1970 Sépia et plume signé en bas à droite, (1970), 31 x 47.5 cm.
Reference : 20601
Jean GOURMELIN (Paris 1920 - Meudon 2011) s'initie au dessin dés son plus jeune âge, puis travaille avec l'artiste Charles Portel qui lui enseigne la technique du papier-peint, de la gravure sur bois et du pochoir, avec Nobilis. Il complète sa formation à l'Ecole des Arts Décoratifs et a pour maître Othon Friesz. Avec Max Ingrand, maître verrier, il se passionne pour cet art des vitraux et réalise ceux des Châteaux d'Amboise, de Blois, de la Cathédrale de Saint-Malo ... Grâce à Maximilien Vox il revient à l'édition et l'illustation. Sa rencontre avec l'écrivain de science-fiction Jacques Sternberg détermine le début d'une amitié forte avec Louis Pauwels et sa collaboration à la Revue Planète. Ils lançent le mouvement du "Réalisme fantastique" et, selon l'expression de Sternberg, "Où les compositions de Jean Gourmelin brillaient comme des soleils noirs ... Son inspiration, il la puise dans ses terreurs, ses vertiges, ses gouffres métaphysiques, ses fantasmes, son théâtre d'épouvante et ses décors de rêve". Il anime les "Chroniques" de France-Soir. Des affiches pour le cinéma et le théâtre sortent de ses crayons. De nombreuses expositions saluent son talent dans des galeries et musées ( Centre Culturel de Meudon, Musée Georges Pompidou ...). Dans un grenier, des hommes et des femmes nus, tels des atlantes et des cariatides, soutiennent avec leurs têtes des poutres. Ils servent de piliers, assurant ainsi la stabilité de l'édifice. Ce dessin est une allégorie du faible (symbolisé par la nudité) soumit. Dessin reproduit page 49 in "Dessins de Jean Gourmelin - 1982 Taichung, Formose Editions Printer".
Librairie Chrétien
M. Jean Izarn
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R. J.-G. Grenier (Trémons [Gers] 1871 - Bagnères-de-Bigorre 1946) était professeur de lettres et de philosophie au collège de Bagnères où il a enseigné du début du XXe siècle jusqu’à sa retraite en 1935. Sa carrière fut jalonnée de récompenses académiques, il fut reçu officier d’académie puis officier de l’instruction publique et enfin chevalier de la Légion d’Honneur en 1927. Mais c’est pour ses travaux de pyrénéistes qu’il est connu. Membre de diverses sociétés savantes, on lui doit la réédition de documents rares concernant sa région dans les Cahiers Pyrénéistes ainsi que des éditions d’art ou encore les Lettres inédites de Ramond de Carbonnières ainsi que les Lettres de Marcel Proust à camille Vettard . Il s’était constitué une riche bibliothèque d’ouvrages régionalistes et de littérature. Ce sont ces activités éditoriales et bibliophiliques qui l’ont mis en relation avec Paul Valéry “dont il était un admirateur presque passionné” dit sa nécrologie dans La Montagne du 10 nov. 1946.- L. A. S. du 40 rue de Villejust, s. d., 1 p. in-12 à laquelle est jointe une carte de visite de Valéry avec un message manuscrit, enveloppe à l’adresse de Grenier avec timbre et cachet du 5 janvier 1926. “Cher Monsieur et ami, Voulez-vous venir demain dimanche à onze heures faire ma connaissance ? Il n’est que temps et j’en serai fort aise (...) je vous serre déjà les mains.”- L. A. S. datée “Vendredi Saint”, date du 29 mars 1926 (?) ajoutée au crayon, 1 p. in-8 à entête de la NRF, enveloppe adressée à l’Hôtel Verdu à Nice. “Cher Monsieur et ami, (...) il y a quelque chose de curieusement et presque ingénieusement bête dans l’ajustement de nos manques à nous rencontrer. Espérons toujours ! Notre Kikou [Kikou YAMATA] que j’ai vue hier vous portera mes regrets et mes nouvelles, puisqu’elle va vous joindre bientôt. Veuillez la remercier de ma part de son gentil petit article de la Revue Bleue (...)”