DELAGRAVE 1895 1 Ouvrage illustré de vingt-deux dessins par BOUTET de MONVEL. Paris, Delagrave, (v. 1895). In-8, broché, couverture illustrée en noir, 100 pp.
Reference : 4569
Couverture et pages tachées.
Librairie Chrétien
M. Jean Izarn
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France
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Unique et somptueux exemplaire répertorié imprimé sur papier fin de Hollande conservé dans sa reliure royale de l’époque en maroquin citron à dentelle fleurdelysée avec doublures et gardes au semé d’étoiles et de points dorés. Potsdam, s.n., 1760. In-12 de viii pages et 299 pages. Plein maroquin citron, triple filet doré encadrant les plats, large dentelle fleurdelysée ornant les plats, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier au semé d’étoiles et de points dorés, tranches dorées sur marbrures. Reliure fleurdelysée de l’époque. 160 x 88 mm.
Edition en partie originale des Odes et Épitres de Frédéric II, imprimée à Potsdam en 1760. Le philosophe de Sans-souci désigne le roi de Prusse Frédéric II le Grand: il fit bâtir le château de Sans-souci près de Potsdam à partir de 1745, au lendemain de la seconde guerre de Silésie. Il mourut dans ce lieu qu'il affectionnait particulièrement le 17 août 1786. Le manuscrit des œuvres contenues dans cette édition, annoté en marge par Voltaire qui le corrigea pour leur première édition, y est conservé. Dès son accession au trône, Frédéric prend, selon une formule de Pierre Gaxotte, « vingt édits à faire pâmer un philosophe » : il abolit la torture, interdit les brimades dans l’armée, allège les peines prévues pour avortement, assouplit la censure de la presse et de l'imprimerie, supprime la peine de mort pour les voleurs, supprime l’obligation des dispenses ecclésiastiques pour les mariages entre parents éloignés et prend un édit de tolérance sur le libre exercice de tous les cultes. Vers la fin de son règne, il a essayé de supprimer le servage mais il s’est heurté à l'aristocratie terrienne. Aux yeux de l’Europe entière, il incarne désormais ce que l’on a appelé plus tard « le despotisme éclairé », une expression que ni Voltaire ni aucun philosophe n'a utilisé puisqu’elle a été suscitée et répandue par des historiens au XIXe siècle… Les beaux esprits contemporains de Frédéric II ont une raison de tout accepter du monarque: au château de Sans-Souci, ils partagent son intimité. Voltaire a sa chambre à proximité de celle du souverain. La fameuse « table ronde » de Sans-Souci voit se dérouler de longues conversations où le roi se montre brillant causeur. Voltaire a évoqué ces soirées : « On soupait dans une petite salle dont le plus singulier ornement était un tableau dont le roi avait donné le dessin à Pesne, son peintre. C’était une belle priapée. Les repas n’étaient pas moins philosophiques. Un survenant qui nous aurait écoutés, en voyant cette peinture aurait cru entendre les sept sages de la Grèce au bordel. Jamais on ne parla en aucun lieu du monde avec tant de liberté de toutes les superstitions des hommes et jamais elles ne furent traitées avec plus de plaisanteries et de mépris ». Il convient d’ajouter que si les conversations étaient exclusivement en français, la cuisine était aussi d'inspiration française puisque Frédéric II a eu longtemps pour principal maître-cuisinier le Français André Noël (1726-1801) dont le père était pâtissier à Angoulême. Voltaire est le plus connu de ces invités de marque mais il est loin d’avoir été le seul. Diderot, admirateur pourtant de Catherine II de Russie, la « Sémiramis du Nord », s’il a préféré aller à Saint-Pétersbourg, a cependant tenu des propos dithyrambiques en l’honneur du « roi philosophe ». On trouve les mêmes propos flatteurs sous la plume de Mirabeau qui s’est trouvé à Berlin à la mort de Frédéric II en 1786. Frédéric parle mieux le français que l’allemand. Frédéric II homme de Culture et de Lettres: Son intérêt pour la culture, les arts et les sciences, se manifeste pendant tout son règne. Frédéric s’exprime essentiellement en français car à l’époque c’est la langue d’accès à la culture, il s’efforce de donner beaucoup de poids à sa réputation de prince philosophe, il reconstitue l’Académie de Berlin qui devient l’Académie Royale des Sciences et des Belles-Lettres dont Maupertuis, un Français, devient le président. Frédéric écrit de nombreux ouvrages, en 1740, l’Anti-Machiavel et Considérations sur l’état présent du corps politique de l’Europe, en 1746, l’Histoire de mon temps. En 1748, à l’issue des guerres de Silésie, il publie les Principes généraux de la guerre où il expose ses manœuvres d’enveloppement, il étudie et applique l’art militaire plus qu’aucun homme de son temps. En 1752 c’est le tour du Testament politique, en 1780, De la littérature allemande et enfin en 1781 l’Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Mais c’est en 1760 qu’il publie ses Odes et ses Épitres. Précieux et remarquable volume imprimé sur papier fin de hollande, le seul répertorié de cette édition conserve dans son élégante reliure royale en maroquin citron a dentelle fleurdelysée de l’époque avec doublures et gardes de papier fort au semé d’étoiles et de points dorés. Des bibliothèques Henri Béraldi (juin 1934, n° 90) et Comtesse de Behague.
