1910 3 photographies en couleurs encollées sur papier fort, tirage argentique, épreuve originale, Montrouge, Draeger imprimeur, 1910, 29.3 x 22.8 cm
Reference : 22674
La Maison Leroy & Schmid propose des fourrures de qualité grâce à l'expertise en matière de pelleterie de Monsieur Schmid et au talent créatif de Madame Leroy. La conjugaison de ses talents "portent chaque année plus loin et plus haut la réputation des Fourrures Max". Reutlinger (1863-1937) photographia de nombreuses demi-mondaines. Elles venaient souvent du milieu du spectacle (actrices, chanteuses, cocottes...) et étaient les lanceuses de mode de l'époque. Aussi les maisons de Mode n'hésitaient pas à leur faire appel. Traces de colle, grattage. Collection Draeger - ex-libris.
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Paris Draeger 1913 1 in-folio Paris, Draeger, 1913, in-folio, en feuilles, sous page de titre imprimée en jaune et en noir et étui.
Bel album réalisé par les établissements Révillon Frères, dans lequel Charles Martin, présente, sobrement, deux manteaux de fourrures sur un fond jaune posé en aplat. Inutile de mettre en scène ces manteaux, tant leur élégance naturelle, parle d'elle-même. Cinq planches, ornées de trois photographies encadrées en jaune, présentent des modèles de la dernière collection. Les mannequins, photographiés par Félix, sont vêtus de somptueux manteaux de fourrures, d'écharpes et manchons. Etui remplaçé, usures, salissures et restaurations au papier collant sur la page de titre, légers plis et salissures aux planches.
Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne / Sillery (Québec), Les Editions du Septentrion, 1999, 15 x 23, 304 pages sous couverture souple illustrée. Ouvrage enrichi de quelques dessins noir & blanc. "Introduites en Europe par les explorateurs, les pêcheurs de morue, les chasseurs de baleines ainsi que par quelques traiteurs audacieux, les fourrures d'origine nord-américaine pénètrent graduellement sur le marché français au cours du XVIe siècle. C'est de cette époque méconnue que traite le présent ouvrage et plus précisément des trente dernières années de ce siècle : une période cruciale durant laquelle quelques artisans du vêtement du quartier des Halles, à Paris, décident de remettre à la mode du jour une coutume vestimentaire oubliée depuis le XVe siècle, le chapeau de castor. Le contexte est bien sûr pour quelque chose dans le choix de ces artisans : la déstabilisation des réseaux d'approvisionnement des Flandres ou de la Baltique et la confrontation des pays en Europe s'unissent, à cette époque, pour faire monter le prix des pelleteries européennes et ouvrent, en quelque sorte, une brèche aux fourrures d'origine nord-américaine moins dispendieuses. Cette alchimie complexe qui s'opère à la fin des années 1570 entre marchés émergents, coutumes vestimentaires et fourrures nord-américaines est lourde de conséquences, puisqu'elle encourage de plus en plus de gens à croire en la viabilité d'un projet colonial en Amérique appuyé sur les pêcheries françaises à Terre-Neuve, mais surtout rentabilisé par l'exploitation des fourrures. Le livre présente une vision cohérente de cette période capitale dont l'histoire est longtemps demeurée au stade de la spéculation et qui n'a pas fini de livrer ses secrets et de réserver des surprises."
Très bon état.
Paris Draeger vers 1928 In-4, cartonnage de l'éditeur orné sur le premier plat d'un portrait imprimé en couleurs dans un médaillon ovale.Très belle édition publicitaire imprimée pour le compte de la Maison Max Leroy et Schmid, dont les trois textes (respectivement L'Amateur de fourrures, La Faune de l'hiver et La Fourrure et les portraits du XVIIIe) sont illustrés de 4 aquarelles respectivement de Charles Martin, R. Vincent, George Barbier et Etienne Drian, représentant des modèles portant des fourrures au style très années 20, reproduites en couleurs et contrecollées sur papier fort gris. L'ouvrage comporte également 7 photographies de mode prises par Brissy et Félix et reproduites à pleine page en noir et blanc, ainsi que 8 compositions en trois couleurs (une grande pour la page de titre et 7 médaillons in texte figurant des silhouettes féminines) et 2 grands in-texte noir et blanc. Tirage unique sur papier glacé non précisé.
Paris, Monrocq, 1917. 0,87 x 1,10 m ; entoilée.