- Lettre signée du 25 août 1926 écrite sous sa dictée par son ami Julien Monod, 2 pp. in-4 à en-tête des Chalets d’Anthy. “Cher Monsieur, Je vous écris sous les belles ombres du parc de Monsieur Julien Monod qui non seulement m’offre l’hospitalité sur les bords du lac de Genève, que d’aucuns appellent Léman, mais encore veut-il bien se donner le titre de ministre de ma Plume et m’aide le plus amicalement et calligraphiquement du monde (...) Si je connais Josiah Willard Gibbs ! Mais monsieur, c’est presque une offense ! Il y a déjà fort longtemps que j’ai eu de sérieuses difficultés avec The equilibrium of heteroconstance (...) Rien ne me serait plus honorable que le rapprochement de mon style avec celui de Gibbs, mais ce rapprochement me parait follement hardi : il me semble que l’aimable auteur y met beaucoup du sien. De cet auteur, le nom est soigneusement non mentionné dans votre lettre : faut il l’identifier par l’absence des lunulles que nous avons si fort goûtées jadis dans le “passage de Verlaine” ? (...) Faites mes amitiés à Kikou si elle est auprès de vous”- Carte postale montrant les chalets d’Anthy du 14/09/1926. Adresse de Castelnau-Barbarens, timbre et cachets. Note de J. Monod signée et “Soit ! P. V” de la main de Valéry.- Billet sur une carte imprimée de Mr & Mme Paul Valéry, 85 x 63 mm. bordure noire, enveloppe du même format adressée à Bagnères, cachet postal du 3 juin 1927.- Carte postale sans illustration à nom de la maison Stols à Maestricht. Datée de Paris le 20 juillet 27. Adressée à Bagnères. “Cher Monsieur, Ni Kantien ni rien, anti-philosophe. Peut-être anti-poète (...) Votre jeune ami, ce jeune Parque est très aimable (...)”- L. A. S. de 2 pp. in-12, datée au crayon du 8 janvier 28. Lettre et enveloppe à l’en-tête de l’Académie Française, enveloppe à l’adresse de Grenier à Bagnères, timbres et cachets. “(...) Vous ne pouvez avoir idée de ma fatigue. et surtout de cette fatigue en puissance (...) Les ignominies dont on me veut nourrir sont le fumier de la Sagesse. Mes “ennemis”... mais non ! Ne l’est pas qui veut (...)”- Enveloppe avec l’adresse de Grenier de la main de Valérie, cachet du 13 janvier 1930. Nous n’avons pas identifié le courrier qui s’y rapporte.- Carte postale montrant des bateaux rentrant au port de Sète. Adresse, timbre et cachets postaux à la date de janvier 1931. “Cher ami, je suis en mouvement. Demain Paris, Dans 10 jours en Scandinavie ! (...)” - L. A. S. de 1 p. in-12, enveloppe avec adresse timbrée du 12 janvier 31. Lettre de condoléances à Grenier qui venait de perdre sa mère. “La très vieille mère garde l’homme déjà bien avancé dans la vie en contact avec son enfance. Je l’ai bien senti il y a 4 ans, quand j’ai perdu, âgée de 96 ans, ma mère (...) quelque chose ou quelqu’un en moi a vieilli de cinquante ans (...)”- L. A. S. datée au crayon du 27 août 31, 1 p. in-8, enveloppe à l’adresse de Castelnau-Barbarens. “Ma femme est désolée de ne pouvoir ni se rendre à votre aimable rendez-vous ni vous prier de la transporter à notre table (...)”- L. A. S. 2 pp. in-8, non datée, timbre sec “40 rue de Villejust”, enveloppe avec cachet du 21 nov. 33. Longue lettre de condoléances suite au décès de Mme. Grenier.“(...) Je ne dirai rien pour vous consoler. L’amitié véritable respecte la profondeur des maux et n’y jette point des paroles qui ne font que faire sentir la distance entre la vie et l’esprit et la vie implique la mort, à laquelle l’esprit ne comprend absolument rien (...)”- L. A. S. datée du 1er janvier 36, en-tête du Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, 2 pp. in-8, enveloppe avec l’adresse de Bagnères. “Pulchra sum sed muta me fait dire la dinde. Elle est belle, mais ne me porte pas de nouvelles de vous, et quand je l’aurai mangée, je rendrai grâces dans le vague au donateur, duquel je ne sais rien. Quant à moi, je deviens le vieil homme auquel l’âge ne fait pas accorder le repos (...) Je voudrais construire une petite ville où ni journaux, ni autos, ni écrans ne seraient tolérés. La politique serait bannie ; les gens inutiles y seraient honorés (...) - L. A.S. du 5 janvier 40, 1 p. in-4, en-tête du Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, enveloppe. Il remercie de nouveau Grenier pour une dinde.- 3 pièces non datées : 1 enveloppe non timbrée adressée à M. Grenier Hôtel du Globe à Paris, 1 CP autographe signée montrant un tableau florentin, posté de Paris, date du cachet illisible, 1 portrait photographique de P. Valéry par G. Aubès de format carte postale, au dos texte de sa main signé adressé à Mme et à M. Grenier.
