‎MAYNEVILLE. MERSON (Luc-Olivier).‎
‎Chronique du temps qui fut la Jacquerie.‎

‎Chronique du temps qui fut la Jacquerie.‎

‎Mayneville [pseud. de Léon Hennique], Chronique du temps qui fut la Jacquerie. Paris, Romagnol, 1903. In-4, [6]-LXXII-[2]p. Edition originale de ce texte d'Hennique illustrée de 40 compositions de Luc-Olivier Merson. Un des 25 sur chine (n°49), avec 4 états de toutes les gravures (en comptant l'état définitif), tirage le plus restreint avec 25 japon (après un unique exemplaire contenant les originaux). Relié à la fin : le prospectus de souscription, sur chine. A l'origine, le texte devait être un texte de Mérimée, mais suite à un différent entre Romagnol et Calmann-Lévy (détenteur des droits de Mérimée), Romagnol fit appel à Hennique pour écrire un texte. Finalement, Blaizot put publier le texte de Mérimée, illustré par les mêmes compositions, en 1909, sous le titre La Jacquerie - scènes féodales. Reliure signée Affolter (1913), plein maroquin bordeaux, dos à nerfs, décor mosaïqué (encadrement sur le premier plat, décor parlant sur le dos et le second plat), encadrement sur les contreplats avec fleurons dorés et à froid, tranches dorées sur témoins, gardes toilées, doubles gardes marbrées, couvertures et dos conservés, étui bordé (signature en pied). Défauts minimes. Notons que la première couverture semble avoir été vieillie artificiellement. Magnifique exemplaire. ‎

‎Chronique du temps qui fut la Jacquerie.‎

‎Paris, Librairie de la Collection des Dix, 1903. In-8 (257 x 172 mm), 42 ff., 1 f. blanc, 40 planches, 2 ff. n. ch. Maroquin marron, décoration gothique zoomorphe à tête de chimère mosaïquée en maroquin brun sur le plat supérieur, dos à cinq nerfs et filets à froid d'encadrement, auteur, titre, lieu et date en doré, double filet doré sur les coupes, doublure de maroquin rouge, encadrement à froid et triple filet doré, gardes de soie marron, tranches dorées sur témoin, couvertures et dos conservés, fine restauration en pied d’un mors (Noulhac).‎

‎Edition originale et premier tirage. Cet ouvrage, entièrement gravé, est illustré par Luc-Olivier Merson de 40 compositions gravées à l'eau-forte et de 35 petits culs-de-lampe gravés sur bois. Les eaux-fortes furent gravées par Chessa et le texte manuscrit par A. Cossard. “Premier tirage de cette belle publication cotée. […] L'éditeur Romagnol, à la suite d'un différend avec Calmann-Lévy, propriétaire des droits de Prosper Mérimée, fut dans l'obligation de ne pas publier le véritable texte de la Jacquerie et de faire appel à Léon Hennique. L'ouvrage parut six années plus tard chez Blaizot, avec le texte de Mérimée et les mêmes compositions de Luc-Olivier Merson” (Carteret). Cette édition fut tirée à 500 exemplaires. Celui-ci est un des 30 sur papier vélin de cuve d'Arches contenant deux états de toutes les planches. De la bibliothèque d’Henriette Lebaudy (1898-1983), née de Ganay, épouse de l’industriel Jean Lebaudy. Tous deux rassemblèrent une vaste collection de livres dont ils donnèrent la partie ancienne et les manuscrits à la Bibliothèque municipale de Versailles. Bel exemplaire en maroquin doublé de Noulhac. Mahé, Bibliographie des livres de luxe…, II, col. 355. Talvart & Place, Bibliographie des auteurs modernes…, VIII, p. 129. Carteret, Le Trésor du bibliophile, livres illustrés modernes 1875-1945, IV, p. 275.‎

‎ Chronique du temps qui fut la Jacquerie. Illustrations de Luc Olivier MERSON. Gravures de Chessa. Lettres manuscrites par Cossard. ‎

‎ 1903 Paris, Librairie de la Collection des Dix, A.Romagnol éditeur, 1903, in-8, , reliure demi chagrin vert, dos a nerfs, titre doré, . illustré de 40 compositions de Luc-Olivier MERSON, gravées à l'eau-forte par Chessa. Ouvrage imprimé par Renouard. Impression en taille-douce par Porcabeuf. Tirage limité à 500 exemplaires numérotés. Un des 340 exemplaires sur papier vélin de cuve d'Arches contenant l'état avec la lettre (N°170). L'éditeur Romagnol, à la suite d'un différend avec Calmann-Lévy, propriétaire des droits de Prosper Mérimée, fut dans l'obligation de ne pas publier le véritable texte de la Jacquerie et de faire appel à Léon Hennique.couverture illustrée conservée, ‎

‎Chronique du temps qui fut la Jacquerie. ‎

‎Paris, Romagnol, collection des Dix, 1903 ; grand in-8 de [38] ff., demi-maroquin gris souris à coins, dos lisse orné en long avec fleurettes et pastilles mosaïquées, pièce noire, tête dorée, couverture et dos (Durvand).‎

‎« Premier tirage de cette belle publication cotée » (Carteret). L'illustration comprend 40 compositions de Luc-Olivier Merson gravées à l'eau-forte par Chessa. Le texte est imprimé en rouge et noir dans une typographie dessinée par Cossard. À la suite d'un différend avec Calmann-Lévy, propriétaire des droits de Mérimée, l'éditeur Romagnol fut dans l'obligation de ne pas publier sa version de la Jacquerie et de faire appel à Hennique. Tirage à 500 exemplaires, celui-ci un des 340 sur papier vélin de cuve, relié avec le bulletin de souscription.- Bel exemplaire. Carteret, Livres illustrés modernes, IV, p. 275.‎

‎La chronique du Temps qui fut la Jacquerie.‎

‎In 8 plein chagrin marron, titre, roulette en long, filets dorés, et bande de cuir brun avec roulette dorée en encadrement. Quadruple filet doré et ers en écoinçon ; dorés sur les plats et fers à froid, Large roulette dorée intérieure. Roulette dorée sur coupes. Faux-titre, justificatif de tirage, frontispice gravé, titre illustré, LXXII pages. 40 compositions de Luc Olivier MERSON, gravées à l’eau forte par CHESSA. Texte manuscrit par COSSARD. Achevé d’imprimer en l’an 1903 Paris pour le compte de A. ROMAGNOL l’éditeur (juin 1903) Album de la collection des dix. N°280 sur papier vélin de cuve d‘Arches. Couverture conservée. Non rogné, tête dorée. ( MAYNEVILLE pseudonyme de Léon HENNIQUE) ‎