1916 1 Aquarelle sur trait de plume signée en bas à droite, (1916), 18 x 28 cm., encadrée.
Reference : 24845
Charles Dufresne (1876-1938), artiste et décorateur français, est originaire d'une famille de pêcheurs de Granville et Chausey. Sa formation artistique se réalise à l'École des Beaux Arts de Paris. Son talent de coloriste au graphisme nerveux s'épanouit en 1910 à la Villa Abd-el-Tif dont il gagne le prix qui lui ouvre la porte de l'orientalisme et de sa filiation à Delacroix. En 1921 il crée les décors du ballet Antar pour l'Opéra de Paris puis cofonde le Salon des Tuileries. Son amitié avec Süe et Mare l'incite à la réalisation de cartons à tapisseries pour l'Exposition des Arts Décoratifs de 1925. Enfin pour l'Exposition Universelle de 1937 il réalise les décorations du Palais de Chaillot, du Théâtre de Molière et puis de 5 panneaux pour la faculté de Pharmacie. Cette oeuvre fut réalisée alors que Charles Dufresne était mobilisé dans la section camouflage, près de Langres, sous les ordres d'André Dunoyer de Segonzac, lors des combats de 1916, cette scène de guerre est forte et poignante.
Librairie Chrétien
M. Jean Izarn
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, , 1914-1917. Plus de 1000 lettres et cartes manuscrites.
Correspondance privée exceptionnelle de Léon Meltzheim pendant la Grande Guerre.Cette correspondance privée, rare et volumineuse, comprend plus de 1 100 lettres échangées entre le lieutenant Léon Meltzheim et son épouse Andrée, surnommée affectueusement "Dé", entre juillet 1914 et décembre 1918. Léon, affecté au 30e d’Artillerie, rédigea plus de 750 lettres (84 en 1914, 168 en 1915, 172 en 1916, 117 en 1917, et 150 en 1918), auxquelles s'ajoutent 350 lettres d'Andrée pour l’année 1917, et plus de 120 lettres et cartes manuscrites de la famille et des proches de Léon en 1916.Les premiers mois de la guerre. Dès juillet 1914, Léon Meltzheim, alors âgé de 31 ans, est affecté au 10e SMA sous les ordres du capitaine Desgrais. Ses lettres relatent les conditions difficiles de l'artillerie, les longues marches et le manque de repos, tout en minimisant les détails liés à la guerre pour rassurer sa femme. Léon mentionne parfois la Croix de Guerre qu'il reçoit, tout en minimisant ses activités militaires. Un an plus tard, il évoque des détails sur les gaz de combat et son équipement, notamment des lunettes de protection.La bataille de Verdun et la naissance de Georges. L’année 1916 est cruciale pour Léon, avec la bataille de Verdun et l'attente d'un heureux événement à la maison. Le 30e d’Artillerie est déployé pour protéger les lignes de ravitaillement, mais Léon préfère écrire à Dé pour lui assurer que tout va bien et qu'il se préoccupe de sa santé, notamment de son état de grossesse. En juillet, la naissance de leur fils Georges réjouit Léon, qui écrit : « Quelle joie que ce poupard ! ». Fin 1916, il se dit chanceux d’avoir échappé aux horreurs de Verdun.1917 : Un changement dans la correspondance. À partir de 1917, les lettres de Léon se font plus rares et évitent de décrire la guerre. En revanche, Andrée lui écrit quotidiennement, offrant un point de vue précieux sur la vie à l’arrière. Ses lettres dépeignent la gestion de la vie de famille, les débuts de leur enfant Georges, ainsi que les difficultés économiques de la guerre. Andrée écrit avec une grande fréquence, plus de 300 lettres durant l’année.La correspondance comme témoignage humain. Les lettres échangées entre le front et l’arrière sont d'une valeur inestimable, offrant un témoignage humain des conditions de guerre. Elles reflètent les émotions des soldats et de leurs proches, offrant des détails sur l’expérience vécue, tout en cachant souvent la brutalité des événements. Pour les soldats, la correspondance est un lien vital avec le monde extérieur, et pour les familles, c'est le signe de vie qu'elles attendent avec impatience. L'absence de nouvelles engendre une angoisse partagée entre le front et l'arrière.Documents associés : la correspondance est accompagnée de photographies, de coupons de mandat-lettre, d'un négatif de photographie et d’une monographie rédigée par le fils de Léon, Georges Meltzheim, intitulée Vie de Léon Meltzheim (1883-1972).Un ensemble exceptionnel de lettres conjugales et familiales pendant la Grande Guerre, entre Paris et le front, témoignant des réalités de la guerre et de la vie quotidienne.[Voir : Clémentine Vidal-Naquet, Couples dans la Grande Guerre (Les Belles Lettres) et Correspondances conjugales 1914-1918 (Robert Laffont)].
