Actes Sud, éditeur 2018, in-8 broché, 356pp - très bon état
Reference : 69205
ISBN : 9782330104337
Librairie Alpha
Anne et Yvan Abbal-Touzart
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CLASS. 2003. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages illustrées de photos dans le texte.. . . . Classification Dewey : 634.8-Viticulture, vin
"SOMMAIRE : LA STRATEGIE DES MARQUESCIVBMAISON DES BORDEAUXMESTREZAT CORDIER & DOMAINESALLIANCE BORDEAUXMAISON GINESTETPRODUCTAMAISON SALIN & FILSLA BIODYNAMIECHATEAU BELAIR Premier Grand Cru Classé CHATEAU FONROQUE Grand Cru Classé CHATEAU LA TOUR FIGEAC Grand Cru ClasséREPORTAGES RIVE DROITECHATEAU CHEVAL BLANC Premier Grand Cru Classé ""A "" VIGNOBLES PERSECHATEAU PAVIE Premier Grand Cru Classé CHATEAU PAVIE DECESSE Saint-Emilion Grand Cru Classé CHATEAU MONBOUSQUET Saint-Emilion Grand Cru CHATEAU CADET PIOLA Saint-Emilion Grand Cru Classé UNION DE PRODUCTEURS SAINT-EMILION CERCLE RIVE DROITECHATEAU LA POINTE Pomerol CHATEAU QUINAULT Saint-Emilion Grand Cru CHATEAU TRIANON Saint-Emilion Grand Cru «CHATEAU MAZEYRES Pomerol CHATEAU DE LUSSAC Lussac-Saint-Emilion CHATEAU DE REIGNAC Bordeaux Supérieur CHATEAU ROUSSELLE Côtes de Bourg & 1 ères Côtes de BlayeREPORTAGES RIVE GAUCHECRUS CLASSES DE GRAVES CHATEAU CARBONNIEUX Grand Cru Classé CHATEAU DE FIEUZAL Grand Cru Classé CHATEAU MALARTIC LAGRAVIERE Grand Cru Classé CHATEAU SEGUIN Pessac-LéognanCHATEAU MONTROSE Grand Cru Classé CHATEAU LASCOMBES Grand Cru Classé CHATEAU PALMER Grand Cru Classé CHATEAU LANESSAN Cru Bourgeois Haut-Médoc CHATEAU POUJEAUX Cru Bourgeois Moulis CHATEAU SAINTAHON Cru Bourgeois Haut-Médoc Classification Dewey : 634.8-Viticulture, vin"
[LITTERATURE] - COLLECTIF (Sous la direction scientifique de Pierre-Jean DUFIEF)
Reference : _202000843
(2005)
Boulogne, A.D.I.R.E.L., 2005 ; in-8, (161 x 240 mm), 424 pp., broché. Sommaire: Pierre-Jean DUFIEF : Introduction ; Dominique BOUTET : Charlemagne dans la littérature des XIIe et XIIIe siècles ; Patricia MICHON : La vision du roi idéal : les « fictions de l'Aigle et du Lyon » d'Eustache Deschamps ; Loris PETRIS : Le piédestal et la fange. La construction du « grand homme » Michel de L'Hospital ; Edith KARAGIANNIS-MAZEAUD : Images d'un homme illustre : Charles de Guise, cardinal de Lorraine (1524-1574) ; François ROUGET : Ronsard, l'Écrivain et le Grand Homme ; Olivier MILLET : Exposition au malheur et politique-spectacle : les « grands hommes » dans la tragédie humaniste de la Renaissance ; Pierre SERVET : « Ésope, ce grand homme… ». Evolution et subversion de la notion de « grand homme » chez Montaigne ; Jean BALSAMO : « Ma fortune ne m'en a fait voir nul » : Montaigne et les grands hommes de son temps ; Catherine DOUVIER : Henri IV vu par Bassompierre, note ; Laurent AVEZOU : Richelieu vu par Mathieu de Morgues et Paul Hay du Chastelet. Le double miroir de Janus ; Volker KAPP : Un jésuite à la recherche du « grand homme » : La Cour sainte de Nicolas Caussin ; Béatrice GUION : L'aigle de Meaux, le cygne de Cambrai et Louis le Grand : Louis XIV devant Bossuet et Fénelon ; Édouard GUITTON : Grand Dieu, grand roi, grand homme ; Sylvain MENANT : « Ce lot de la nature » (Voltaire) ; Raymond TROUSSON : Le Panthéon de Jean-Jacques ; Laurent VERSINI : Montesquieu et le grand homme ; Robert KOPP : « Vivant il a manqué le monde, mort il le possède » : Chateaubriand face à Napoléon ; Jean TULARD : Napoléon, les romantiques et le mythe du grand homme ; Marie-Josette LE HAN : Léon Bloy et l'âme de Napoléon ; Lise SABOURIN : Le grand homme selon Alfred de Vigny : de la célébrité au rayonnement de la pensée ; Jean-Marc HOVASSE : La Couronne poétique de Victor Hugo (1902) ; Laurence RICHER : Jeanne d'Arc, un « grand homme » du XIXe siècle ; Claire BOMPAIRE-EVESQUE : Barrès à la recherche du grand homme ; Jean-Claude LARRAT : Malraux : le grand homme en question ; Alain LARCAN : L'écrivain Charles de Gaulle et ses grands hommes. Quelques illustrations en noir et blanc et en couleurs.
