Gründ 2007, broché, 432pp; illustré; collection le spécialiste - très bon état
Reference : 72525
ISBN : 9782700016406
Librairie Alpha
Anne et Yvan Abbal-Touzart
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, , 1751-1753. Manuscrit in-4 à 28 lignes par page de (498) pp., table, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare recueil manuscrit de dix parodies d'opéra parmi les plus représentées au Théâtre de la Comédie Italienne entre 1751 et 1753, à l'époque où le couple Favart entama son règne sur le genre - jusqu’à ce que Charles-Simon devienne directeur de l’Opéra-Comique en 1758 - avec la troupe d'acteurs dont les noms sont indiqués dans chaque distribution : Madame (Justine) Favart, Dehesse, Astrandi, Rochard, Carlin, Chauville etc. « Les réécritures comiques d’opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières. Parodier l’opéra, ce n’est pas écrire contre l’opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l’art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n’ont pas été parodiées ». Contient : 1. Favart (Charles-Simon). Raton en Rosette, ou la vengeance inutile. Parodie de Titon et l'aurore représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 28 mars 1753 (66 pp.).2. Gondot (Pierre Thomas). Les Fêtes des environs de Paris. Parodie des fêtes grecques et romaines représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 juillet 1753 (54 pp.).3. Renout (Jean-Julien-Constantin). Les Couronnes, ou le Berger timide. Pastorale, parodie de la feste de l'hymen ; deuxième entrée des Amours de Tempé (47 pp.).4. Favart (Charles-Simon). Tircis et Doristhée. Pastorale, parodie d'Acis et Galatée représentée pour la première fois sur le Théâtre Italien le 4 septembre 1752 (53 pp.).5. Favart (Charles-Simon). Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin de village représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 aoust 1753 (32 pp.).6. Favart (Charles-Simon). Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes jouées pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 26 juillet 1751 (61 pp.).7. Favart (Charles-Simon). Les Amours champêtres, Parodie de l'acte des Sauvages, joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (37 pp.).8. Favart (Charles-Simon). Fanfale, parodie d'Homphale représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le huit mars 1752 (46 pp.).9. Gondot (Pierre Thomas). Les Bergers de qualité. Parodie de Daphnis et Chloé représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1753 (40 pp.).10. Favart (Charles-Simon). Les Amants inquiets Parodie de Thetis et Pelée joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (52 pp.)« Le couple Favart marque durablement le genre de la parodie dramatique d’opéra jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque des parodies comme Les Amours de Bastien et Bastienne ou encore Raton et Rosette sont représentées bien après la Révolution. Dès les années 1750, Favart est perçu comme le maître de la parodie dramatique. Le duo Favart est une machine bien rodée : que Charles-Simon compose la totalité de la pièce ou ne soit qu’un correcteur au-dessus de l’épaule de son épouse, il a toujours une part au spectacle. Il compose seul ou en collaboration onze parodies entre 1751 et 1762 ; mais il supervise aussi la création des parodies d’opéra de son épouse, écrites à plusieurs mains. Son épouse est l’attraction de la Comédie-Italienne. Elle se produit dans toutes les parodies créées sur ce théâtre en l’espace de dix ans (trente de 1751 à 1762) ; les parodistes composent, à cette époque, pour ses talents. « Le rôle de Tircis est rendu dans la plus grande perfection par Mlle Favart, qui est la plus aimable chanteuse de vaudevilles que nous ayons eue : elle est aussi charmante dans son travestissement que dans son état naturel : qu’elle soit nymphe, bergère ou savoyarde, qu’elle danse, qu’elle chante, sous quelque forme qu’elle se présente, elle est sûre de plaire ». Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village de Rousseau par Mme Favart et Harny de Guerville synthétise bien l’omniprésence des Favart et surtout les innovations qu’ils proposent sur la scène italienne à partir des parodies dramatiques d’opéra. Favart s’impose comme le père de la parodie ; Harny de Guerville écrit ainsi dans l’avertissement qui précède l’édition de son opéra-comique Le Petit-Maître en province : « On me pardonnera aisément de citer par préférence M. Favart. Il est permis à un écolier d’avoir quelque prédilection pour son maître. C’est lui qui m’a donné les premières leçons de l’art dramatique. Bastien a été fait sous ses yeux. » Mme Favart impose sa réforme du costume : « Ce fut elle qui, la première, observa le costume ; elle osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères […] Dans Bastienne, elle mit un habit de laine, tel que les villageoises le portent ; une chevelure plate, une simple croix, les bras nus et des sabots. » L’hégémonie des parodies des Favart s’observe, en outre, par leur reprise outre-Rhin et en province » (Pauline Beaucé).Manuscrit du XVIIIe siècle, d'une belle écriture, très lisible. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Mr Teilhard de Rochecharles" (Pierre Teillard de Rochecharles ? lieutenant général du bailliage d'Andelat, auteur de La Haute-Auvergne sous l'Ancien régime).Pauline Beaucé, Parodies d’opéra au siècle des Lumières : Évolution d’un genre comique. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
Précieux exemplaire conservé dans sa brochure illustrée d’origine. Paris, Pierre Lafitte & Cie, 1910. In-12 de (3) ff. et 520 pp. Conservé dans la brochure illustrée de l’éditeur, dos légèrement passé, non rogné. Brochure d’origine. 189 x 120 mm.
