Albin Michel 2010, in-12 broché, 130pp - très bon état
Reference : 81514
ISBN : 9782226192431
Librairie Alpha
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A Paris, chez Bossange, Masson et Besson, 1802-1803. 3 volumes in-4 de CII-695 pages suivies de XXV planches; [6]-692 p. suivies de XXXVII planches; [6]-405-[2] p. suivies de III planches. Plein veau raciné, dos à 5 nerfs ornés de filets, roulettes et fleurons dorés, étiquettes de titre et tomaison rouges, filets à froid encadrant les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Avec trois cartons, l'un p. 269/270 au t. I, les deux autres au t. II, p. 89/90 et 179/180. Ex-libris de R. H. Welch. Reliures frottées avec épidermures, 3 coiffes manquantes, auréole sur les planches du vol. 1, et au centre du vol. 3.
Illustré de 3 frontispices, 65 planches, de vignettes de titre ainsi que de belles gravures en tête et en fin des chapitres. Portait volant en sus. Johann Joachim Winckelmann, né le 9 décembre 1717 à Stendal et assassiné le 8 juin 1768 à Trieste, est un archéologue, antiquaire et historien de l’art allemand. Sa trajectoire personnelle et ses écrits témoignent de l'internationalisation des circulations artistiques en Europe au XVIIIe siècle tout comme de leur rôle déterminant dans l'émergence d'une nouvelle conception de l'art, le néoclassicisme. Auteur d’une oeuvre de référence et d’une correspondance très souvent citée, il joua un rôle précurseur dans l'apparition de ce mouvement néoclassique allemand et européen. En tant que théoricien, il peut être considéré comme le fondateur de l’histoire de l'art et de l’archéologie en tant que disciplines modernes. (wiki) On trouve à la suite de l'Histoire de l'art, dans le deuxième volume, les Observations sur l'architecture des Anciens de Winckelmann, les Observations sur le Temple de Girgenti, en Sicile, et dans le troisième volume, la Lettre du Père Paolo, sur l'origine et l'antiquité de l'architecture ; De la peinture chez les Anciens, pour servir de suite à l'histoire de l'art par MM. B. Rode et A. Riem ; De la toreutique des Anciens, ainsi que les Observations sur quelques passages de l'Histoire de l'art par Hayne ; et enfin les Observations de Lessing sur l'Histoire de l'art de Winkelmann. Et pour bien terminer, une longue Explication des planches, vignettes et fleurons, une notice d'une dizaine de pages donnant les références bibliographiques des ouvrages dont Winkelmann et Carlo Fea se sont servis pour leur citations, and last but not least, une longue table alphabétique des matières.
A Paris, chez J. B. G. Musier, 1782. In-12 de [2]-VI-[8]-178-[2] pages, plein veau moucheté, dos lisse orné de filets, encadrements, fleurons et titre dorés, étiquette de titre (frottée) marron, tranches rouges, roulette dorée sur les coupes. Bords, mors et coins frottés, la coiffe de tête manque, un mors fendu avec trou au second plat.
Vignette de titre, bandeaux, lettrines, culs de lampe et une figure in-texte. En regard du titre, on lit :" On trouve dans cette édition, outre La manière de faire l'Or bruni & l'Or en coquille; les mesures du corps humain. La Méthode pour étudier l'Art de la peinture, tant à fresqu, en détrempe & à l'huile, que sur du verre, en émail, mosaïque & damasquinure".
Genève, chez Cl. Philibert et Bart. Chirol, 1775. 2 volumes in-8 de XX-244 et [4]-324 pages, cartonnage d'attente, non rognés, tels que parus. Titre inscrit à la plume au dos.
Édition originale. Importante publication pour l'histoire de la méthode expérimentale. Senebier avait répondu en 1769 à la question de l'Académie des Sciences de Haarlem: "Qu'est-ce qui est requis dans l'Art d'observer? Et jusque où cet Art contribut-il à perfectionner l'Entendement?". Étiquette de la libraire Alain Brieux (1975).
À Lausanne et Genève, chez Marc-Mich. Bousquet et Comp., 1742. In-12 [4]-XVI-280 pages, cartonnage d'attente gris. Non rogné.