1880 un volume, demi-percale rose (half hard-back percale) in-octavo (21,4 x 14 cm), dos long (spine without raised bands), titre frappé or (gilt title) avec filet or (with gilt line), papier marbré aux plats (cover with marbled paper), toutes tranches lisses (all edges smooth), couverture bleue conservée (cover preserved), orné d'une carte double page en couleurs du Grand Baillage de Mortain + une carte double page en couleurs des Huits Grands Baillages de la Normandie, 176 pages, 1880 Coutances Imprimerie de Salettes Imprimeur-Editeur,
TABLE DES MATIERES : La Famille des De Geraldin - Origine du Grand Bailliage de Mortain - Etendue du Comté de Mortain - Le Grand Bailliage de Cotentin - Le Grand Bailliage et les Grands Baillis de Mortain - Administration de Pierre de Giraldin , Grand Bailli - Lettre d'Arnauld d'Andilly aux Officiers de Mortain - Procès curieux au Bailliage de Mortain - Procès entre le Bailli et ses Lieutenants - Mémoire du Grand Bailli - Ordonnance du Parlement, au nom du Roi, condamnant les Lieutenants - Administration d'Antoine de Geraldin, Grand Bailli - Moyens pour le Grand Bailli ou Histoire Abbrégée duComté et du Bailliage de Mortain - Reflexions sur ce Mémoire - Lettre du Grand Bailli au ministre Necker - Protestation des trois Ordres du Grand Bailliage après la décision prise par Necker - Ordonnance du Grand Bailli concernant la convocation des Etats-Généraux - Exploit envoyé au Grand Bailli du Cotentin - Lettre de Louis XVI annonçant les Etats-Généraux - Ce que Font les trois Ordres aprés la réception de l'ordonnance - Clergé du Bailliage principal de Mortain - Noblesse du même Bailliage - Tiers-Etat du même Bailliage - Rédacteurs du cahier de Doléances et Députés pour Coutances - Cahier de Doléances, plaintes et remontrances du Grand Bailliage de Mortain - Clergé du Bailliage secondaire de Tinchebray - Noblesse du même Bailliage - Tiers-Etats du même Bailliage - Rédacteurs du Cahier et Députés pour Coutances - Cahier de Pétitions, Doléances, Voeux et Réclamations, du Bailliage de Tinchebray - Les Députés du Grand Bailliage de Mortain à Coutances - Noms des Députés d'Avranches - Discours de M. de Monchaton aux Trois-Ordres des deux Grands Bailliages réunis dans la Cathédrale de Coutances - Rédacteurs des Cahiers Généraux - Noms des Députés pour les Etats-Généraux - Le Cahier de Mortain forme presque entièrement le cahier général du Tiers-Etat - Conclusion.................RARE........en bon état (good condition).
Maurice CAUWE, Ingénieur commercial U.L.B., Président honoraire de GB-INNO-BM.
