1928 1 Dix pointes-sèches par Armand RASSENFOSSE. Liège, Éditeur Mawet, 1928, in-4, broché, couverture rempliée, titre imprimé en bleu, 26 pages.
Reference : 21388
Armand RASSENFOSSE (1862-1934) est un peintre, graveur et illustrateur belge, élève et collaborateur de Félicien ROPS. Il exécute des gravures pour "Le Rideau cramoisi" de BARBEY d'AUREVILLY, et des illustrations pour BAUDELAIRE, "Les Fleurs du Mal" et "Un coeur virginal" de Rémy de GOURMONT. Son style délicat, souple et précis, souvent onirique, le rattache au mouvement symboliste issu de l'Art-nouveau. Bel envoi de l'auteur au poète Chabaneix. Tirage limité à 121 exemplaires. Un des sept exemplaires de collaborateurs. Les épreuves en tailles-douces ont été tirées par Van Campenhout, artiste imprimeur à Bruxelles. Noël Ruet (1898-1965), poète belge écrivait en langue française. Infime pli en tête et très légères usures.
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Rare exemplaire conservé dans sa reliure ancienne, immense de marges, le plus grand connu. Paris, chez Pierre Promé, sur le Quay des Grands Augustins, à la Charité, 1673. Petit in-8 de (2) ff. pour le titre, le privilège et la liste des acteurs, 92 pp. [Relié avec] : - Chamfort. La Jeune indienne, comédie en un acte et en vers, Représentée pour la première fois par les Comédiens François Ordinaires du Roi, le 30 Avril 1764. Amsterdam, A. Hupkes, 1764. Petit in-8 de 36 pp. [Et] : - Diderot. Le Père de famille, comédie en cinq actes et en prose. Liège, D. de Boubers, 1769. 109 pp. - Molière. Sganarelle ou le cocu imaginaire. Comédie. Représentée pour la première fois sur le Théâtre du Petit Bourbon, le 28 jour de May 1660. Par la Troupe de Monsieur Frere Unique du Roy. 1 frontispice, pp. 265 à 304, (2) ff. - Molière. Les Facheux. 1 frontispice, (1) f., pp. 73 à 128. - Boursault. Esope à la cour, comédie héroique. Paris, Pierre Ribou, s.d. (4) ff., 86 pp. Relié en plein veau marbré de l’époque, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 154 x 88 mm.
Édition originale de deuxième tirage de la dernière pièce parue du vivant de l’auteur. On ne connaît que 5 exemplaires du premier tirage, avec le titre à la date de 1672. « Cette comédie ayant été imprimée vers la fin de l’année, comme le prouve la mention portée au bas du Privilège : ‘Achevé d’imprimer le 10 Décembre 1672’, il est probable que le tirage aura été commencé avec le titre portant l’indication de l’année 1672 et interrompu ensuite pour changer cette date et par cela même rajeunir la pièce » (Monsieur le Baron de Ruble, Livres rares et précieux, 384). Tchemerzine, IV, p. 799 ; Guibert, pp. 347-352 ; Le Petit, p. 309. Cette œuvre, parue sans dédicace et sans préface, est la dernière pièce publiée par Molière ; elle parut un mois avant sa mort. Cette édition avait été imprimée à ses frais et sous ses yeux, avec son orthographe. Cette comédie en cinq actes et en vers fut représentée pour la première fois le 11 mars 1672 au théâtre du Palais Royal à Paris, et non pas à Versailles devant le roi. Le succès fut vif et ne se démentit pas au cours des 215 représentations que cette pièce connut sous le règne de Louis XIV. De nombreux bibliographes ont souligné l’élégance et la perfection de cette édition réalisée par Pierre Promé. « Remarquons en passant que l’édition de Pierre Promé a été particulièrement soignée et dépasse sensiblement en perfection les éditions de Jean Ribou ». (Guibert). « Les ‘Femmes Savantes’ restent une des meilleures pièces de Molière. Il sut mettre en lumière avec un bonheur égal à celui de l’Ecole des Femmes le ridicule de ces poètes de dernier ordre devant lesquels les femmes bourrées d’un faux savoir et d’une immense crédulité se pâment d’admiration. Sur le plan purement littéraire cette pièce est une des plus parfaite. La tradition veut que Boileau l’ait lue et y ait apporté quelques modifications. Bien que Molière, poète par tempérament, mais comédien par goût ait écrit davantage en comédien qu’en poète, il faut reconnaître que les ‘Femmes Savantes’ confirment ses qualités d’écrivain et prouvent que Molière était vraiment à l’époque de sa rédaction en pleine possession de son génie ». (Guibert). Cette édition originale a toujours été fort appréciée pour la perfection littéraire et le charme de son texte, ainsi que pour les circonstances de sa parution, quelques semaines avant la mort de l’auteur. Précieux exemplaire, le plus grand connu (hauteur : 154 mm) conservé dans sa reliure du début du XVIIIe siècle. Provenance : l’exemplaire de A. J. Guibert, bibliographe des Œuvres de Molière publiées au XVIIe siècle, Paris, Editions du C.N.R.S., 1961, I, p. 351, n°1. Il est suivi de La Jeune indienne de M. de Chamfort (1764), du Père de famille de Diderot (1769), de Sganarelle de Molière (tiré des Œuvres complètes, T. 1, 1682), des Facheux de Molière, d’Esope à la cour de Boursault.