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paris librairie ancienne honoré champion 1925 in 4 (20cmX26;5cm) 59 pages- marque ancienne de scotch sur 1ere et dernière page
les origines de JB Grenier (brioude) - ses débuts - Grenier député a l'assemblée nationale constituante - Grenier et le journal des débats - Grenier et la révolution - Dernière années - La Fayette et Grenier.
VALÉRY (P.) Feuilles. 2 pp. in-4 tapuscrites. Court manifeste littéraire comportant trois sous-titres : En quoi je ne suis pas littérateur - Non-moi intérieur - Occasions. “(...) Aux livres, je demande ou l’oubli, être autre ! (...) ou l’armement de mon esprit (...) C’est que je regrette toujours le temps que je dépense à écrire, à ne penser qu’à l’effet ou à la présentation. Je ressens vivement que ce temps est dérobé à je ne sais quelle recherche directe (...) Les circonstances m’ayant remis à la poésie, j’ai fait selon cet esprit, et ceci entraîne de soi-même table rase (...) Le plus grand génie du monde peut seulement avoir des idées. Mais il ne les a pas nécessairement. Il faut encore les occasions. Comment faire ces occasions ? (...)” À la suite, Lettre à M. Myself. Tapuscrit in-4, titre et 5 lignes. “Si je pratique ce genre de littérature, cette poésie, ou plutôt, si je ne pratique pas l’autre genre, c’est qu’à la réflexion, cet autre genre n’est que tâtonnement inconscient (...)”VALÉRY (P.) Purs drames avec un dessin dans le goût du texte par M. S. À La Jeune Parque, Entretiens Politiques et Littéraires mars 1892. Bibliothèque de l’Arsenal cote 209 62 J. O. Copie manuscrite de ce texte avec annotations marginales au crayon. 5 pp. in-4 sur papier à en-tête de la Bibliothèque Française du chef d’Industrie. Dessin dans le texte. À la fin du texte : “Justification du tirage : 1 exemplaire unique hors-commerce”.VALÉRY (P.) 1 page in-4 de calculs mathématiques et notes grammaticales autographes au dos d’une lettre tapuscrite adressée à Valéry par la secrétaire de la Fondation Américaine pour la Pensée et l’Art Français. Cachet de la coll. G. Grenier.VALÉRY (P.) Calculs autographes sur un feuillet in-8 à l’en-tête de la NRF portant l’adresse de M. J. Cassou tapuscrite. Cachet de la coll. G. Grenier.VALÉRY (P.) Buvard portant plusieurs exemplaires de la signature de P. Valéry ainsi que celle de François Valéry et d’autres inscriptions plus ou moins déchiffrables. Cachet de la coll. G. Grenier.VALÉRY (P.) Notes et croquis au dos d’une lettre adressée à un directeur de banque. Tableau et suite de chiffres et de lettres, on y lit les mots attise, ample, ardent, possession, antagoniste. Cachet de la coll. G. Grenier.POMÈS (Mathilde). Fluidité. Esquisse AUTOGRAPHE de son poème dédié à Paul VALÉRY. Intéressant brouillon au crayon sur une feuille in-8 à en-tête de la NRF. Intéressant brouillon montrant le processus créatif de son auteur. Sous le titre en majuscules, il comprend les premiers mots des 4 premiers vers, puis les vers complets, du 8e à la fin de la première strophe qui en compte 15. Ces vers sont reliés entre eux par des traits de crayon à la manière d’une arborescence. Note autographe signée de Valéry au bas du document “Offert au Valerianomonod par Mathilde Pomès”. Cachet de la collection G. Grenier.Photographie en noir 16,7 x 10,2 cm. montrant Valéry en train de ramer dans une barque.