Reference : 81230
(1982)
Paris, 1982, in-4, broché, 326 & 430p. La création des hypermarchés en Belgique est l'œuvre de Maurice Cauwe (1905-1985).Texte ronéotypé. INEDIT. Exceptionnel document historique sur l'évolution chronologique de la grande distribution en Belgique. Maurice Cauwe retrace jour après jour l'avènement du Grand Bazar d'Anvers et l'histoire des premiers hypermarchés en Belgique à travers l'impact des évènements historiques, politiques et économiques. Il rend compte de façon exhaustive de toutes les actions, motivations, tâtonnements, expériences, raisonnements et des résultats économiques du groupe. Le 1er chapitre est consacré au récit de la naissance du Grand Magasin en 1882, ainsi qu'à ceux ouverts parallèlement en France par Boucicaut. Suivent l'historique du GBA et du Bon Marché dans les années 30 (émergence et influence du modèle américain de la vente en self-service), les répercussions de la Seconde Guerre Mondiale sur le ravitaillement et l'évolution des stocks, le voyage déterminant en 1948 aux Etats-Unis (il y retournera 33 fois jusqu'en 1981 !). Chaque fait est minutieusement relaté, de la prospection en camion dans les campagnes en 1939, des études de marché, de la publicité, à la nécessité de développer des emballages pour la vente à prix fixe dans les années après guerre, en passant par les premières ventes de postes de télevision en juin 1950 à des clients belges qui ne captent que les chaînes hollandaises, la télévision belge n'existant pas encore... ou le 68e aniversaire du GB : "distribution de tartelettes toutes les 68 minutes" ! M. Cauwe n'omet aucune information, d'où la densité et la richesse du document. Le 28 juin 1971 il fonde la pemière chaîne de fast-food belge: GB Quick au GB center de Schoten, "première entreprise belge à adopter cette formule de restauration. Il faudra plusieurs années pour qu'elle porte ses fruits". On joint l'ouvrage de Jacques Dopchie (neveu de M. Cauwe, ingénieur commercial qui rejoint le GB en avril 1953, il deviendra directeur des ventes, dir. général du Supermarché GB et de Superbazar) qui reprend le titre de M. Cauwe "GB La rage de grandir", paru aux Editions Racine en 2004. Il y retrace dans une présentation plus thématique, l'évolution de la grande distribution du GB. TABLE DES MATIERES : 1ere partie. Avant-propos et justification - Hommages et remerciements - Synthèse par période - résultats - Carrière de Maurice CAUWE Chapitre I NAISSANCE DU GRAND MAGASIN : LE BON MARCHE DE PARIS - 1852 Chapitre II L'AFFAIRE FAMILIALE : LA MAISON UNIVERSELLE A GAND (1882) -LE GRAND BAZAR DU BON MARCHE A ANVERS (1884) 27 Chapitre III 1920 - 1931 LA SOCIETE ANONYME : LES GRANDS BAZARS REUNIS ANVERS ET GAND Chapitre IV 1932 - 1939 L'AVANT-GUERRE : LES GALERIES DU BON MARCHE (NOUVELLE RAISON SOCIALE) LUTTENT POUR LEUR REDRESSEMENT Chapitre V 1940 - 1945 LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE : LE GRAND BAZAR D'ANVERS (NOUVELLE RAISON SOCIALE) LUTTE POUR LE RAVITAILLEMENT DE SA CLIENTELE 2ème partie. 1946-1962 LA DECOUVERTE DE L'AMERIQUE - LA REVOLUTION DANS LA DISTRIBUTION Chapitre VI 1946-1951 L'APRES-GUERRE LA DECOUVERTE DE L'AMERIQUE 5 Chapitre VII 1952-1957 A LA POURSUITE DU MILLIARD Chapitre VIII 1958-1962 LA REVOLUTION DANS LA DISTRIBUTION.