Edition originale française rarissime dédiée à Anne de Bretagne et premier tirage « De la louenge et vertu des nobles et clères dames » de Jean Boccace achevée d’imprimer le 28 avril 1493 par Antoine Vérard. A Paris, Antoine Vérard, 1493. In-folio de (144) ff. (a-n8, o-p6, q-r8, s-t6) à 34/35 lignes. Plein maroquin havane, plats orné d’un décor d’entrelacs mosaïqués noir encadré de filets doré, dos à nerfs orné de même, doublures et gardes de peau de vélin, tranches dorées. Reliure signée de Marius Michel. 273 x 192 mm.
Edition originale française rarissime dédiée à Anne de Bretagne et premier tirage « De la louenge et vertu des nobles et clères dames » de Jean Boccace achevée d’imprimer le 28 avril 1493 par Antoine Vérard. BMC VIII 79 ; B.n.F. Rés. G-365 ; Brunschwig 280 ; CIBN B-519 ; Fairfax Murray, FB 50 ; Goff B-719 ; GW (+ Accurti I) 4490 ; HC 3337 ; IGI 1769 ; Macfarlane 25 ; Pell. 2478 et 2478 A ; Hain-Copinger, n° 3337 ; Proctor n° 8425 ; Brunet, I, 990. Cet exemplaire est le seul complet passé sur le marché international depuis 30 ans. La première édition latine parut en 1473 sous le titre De Claris mulieribus (des femmes célèbres), à Ulm. « L’œuvre, écrite entre 1360 et 1362, amplifiée et refondue dans les années postérieures, contient la biographie de 104 dames de renom de tous les temps, d’Ève à la reine Jeanne de Naples ; elle est dédiée à la très belle Andrée Acciaiuoli, sœur du grand sénéchal Nicolas Acciaiuoli, épouse en secondes noces d’un comte d’Altavilla. L’exemple de Pétrarque et de son traité des Hommes illustres influença notablement Boccace, ainsi qu’il l’a reconnu lui-même. La veine narrative s’y élargit avec quelque liberté, comme dans les pages consacrées à la vie de la papesse Jeanne, aux voluptueuses longueurs sur les amours de Thisbé, à l’histoire de la naïve Paulina, Romaine aimée du Dieu Anubis, qui rappelle d’assez près le conte de Lisette et de l’ange Gabriel du Décaméron. (…) Dans son ensemble, le volume est un compromis entre l’érudition historique et le conte, un plaisant livre d’érudition, destiné non seulement aux hommes mais aussi aux femmes, - lesquelles, déclare Boccace, pour son excuse, étant habituées à entendre des histoires en ont un besoin plus grand et se divertissent d’un copieux exposé. » T.F. G. Rouville. Le volume est orné de 11 gravures sur bois qui, répétées, forment un cycle iconographique de 80 gravures. La plupart mesurent 87 x 80 mm et représentent une reine avec un enfant dans ses bras (23 fois), une reine trônant avec des dames se tenant devant elle (22 fois), une femme allaitant des jumeaux devant un paysage (17 fois). Deux autres gravures proviennent du Chevalier délibéré, imprimé en 1488. Deux gravures de format différent, 140 x 86 mm, illustrent un évêque à son écritoire surmonté d’un sage et d’une femme ; elles proviennent de l’“Art de bien mourir” imprimé par Le Rouge pour Vérard, en 1492. Neuf de ces gravures ont été spécialement réalisées pour ce livre et sont donc ici en premier