a généralement masqué la tomaison du volume sous un fleuron moderne. M. Clouzot (p. 21) écrit notamment : « Eugénie Grandet se vend souvent séparément. Ce volume en reliure d’époque porte en principe un numéro de tomaison au dos, chiffre souvent dissimulé sous un fleuron moderne. Se méfier. » D’où l’intérêt majeur de cet exemplaire relié séparément dès l’origine sans mention de tomaison. Eugénie Grandet publié vers la fin de 1833 est le premier des grands livres de Balzac. Quelques-uns disent son chef-d’œuvre. Dans la ville de Saumur, le terrible père Grandet, ex-tonnelier, a réuni grâce à une série d’heureuses spéculations une fortune qu’il augmente avec une héroïque et atroce avarice. Le lecteur est transporté au sein de la famille, qui comprend la fidèle servante Nanon, l’épouse de Grandet, femme sans volonté, et la fille de Grandet, la jeune Eugénie, un être d’une lumineuse beauté à l’âme noble et délicate, autour de laquelle se combattent les cupidités et les intrigues des deux grandes familles bourgeoises de la ville, les Cruchot et les Des Grassins, qui espèrent s’unir par un mariage à la très riche héritière. Le soir même de l’anniversaire d’Eugénie, occasion d’une petite fête chez les Grandet, arrive à l’improviste Charles Grandet, jeune Parisien élevé dans le luxe et l’oisiveté, fils d’un frère du vieux Grandet qui, à la suite d’une faillite de quatre millions, s’est fait sauter la cervelle. Le vieil avare apprend la mort de son frère par une lettre qui le prie de prendre soin de la liquidation et de fournir à son fils des moyens d’aller tenter fortune aux Indes. Durant les quelques jours que passe dans la maison ce jeune homme bouleversé par le malheur prend naissance chez Eugénie une profonde passion pour son cousin, un véritable grand amour que Charles, ému, semble partager. Puis le jeune homme part, non sans avoir prêté des serments d’éternelle fidélité. Cette première partie est la meilleure : les personnages ont un relief incomparable, les faits s’entremêlent et se développent d’une façon classique, l’amour d’Eugénie enfin est saisi avec une délicatesse qui ne fut peut-être jamais plus atteinte par Balzac. Le reste n’est que la conclusion, l’histoire d’Eugénie dépendant entièrement de ce premier épisode décisif auquel s’oppose le portrait classique de l’avare, le personnage du père, qui prend peu à peu une terrible importance. L’œuvre resplendit d’une force d’art incomparable : le personnage d’Eugénie et celui de son père sont justement considérés parmi les plus heureux de tous les portraits dus à la plume de ce créateur de génie. Le style se montre, ici, mobile, pénétrant et beaucoup moins minutieux et lourd que dans bien d’autres œuvres du même romancier ; pas de longues digressions morales qui, si elles confèrent à certaines de ses œuvres un réel intérêt, en gâtent souvent la pureté de lignes. L’un des plus beaux exemplaires répertoriés, non lavé et presque totalement dénué de rousseurs, de l’un des chefs-d’œuvre de la littérature mondiale.
Rare dans cette condition. Paris, Charpentier, 1863. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., iv pp., 373, (3) ; II/ (2) ff., 382 pp., (2). Reliés en demi-veau blond, dos à nerfs ornés de filets dorés droits et pointillés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane et vert, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 176 x 112 mm.
« Edition originale rare » (Bulletin Morgand et Fatout, n°8224) du chef-d’œuvre de Théophile Gautier. « Il n’existe pas de grand papier de cet ouvrage, un des chefs-d’œuvre de Gautier » (Carteret, I, 333). « Recherché. Rare en reliures d’époque de qualité » (Clouzot, 129). « Il nous présente d’abord un château abandonné en Gascogne, dans la première moitié du XVIIe siècle, où le dernier héritier des Sigognac vit mélancoliquement dans la misère, avec la seule compagnie d’un vieux valet, d’une haridelle et d’un chat. Une troupe de neuf comédiens errants interrompt sa solitude pleine de paresse, en lui demandant l’hospitalité pour une nuit. Ces gens étranges accompagnés de quatre femmes, avec leur enjouement, leur langage gracieusement maniéré, avec leur bonne humeur sans arrière-pensée, enchantent le jeune baron de Sigognac et le persuadent de se joindre à eux, au moins pour rejoindre Paris où il trouvera meilleure fortune. Ensuite le jeune homme finit par se lier d’amitié avec ces braves gens et, à la mort du pauvre Matamore, accepte de prendre sa place, en prenant le nom de Capitaine Fracasse. Un amour profond et délicat commence à le lier à la jeune Isabelle. Pendant ce temps se déroulent d’étranges aventures et défilent sous nos yeux d’agréables descriptions de pays, de villages, d’auberges, tavernes, bouges, théâtres et villes... Il est clair que cette œuvre dérive du ‘Roman comique’ de Scarron. Une fois de plus la meilleure inspiration de Th. Gautier est d’ordre descriptif : il a ici dessiné et colorié une belle série d’estampes Louis XIII, comme il avait cherché à faire une collection d’exquis tableaux de la fin du XVIIe siècle dans ‘Mademoiselle de Maupin’ [...] le livre doit être considéré comme l’œuvre en prose la mieux réussie et la plus caractéristique de cet écrivain pittoresque. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 555). Bel exemplaire du chef-d’œuvre de Gautier revêtu d’élégantes reliures de l’époque. Rare dans cette condition.