"AVANT-PROPOS ET JUSTIFICATION Une chronique, dit le Larousse, est l'histoire dans laquelle les faits sont enregistrés dans l'ordre de leur succession. Pourquoi cette chronique, m'a-t-on demandé ? Qui va-t-elle intéresser ? Il existe déjà un HISTORIQUE DU GRAND BAZAR D'ANVERS par Auguste-Pierre DESLANDES (A.P. DESLANDES, président honoraire de la s.a. LE GRAND BAZAR D'ANVERS : HISTORIQUE DU GRAND BAZAR D'ANVERS 1885 - 1968. Anvers, 1972. ). C'est vrai, mais c'est que j'ai vécu, je pense, une histoire assez fantastique. Une petite entreprise provinciale, sur le point de déposer son bilan, occupant 800 personnes et réalisant 58 millions de chiffre d'affaires en 1932, est devenue, en 1974, la première entreprise de distribution belge, avec un chiffre d'affaires de 30,8 milliards et occupant 13.000 personnes. Ce furent quarante-deux années de travail opiniâtre, de labeur incessant, de petites tâches, de petits événements, aux objectifs limités comme dans les années 1932 à 1939; puis il y eut le choc de la guerre 1940-45, une rupture avec les règles traditionnelles, des risques encourus et exaltants, le jeu du chat et de la souris, bien que souvent l'angoisse serrait le coeur. Après la tourmente, il y eut en 1948, un voyage d'études extraordinaire aux Etats-Unis et la découverte du Nouveau Monde, qui déclencha en moi un mécanisme créateur. J'ai vu à ce moment, avec enthousiasme, la merveilleuse possibilité d'introduire en Belgique les méthodes nouvelles découlant notamment de la révolution commerciale née du libre-service et du développement de l'automobile. Ce voyage fut suivi de plus de trente autres voyages aux Etats-Unis et de bien d'autres pour les cadres de la société. J'ai oeuvré avec obstination pour que le GRAND BAZAR D'ANVERS soit le premier ou parmi les premiers à réaliser ce que je voyais d'étonnant dans le monde. Un travail de pionnier dans divers domaines et sans idée préconçue devait nous permettre de réussir. J'ai eu la chance, par la parole et par l'écrit, d'arriver à convaincre ceux qui devaient jouer un rôle et participer à cette grande épopée : conseils d'administration, actionnaires, directeurs, cadres, collaborateurs, financiers, fournisseurs, car la réussite est un travail d'équipe. De 1948 à 1960, alors que le GRAND BAZAR D'ANVERS sortait de la stagnation, ce sont les expériences et les premiers pas dans divers domaines, puis, avec la liberté commerciale retrouvée grâce à l'abolition de la loi de cadenas, c'est, à partir de 1960, la perspective de conquérir par des diversifications, un marché national. Avec une hâte fébrile, nous allons lancer les formules extraordinaires du libre-service, du supermarché et, les premiers en Europe, de l'hypermarché. Toutes les équipes constituées au fur et à mesure de la croissance de l'entreprise concourent avec foi et diligence à la réalisation des objectifs successifs. Trois années de lutte, de 1961 à 1964, sont nécessaires pour surmonter, jour après jour, les difficultés que l'on rencontre en lançant des formules nouvelles aux résultats quelquefois négatifs. Mais ensuite, avec la percée réussie, c'est l'exploitation du succès et la victoire exaltante -nous devenons la première'entreprise de distribution du pays. Viendront alors des menaces de restriction émanant des classes moyennes et des pouvoirs publics qui, en 1972, décident d'arrêter l'expansion des grandes surfaces. Nous luttons âprement pour empêcher ce blocage, mais avec un succès limité. Il y eut aussi des demi-réussites et des échecs; nous ne réussissons pas l'expansion par grands magasins en Hollande ni l'introduction des motels en Belgique, nous ne pouvons pas convaincre des partenaires français de réaliser une expansion par hypermarchés en France. Les grands événements politiques et militaires qui ont marqué notre époque sont mentionnés dans la présente chronique parce qu'ils ont eu de l'influence sur l'économie et sur nos propres jugements et comportements. En 1973 et 1974, des initiatives diverses se font jour pour que GB ENTREPRISES envisage un rapprochement avec le groupe INNO-BM-PRIBA. Ce groupe, résultat d'une fusion de trois entreprises de distribution : l'INNOVATION, le BON MARCHE et PRIBA, est animé par le baron François VAXELAIRE. Son chiffre d'affaires en 1973 est de 22,1 milliards de francs et son bénéfice net de 125 millions. Le chiffre d'affaires de GB ENTREPRISES en 1973 