tirage. « Volume extrêmement rare, orné d’un certain nombre de belles figures gravées sur bois qui comptent parmi les plus intéressantes dans les ouvrages publiés par Vérard ». (Rahir n°263). Exemplaire comportant les remarques de premier tirage : - Le titre est imprimé avec la faute « nouellemet », corrigée dans l’exemplaire de la Pierpont Morgan Library. Le Gesamt Katalog, Pellechet Polain 2478 et Hain donnent « nouuellemet » avec deux U. - Le feuillet i4 est signé hIIII. Premier grand prosateur italien, Giovanni Boccaccio (1313-1375) fut très célèbre en France, plus que Dante et Pétrarque, et cela dès le début de l’imprimerie. Il avait écrit tant pour le peuple, qui se plût à la lecture amusante du Décaméron, que pour l’aristocratie qui, dans le De casibus virorum illustrium (devenu en français Le cas des nobles malheureux), trouva une sorte d’encyclopédie moralisée des grands hommes de l’Antiquité. Cette première édition fut imprimée par Antoine Vérard qui a dédié l’ouvrage à Anne de Bretagne, épouse du roi Charles VIII. C’est grâce en partie aux écrivains engagés par Anne de Bretagne, ou attirés par la possibilité de son mécénat, comme pouvait l’être Antoine Vérard, que la littérature à la louange et à la défense des femmes a été promue à la cour de France. Le titre ne comporte que deux lignes de texte. Au verso du titre commence le prologue du traducteur, supprimé dans certains exemplaires et supplée par une miniature. Dans cet exemplaire il est accompagné d’un bois montrant la reine Anne de Bretagne assise sur son trône entourée de personnages féminins de sa suite. Au recto du dernier feuillet, marque typographique d’Antoine Vérard. Cette traduction du De Casibus virorum illustrium de Boccace fut réalisée pour Jean de Chanteprime entre 1400 et 1409 par Laurent de Premierfait. Ce dernier fait partie de la génération des humanistes français du règne de Charles VI redécouvrant et célébrant la littérature classique depuis Cicéron jusqu'à Pétrarque et Boccace. Il était un latiniste érudit, très appréciée par les humanistes de son temps, mais ce qui fît le plus sa gloire, ce sont ses traductions en français à partir du latin (ou de versions latines de textes à l’origine grecs ou italiens), réalisées pour des commanditaires aristocratiques. Bechtel signale une coupure au mot "nou|vellement" du titre, non coupé dans notre exemplaire et ainsi libellé : "novellement". Précieux exemplaire. En un demi-siècle un seul autre exemplaire complet est apparu sur le marché public, vendu 35 000 € il y a 30 ans. (Réf : Hôtel Georges V, 16 septembre 1988, n° 23, ex. S. Brunschwig).
Paris, chez l’éditeur, 1827.Grand in-4 de (2) ff., (70) ff. et 70 planches en couleurs, (1) f. de table. Relié en plein chagrin vert, plats ornés d’encadrements à froid et d’un décor romantique doré, dos lisse orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque.330 x 240 mm. Une très jolie suite complète, en coloris très pur, conservée dans son élégante reliure décorée de l’époque.