Frédéric II de Prusse (Hohenzollern, dit Frédéric-le-Grand ; 1712-1786)
Reference : 5375
Neuchâtel, jouxte la copie in-4, imprimée au Donjon du Château de Sans-Souci en 1750, s.n. , 1760 ; 4 tomes in-12, veau fauve marbré, dos lisse décoré et doré, pièce de titre et tomaison havane, tranches marbrées (reliure de l'époque) ; XXIV, tableau dépliant de la généalogie de la Maison de Brandebourg, 271 pp. ; tableau dépliant de la généalogie des maisons prétendantes à la succession de Jean-Guillaume, 320 pp. ; 344, (3) pp. ; 330, (2) pp. Edition qui a été faite sur l'originale de 1750 en 3 volumes in-4, augmentée, elle comprend : Mémoires pour servir à l'histoire de la Maison de Brandebourg ; De la superstition et de la religion ; Des Moeurs, des coutumes, de l'industrie, des progrès de l'esprit humain dans les arts et dans les sciences ; Dissertation sur les raisons d'établir ou d'abroger les loix ; L'Art de la guerre ; Odes ; Epitres ; Epitres familières ; Pièces diverses ; Lettres en vers et prose ; Pièces académiques ; Variantes. Quatre Epitres et deux Odes, dont une à Voltaire sont inédites. Bel exemplaire.
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Aux bureaux d'abonnement et vente - Paris rue Jacob.. novembre 1854. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 pages environ illustrées de gravures en noir et blanc dans le texte. Paginées de 361 à 368.. . . . Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque
Le château de Sans Souci illustré d'une gravure dans le texte d'une fontaine du jardin de Sans Souci. Baudéan, route de Campan (HAutes Pyrénées) avec gravure dans le texte de Baudéan. Fêtede la hakari en Nouvelle Zélande avec gravure dans le texte de la pyramide élevée par les habitants de Nouvelle Zélande. Une ferme de la brie française, suite - sociétés anglaises pour la propagation de belles races de poules, règles et avantages du métissage. Une société heureuse, fragment de CHanning. Marbre ruiniforme ou pierre de Florence avec gravure dans le texte d'une galerie de minéralogie , une pierre de Florence. Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque
Bureau de l'administration, rue Saint Roch 29,Paris.. janvier 1863. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 pages environ, illustrées de gravures noir et blanc dans le texte. Paginées de 97 à 104.. . . . Classification Dewey : 70.4415-La famille / Semaine et musée des familles
Potsdam et Sans Souci illustré d'une gravure dans le texte représentant une vue du moulin de Sans Souci. Frédéric Ii en déshabillé avec deux gravures dans le texte (vue du palais de Potsdam et autre vue de ce palais). La plus belle des femmes, épisode de la révolution en Grèce par Albert Dardenne de la Grangerie, avec portrait dans le texte du général D.. d'après nature, à suivre. Classification Dewey : 70.4415-La famille / Semaine et musée des familles
Potsdam/Londres, Chez C. G. Seyffert, 1760. "10 x 17, 2 parties, 308-2 + 171-3 pages, bandeaux et culs-de-lampe, reliure d'époque plein cuir à 5 nerfs, tranches mouchetées, dos : 1 pièce de titre et 5 fleurons, bon état (reliure état d'usage; quasi pas de rousseurs)."
"La seconde partie a été imprimée à la même date avec la mention ""Au donjon du château"" et ""Privilège d'Apolon""; 2 pages (titre et faux titre semblent avoir été insérées par erreur : ""Recueil de diverses pièces de poésie""."