est de 28,1 milliards et son bénéfice de 330 millions. La réunion des deux sociétés se réalisera avec effets au 1er janvier 1974 et va conduire à la constitution d'une entité de taille européenne sous le nom GB-INNO-BM au chiffre d'affaires de 50,2 milliards en 1974. Ce chiffre dépassera le cap des 100 milliards en 1980 et de 120 milliards en 1983. Relater ces faits, rechercher les motivations, expliquer les actions, montrer les raisonnements et les résultats, mois par mois, année par année, c'est l'objet de cette chronique dédiée à toutes les equipes des entreprises. C'est un hommage à tous nos collaborateurs. J'ai voulu sauver de l'oubli les mille faits qui ont contribué à l'oeuvre commune. J'ai tenté d'expliquer le pourquoi des décisions et la raison des résultats obtenus, essayé de décrire le cheminement de la pensée, de situer l'action des hommes et de retracer notre environnement. J'ai eu aussi grand plaisir à me remémorer, grâce à quarante ans de documents accumulés, ce qui a fait l'entreprise. Un chirurgien, le docteur COUVELAIRE, disait "C'est tellement amusant pour soi de raconter sa vie", SIMENON, dans ses "dictées", a écrit : "à partir de septante ans, les préoccupations sont différentes, 'Père de la création intense est terminée et on se penche naturellement sur son passé et ainsi on se raconte". L'essai de la présente chronique semble confirmer ces observations. Et si par la persévérance qu'elle montre dans l'effort pour bâtir et réaliser une oeuvre utile, elle peut éclairer et convaincre un lecteur et l'amener, lui aussi, au succès, elle n'aura pas été inutile. L'exposé des événements s'effectue sous la forme d'un historique de 1882 à 1931. A partir de 1932, date de mon entrée au GRAND BAZAR d'Anvers, l'exposé se présente sous la forme d'une chronique, c'est-à-dire selon l'ordre chronologique des faits évoqués (1). Cette chronique, prévue jusqu'en 1982, s'achève fin 1972 par suite du décès de l'auteur en 1985. " Pliure sur le rodhoïd de couverture. Bon état. NB. Les commandes et questions sont traitées dans les 24 heures, les envois seront postés à partir du 22 septembre. Merci.
Précieux et extraordinaire exemplaire de la première édition de la bible de Frizon censurée par la Sorbonne, dédicacée au roi Louis XIII et reliée à l'époque en maroquin rouge doublé de maroquin rouge pour le Grand Dauphin (1661-1711). Paris, Jean Richer et Pierre Chevalier, 1621 [Suivi de :] – Frizon, Pierre. Moyens pour discerner les bibles françoises catholiques d'avec Les Huguenotes. Paris, Jean Richer, 1621. 2 tomes en 3 volumes in-folio à 2 colonnes de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 583 pp., 28 gravures dans le texte ; II/ (2) ff., 508 pp., 21 gravures dans le texte; III/ pp. 509 à 863, 1 f. numéroté 864, 3 pp. numérotées 510 à 512, 90 pp., (27) ff., 21 gravures dans le texte, 2 gravures au titre, 1 carte. Ainsi complet. Reliure du dix-septième siècle en maroquin rouge ; double encadrement de trois filets dorés sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, dos à nerfs fleurdelisés, doublures de maroquin rouge à dentelle dorée et cadre central de trois filets dorés avec fleurs-de-lys aux angles, gardes de papier marbré, tranches dorées sur marbrure. Reliure royale réalisée vers l’année 1678 en maroquin doublé de maroquin.
Première édition de cette célèbre Bible française illustrée, dite Bible de Frizon, censurée par La Sorbonne dès sa parution. En 1689, La Caille en faisait aussi l'éloge et Michel de Marolles en signalait les gravures. Cette édition de la Bible est la première qui ait été faite à Paris ; elle est très rare, & l'on n'en connoit presque point d'exemplaires : il en existe deux à Paris ; l'un dans la bibliothèque du Roi, l'autre dans celle des Célestins. L'impression en est fort belle (G. F. de Bure, Bibliographie instructive, 1763, 1, n°31). - Duportal, Catalogue, 412. Cette première édition de cette version de la Bible de Louvain, jugée encore trop protestante par la Sorbonne, constitue la première bible française illustrée de gravures en taille douce. L'ouvrage tient le premier rang parmi les livres illustrés du temps de Louis XIII, avec 70 eaux-fortes originales comportant plus de 900 sujets, auxquels s'ajoutent un frontispice de Michel Lasne, deux vignettes et une carte. À côté d’artistes restés anonymes, la plupart des grands dessinateurs ou graveurs de l'époque