Première édition du principal ouvrage ancien consacré aux femmes célèbres de la France historique et littéraire.Vicaire, IV, 1361 ; Lipperheide, I, 1077 ; Barbier, II, 519 ; Graesse, IV, p.88 ; Destailleur, n°577.L’illustration se compose de 70 planches hors-texte gravées et admirablement coloriées à l’époque avec rehauts d’or.70 feuillets de notices et de commentaires historiques par La Mésangère accompagnent chacune des planches.« Ces planches fort bien gravées et coloriées représentent des costumes féminins français du XIIe au XVIIIe siècle. Cette édition passe pour le premier tirage » mentionne Colas dans sa Bibliographie consacrée aux costumes.Voici, à titre d’exemple, la liste des femmes célèbres représentées.Hermengarde. Héloïse. Jeanne de Sancerre. Marguerite de Beaujeu. Marguerite de Flandre. Laure de Noves. Laure de Noves (dite la Belle Laure). Anne, Dauphine d’Auvergne. Suivante de la Dauphine d’Auvergne. Isabeau de Bavière. 1e Suivante d’Isabeau de Bavière. 2e Suivante d’Isabeau de Bavière. Jacqueline de la Grange. Dame de la famille des Ursins. Euriant (femme du comte de Nevers). Marie d’Anjou. Isabelle d’Ecosse. Marie de Hainaut (femme de Louis Ier, etc.). Dame de la cour de René d’Anjou. Michelle de Vitry. Agnès Sorel. Anne de Bretagne. La Reine Claude. Eléonore d’Autriche. Marguerite de Valois. Marguerite de France. Dame de la cour de François Ier. Jeune Personne du temps de François Ier. Françoise de Foix (Comtesse de Châteaubriand). La belle Féronière. Diane de Poitiers. La belle Paule. Louise de Savoie. Marie d’Angleterre. Fille d’honneur de Marie d’Angleterre. Anne de Boulen. Anne de Pisseleu (Duchesse d’Estampes). Catherine de Médicis. Mademoiselle de Limeuil. Elisabeth (fille de Henri II). Marie Stuart. Louise de Lorraine. Marguerite de Lorraine. Marie Touchet. Demoiselle en masque (règne de Henri III). Renée de Rieux Châteauneuf. Lingère (règne de Louis III). Marguerite de France (femme de Henri IV). Gabrielle d’Estrées. Eléonore Galigaï. Dame de la cour de Henri IV. La Marquise de Verneuil. Charlotte de Montmorency. Marion de Lorme. Ninon de l’Enclos. Marie de Hautefort. La Duchesse de Longueville. Madame de Sévigné. Madame de Grignan. Marie-Thérèse d’Autriche. Mademoiselle de La Fayette. Mademoiselle de la Vallière. Madame de Montespan. Mademoiselle de Fontanges. Madame de Maintenon. La Duchesse du Maine. La Duchesse de Bourgogne. Mademoiselle d’Orléans. La Camargo. Sophie Arnould.Une très jolie suite complète, en coloris très pur, conservée dans son élégante reliure décorée de l’époque.
Wommelgem 2003 Bai Soft cover 1st Edition
Femmes Fatales 1860-1910 Softcover, 290 x250 mm, 181 pg, illustrations in color, very fine condition
A Neuchâtel, et se trouve à Paris, [sans nom], 1786. 4 volumes in-12 de 272; 312; 312; 324-[16] pages, demi-maroquin vert Véronèse (à moins que cela ne soit kaki) à coins, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, tranches dorées. Reliures signées Paul Vié.
Illustrés de 8, 9, 9, et 8, soit 34 figures hors-texte, gravées par Giraud l'Aîné d'après les dessins de Binet qui les exécuta à partir des consignes de l'auteur. Seulement deux gravures sont signées de l'artiste. Selon Cohen: "Dans aucun des ouvrages de Rétif, Binet n'a autant exagéré la petitesse des têtes et la finesse des tailles des femmes". Rétif s'est plu à mettre en scène Grimod de La Reynière fils dont on trouve le portrait très réussi dans la figure illustrant la partie sur l'Épouse d'ivrogne. Édition originale. Dans ce texte, Rétif de la Bretonne fait preuve d'une rare prémonition: il y prophétise les réformes agraires, le collectivisme ou la prééminence de l'intérêt général sur le profit particulier. Voici par exemple ce qu'il écrit dans le second volume de ce qui constitue rien de moins qu'un tableau général des moeurs du temps, trois ans seulement avant la Révolution: "Voici une loi éternelle, la plus sacrée de toutes: l'avantage du public, de la Nation, de l'État; c'est à celle-ci que tout doit être immolé. Riches, ne soyez donc plus ni durs, ni insolents, ou vous hâterez une révolution désastreuse pour vous ! Tant qu'il en est encore temps, prévenez-la en devenant justes et raisonnables. Vous n'avez pas un droit exclusif à vos immenses possessions... Faites de vos vastes domaines un usage utile, ou l'État va vous les ôter" p. 139. On trouve également dans cette publication deux drames en 5 actes, l'un intitulé "La Fille naturelle", situé à la fin du second volume, l'autre portant comme titre "La Cigale et la Fourmi", qui termine le dernier volume. On trouve à la fin du quatrième volume le prospectus des "Contemporaines". Jolie publication. Reliures légèrement frottées. On a relié, monté sur un onglet, un article de journal, qui a salement bruni, et hélas déchargé sur la page de titre.