Larousse 2002 Présenté par Stéphane Audoin-Rouzeau. In-4 cartonné 28,6 cm sur 23,8. Jaquette comme neuve. 190 pages. Occasion comme neuf. Poids sans emballage : 1438 grammes. Retrouvées par miracle dans quelques boîtes en fer, au fond d'un grenier, ces photographies prises sur le front des Vosges entre 1915 et 1918 révèlent un observateur de la vie des poilus au regard exceptionnel, le soldat Marcel FeIser. Ayant pris part aux deux guerres, résistant mort en déportation, ce photographe de grand talent, ingénieur dans le civil, dont la dernière lettre de Buchenwald s'achevait par ces mots, «Foi, Courage, Espérance, Confiance », nous plonge au coeur de l'existence quotidienne des soldats de la Grande Guerre. Ce fonds unique et inédit nous fait voir, avec les yeux d'un témoin, et plus encore d'un acteur, comment, confrontés à l'horreur, les poilus ont su préserver leur dignité d'hommes. Spécialiste de la Première Guerre mondiale, Stéphane Audoin-Rouzeau, codirecteur du centre de recherches de l'Historial de la Grande Guerre Péronne-Somme, professeur à l'université de Picardie, a renouvelé l'approche de ce conflit en s'intéressant notamment à la violence des combats et au travail de deuil des familles 14-18, Retrouver la guerre, Gallimard, en collaboration avec Annette Becker.
Retrouvées par miracle dans quelques boîtes en fer, au fond d'un grenier, ces photographies prises sur le front des Vosges entre 1915 et 1918 révèlent un observateur de la vie des poilus au regard exceptionnel, le soldat Marcel FeIser. Ayant pris part aux deux guerres, résistant mort en déportation, ce photographe de grand talent, ingénieur dans le civil, dont la dernière lettre de Buchenwald s'achevait par ces mots, «Foi, Courage, Espérance, Confiance », nous plonge au coeur de l'existence quotidienne des soldats de la Grande Guerre. Ce fonds unique et inédit nous fait voir, avec les yeux d'un témoin, et plus encore d'un acteur, comment, confrontés à l'horreur, les poilus ont su préserver leur dignité d'hommes. Spécialiste de la Première Guerre mondiale, Stéphane Audoin-Rouzeau, codirecteur du centre de recherches de l'Historial de la Grande Guerre (Péronne-Somme), professeur à l'université de Picardie, a renouvelé l'approche de ce conflit en s'intéressant notamment à la violence des combats et au travail de deuil des familles (14-18, Retrouver la guerre, Gallimard, en collaboration avec Annette Becker). Très bon état d’occasion
Rémy Cazals, Emmanuelle Picard, Denis Rolland,...
Reference : RO20268539
(2005)
ISBN : 2708905317
PRIVAT. 2005. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 412 pages - quelques planches illustrées de photos couleur et noir/blanc et sépia + une reporduction d'affiche en couleur. . . . Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
Hardier thierry, ingram norman, dagan yael, breuil xavier, bianchi bruna, attal robert, bach andre, bendick rainer, bouloc francois, chevandier christian, collovald annie, flucher guy, jagielski jean francois ... SOMMAIRE : dans les hopitaux civils: anges blancs ou travailleuses- le corps feminin en mouvement: les munitionnettes et leurs loisirs en france et grande bretagne- italie: la repression des dissensions interieures- la NRF et la grande guerre: le sens d'un silence- la carte postale de propagande de la grande guerre- gesta dei per francos, la revue des deux mondes entre 1914 et 1918- la presse bretonne, la guerre et l'identite nationale de 1914 a 1939 -les chapelles souterraines- cris de civils dans la guerre- le citoyen soldat: entre consentement et coercition- anne morgan et le comite americain des regions devastees (1917-1923) - l'archeologie de la 1ere guerre mondiale en picardie - .... Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
5 Continents, Historial de la Grande guerre 2003 In-4 broché 28 cm sur 24,2. ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. 104 pages. Occasion comme neuf. Poids sans emballage : 685 grammes. Album tiré de l’exposition “Les enfants dans la Grande guerre” Péronne, Historial de la Grande guerre. 2003.
Album tiré de l’exposition “Les enfants dans la Grande guerre” (Péronne, Historial de la Grande guerre. 2003). Très bon état d’occasion
Fayard, 1983, fort in-8°, 663 pp, 2 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"La guerre, dit Alain, naît des passions. Assurément, celle de "14-18" ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore, elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles, que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerre allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que, dans toute l'Europe, les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations. La "grande" guerre était déjà "totale" et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu, dans l'horreur, un rôle pionnier. Les innovations "scientifiques" de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan, dans les hôpitaux des gazés par milliers, dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations "déplacées", sans oublier le "génocide" des Arméniens. De ce point de vue, la Grande Guerre n'est pas du XIXe siècle, elle est bien du nôtre, de l'atroce XXe siècle. On l'appelle aussi "Première Guerre mondiale". Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine: elle a bien engendré la révolution – dans un seul pays, il est vrai. Ensuite, parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains, ce qui, pour les adeptes de la doctrine de Monroe, constituait une première. Le propre de cette guerre est d'avoir confronté, plus que rapproché dans la mort, des peuples jusque-là dominés par des "empires" ou des "alliances" plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle, d'un mot peu clair, l' "impérialisme", tenait, en 1914, les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan, avec la guerre, a volé en éclats. La Grande Guerre a éveillé, contre les rapports inégaux de peuples inégaux, un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi, elle est résolument moderne. Ajoutons que, pour nous, elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement, avec un étonnant esprit de sacrifice, mais aussi avec une efficacité cardinale, à un grand mouvement de l'histoire." (Pierre Miquel)