Rare édition originale du « Fantôme de l’Opéra ». L’exemplaire porte la mention fictive « 30e édition » au verso du faux-titre. Avant que cette première édition ne soit publiée, le texte avait d’abord paru sous forme de feuilletons dans le quotidien Le Gaulois du 23 septembre 1909 au 8 janvier 1910. Gaston Leroux (1868-1927) est un écrivain et journaliste français connu pour ses romans policiers empreints de fantastique. C’est sans doute dans ses expériences professionnelles d’avocat, de chroniqueur judiciaire et de grand reporter qu’il puisa ses sources d’inspiration romanesques. Le Fantôme de l’opéra est un roman d’enquête qui oscille entre le fantastique et l’espionnage. Inspiré de faits réels qui se sont produits à l'Opéra Garnier, Gaston Leroux en imagine le responsable sous les traits d'un mystérieux personnage se faisant passer pour un fantôme et qui étend son royaume dans les bas-fonds et souterrains de l'immense opéra parisien. Le 24 décembre 1907, une étrange cérémonie se déroule dans les sous-sols de l’opéra Garnier. Alfred Clark, qui est le président de la compagnie française du Gramophone, procède à l’enfouissement des enregistrements d’un extrait de son catalogue composé de vingt-quatre disques. Les disques sont enfermés dans des urnes hermétiquement scellées afin d’apprendre aux hommes de l’avenir quel était alors l’état des machines parlantes, et quels progrès auront amélioré cette précieuse invention au cours du XXe siècle. Gaston Leroux écrit dans son avant-propos : « On se rappelle que dernièrement, en creusant le sous-sol de l’Opéra, pour y enterrer les voix phonographiées des artistes, le pic des ouvriers a mis à nu un cadavre ; or j’ai eu tout de suite la preuve que ce cadavre était celui du fantôme de l’Opéra ! » (p 12). Le souhait d’Alfred Clark était que ses urnes soient ouvertes cent ans après leur enfouissement, ce qui fût fait en 2007. Le roman qui ne connut qu’un succès mitigé à sa parution inspira pourtant de nombreuses œuvres littéraires, musicales et cinématographiques, ainsi qu'une multitude d'adaptations. Dès sa première version cinématographique en 1925, le succès fut fulgurant, et la célèbre comédie musicale d’Andrew Lloyd Webber inspirée du roman, et dont la première eut lieu en septembre 1986, remporta le plus grand succès de l’histoire. Précieux exemplaire de cette originale littéraire recherchée, conservé broché et non rogné, tel que paru. Localisation des exemplaires parmi les Institutions publiques françaises : 2 seulement à Rennes et à la B.n.F.
A Londres, , 1773. 2 vol. petit-in 8 brochés de (8)-135-(3) pp. ; (4)-192-(6) pp.