« Les compositions de ce chef-d’œuvre sont du plus haut style, et, comme dans les Simulacres de la Mort, les expressions des figures sont justes et offrent un mélange de simplicité, d’énergie et de naïveté qui caractérisent Holbein». (A.F. Didot). Lugduni, Apud Ioannem Frellonium,1547. Petit in-4 de 52 ff. non chiffrés, sign. A-N, avec 98 figures sur bois, f. L2 réenmargé, maroquin brun janséniste, dos à nerfs, tranches dorées, roulette intérieure dorée. Chambolle-Duru. 198 x 135 mm.
Premier tirage “de ce beau livre” (Brunet, supplément, 647), de la plus extrême rareté avec d’aussi grandes marges (hauteur 198 mm ; il dépasse le superbe exemplaire James de Rothschild.) Harvard, 281; Baudrier, vol. 5, p. 209; Rothschild, vol. 1, n°16; Duplessis (op. cit. N°276), p. 60-62; Woltmann, Holbein, vol. 2, p. 172-173, e; Bouchereaux, Corrozet, n°127; Didot, Essai, col.73. Chacune des 94 gravures d’Holbein occupe une page avec texte latin au-dessus et quatrains français de Gilles Corrozet au-dessous. Didot, dans son Essai sur la gravure sur bois analyse longuement ce qu’il nomme «chef-d’œuvre»: «Les compositions de ce chef-d’œuvre sont du plus haut style, et, comme dans les Simulachres de la Mort, les expressions des figures sont justes et offrent un mélange de simplicité, d’énergie et de naïveté qui caractérisent Holbein». “First edition of 1547. There were two editions of the Icones printed by Frellon in 1547. (These are often cited as issues, but the text was entirely reset.) This edition, described by Brunet (III, 252-253) and others as the earlier, may be identified by the fifth line of the title ending in “emenda-“, and the first line of the French text on leaf LIr ending in “uices”. A distinguishing feature of this edition is the use of v for u at the beginning of words in the Latin text. Brunet initiated a certain amount of controversy by quoting from E. Tross a theory that the second edition of 1547 (No. 282) was printed from clichés rather than from the original blocks. Both Hofer (op. cit. No. 276 ; p. 166-167) and Davies (Murray, vol. I, no. 244) reject the idea of clichage. On the basis of breaks in the woodblocks, Davies reverses Brunet's order of the two editions, but evidence is introduced in the Hofer article to indicate that the condition of the blocks is in this case insufficient to prove priority. Aside from the woodcuts, the changes in the text support the order of editions given by Brunet. Comparison of the French text of 1539 with that of this 1547 edition shows that out of the ninety-four verses, fifty-one have from one to four lines revised. Signatures D and L are the only ones in which the text is unchanged. The text of the other 1547 edition corresponds to this one but has, in addition, seven of the eight quatrains in signature L revised. “(Harvard). Reconnues pour leur beauté et leur finesse d’exécution, ces Icones sont considérés comme un jalon marquant du livre illustré de la Renaissance. Superbe exemplaire relié, comme l’exemplaire James de Rothschild, en maroquin janséniste de Chambolle-Duru.
USTC ne localise qu’un seul exemplaire aux U.S.A. (New York Public Library). Francfort, Christian Egenolff, 1537. Petit in-4 de (39) ff. et un dernier blanc, A-K4 (dernier blanc) ; maroquin noisette, plats ornés de filets à froid et dorés, dos à nerfs orné, tranches dorées (F.Bedford). 135 x 144 mm.