ont contribué à l'illustration de l'ouvrage : notamment Claude Mellan, Michel Lasne, Léonard Gaultier, M. Van Lochom, Melchior Tavernier, Jean Zniarnko, M. Faulte, etc. Œuvre majeure de l'édition biblique, l'ouvrage est aussi un chef-d’œuvre de l'illustration française de son temps. « Cette bible de Frizon de 1621 est ornée de plusieurs figures très belles et fort estimées. On l’appelle vulgairement la Bible de Richer, qui est recherchée des curieux » (Histoire de l’Imprimerie, page 244). La première Bible imprimée en français est celle de Jean de Rely, qui est une révision de celle de Des Moulins, imprimée en 1487 sur l'ordre de Charles V. Naturellement cette Bible n'était pas une version littérale, mais une Bible historiée, comme il est écrit au folio 353. Un exemplaire se trouve à la bibliothèque Nationale et un autre à l'Arsenal à Paris. En 1528, Lefèvre d'Étaples finit la traduction entière de la Bible, qui fut imprimée à Anvers. Le travail de Lefèvre était basé sur la Vulgate (rendue fidèlement pour la première fois dans une traduction française). Il n'était pas destiné en lui-même à devenir la Bible populaire du peuple français, mais il préparait la voie pour un tel bienfait. Ce travail devint le modèle que les protestants et catholiques suivirent. En 1535, Pierre Robert Olivetan produisit une nouvelle traduction qui suppléait aux faiblesses de la version de Lefèvre. Natif de Picardie, il fut un des leaders de la Réforme en France. A cause de l'opposition rencontrée en France la première édition de cette Bible fut imprimée à Neuchâtel (en Suisse), les autres le furent à Genève. Malgré la censure, bien des Bibles de Genève entraient en France. Citons un passage du livre "Histoire des protestants en France", p. 68, qui montre le travail de quelques chrétiens de l'époque "étudiants et ministres, porte-balles, porte-paniers, comme le peuple les appelait, parcouraient le pays, un bâton à la main, le panier sur le dos, par le chaud et le froid, dans les chemins écartés, à travers les ravins et les fondrières de campagne. Ils s'en allaient, continue Mr de Félicé, frapper de portes en portes, mal reçus souvent, toujours menacés de mort, et ne sachant le matin où leur tête reposerait le soir". En 1566, René Benoît publia une traduction de la Bible, qui fut censurée par la Sorbonne en 1567 et finit de paraître en 1568. Benoît dut s'humilier devant la Sorbonne et reconnaître que sa traduction était une copie de celle de Genève, qui devait par conséquent être rejetée. Il en fut de même de la révision que Pierre Besse dédia à Henri IV en 1608, de celle de Claude Deville en 1613, et de celle de Pierre Frizon dédié à Louis XIII en 1621. « Le [Pape] PauI IV ordonne que toutes les Bibles en langue vulgaire ne peuvent ni être imprimées ni être gardées sans une permission du Saint-Office. C'était en pratique la prohibition de la lecture des Bibles en langue vulgaire » (Dictionnaire de Théologie Catholique, 15, col. 2738). La quatrième règle de l’Index (des livres interdits) publié par le pape Pie IV déclare : "L'expérience prouve que si l'on permet indistinctement la lecture de la Bible en langue vulgaire, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que de bien." Le pape Sixte-Quint fait savoir expressément que personne ne peut lire la Bible en langue vulgaire sans une « permission spéciale du Siège apostolique ». Merveilleux exemplaire relié par Luc-Antoine Boyet dont on reconnait les fers caractéristiques (Esmerian, Deuxième partie). Le contraste entre l'altière élégance de la doublure et des plats et la luxuriante richesse des coupes symbolise la primauté de Boyet dans l'art de la reliure française au XVIIe siècle. « Il fut sans doute le premier relieur qui s'attacha et réussit à si bien soigner cette façon du corps d'ouvrage. Il excelle notamment dans le choix du maroquin, la confection de la couture et de l'endossage, les chasses basses. » Précieux et extraordinaire exemplaire royal offert vers l’année 1678 à Louis de France, Dauphin, appelé Monseigneur et surnommé Le Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche, né à Fontainebleau le 1er novembre 1661. Chacun des trois volumes comporte en queue du dos et sur la pièce de tomaison la marque reproduite par Olivier-Hermal (Manuel de l’amateur de reliures armoriées françaises, Paris 1934, pl. 2522, fer n° 17), la référence incontestée en la