Édition originale. C’est en 1743 que Jean Monnet prit la direction de l’opéra comique (fondé en 1714) et invita l’auteur Favart ; le succès sera énorme. Là où l’opéra comique ne jouait que des scenettes et des pantomimes, Monnet créa un genre nouveau mêlant le genre du théâtre de foire et de l’opéra italien. Il devint en 1745 directeur du théàtre de Lyon, et en 1748 d'une troupe française à Londres. Monnet se lia avec le fameux Théodore , roi de Corse. De retour à Paris, il y reprit, en 1752, la direction de l'opéra-Comique qu'il conserva jusqu'en 1767 : ce fut l'époque la plus brillante de ce spectacle. Monnet fit, en 1766, un nouveau voyage à Londres puis revint à Paris, où il mourut obscurément vers 1785.
Remarquable recueil en partie original– d’une insigne rareté (édition demeurée inconnue de Brunet et Deschamps) – de 101 modèles d’alphabets historiés et d’ornements gothiques imprimé à Venise en 1575.In Venetia, 1575.Amphiareo da Ferrera, Vespasiano. Opera di frate Vespasiano Amphiareo Da Ferrara dell’ordine minore conventuale, nella quale s’insegna scrivere varie sorti di lettere, & massime una lettera bastarda da lui novamente con sua industria ritrovata, laquale serve al Cancellaresco & Mercantesco.Venetia, 1575.In-8 oblong de (110) pages - complet - marges blanches extérieures de 7 ff. restaurées sans atteinte aux lettres. Plein maroquin brun estampé de filets à froid, dos à nerfs, tranches dorées. Reliure de Lobstein-Laurenchet.145 x 204 mm.Edition en partie originale d’une insigne rareté - inconnue de Brunet et Deschamps - de ce recueil de 101 modèles d’alphabets historiés et d’ornements gothiques de Vespasiano Amphiareo (1501-1563).Important et célèbre traité sur l'art de l'écriture au XVIe siècle, composé par Vespasiano Amphiareo, élève de Tagliente et maître d'écriture à Venise durant trente ans. Le recueil, initialement publié à Venise en 1548 sous le titre Un novo modo d'insegnar a scrivere, regroupe dans cette édition augmentée 101 modèles d'alphabets de lettres bâtardes, lettres à cadeaux, caractères gothiques, monogrammes, écriture fantaisiste ou géométrique, etc., le tout finement gravé sur bois.«Calligrafo, nativo di Ferrara, vissuto nel sec. XVI, religioso nell'Ordine dei frati minori conventuali. Le notizie che se ne hanno sono incerte e contraddittorie. I più antichi repertori lo dicono morto a sessantadue anni nel 1563, ma ulteriori notizie sulla sua attività propendono a fame, invece, anticipare la nascita verso l'anno 1490.Sembra provenisse dalla famiglia Albertazzi o Albertacci, che con lui si sarebbe estinta: non è improbabile che il nome di battesimo fosse Alfonso, poiché così lo registra il Franchini; Vespasiano sarebbe il nome assunto in religione e A. un soprannome accademico di chiara ispirazione classica. Ancora giovanissimo l'A. passò ad insegnare calligrafia a Firenze, ma verso il 1518 era già a Venezia, dove svolse la maggior parte della sua attività e dove probabilmente morì. Scrisse: Un novo modo d'insegnar a scrivere et formar lettere di più sorti che da altri non prima c'hora usate: novamente da frate Vespasiano minoritano trovato e da lui pur hora dato in luce,Vinegia, per Curtio Troiano di Navò, 1548, in-4° (con figure xilografiche): due pagine del libro contenevano una dedica a Francesco Donati, doge dì Venezia.Sei anni dopo, sempre a Venezia, "presso Gabriel Giolito de' Ferrari et fratelli" usciva l'Opera di frate Vespasiano Aniphiareo, da Ferrara dell'ordine minore conventuale, nella quale n insegna a scrivere varie sorti di lettere, et massime una lettera bastarda da lui nuovamente con sua industria ritrovata la quale serve al cancellaresco et mercantesco; poi insegna a far l'inchiostro negrissimo con tanta facilità che ciascuno per semplice che sia lo saprà far da sé. Anchora a macinar l'oro et scrivere con .esso come si farà con l'inchiostro, parimenti ascrivere con l'azuro et col cinaprio, opera