[video width="1080" height="1920" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/09/SCHAUFELIN.mp4"][/video] Edition originale de ce chef-d’œuvre de Hans Schäufelein (1480-1538), élève et aide d’Albrecht Dürer jusque vers 1505. Brunet, II, 780; Dodgson II, p. 14; Muther 913. Elève et aide jusque vers 1505 d’A. Dürer dont il adopta le style, non sans talent. Son imagination égalait son savoir et ses œuvres sont fort intéressantes. Sa première œuvre connue est la peinture du Retable d’Ober-Sankt-Veit, dont le dessin avait été exécuté par Dürer. Vers 1509, il était dans le Tyrol et à Augsbourg. En 1515, il devint bourgeois de Nördlingen, ce qui paraît lui avoir valu, de la part des magistrats de sa ville natale, l’interdiction d’y revenir. Certains biographes l’y font mourir. Parmi ses peintures, il convient de citer: Le siège de Bethulie (fresque à l’Hôtel de Ville de Nördlingen), une Histoire de Judith (à Nördlingen), le Retable Ziegler (à Nördlingen), La Cène (à la cathédrale d’Ulm), Le Christ mort (à la cathédrale de Nuremberg), Descente de Croix (à l’église Saint-Georges de la même ville), seize panneaux sur le Couronnement de la Vierge (à l’église de Anhaussen). Schäufelein grava peu lui-même; il exécutait les dessins sur bois. Il a illustré en grande partie le roman du «Theueurdank». Ce chef-d’œuvre illustrant la Passion du Christ est orné de 73 gravures à pleine page par Schäufelein, élève d'Albrecht Durer. «Volume composé de 73 estampes en bois, en belles épreuves, dont 47 sont marquées des lettres I S entrelacées et gravées sur une pelle, monogramme de Hans Schaufelein (Bartsch, VII, 244).» (Catalogue des livres du cabinet de M. Joseph Paelinck, n°80). Chaque gravure est accompagnée d'une légende en latin et en allemand. «First edition: others appeared in 1542, 1550. Title in 10 lines, Latin in roman and German in gothic, with woodcut mark of Schäufelin (IS interlaced, on a large shovel) above the lower line. The book consists of 73 cuts, c. 140 x 102 mm, one on each page with the title in Latin above with Scriptural reference and the German equivalent below. The series of cuts ends K2 vo… All the cuts are by Schäufelein except the first (Annunciation) which is probably by a different, though masterly hand: 48 are signed with the IS monogram and shovel, and many are evidently adapted from the larger subjects by Schäufelein published in 1507. Observe leper’s clappers on F3 vo. and H4: view of Jerusalem on H3, showing the mosque of Omar: stocks on I4.” (Fairfax Murray, German, 393). Succès éditorial, il fut réédité à deux reprises en 1542 et en 1550. USTC localise 8 exemplaires institutionnels dont 7 en Europe et seulement 1 aux Etats-Unis (New York Public Library). Provenance : Musée Huth (ex-libris).
Superb wide-margined copy, with some untrimmed pages, preserved in its elegant signed contemporary binding. Paris, Bureaux de la Société générale de librairie, 1855. Grand in-8 de xxii pp., 614 pp., (1) p. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, large encadrement de six filets dorés autour des plats, dos à nerfs orné du même encadrement de filets dorés dans les caissons, large roulette intérieure dorée, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur témoins. Etui. Reliure de l’époque signée Cuzin. 206 x 124 mm.
Première édition illustrée des Contes drolatiques et premier tirage des 425 illustrations de Gustave Doré, gravées sur bois, considérées comme le chef-d’œuvre de l’artiste. Carteret, III, pp. 48-53 ; Bulletin de la Librairie Morgand et Fatout, II, 6445 ; Berny, Livres anciens, romantiques et modernes, III, 92 ; Rahir, VI, 1875. Précieux exemplaire, l’un des 25 hors commerce sur papier de Chine. « Il a été tiré quelques exemplaires sur papier de Chine, très probablement 25, non mis dans le commerce, qui sont d’une grande rareté » (Carteret). Cet ouvrage, considéré comme le chef-d’œuvre de Gustave Doré, est apprécié pour la qualité de son illustration variée et abondante : 425 compositions, vignettes et grands bois. Toute une pléiade de graveurs a concouru à la mise en œuvre des illustrations de M. Doré. « M. Henri Beraldi a écrit que... tout ce qui est amateur de livres a une dévotion spéciale aux contes drolatiques et que de tous les ouvrages de Doré, ‘S’il n’en reste qu’un seul, ce sera celui-là ! ‘» Une illustration de toute beauté magnifiée par le support du papier de Chine. « Les épreuves sont très belles grâce à la qualité du papier de Chine, amoureux de l’impression ; les grands prix qu’atteignent ces rares exemplaires justifient leur qualité de grand papier et de premier tirage » Carteret. Superbe exemplaire à très grandes marges, avec témoins, conservé dans son élégante reliure signée de l’époque.