Très rare et fascinante mappemonde murale publiée en 1917, illustrant le commerce de la fourrure dans le monde entier. La carte a été dressée par H.G. Hanot, pour le compte de la Chambre syndicale des Fourreurs & Pelletiers français, créée en 1890. Publiée en 1917, la carte de Hanot est l'une des toutes premières cartes picturales, devançant de plusieurs années l'âge d'or de la cartographie picturale ou illustrée, qui eut lieu au milieu des années 20, avec la croissance du tourisme et l'épanouissement du mouvement Art Déco. Ce planisphère présente tous les animaux à fourrure connus dans le monde, figurés par des petites vignettes. Le tableau au bas de la carte donne la liste de ces animaux pour chacun des cinq continents. Plus d'une centaine sont nommés, parmi lesquels on trouve l'astrakan, l'hermine, la chèvre de Chine, la marte du Japon, l'ours brun, la panthère des neiges, le renard argenté, le vison, la zibeline, la gazelle, le singe, le kangourou, l'opossum, le phoque, le wallaby, le blaireau, le murmelle, l'ours grizzli, le chinchilla ou encore le jaguar. Les régions les plus éloignées ou isolées ne sont pas oubliées : ainsi, on peut voir le lapin en Nouvelle-Zélande, la loutre de mer dans les îles Aléoutiennes, ou encore l'ours blanc au Groenland. Le titre de la carte est surmonté d'une étiquette de forme ovale portant le label Unis France, retenu de chaque côté par un vison. Le label Unis (Union Nationale Inter-Syndicale) France fut créé en 1916 par des industriels, afin de faire face à la concurrence étrangère. Il garantissait que le produit avait bien été fabriqué en France, et le protégeait des contrefaçons. Au bas de la carte figure un médaillon représentant le logo de la Chambre syndicale des Fourreurs & Pelletiers français, montrant en son centre le drapeau français surmonté du coq gaulois, recouvert d'une médaille portant le sigle FPF pour Fourreurs & Pelletiers français, avec une hermine se tenant de chaque côté. Dans le pourtour du médaillon figure le nom de Louaisil & Cie Fourrures 46, rue des Jeûneurs Paris. La Société Louaisil et Cie, pelleteries et fourrures fut fondée par Joseph Louaisil en 1913. Elle était spécialisé dans la fabrication et le commerce de tous articles de fourrure (Le Courrier. Feuille officielle d'annonces légales et judiciaires, 21 avril 1913, p. 3). Joseph Louaisil était aussi membre de la Chambre syndicale. Il fournissait toutes les peaux nécessaires à l'apprentissage des ouvriers fourreurs, tandis que les ouvriers apprêteurs travaillaient dans l'atelier voisin, sur des peaux données par la maison Chapal Frères (Les Élégances parisiennes. Publication officielle des Industries Françaises de la Mode, 1917, p. 276). Il existe une autre version de cette carte, celle-ci établie pour la promotion de la maison Chapal Frères, maison fondée en 1857, spécialisée dans l'apprêt, la teinture, l'épilage de pelleterie et fourrures, et la coupe de poils pour chapellerie. Entre ces deux versions, toutes deux publiées en 1917, seuls diffèrent l'étiquette en haut de la carte, et le médaillon au bas de la carte. Très rare. Dressée pour le compte de la Chambre syndicale des Fourreurs & Pelletiers français, on peut supposer que la carte a été imprimée en très petit nombre. Nous n'avons trouvé aucun exemplaire dans les collections publiques. L'Illinois Library possède un exemplaire de la version établie pour la maison Chapal Frères. Très bon exemplaire. Déchirures restaurées et manques comblés dans la partie basse de la carte, à partir de l'encadrement contenant la liste.
1942 Sans date [1942]. 1 page. Un feuillet, encre noire. Manuscrit autographe d'un court texte, présentant les parisiens habillés de fourrures comme des bêtes exotiques : Fourrures L'hiver blanchit à l'horizon. Ses premiers transports vont débarquer, s'installer, prendre leur quartiers d'hiver sans la nôtre. C'est l'heure voulue pour que sortent des murs, des antres, des bouges et des terriers de la ville, dans une grande terreurs des prix et des classes, animaux à fourrures et porteurs de toisons : lapins, veaux marins, boxs plumetés, pythons à hélices, hermines, agneaux, castors, hamsters, marmottes, opossums, phoques, pékans, ragondins, singes, skungs, suslikii, wallabies, taupes, martres et zibelines, yacks et veaux mort-nés Paris, de ses forêts profondes, tire tout ce peuple. Ce texte dont le manuscrit devait faire 3ou 4 pages, parut dans Comdia, le 28 novembre 1942 sous le titre La fourrureet fut repris dans le petit volume De la mode, Editions littéraires de France, en 1945.
Signé par l'auteur