matière, ainsi analysée : « Nous estimons que ce fer (associant une fleur de lys et un dauphin, tous deux surmontés de la couronne des princes de sang) a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin (à compter de l'année 1678) et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » Cette analyse était confirmée par Jean Toulet, l’ancien conservateur en chef de la réserve de la B.n.F. Quelques clercs contemporains contestent cette attribution et méconnaissent la science héraldique de l'âge classique. Aucun fer héraldique, à notre connaissance, comportant plusieurs emblèmes royaux ne fut créé au XVIIe siècle dans un but simplement ornemental. Ce fer armorié, composé d'une fleur-de-lys couronnée et de l'emblème du dauphin surmonté de la couronne des princes de sang fut « frappé dès 1678 sur des volumes destinés au Grand Dauphin » adolescent et ce n'est qu'ensuite, le dauphin majeur utilisant les armoiries reproduites par Olivier, planche 2522 fers 1 à 9, que ce fer n° 17 « fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau » (Olivier-Hermal). Cette nuance héraldique, certes éloignée de nos préoccupations modernes, a apparemment échappé à la sagacité de certains amateurs contemporains les amenant à rejeter globalement l'appartenance princière de l'ensemble des volumes frappés du fer héraldique n° 17. Imaginer en effet qu'au Siècle de Louis XIV, un tel fer héraldique royal eut pu originellement être poussé sur des livres à titre simplement ornemental est une hérésie héraldique. M. J. - P. - A. Madden fut le premier à consacrer une étude historique à ce fer héraldique. (Voir «Le livre, année 1880 »). Au terme d'une analyse documentée, et qui fait autorité, il concluait que ce fer « se trouvait frappé au dos de nombreux volumes adressés au Dauphin et imprimés de 1678 à 1706, c'est-à-dire de sa dix-septième à sa quarante-cinquième année ». L'on sait qu'un demi siècle plus tard, en 1934, Olivier-Hermal confirmait la destination de ce fer héraldique en la réservant aux premières années de son apparition (à compter de 1678). «Nous avons rencontré ce fer n°17 sur des volumes dont la date de publication est tantôt antérieure, tantôt postérieure à la mort du Grand Dauphin (1711). Nous estimons que ce fer a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin, et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » (Olivier-Hermal). Jean Toulet, ancien Conservateur en Chef de la Réserve des livres rares à la B.n.F. et autorité incontestée pour la période classique, considère que les très rares volumes de la fin du XVIIe siècle reliés en maroquin d'époque doublé de maroquin ornés d'une simple fleur-de-lys étaient bien évidemment destinés aux princes de sang royal. Les somptueuses reliures recouvrant cette bible censurée par la Sorbonne, décorées avec une extrême élégance, sont l'œuvre de l'atelier de Luc-Antoine Boyet. Boyet travaillait alors pour le Grand Dauphin et « la pratique du bon goût aristocratique, à la fin du XVIIe siècle, voulait que l'on minimise le plus possible la marque d'appartenance et la dimension des armoiries ornant les reliures. » Louis de France appelé Monseigneur, dit le Grand Dauphin, reçut en naissant la croix et le cordon de l'ordre du Saint-Esprit ; il eut pour gouverneur le duc de Montausier et pour précepteur Bossuet. Il épousa le 7 mars 1680, à Châlons-sur-Marne, Marie-Anne-Christine-Victoire de Bavière, décédée en 1690, qui lui donna trois fils. Reçu chevalier du Saint-Esprit le 1er janvier 1682, il fit quelque temps campagne en Allemagne et en Flandre (1688-1694), mais fut constamment tenu à l'écart des affaires par Louis XIV. Le Grand Dauphin épousa secrètement vers 1695 Marie-Émilie Joly de Choin. Il mourut le 14 avril 1711, de la petite vérole, au château de Meudon. Cet exemplaire prestigieux fut catalogué et reproduit en couleur il y a 20 ans par Pierre Bérès au prix de 450 000 FF (70 000 €) « Livres et Manuscrits significatifs et choisis, N°25 ». Pierre Berès cataloguait alors 275 000 FF l’édition originale de 1544 de « Délie » de Maurice Scève, 300 000 FF les Œuvres de Rabelais de 1556 et 675 000 FF (≈ 100 000 €) le fameux exemplaire en vélin de l’époque de l’édition originale de 1555 des Œuvres de Louise Labé Lionnaize. Ce volume cote aujourd’hui plus de 650 000 €, un exemplaire passé à New York en reliure moderne venant d’être vendu 450 000 € à un bibliophile européen.