utilissima e molto necessaria nell'uso humano (in-4° obl., con figure). Nonostante il diverso titolo, questo secondo opuscolo doveva essere però poco più che una ristampa del precedente, tanto che conservava la dedica al doge Francesco Donati, sebbene questi fosse morto, nel maggio dell'anno prima. Se ne citano in seguito varie edizioni., alcune con indicazione dell'editore, altre senza: 1555, 1556 (per Comin da Trino), 1565, 1572, 1575, 1580 (per Alessandro Gardano), 1583 (per il Cavalcalovo), 1588 (per Gio. Antonio Rampazetto). A partire dall'edizione del 1572 figurano nel manuale due alfabeti in più rispetto alle pubblicazioni precedenti: è verosimile che essi furono aggiunti in questa circostanza dallo. stesso A. e che pertanto la data di morte vada. procrastinata dal 1563 a un anno intorno al 1572. Probabile riduzione della medesima opera è il Metodo et esemplare per lo scrivere in maiuscolo,pubblicato a Venezia nel 1589 e ancora con la dedica al doge Donati, cheil Franchini ricorda come unico scritto dell'Amphiareo. Né fu altro che una nuova presentazione dello stesso libro Il perfetto modo d'imparare a scrivere tutte le sorte di lettere cancelleresche, corsive et moderne, che serve ad' ogni conditione di Persone. Col modo delle soprascrittioni di lettere missive ad ogni grado digente. Il modo di far l'inchiostro bellissimo. Con imparar a macinar l'oro et scriver con esso,ecc., stampato a Venezia, appresso Lissandro de Vecchi, nel 1620.La fama di cui l'A. godette presso i contemporanei e nei secoli successivi è fondata soprattutto sulla elaborata ricercatezza dei suoi alfabeti maiuscoli di tipogotico, dove l'ornato raggiunge preziosità. incredibili, che finiscono in taluni casi colnascondere le linee strutturali dei singoli. segni. Viceversa maggior merito gli va riconosciuto per l'elegante semplicità della. sua "bastarda", da lui stesso chiamata. "bastarda del Frate", di cui a ragione si vanta: "havendo per arte et industria mia. nuovamente ritrovato una forma et un caractere di lettera, che bastarda si chiama, e la quale quasi un corpo mistico de la natura, di molte participando, mi pare, che ad un medesmo modo, per essere, lunghetta e vaga, posi aconvenirsi al Cancelliero: et per esser corsiva, et espedita, sia buona per lo Mercatante". In essa l'A. fonde con sobria finezza elementi di scrittura mercantile in uso a Firenze con altri in voga a Venezia, ma tenendo altresì presenti i caratteri aldini. Meno originali sono invece le lettere che chiama "di bolle", cioè per atti solenni, e che ripetono le forme della più rigida gotica libraria.» [Par Alessandro Pratesi, Dictionnaire biographique des Italiens, volume 3 (1961)].Recueil en partie original de la plus insigne rareté.
[INCENDIE - OPERA-COMIQUE] Méaulle, Fortuné Louis (Angers, 11041844 - en 1901), graveur, Meyer, Henri (Mulhouse, en 1844 - Paris, 18071899), dessinateur, Fichot, Michel Charles (Troyes, 06061817 - Paris, 07071903), dessinateur, Imprimerie Charaire, imprimeur, Le Journal illustré, editeur
Reference : 27816
(1887)
Paris Imprimerie Charaire, imprimeur, Le Journal illustré, editeur 1887 Une Gravure sur bois, format : 54 x 38 cm, intitulée : "L'INCENDIE DE L'OPÉRA-COMIQUE (PARIS)", Par E. MEAULLE, pour LE SUPPLÉMENT GRATUIT DU "JOURNAL ILLUSTRÉ", 1887 Imprimerie Charaire, imprimeur, Le Journal illustré, Editeur,
Dans la nuit du 25 au 26 mai 1887, en pleine représentation, un morceau de décor tombe sur un bec à gaz et sembrase. Une onde de panique atteint le personnel, les comédiens et les spectateurs qui tentent de séchapper par tous les moyens alors quil nexiste aucun dispositif de sécurité ni de plan dévacuation. Les pompiers luttent toute la nuit pour éteindre les flammes et sauver des vies mais le bilan est lourd : au moins 100 personnes ont péri et lon compte plus de 200 blessés ............... SUPERBE .................. en parfait état (very good condition). parfait état