1950 1 Dessin à l'encre, (1950), annoté à la mine de plomb sous le dessin, 21 x 39 cm.
Reference : 13771
Maquette originale pour les "Deux Nigauds". Chapitre N°XXII "On arriva aux bains on assigna des cabinets aux élèves répartis par groupes. Innocent se trouva avec trois ennemis et quatre amis, de sorte qu'il se crut bien protégé. On se déshabilla, on revêtit le caleçon, chacun accrocha ses vêtements au clou désigné, et on se lança dans l'immense bassin. Innocent savait un peu nager, de sorte qu'il se dirigea vers la partie profonde du bassin plusieurs élèves de sa classe s'y trouvaient. -Une passade à Gargilier ! dit l'un d'eux. -Hop ! Il appuya ses mains sur la tête d'Innocent et le fit aller au fond."
Librairie Chrétien
M. Jean Izarn
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[Pierre André Benoit ] - Paul Valéry / Pierre André Benoit [PAB]
Reference : DMI-1410
(1953)
Paul Valéry, Le Bain, orné de deux lithographies par P. A. Benoit, PAB, janvier 1953, 14,5x16,5 cm, 5 double f. auvergne bleu, en feuilles, 20 p., couverture blanche titrée à rabats, papier cristal, étui de protection cartonné gris de Jean-Paul Martin. Édition originale. Exemplaire provenant de la bibliothèque de Pierre André Benoit à Rivières De ces pages de Paul Valéry imprimées et ornées de lithographies par P. A. B. Il a été tiré en janvier 1953 50 et 5 exemplaires sur papier bleu d’Auvergne numérotés de 1 à 50 et marqués de A à E le tout constituant l’édition originale. Les cinq exemplaires A à E avec une suite des lithographies sur papier blanc. Celui-ci l’exem n°14 justifié et signé à l’encre par Pierre André Benoit au colophon. La rencontre littéraire entre le jeune PAB et l’immense Paul Valéry semble avoir eu lieu, selon Antoine Coron, à l’école Fléchier, en 1937, où sous l’impulsion de son professeur Robert Kanters, il découvrit la plume de l’auteur du Cimetière marin. En novembre 1943, préparant une exposition littéraire au collège Fléchier consacrée à Paul Valéry, Thierry Maulnier et Michel Seuphor, il sollicite Max Jacob afin d’obtenir un témoignage sur Valéry, ce que l’intéressé est obligé de décliner, dans le contexte politique que l’on sait : « en tant que juif, car cela attirerait l’oeil de la police sur moi et aussi sur vous », cela malgré sa « plus profonde révélation pour ce grand esprit ». Autre anecdote, et pas des moindres, reliant PAB à Paul Valéry : l’acronyme PAB est pour la première fois imprimé en août 1946 dans Le Républicain d’Alès en signature d’un portrait de … Paul Valéry gravé sur linoléum près d’un texte de Paul Farrère sur le poète. Cet hommage fera l’objet d’un tiré-à-part de PAB à ses éditions, la même année, à l’occasion du premier anniversaire de la mort du poète. En 1950, il publiera Un Conte de Paul Valéry, puis Invocation en 1952, Le Bain en 1953 et le livre minuscule Carrière (1,5x2,2 cm) en 1956. Le Bain reproduit le poème de la lettre D du recueil Alphabet composé en 1924 par Valéry mais publié seulement de manière posthume en 1999 grâce à Michel Jarrety. À la lettre D, c’est le le rituel du bain qui est décrit à la 3ème personne et nous plonge dans un moment poétique où se mêlent ardeurs sensuelles et spectre de la mort, comme dans la Vénus anadyomène de Rimbaud : « Dans le pur et brillant sarcophage, douce est l’eau qui repose, tiède et parfaite épouse de la forme du corps. » Le tableau s’adoucit par la suite en décrivant le corps qui se relâche et entre en osmose avec l’élément aquatique : "Le nu libre et léger se dispose et s’apaise. Tout est facile dans le fluide en qui les jambes déliées sont aussi vives que les bras. L’homme y dépose sa stature ; il y coule toute la longueur dans laquelle sa hauteur s’est changée ; il s’étire jusqu’à rejoindre l’extrême de son ressort ; il se ressent égal au sentiment de son pouvoir de se détendre. Avec délice, il transporte ses points d’appui un doigt le porte et le soulève ; et ses forces flottantes, dans la masse calme du bain à demi fondues, rêvent d’anges et d’algues. Le poids de la chair bienheureuse baignée est presque insensible ; la chaleur de son sang étant peu différente de celle de l’eau toute prochaine, le sang s’épanouit sous la peau tout entière. Le corps vivant se distingue à peine du corps informe dont la substance le remplace à chaque mouvement. Une personne se mélange à la plénitude indéfinie qui l’environne ; quelqu’un se sent dissoudre doucement. Tout le corps à présent n’est plus qu’un songe agréable que fait vaguement la pensée. Le doux moment se mire et se voit des membres limpides sous le verre de l’eau. Ce qui regarde et qui parle avec soi-même s’émerveille de la grandeur et de la symétrie des membres qu’il domine ; et la tête pensante s’amuse de quelque pied qui vient à paraître loin d’elle, qui obéit comme par magie. Elle observe un orteil surgi se fléchir, un genou émerger et redescendre dans la transparence, comme une île océanique qu’exonde et que replonge un caprice du fond de la mer. La volonté elle-même et la liberté générale de l’être se composent dans l’aise de l’onde. Il y a peut-être dans l’air fade et vaporeux un parfum dont la fleur complexe interroge les souvenirs, caresse ou colore les désirs indistincts de l’être nu. Les yeux se perdent et se ferment. La durée sans contacts s’affaiblit. L’esprit s’ouvre les veines dans un rêve." La plus belle provenance possible pour cet exemplaire en parfait état.