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Paris Numéro spécial de La Nouvelle Revue Française 1971 1 vol. Broché in-8, broché, 128 pp. Numéro d'hommage comprenant un texte inédit de Jean Grenier (L'escalier) et des souvenirs et études par Henri Bosco, Etiemble, Georges Perros, Roger Judrin, Jean Daniel, Roger Grenier, Jean Clair, Antoine Terrasse, Roger Quesnoy, Yvon Belaval et Gaëtan Picon. Un des quelques exemplaires de luxe imprimés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre.
GRENIER (Albert), Joseph Vendryès, Ernest Tonnelat et B.-O. Unbegaun.
Reference : 59967
(1948)
PUF, 1948, pt in-8°, 467 pp, biblio, index, broché, dos passé, bon état (Coll. Mana - Introduction à l'histoire des religions)
"Ce volume de Mana, dû à la collaboration de quatre savants spécialistes, présente un tableau des religions de l'Europe ancienne à l'exception de celles du monde « égéen » et du monde grec qui font l'objet des volumes I et II de la même série. La plus grosse partie du travail est revenue à M. Grenier pour l'exposé des religions étrusque (pp. 3-79) et romaine (pp. 81-233). 230 pages pour une matière aussi riche, c'est peu de chose sans doute mais si M. Grenier a dû faire un choix, il n'a cependant rien omis d'essentiel ; quant à ses notes qui présentent l'état actuel des questions, elles sont d'une richesse remarquable : on y trouvera une documentation bien à jour, une bibliographie intelligemment discutée, et ce non seulement pour la religion mais encore pour les domaines connexes comme l'histoire, l'archéologie, la linguistique,... (...) M. Vendryes a divisé son étude sur la religion des Celtes (pp. 239-320) en trois chapitres dont le premier, intitulé Introduction et sources, apparaîtra comme particulièrement important : on y trouvera de judicieuses considérations sur la valeur de nos sources (auteurs grecs et latins, inscriptions gauloises, littérature irlandaise) et sur le crédit à accorder aux études de mythologie comparée. Un deuxième chapitre est consacré aux dieux (ici aussi le syncrétisme artificiel avec les dieux gréco-romains a souvent voilé la véritable nature des dieux indigènes) ; vient enfin un dernier chapitre, Le clergé et le culte, dont une bonne partie est un exposé lumineux sur les fonctions, le prestige, le rang social et la doctrine des druides – et des druidesses. A l'époque historique, les peuplades germaniques, réparties sur de vastes territoires, apparaissent déjà nettement différenciées tant par la culture que par la langue ; c'est ce qui fait que, dans son étude sur la religion des Germains (pp. 323-385), Ernest Tonnelat a été amené à scinder sa matière en deux parties bien distinctes : l'une, consacrée aux Croyances et cultes dans la Germanie ancienne, est relativement maigre car, sur les Germains du sud de la Baltique, nous n'avons guère que les données des historiens latins (surtout César et Tacite), c.-à-d. d'hommes naturellement et inconsciemment enclins à ramener à leurs propres croyances celles des peuples étrangers qu'ils s'efforcent de décrire ; mais l'autre partie où sont examinées les Croyances et cultes dans la Scandinavie ancienne se fonde sur des sources beaucoup plus riches et plus sûres, à savoir les œuvres des vieux poètes Scandinaves écrites à un moment (VIIIe-IXe s.) où les traditions du paganisme étaient encore vivaces. A M. Unbegaun revenait sans doute, dans l'économie de cette oeuvre collective, la tâche la moins aisée car les Slaves (pp. 389- 445) n'ont connu l'écriture qu'après leur conversion au christianisme ; dès lors, sur leurs antiques croyances, nous n'avons que des données fragmentaires et inégales qu'il convient de scruter avec soin mais non sans méfiance. (...) Ainsi qu'il est de règle dans la collection, un index alphabétique (pp. 447-462), commun aux cinq sections traitées, termine ce volume particulièrement nourri." (Maurice Leroy, Revue belge de philologie et d'histoire, 1950)