Ahh.. l'art du mensonge en politique, en ce début d'avril 2025 comme cela sonne d'une rare actualité... De la "Collection des livres de Pierre Scherb à Basle" avec son étiquette.
Paris, Goeury, libraire des ingénieurs et de l'école royale des ponts et chaussées, 1820. In-4 broché de [4]-64 pages et une carte rempliée.
Bien complet de la "Carte de la Route du Simplon entre Brigg et Domo d'Ossola" dessinée par Nicolas Céard, lithographiée par L. Houblou. Édition originale de toute rareté.Ci-dessous la notice rédigée par Georges Savary pour l'association Patrimoine versoisien:Né le 22 janvier 1745 à St Martin d'Arconoisse, Nicolas Céard sort de l'École royale des Ponts et Chaussées en 1769. Une de ses premières missions le conduit sur le chantier de Port-Choiseul à Versoix, seul accès du royaume de France sur la rive nord du lac Léman. En 1774, il épouse une Genevoise, Françoise Massé et achète un domaine aux portes de Versoix (Montfleury). De 1784 à 1786 il est employé à la construction des ports de Cherbourg, du Havre et de Honfleur. Il est ensuite nommé ingénieur en chef de l'Ain en 1791. Maire de Versoix de 1790 à 1792. Contraint à émigrer en Suisse pendant la Terreur, il réalise les plans de nombreux ouvrages d'art sur la rive droite du Léman (port d'Ouchy, pont Saint Antoine à Vevey). De retour en France, il est nommé ingénieur en chef du nouveau département du Léman en 1798 puis inspecteur des travaux du Simplon à partir de 1800. La construction de la route du Simplon va constituer l'œuvre maîtresse de sa carrière et lui assurer la célébrité. D'abord en concurrence avec les militaires et les officiers du génie chargés des travaux sur le terrain, il devient dès 1801 seul responsable de l'ensemble du chantier conduit par une dizaine d'ingénieurs des Ponts et d'élèves ingénieurs sortis depuis peu de la toute jeune Ecole Polytechnique.Des tournées nombreuses, une activité continue, un solide réseau de relations à Paris comme à Milan, l'appui sans faille de son Directeur, Emmanuel Crétet, et la volonté forte de Bonaparte vont lui permettre d'achever la première route alpine moderne en l'espace de quatre années. Il est nommé, en 1805, inspecteur divisionnaire chargé de l'inspection de Lyon tout en conservant l'inspection du Simplon. En 1813, il est la tête de la division de Grenoble avant de prendre sa retraite en 1815. Nicolas Céard participe à de nombreux conseils d'administration des Ponts et Chaussées réunis par l'Empereur. Lors de ces conseils, comme le rapporte le Baron Fain dans ses Mémoires, il est toujours pour Napoléon " l'Homme des Alpes ". Sous la Restauration, la paternité de la route du Simplon est revendiquée par de nombreuses personnes ayant participé à sa construction, ingénieurs des Ponts, généraux, ou officiers du génie. En 1820, pour répondre à ces différentes revendications, Céard écrit ses Mémoires et observations historiques et critiques sur la route du Simplon. Les recherches historiques récentes montrent d'ailleurs le rôle capital qu'il a joué dans cette oeuvre pharaonique. Dans son "Mémoire et observations historiques et critiques sur la route du Simplon et autres objets d'art" il écrit à propos de Versoix: "De retour à Paris, j'eus ordre de me rendre à Versoix pour y prendre part au projet insensé, d'établir en ce lieu une ville de quatre-vingt mille âmes, avec une citadelle bien entendu, un port militaire, etc. etc., pour nuire aux Genevois qui ne firent qu'en rire, et avec raison ; j'étais en sous-ordre, et j'obéissais. Les plans gravés, fournis par moi, ayant été approuvés, des terrains furent concédés, pour y bâtir, à des colons qui s'y ruinèrent. Un canal d'arrosement devait être dérivé de la rivière de Versoix j'en fis le projet et le fis exécuter. C'est la seule chose utile qui ait subsisté de cette folle entreprise." (Nous lui devons aussi le pont sur le Nant-de-Braille qui est à l'origine du lieu-dit Pont-Céard).