AURIC Georges & COCTEAU Jean & HUGO Valentine & NATANSON Bolette & RADIGUET Raymond
Reference : 74316
(1923)
Paris s.d. [1923], 14,5x9,5cm, une photographie.
Photographie originale représentant, en tenue de bain et sur une plage, le groupe d'amis que formaient Bolette Natanson, Valentine Hugo, Jean Cocteau et Georges Auric (le seul en costume de ville). Tirage d'époque. Très belle photographie montrant, en pleine détente, Jean Cocteau, Georges Auric, Valentine Hugo et Bolette Natanson loin de l'effervescence artistique parisienne à laquelle ils participèrent activement. Les deux autres hommes ont été identifiés grâce aux recherches de Philippe Mianes que nous remercions. Par recoupements de dessins issus de catalogues de ventes ou d'expositions liées à Jean Cocteau et Jean Hugo campant ce même contexte et personnages, il a pu compléter l'histoire... En effet, Jean Hugo in Le Regard de la Mémoireindique que la scène se situe sur le Bassin d'Arcachon, plage du Piquey où Cocteau avait ses habitudes. " Nous étions sept " : ainsi, de gauche à droite, on identifie Valentine Hugo, Jean Hugo, Jean Cocteau, Georges Auric, Bolette Natanson et .... Raymond Radiguet. Si ce dernier, dont le visage est voilé par son chapeau est difficile à reconnaitre, il figure bien dans cet extrait de souvenirs de Jean Hugo. Chloé Radiguet, biographe de Raymond Radiguet confirme que son oncle avait en effet coutume d'arborer le même chapeau clair à larges bords. Emouvant souvenir du dernier été de Radiguet, sous le soleil du Cap Ferret où il achevaLe Diable au corps. Provenance : Fonds Bolette Natanson. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Académie des bibliophiles, Paris 1867, In-12 (11,7x18,2cm), relié.
Edition originale de la réédition de ce texte rare et anonyme par Louis Lacour. A cette date l'Académie des bibliophiles avait publié 18 textes rares et oubliés, des curiosités bibliophiliques. Edition limitée à 200 exemplaires numérotés sur papier vergé, N°10. Page de titre en rouge et noir. Reliure en demi chagrin rouge d'époque à coins signé Gaetan Ronner en haut de la page de garde. Dos lisse. Titre doré. Ensemble non rogné. Ex libris : Bibliothèque du Comte F. de Rohan Chabot. L'auteur de cette pièce a rédigé ce récit d'après le témoignage que lui fit Madame de Grammont. Il met en scène le Duc de Choiseul venu auprès de la princesse de Guéménée, alors dans son bain, pour défendre la Duchesse de Lauzun que la princesse cherchait à déshonorer. "La conversation de ces deux personnages est un morceau achevé de fine raillerie..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Chromolithographie Lot de 4 chromos (image env. 11,2 x 7 cm) en couleurs, sans date, sur le thème du bain de mer ; quelques traces et marques d'usage, marges blanches inégales, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Imprimerie de L'Alsace, Société Française d'Editions de Journaux et d'Imprimerie Commerciaux, S.A.R.L,Mulhouse, 1950. Deux fascicules in 8 brochés de 36 et 53 pages chacun au format 24,5 x 16 cm. Couvertures avec petite vignette illustrée. Dos carrés muets. Plats et intérieur frais. Double frontispice et illustrations en noir, in et hors texte de Jean-Jacques Waltz dit Hansi. Souvenirs de l'auteur sur sa jeunesse en Alsace et Colmar, intitulés : Tome 1 - Madame Bissinger prend un Bain ( Scènes de la vie à Colmar vers 1880 ) - Tome 2 - Le Premier Phonographe ( Lycée Impérial de Colmar 1888 ). Superbe état général. Rare édition originale, complète en 2 volumes.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues